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29 sept. 2017
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25 sept. 2017
Aluminium dans les vaccins : une étude relance le débat
Selon une étude controversée, l'aluminium présent dans les vaccins pourrait, dans certains cas, être dangereux pour la santé.
Dans les vaccins, les sels d'aluminium, utilisés comme adjuvants, stimulent le système immunitaire et augmentent le niveau d'anticorps dans l'organisme. Les vaccins seraient ainsi plus efficaces. Mais, selon l'équipe du Pr Gherardi, il y aurait des risques pour la santé. Injecté dans le muscle, l'aluminium passerait entièrement la barrière cutanée et s'installerait durablement dans l'organisme. C'est en tout cas ce que les chercheurs ont observé sur des souris.
Guillemette Crépeaux, chercheuse à l'Inserm et co-auteur de l'étude, explique : "L'aluminium est persistant. Neuf mois après, on en trouve encore dans l'organisme de la souris, dans le muscle injecté par exemple. La deuxième chose, c'est que cet adjuvant est transloqué. Quand on l'injecte dans le muscle, neuf mois après, on en retrouve dans la rate, les ganglions lymphatiques mais également le cerveau…".
L'aluminium persisterait dans l'organisme
Mais ces traces d’aluminium dans le cerveau ne se retrouvent pas chez tous les rongeurs. Seules les souris ayant reçu la plus faible dose sont concernées. Le Pr Gherardi ajoute : "Nous pensons que c'est la taille des agglomérats, c'est-à-dire que quand on met des faibles doses ça fait des petits agglomérats qui sont plus faciles à capturer par les cellules immunitaires et à transporter à distance".
Autre volet des recherches : la génétique. Grâce à une étude menée sur plus de 300 patients, l'équipe du professeur Gherardi avance que seules certaines personnes développeraient des effets secondaires liés à l’aluminium. "Les gens, qui n'ont pas les variations génétiques, ne sont pas malades quand ils rencontrent l'adjuvant. Mais quand il y a la prédisposition génétique et l'adjuvant, les gens ont l'impossibilité de se débarrasser de l'adjuvant. Et à l'arrivée, ça fait un syndrome de fatigue chronique."
Des travaux controversés
Ces travaux interviennent dans un contexte global de défiance à l'égard des vaccins. L'ANSM, l'agence du médicament, a demandé des "approfondissements", tout en rappelant que les bénéfices de la vaccination n'étaient pas remis en cause.
Un avis partagé par l'Académie de pharmacie. Selon sa secrétaire adjointe, le Dr Liliane Grangeot-Keros, les recherches menées sur l’animal sont insuffisantes pour conclure à un risque pour l’homme. Elle pointe aussi un manque de rigueur. "Ces études ont été faites avec de l’adjuvant seul c’est-à-dire avec de l’aluminium seul. Elles n’ont pas été faites avec le complexe adjuvant vaccin qui peut être un virus, des protéines virales, une bactérie… Ce n’est pas la même chose et donc ça reste à vérifier".
Problème : l'ANSM, qui a financé les travaux initiaux du Pr Gherardi à hauteur de 150.000 euros, ne serait pas en mesure de subventionner les futures recherches. Pour poursuivre son travail, l'équipe du Pr Gherardi doit trouver près de 670.000 euros.
14 sept. 2017
Le test du CK (Créatine kinase) et Troponine
Types
- CK-MM qui se trouve en majorité dans le tissu musculaire ;
- CK-MB qui se trouve en majorité dans les cellules myocardiques ;
- CK-BB qui se trouve en majorité dans le cerveau.
Usages
Valeur normale
- Valeur normale de la concentration en CPK plasmatique : 15 - 130 UI/L.
- effort musculaire (ainsi un marathonien peut augmenter le taux de CPK à plus de 40 fois la normale en fin de course) ;
fièvre.
Troponine
La troponine est un complexe de protéines qui sensibilise les cellules musculaires au calcium.
On trouve de la troponine aussi bien dans les muscles cardiaques que dans les muscles squelettiques, mais les versions spécifiques de la troponine diffèrent entre les types de muscle, du fait d'une expression différente des gènes respectifs (ceux du cœur par exemple).
Biochimie : Sous-unités de la troponine
La troponine est une protéine hétérotrimérique. On distingue en effet trois sous-unités distinctes.
- Troponine C (TnC) : sous-unités responsable de la liaison avec le calcium. Une fois le calcium lié le complexe troponine-calcium se déplace et cesse d'empêcher la liaison entre la myosine et l'actine.
- Troponine I (TnI) : sous-unités responsable de l'inhibition de la liaison entre la myosine et l'actine (en masquant le site de l'actine qui sert à la liaison avec la myosine). Elle a donc une fonction inhibitrice qui a pour effet d'amorcer la décontraction musculaire.
- Troponine T (TnT) : sous-unités responsable de la liaison avec la tropomyosine.
Usage dans le diagnostic
L'utilisation de son dosage en médecine a fait l'objet de la publication de recommandations par l’European Society of Cardiology en 2010[1] et par l’American College of Cardiology datant de 2012[2].
Le dosage de la troponine (troponinémie) se fait par un prélèvement sanguin veineux. Elle n'est significative que par son élévation (le taux normal étant proche de zéro).
Son intérêt est démontré lors de douleurs thoraciques, et permet de confirmer le diagnostic par leur élévation :
- un angor instable ;
- un infarctus du myocarde.
- une myocardite.
- myocardite ;
- contusion cardiaque ;
- spasme coronarien.
- cardiomyopathie dilatée ;
- insuffisance cardiaque ;
- cardiomyopathie hypertrophique ;
- amyloïdose cardiaque ;
- tachycardie supraventriculaire.
- chirurgie cardiaque et transplantation cardiaque ;
- défibrillation ;
- angioplastie coronarienne ;
- traitement d'un trouble du rythme cardiaque par radiofréquence.
- maladie grave, par exemple septicémie ;
- certaines chimiothérapies à hautes doses ;
- hypertension pulmonaire primaire ;
- embolie pulmonaire ;
- insuffisance rénale ;
- hémorragie sub-arachnoïdienne ;
- venin de scorpion ;
- collapsus cardio-vasculaire ;
- exercice physique très intense (marathon).
Troponine hypersensible
Histoire de la troponine hypersensible
En 2007, un consensus international donne une nouvelle définition de l'infarctus du myocarde, associant des signes cliniques, électriques et biologiques[9]. Elle précise que toute élévation de la troponinémie, lorsqu'elle dépasse le 99e percentile de la distribution de valeurs de troponinémie dans une population de témoins sains, doit faire évoquer un infarctus du myocarde, sous réserve que la cinétique de la variation soit compatible avec le diagnostic. Cette définition est assortie d'un critère analytique, précisant que l'imprécision (ou coefficient de variation) de la mesure de la troponinémie au 99e percentile ne doit pas dépasser 10 %. Or, cette même année, aucun dosage disponible en routine ne peut atteindre un tel degré de précision pour ce seuil.
Depuis 2008, avec la troponine dite « hypersensible » (ou « ultrasensible »), la sensibilité des dosages peut atteindre l'ordre du nanogramme par litre[10] et le coefficient de variation est inférieur à 10 %, pour le seuil considéré comme anormal[11].
Le taux « normal », suivant la définition du 99e percentile est de 14 ng·L-1[12]. Ce seuil est cependant discuté et devrait être plus haut chez l'homme et la personne âgée[13].
Facteur de risque cardio-vasculaire
Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique[14] ou d'insuffisance coronarienne[15], une concentration élevée de TnTc hypersensible est fortement correlée à une augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire.
Un dosage légèrement élevé semble être un marqueur de risque de survenue d'événements cardio-vasculaires[16] mais son utilité, en pratique quotidienne, reste à être déterminée.
Anecdote
Un taux élevé de troponine a été retrouvé dans une momie égyptienne dont la mort remonte aux environs de 1085 avant notre ère (momie d'Horemkenesi), la protéine ayant été bien conservée dans le natron servant à la mommification. Cette augmentation serait révélatrice d'un infarctus du myocarde, cause probable de son décès[17].
Valeur normale
Valeur normale de la concentration en troponine I cardiaque plasmatique : 0 - 0,1 µg/L selon le cas clinique du patient.
Notes et références
- ↑ (en) hygesen K, Mair J, Katus H et al. « Recommendations for the use of cardiac troponin measurement in acute cardiac care » [archive] Eur Heart J. 2010;31:2197-204.
- ↑ (en) Newby LK, Jesse RL, Babb JD et al. « ACCF 2012 Expert consensus document on practical clinical considerations in the interpretation of troponin elevations: A report of the American College of Cardiology Foundation task force on clinical expert consensus documents » [archive] J Am Coll Cardiol. 2012;60:2427-63.
- ↑ (en) Hamm CW, Bassand JP, Agewall S et al. ESC Committee for Practice Guidelines. « ESC Guidelines for the management of acute coronary syndromes in patients presenting without persistent ST-segment elevation: The Task Force for the management of acute coronary syndromes (ACS) in patients presenting without persistent ST-segment elevation of the European Society of Cardiology (ESC) » [archive] Eur Heart J. 2011;32:2999-3054.
- ↑ (en) Peacock WF, De Marco T, Fonarow GC et al. « Cardiac troponin and outcome in acute heart failure » [archive] N Eng J Med. 2008;358:2117-26.
- ↑ (en) Giannitsis E, Kurz K, Hallermayer K et al. « Analytical validation of a high-sensitivity cardiac troponin T assay » [archive] Clin Chem. 2010;56:254–61.
- ↑ (en) Latini R, Masson S, Anand IS et al. « Prognostic value of very low plasma concentrations of troponin T in patients with stable chronic heart failure » [archive] Circulation 2007;116:1242–9.
- ↑ (en) deFilippi CR, de Lemos JA, Christenson RH et al. « Association of serial measures of cardiac troponin T using a sensitive assay with incident heart failure and cardiovascular mortality in older adults » [archive] JAMA 2010;304:2494-502.
- ↑ (en) de Lemos JA, Drazner MH, Omland T et al. « Association of troponin T detected with a highly sensitive assay and cardiac structure and mortality risk in the general population » [archive] JAMA 2010;304:2503-12.
- ↑ (en) K Thygesen, JS Alpert, HD White, HA Katus et al., « Universal definition of myocardial infarction », Circulation, vol. 116, no 22, , p. 2634-2653 (ISSN 0009-7322 et 1524-4539, lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) JA Lemos, MH Drazner, T Omland et al., « Association of troponin T detected with a highly sensitive assay and cardiac structure and mortality risk in the general population », Journal of the American Medical Association, vol. 304, no 22, , p. 2503-2512 (lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) Thygesen K, Mair J, Giannitsis E et al. « How to use high-sensitivity cardiac troponins in acute cardiac care » [archive] Eur Heart J. 2012;33:2252-7.
- ↑ (en) Giannitsis E, Kurz K, Hallermayer K, Jarausch J, Jaffe AS, Katus HA, « Analytical validation of a high-sensitivity cardiac troponin T assay » [archive] Clinical Chem. 2010;56:254–261.
- ↑ Gore MO, Seliger SL, deFilippi CR. et al. « Age- and sex-dependent upper reference limits for the high-sensitivity cardiac troponin T assay » [archive] J Am Coll Cardiol. 2014;63:1441–1448.
- ↑ (en) R Latini, S Masson, IS Anand et al., « Prognostic value of very low plasma concentrations of troponin T in patients with stable chronic heart failure », Circulation, vol. 116, no 11, , p. 1242-1249 (ISSN 0009-7322 et 1524-4539, lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) T Omland et al., « A sensitive cardiac troponin T assay in stable coronary artery disease », New England Journal of Medicine, vol. 361, no 26, , p. 2538-2547 (ISSN 0028-4793, lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) JT Saunders, V Nambi, JA Lemos et al., « Cardiac troponin T measured by a highly sensitive assay predicts coronary heart disease, heart failure, and mortality in the Atherosclerosis Risk in Communities Study », Circulation, vol. 123, , p. 1367-1376 (lire en ligne [archive]).
- ↑ Ziskind B « La mort subite d'un prêtre funéraire égyptien » Dossier Pour la Science, janvier-mars 2006, p. 30-34.
Top 10 des maladies qui ont inspirées des personnages de fiction
Le loup garou, ou lycanthrope, serait un homme capable de se transformer en loup, les nuits de pleine lune. Selon la croyance populaire, le loup garou posséderait les caractéristiques d'un homme et d'un loup réunis, une force colossale et une férocité accrue. Dans la réalité, ce ne sont que des personnes souffrant du syndrome d'Ambras, ou hypertrichose congénitale.
Dans l'univers de Tolkien, les Ents sont les esprits de la forêt, des créatures à l'apparence d'arbres qui font partie des peuples les plus anciens de la Terre du Milieu. On les retrouve dans la saga du seigneur des anneaux, où ils aident Frodon et ses copains à détruire l'anneau. Dans la vrai vie, ces personnages de science fiction pourrait être tout simplement atteint de la maladie de Lutz-Lewandowsky.3.Les vampires et la porphyrie
- Une épidermolyse (c'est à dire une destruction de l'épiderme) lorsque le malade s'expose à la lumière du soleil.
- Une coloration des dents et ongles virant vers le rouge (les porphyrines exposées à la lumière sont des pigments violets-rouges).
- Une nécrose de tissus conjonctifs, dont les gencives, faisant ressortir les dents.
- Une croissance anormalement rapide des cheveux.
- Une anémie, laissant apparaître un teint blanc et qui était autrefois traité en buvant du sang de bœuf
- Enfin les malades souffrent d'allergie à l'allicine, qui est un des principes actifs de l'ail....CQFD.
La CNN avait consacrée l'un de ces reportages à un homme Paul Karason, souffrant de cette pathologie et continuant malgré tout à s'intoxiquer.
5.Elephant man et le syndrome de Protée.

Immortalisée par le film de David Lynch, Joseph Merrick est devenu un véritable phénomène de foire à la fin du XIXeme siècle, à cause de son corps difforme: tête et bras droit hypertrophiés, protubérance sur la lèvre supérieure dessinant l’ébauche d'une trompe d'éléphant et un squelette déformé, l'ont affublé du surnom d'Elephant Man. Après avoir poser plusieurs diagnostics erronés sur sa maladie, il semblerait que ce pauvre homme était atteint du Syndrome de Protée.6.Mr Fantastic(les 4 fantastiques) et le syndrome d'Ehlers-Danlos
Leader du groupe de super héros les 4 fantastiques, Ree Richards à le pouvoir de rendre son corps totalement malléable, depuis qu'il a été irradié par des rayons cosmiques. Il prend alors le nom de Mr Fantastic (ou l'homme élastique) et profite de ses facultés hors normes pour combattre le mal. Les patients atteints du syndrome Ehlers-Danlos n'en sont pas à ce point mais jouissent malgré tout d'une très grande élasticité de la peau.
![]() |
| Comparaison de 2 personnes. A droite un ictère cholestatique |
8.Shrek et l'acromégalie
9.La Chose (les 4 Fantastiques) et la lèpre lépromateuse.
Tout comme son ami Mr Fantastic (voir plus haut), La Chose subit des rayons cosmiques lors d'un voyages dans l'espace entraînant chez lui une mutation de son ADN. Malgré une force surhumaine, sa mutation s'accompagne aussi d'un changement physique car il prend l'apparence d'un être de pierre très disgracieux. Un état cutané qui n'est pas sans rappeler les patients lépreux.
Dans l'espace non, mais dans les pays à risques peut être. La lèpre est une maladie infectieuse du à une bactérie proche de celle responsable de la tuberculose touchant la peau, les nerfs et les muqueuses. Elle provoque des infirmités sévères et mutilantes, aujourd'hui facilement traités par antibiotiques pendant plusieurs mois. Une de ces infirmités se caractérise par la présence de lépromes nodulaires qui peuvent apparaître sur tout le corps et le visage. Ils donnent au corps une apparence de pierre rappelant le physique de La Chose. Heureusement, cette maladie contagieuse est moins fréquente de nos jours, qu'en début du siècle dernier mais elle reste bien présente en Afrique et certains pays d'Asie, malgré de nombreuses actions de santé publique.10.Chuck Norris et l'insensibilité congénitale à la douleur
A l'ecran, Chuck Norris passe ses journées à taper sur des petits thaïlandais qui ne lui ont rien fait du tout. Dans la vie, il contrôle le monde, sauve la veuve et l'orphelin à chaque instant, et combat les méchants venus de tout horizons. Cette force surhumaine et cette facilité à encaisser les coups est un cadeau de la nature diront certains. Ne serait-ce pas plutôt dut à une maladie génétique, du nom d'insensibilité congénitale à la douleur (ICD)?
Source:
- Orphanet (la maladie des schtroumpfs)
- Wikipédia
- Vulgaris medical (l'homme arbre)
- AFSED ( pour en savoir plus sur la maladie de l'homme elastique)
- Allodocteurs (la maladie de Chuck)
- Blogue source ICI
LE TDAH EST UN EXCELLENT EXEMPLE DE MALADIE FICTIVE:
(1) DSM : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
DSM-1 en 1952 (1ère édition): il diagnostique 60 pathologies différentes (une centaine de pages)
DSM-2: 145 pathologies.
DSM-3 en 1980: 292 pathologies (567 pages).
DSM-4 en 1994: 410 pathologies (1002 pages).
DSM-5 en 2013: 450 pathologies.
« Cette nouvelle version du manuel fait l’objet de nombreuses critiques selon lesquelles il présente des classifications arbitraires et sans fondement scientifique et sert les intérêts des laboratoires pharmaceutiques ». http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-5
(2) Lisa Cosgrove, Sheldon Krimsky, Manisha Vijayaraghavanan, Lisa Schneider, « Financial Ties between DSM-IV Panel Members and the Pharmaceutical Industry » Psychotherapy and Psychosomatics 2006;75(3):154-60
Psychiatrie : DSM-5, le manuel qui rend fou – http://www.lemonde.fr/
Source: http://organichealth.co/
Traduction sur: http://www.sante-nutrition.org/
Partagé par SASI 101
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Aluminium dans les vaccins : une étude relance le débat
Selon une étude controversée, l'aluminium présent dans les vaccins pourrait, dans certains cas, être dangereux pour la santé.
Dans les vaccins, les sels d'aluminium, utilisés comme adjuvants, stimulent le système immunitaire et augmentent le niveau d'anticorps dans l'organisme. Les vaccins seraient ainsi plus efficaces. Mais, selon l'équipe du Pr Gherardi, il y aurait des risques pour la santé. Injecté dans le muscle, l'aluminium passerait entièrement la barrière cutanée et s'installerait durablement dans l'organisme. C'est en tout cas ce que les chercheurs ont observé sur des souris.
Guillemette Crépeaux, chercheuse à l'Inserm et co-auteur de l'étude, explique : "L'aluminium est persistant. Neuf mois après, on en trouve encore dans l'organisme de la souris, dans le muscle injecté par exemple. La deuxième chose, c'est que cet adjuvant est transloqué. Quand on l'injecte dans le muscle, neuf mois après, on en retrouve dans la rate, les ganglions lymphatiques mais également le cerveau…".
L'aluminium persisterait dans l'organisme
Mais ces traces d’aluminium dans le cerveau ne se retrouvent pas chez tous les rongeurs. Seules les souris ayant reçu la plus faible dose sont concernées. Le Pr Gherardi ajoute : "Nous pensons que c'est la taille des agglomérats, c'est-à-dire que quand on met des faibles doses ça fait des petits agglomérats qui sont plus faciles à capturer par les cellules immunitaires et à transporter à distance".
Autre volet des recherches : la génétique. Grâce à une étude menée sur plus de 300 patients, l'équipe du professeur Gherardi avance que seules certaines personnes développeraient des effets secondaires liés à l’aluminium. "Les gens, qui n'ont pas les variations génétiques, ne sont pas malades quand ils rencontrent l'adjuvant. Mais quand il y a la prédisposition génétique et l'adjuvant, les gens ont l'impossibilité de se débarrasser de l'adjuvant. Et à l'arrivée, ça fait un syndrome de fatigue chronique."
Des travaux controversés
Ces travaux interviennent dans un contexte global de défiance à l'égard des vaccins. L'ANSM, l'agence du médicament, a demandé des "approfondissements", tout en rappelant que les bénéfices de la vaccination n'étaient pas remis en cause.
Un avis partagé par l'Académie de pharmacie. Selon sa secrétaire adjointe, le Dr Liliane Grangeot-Keros, les recherches menées sur l’animal sont insuffisantes pour conclure à un risque pour l’homme. Elle pointe aussi un manque de rigueur. "Ces études ont été faites avec de l’adjuvant seul c’est-à-dire avec de l’aluminium seul. Elles n’ont pas été faites avec le complexe adjuvant vaccin qui peut être un virus, des protéines virales, une bactérie… Ce n’est pas la même chose et donc ça reste à vérifier".
Problème : l'ANSM, qui a financé les travaux initiaux du Pr Gherardi à hauteur de 150.000 euros, ne serait pas en mesure de subventionner les futures recherches. Pour poursuivre son travail, l'équipe du Pr Gherardi doit trouver près de 670.000 euros.
Le test du CK (Créatine kinase) et Troponine
Types
- CK-MM qui se trouve en majorité dans le tissu musculaire ;
- CK-MB qui se trouve en majorité dans les cellules myocardiques ;
- CK-BB qui se trouve en majorité dans le cerveau.
Usages
Valeur normale
- Valeur normale de la concentration en CPK plasmatique : 15 - 130 UI/L.
- effort musculaire (ainsi un marathonien peut augmenter le taux de CPK à plus de 40 fois la normale en fin de course) ;
fièvre.
Troponine
La troponine est un complexe de protéines qui sensibilise les cellules musculaires au calcium.
On trouve de la troponine aussi bien dans les muscles cardiaques que dans les muscles squelettiques, mais les versions spécifiques de la troponine diffèrent entre les types de muscle, du fait d'une expression différente des gènes respectifs (ceux du cœur par exemple).
Biochimie : Sous-unités de la troponine
La troponine est une protéine hétérotrimérique. On distingue en effet trois sous-unités distinctes.
- Troponine C (TnC) : sous-unités responsable de la liaison avec le calcium. Une fois le calcium lié le complexe troponine-calcium se déplace et cesse d'empêcher la liaison entre la myosine et l'actine.
- Troponine I (TnI) : sous-unités responsable de l'inhibition de la liaison entre la myosine et l'actine (en masquant le site de l'actine qui sert à la liaison avec la myosine). Elle a donc une fonction inhibitrice qui a pour effet d'amorcer la décontraction musculaire.
- Troponine T (TnT) : sous-unités responsable de la liaison avec la tropomyosine.
Usage dans le diagnostic
L'utilisation de son dosage en médecine a fait l'objet de la publication de recommandations par l’European Society of Cardiology en 2010[1] et par l’American College of Cardiology datant de 2012[2].
Le dosage de la troponine (troponinémie) se fait par un prélèvement sanguin veineux. Elle n'est significative que par son élévation (le taux normal étant proche de zéro).
Son intérêt est démontré lors de douleurs thoraciques, et permet de confirmer le diagnostic par leur élévation :
- un angor instable ;
- un infarctus du myocarde.
- une myocardite.
- myocardite ;
- contusion cardiaque ;
- spasme coronarien.
- cardiomyopathie dilatée ;
- insuffisance cardiaque ;
- cardiomyopathie hypertrophique ;
- amyloïdose cardiaque ;
- tachycardie supraventriculaire.
- chirurgie cardiaque et transplantation cardiaque ;
- défibrillation ;
- angioplastie coronarienne ;
- traitement d'un trouble du rythme cardiaque par radiofréquence.
- maladie grave, par exemple septicémie ;
- certaines chimiothérapies à hautes doses ;
- hypertension pulmonaire primaire ;
- embolie pulmonaire ;
- insuffisance rénale ;
- hémorragie sub-arachnoïdienne ;
- venin de scorpion ;
- collapsus cardio-vasculaire ;
- exercice physique très intense (marathon).
Troponine hypersensible
Histoire de la troponine hypersensible
En 2007, un consensus international donne une nouvelle définition de l'infarctus du myocarde, associant des signes cliniques, électriques et biologiques[9]. Elle précise que toute élévation de la troponinémie, lorsqu'elle dépasse le 99e percentile de la distribution de valeurs de troponinémie dans une population de témoins sains, doit faire évoquer un infarctus du myocarde, sous réserve que la cinétique de la variation soit compatible avec le diagnostic. Cette définition est assortie d'un critère analytique, précisant que l'imprécision (ou coefficient de variation) de la mesure de la troponinémie au 99e percentile ne doit pas dépasser 10 %. Or, cette même année, aucun dosage disponible en routine ne peut atteindre un tel degré de précision pour ce seuil.
Depuis 2008, avec la troponine dite « hypersensible » (ou « ultrasensible »), la sensibilité des dosages peut atteindre l'ordre du nanogramme par litre[10] et le coefficient de variation est inférieur à 10 %, pour le seuil considéré comme anormal[11].
Le taux « normal », suivant la définition du 99e percentile est de 14 ng·L-1[12]. Ce seuil est cependant discuté et devrait être plus haut chez l'homme et la personne âgée[13].
Facteur de risque cardio-vasculaire
Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique[14] ou d'insuffisance coronarienne[15], une concentration élevée de TnTc hypersensible est fortement correlée à une augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire.
Un dosage légèrement élevé semble être un marqueur de risque de survenue d'événements cardio-vasculaires[16] mais son utilité, en pratique quotidienne, reste à être déterminée.
Anecdote
Un taux élevé de troponine a été retrouvé dans une momie égyptienne dont la mort remonte aux environs de 1085 avant notre ère (momie d'Horemkenesi), la protéine ayant été bien conservée dans le natron servant à la mommification. Cette augmentation serait révélatrice d'un infarctus du myocarde, cause probable de son décès[17].
Valeur normale
Valeur normale de la concentration en troponine I cardiaque plasmatique : 0 - 0,1 µg/L selon le cas clinique du patient.
Notes et références
- ↑ (en) hygesen K, Mair J, Katus H et al. « Recommendations for the use of cardiac troponin measurement in acute cardiac care » [archive] Eur Heart J. 2010;31:2197-204.
- ↑ (en) Newby LK, Jesse RL, Babb JD et al. « ACCF 2012 Expert consensus document on practical clinical considerations in the interpretation of troponin elevations: A report of the American College of Cardiology Foundation task force on clinical expert consensus documents » [archive] J Am Coll Cardiol. 2012;60:2427-63.
- ↑ (en) Hamm CW, Bassand JP, Agewall S et al. ESC Committee for Practice Guidelines. « ESC Guidelines for the management of acute coronary syndromes in patients presenting without persistent ST-segment elevation: The Task Force for the management of acute coronary syndromes (ACS) in patients presenting without persistent ST-segment elevation of the European Society of Cardiology (ESC) » [archive] Eur Heart J. 2011;32:2999-3054.
- ↑ (en) Peacock WF, De Marco T, Fonarow GC et al. « Cardiac troponin and outcome in acute heart failure » [archive] N Eng J Med. 2008;358:2117-26.
- ↑ (en) Giannitsis E, Kurz K, Hallermayer K et al. « Analytical validation of a high-sensitivity cardiac troponin T assay » [archive] Clin Chem. 2010;56:254–61.
- ↑ (en) Latini R, Masson S, Anand IS et al. « Prognostic value of very low plasma concentrations of troponin T in patients with stable chronic heart failure » [archive] Circulation 2007;116:1242–9.
- ↑ (en) deFilippi CR, de Lemos JA, Christenson RH et al. « Association of serial measures of cardiac troponin T using a sensitive assay with incident heart failure and cardiovascular mortality in older adults » [archive] JAMA 2010;304:2494-502.
- ↑ (en) de Lemos JA, Drazner MH, Omland T et al. « Association of troponin T detected with a highly sensitive assay and cardiac structure and mortality risk in the general population » [archive] JAMA 2010;304:2503-12.
- ↑ (en) K Thygesen, JS Alpert, HD White, HA Katus et al., « Universal definition of myocardial infarction », Circulation, vol. 116, no 22, , p. 2634-2653 (ISSN 0009-7322 et 1524-4539, lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) JA Lemos, MH Drazner, T Omland et al., « Association of troponin T detected with a highly sensitive assay and cardiac structure and mortality risk in the general population », Journal of the American Medical Association, vol. 304, no 22, , p. 2503-2512 (lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) Thygesen K, Mair J, Giannitsis E et al. « How to use high-sensitivity cardiac troponins in acute cardiac care » [archive] Eur Heart J. 2012;33:2252-7.
- ↑ (en) Giannitsis E, Kurz K, Hallermayer K, Jarausch J, Jaffe AS, Katus HA, « Analytical validation of a high-sensitivity cardiac troponin T assay » [archive] Clinical Chem. 2010;56:254–261.
- ↑ Gore MO, Seliger SL, deFilippi CR. et al. « Age- and sex-dependent upper reference limits for the high-sensitivity cardiac troponin T assay » [archive] J Am Coll Cardiol. 2014;63:1441–1448.
- ↑ (en) R Latini, S Masson, IS Anand et al., « Prognostic value of very low plasma concentrations of troponin T in patients with stable chronic heart failure », Circulation, vol. 116, no 11, , p. 1242-1249 (ISSN 0009-7322 et 1524-4539, lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) T Omland et al., « A sensitive cardiac troponin T assay in stable coronary artery disease », New England Journal of Medicine, vol. 361, no 26, , p. 2538-2547 (ISSN 0028-4793, lire en ligne [archive]).
- ↑ (en) JT Saunders, V Nambi, JA Lemos et al., « Cardiac troponin T measured by a highly sensitive assay predicts coronary heart disease, heart failure, and mortality in the Atherosclerosis Risk in Communities Study », Circulation, vol. 123, , p. 1367-1376 (lire en ligne [archive]).
- ↑ Ziskind B « La mort subite d'un prêtre funéraire égyptien » Dossier Pour la Science, janvier-mars 2006, p. 30-34.
Top 10 des maladies qui ont inspirées des personnages de fiction
Le loup garou, ou lycanthrope, serait un homme capable de se transformer en loup, les nuits de pleine lune. Selon la croyance populaire, le loup garou posséderait les caractéristiques d'un homme et d'un loup réunis, une force colossale et une férocité accrue. Dans la réalité, ce ne sont que des personnes souffrant du syndrome d'Ambras, ou hypertrichose congénitale.
Dans l'univers de Tolkien, les Ents sont les esprits de la forêt, des créatures à l'apparence d'arbres qui font partie des peuples les plus anciens de la Terre du Milieu. On les retrouve dans la saga du seigneur des anneaux, où ils aident Frodon et ses copains à détruire l'anneau. Dans la vrai vie, ces personnages de science fiction pourrait être tout simplement atteint de la maladie de Lutz-Lewandowsky.3.Les vampires et la porphyrie
- Une épidermolyse (c'est à dire une destruction de l'épiderme) lorsque le malade s'expose à la lumière du soleil.
- Une coloration des dents et ongles virant vers le rouge (les porphyrines exposées à la lumière sont des pigments violets-rouges).
- Une nécrose de tissus conjonctifs, dont les gencives, faisant ressortir les dents.
- Une croissance anormalement rapide des cheveux.
- Une anémie, laissant apparaître un teint blanc et qui était autrefois traité en buvant du sang de bœuf
- Enfin les malades souffrent d'allergie à l'allicine, qui est un des principes actifs de l'ail....CQFD.
La CNN avait consacrée l'un de ces reportages à un homme Paul Karason, souffrant de cette pathologie et continuant malgré tout à s'intoxiquer.
5.Elephant man et le syndrome de Protée.

Immortalisée par le film de David Lynch, Joseph Merrick est devenu un véritable phénomène de foire à la fin du XIXeme siècle, à cause de son corps difforme: tête et bras droit hypertrophiés, protubérance sur la lèvre supérieure dessinant l’ébauche d'une trompe d'éléphant et un squelette déformé, l'ont affublé du surnom d'Elephant Man. Après avoir poser plusieurs diagnostics erronés sur sa maladie, il semblerait que ce pauvre homme était atteint du Syndrome de Protée.6.Mr Fantastic(les 4 fantastiques) et le syndrome d'Ehlers-Danlos
Leader du groupe de super héros les 4 fantastiques, Ree Richards à le pouvoir de rendre son corps totalement malléable, depuis qu'il a été irradié par des rayons cosmiques. Il prend alors le nom de Mr Fantastic (ou l'homme élastique) et profite de ses facultés hors normes pour combattre le mal. Les patients atteints du syndrome Ehlers-Danlos n'en sont pas à ce point mais jouissent malgré tout d'une très grande élasticité de la peau.
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| Comparaison de 2 personnes. A droite un ictère cholestatique |
8.Shrek et l'acromégalie
9.La Chose (les 4 Fantastiques) et la lèpre lépromateuse.
Tout comme son ami Mr Fantastic (voir plus haut), La Chose subit des rayons cosmiques lors d'un voyages dans l'espace entraînant chez lui une mutation de son ADN. Malgré une force surhumaine, sa mutation s'accompagne aussi d'un changement physique car il prend l'apparence d'un être de pierre très disgracieux. Un état cutané qui n'est pas sans rappeler les patients lépreux.
Dans l'espace non, mais dans les pays à risques peut être. La lèpre est une maladie infectieuse du à une bactérie proche de celle responsable de la tuberculose touchant la peau, les nerfs et les muqueuses. Elle provoque des infirmités sévères et mutilantes, aujourd'hui facilement traités par antibiotiques pendant plusieurs mois. Une de ces infirmités se caractérise par la présence de lépromes nodulaires qui peuvent apparaître sur tout le corps et le visage. Ils donnent au corps une apparence de pierre rappelant le physique de La Chose. Heureusement, cette maladie contagieuse est moins fréquente de nos jours, qu'en début du siècle dernier mais elle reste bien présente en Afrique et certains pays d'Asie, malgré de nombreuses actions de santé publique.10.Chuck Norris et l'insensibilité congénitale à la douleur
A l'ecran, Chuck Norris passe ses journées à taper sur des petits thaïlandais qui ne lui ont rien fait du tout. Dans la vie, il contrôle le monde, sauve la veuve et l'orphelin à chaque instant, et combat les méchants venus de tout horizons. Cette force surhumaine et cette facilité à encaisser les coups est un cadeau de la nature diront certains. Ne serait-ce pas plutôt dut à une maladie génétique, du nom d'insensibilité congénitale à la douleur (ICD)?
Source:
- Orphanet (la maladie des schtroumpfs)
- Wikipédia
- Vulgaris medical (l'homme arbre)
- AFSED ( pour en savoir plus sur la maladie de l'homme elastique)
- Allodocteurs (la maladie de Chuck)
- Blogue source ICI
LE TDAH EST UN EXCELLENT EXEMPLE DE MALADIE FICTIVE:
(1) DSM : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
DSM-1 en 1952 (1ère édition): il diagnostique 60 pathologies différentes (une centaine de pages)
DSM-2: 145 pathologies.
DSM-3 en 1980: 292 pathologies (567 pages).
DSM-4 en 1994: 410 pathologies (1002 pages).
DSM-5 en 2013: 450 pathologies.
« Cette nouvelle version du manuel fait l’objet de nombreuses critiques selon lesquelles il présente des classifications arbitraires et sans fondement scientifique et sert les intérêts des laboratoires pharmaceutiques ». http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-5
(2) Lisa Cosgrove, Sheldon Krimsky, Manisha Vijayaraghavanan, Lisa Schneider, « Financial Ties between DSM-IV Panel Members and the Pharmaceutical Industry » Psychotherapy and Psychosomatics 2006;75(3):154-60
Psychiatrie : DSM-5, le manuel qui rend fou – http://www.lemonde.fr/
Source: http://organichealth.co/
Traduction sur: http://www.sante-nutrition.org/
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