Le vieillissement est devenu un sujet de  préoccupation; plus d'une personne sur 10 est âgée de 65 ans et plus. Les  scientifiques et les chercheurs ont commencé à s'intéresser davantage à ce  domaine. On connaît mieux les maladies qui peuvent provoquer la mort. Selon les  statistiques, environ 70 % des décès proviennent de maladies cardiaques,  d'accidents vasculaires cérébraux et de cancers. Les autres maladies, les  accidents et la violence sont responsables du reste; mais pas l'âge. On connaît  donc mal le processus de vieillissement, mais les scientifiques commencent à en  percer les mystères. Au fur et à mesure que notre compréhension des aspects  physiologiques et psychologiques du vieillissement augmente, nous serons plus à  même de guider et aider les personnes âgées.  
 
 
Le corps est une machine  merveilleuse, mais qui finit par s'user comme les autres machines. Un principe  essentiel pour faire face à l'âge est de prendre soin de cette machine. Ils  existent de nombreux petits conseils fort simples qui aident à améliorer la  qualité de vie des personnes âgées. On estime à 25% des personnes mortes avant  l'âge qui n'auraient suivi ces conseils. En voici quelques uns: 
 
 <>  >
<> ><>>| Avoir une alimentation équilibrée.  Avoir une bonne hygiène de vie.  Ne pas fumer et boire avec modération.  Pratiquer régulièrement une activité sportive,  sans toutefois risquer inutilement les blessures et fractures.  Rester actif (par le travail, les loisirs, les  amis...).  Consulter le médecin régulièrement se tenir au  courant de son état de santé.  Éviter la surexposition au soleil ou au  froid.  Garder le moral! 
 | 
 
 Voici une liste de maladies le plus souvent rencontrées chez les personnes  âgées.  
Calvitie  
La calvitie affecte plus  particulièrement le sujet masculin, d’où son autre nom d’alopécie  androgénétique. L’hérédité est sans conteste l’un des facteurs de cette maladie:  les gènes sont transmis par les deux parents. En revanche, ni l’anxiété, ni  l’usage trop fréquent de shampooings, ni la surproduction d’androgènes (hormones mâles) n’ont d’influence sur la chute  des cheveux.  De même, les produits censés prévenir la calvitie (les lotions à  base de lanoline, de vitamines ou de germe de blé) n’ont aucun effet, qu’il  s’agisse d’empêcher la chute des cheveux ou de stimuler leur repousse.   
 
 
D’autres facteurs peuvent favoriser  la chute des cheveux: les régimes à répétition, l’excès de vitamine A ainsi que  les radiothérapies et les chimiothérapies. Toutefois, dans ces cas, l’alopécie  est généralement réversible. Ainsi, dès la disparition de ces facteurs, on  assiste à la repousse des cheveux. Chez le sujet féminin, l’alopécie apparaît  généralement avec l’âge, même si certaines femmes peuvent en souffrir pendant  leur grossesse.  Cataracte  
La fonction principale du cristallin est de faire converger la lumière sur la  rétine pour obtenir une image nette et précise.  Plus le sujet avance en âge, plus le cristallin s’opacifie, causant ainsi une cécité* partielle ou totale appelée cataracte. Parmi  les différents types de cataracte, la cataracte sénile est la plus fréquente.  Elle peut affecter les individus dès quarante ans; c’est une conséquence directe  du processus de vieillissement. Les effets sont souvent négligeables au début de  la maladie. Lorsque la cataracte se sera développée, les symptômes auront  tendance à s’aggraver. Le sujet aura une vision trouble ou voilée, de la  difficulté ou l'impossibilité de voir la nuit, de la difficulté à distinguer les  couleur ou une grande sensibilité à la lumière. Toutefois, ces manifestations  peuvent tout à fait correspondre à d’autres pathologies* de l’œil. Il est donc préférable de consulter le plus tôt  possible un spécialiste afin qu’il établisse son propre diagnostic.   Les cas graves de cataracte peuvent  être traités par chirurgie. L’opération se pratique sous anesthésie locale. Le  chirurgien pratique une petite incision dans l’œil qui lui permet d’extraire le  cristallin. Un implant oculaire (cristallin artificiel) est ensuite mis en place  dans la cavité oculaire.  L’opération de la cataracte ne demande aucun point de  suture et le patient peut rapidement reprendre ses activités habituelles. À  défaut d’implant, le sujet doit porter des lentilles de contact ou des verres  correcteurs puissants. Actuellement, l’opération de la cataracte connaît un taux  spectaculaire de réussite de 98%.  
Hypertension  
En circulant du cœur vers les organes, le sang crée une pression entre les  parois des vaisseaux artériels.  Il arrive que les artères coronaires se détériorent ou  se bouchent partiellement, le cœur doit alors pomper deux fois plus pour  distribuer le sang dans l’organisme. Cet effort excessif contribue à augmenter  la pression du sang dans les artères, ce qui conduit à l’hypertension artérielle  (H.T.A.).  
On distingue deux types  d’hypertension: l’hypertension artérielle essentielle et l’hypertension  artérielle "symptôme". La première est la plus fréquente chez les sujets âgés;  non traitée, elle peut provoquer des attaques ou des arrêts cardiaques, souvent  mortels.  Quant à la seconde, comme son nom l’indique, elle est symptomatique  d’une autre affection et disparaît le plus souvent avec sa cause, une fois  celle-ci guérie.  
Au tout début, il n’est pas rare que  le sujet hypertendu ne se sente pas malade. Cependant, au fil du temps, si  l’hypertension n’est pas surveillée, certains symptômes graves ne manquent pas  d’apparaître. Les palpitations cardiaques, les douleurs de poitrine, les maux de  tête, le souffle court, même l'hypertrophie*  cardiaque et les saignements de nez font partie des symptômes.   Normalement, la mesure systématique  de la pression artérielle lors d’un examen médical permet de dépister  l’hypertension, avant même l’apparition des symptômes mentionnés ci-dessus. Pour  mesurer la pression artérielle, le médecin utilise un brassard qu’il place entre  l’épaule et le coude du patient. Le brassard est gonflé d’air et la pression  artérielle est mesurée lors du dégonflage.  
Bien qu’on ne puisse pas  véritablement guérir l’hypertension artérielle, certains médicaments permettent  de la contrôler. Il est nécessaire de consulter un médecin qui prescrira le  traitement le mieux adapté. Toutefois, la prise de médicaments ne saurait être  suffisante. Le sujet hypertendu doit aussi modifier ses habitudes alimentaires  et son rythme de vie, et notamment réduire sa consommation de sel, d’alcool et  de tabac. Faire de l’exercice et retrouver un poids normal permettent également  de lutter efficacement contre l’hypertension.  
Maladie  d'Alzheimer  
La maladie d’Alzheimer est une  maladie dégénérative, progressive qui s’attaque aux cellules du cerveau. Elle provoque des troubles de la  mémoire, de la pensée et du comportement, et se développe peu à peu, entraînant  une atrophie* cérébrale. La maladie d’Alzheimer  est la forme de démence la plus commune, caractérisée par la perte des fonctions  intellectuelles (pensée, mémoire et raisonnement). La démence finit par devenir  si aiguë qu’elle affecte les fonctions vitales du sujet atteint pour le conduire  à la mort. La maladie d’Alzheimer est responsable de 75 % des cas de démence  chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle affecte les sujets des deux  sexes, presque sans distinction. Bien que les causes de cette maladie fassent  régulièrement l’objet de nouvelles découvertes par les scientifiques, l’âge et  les antécédents familiaux demeurent les meilleurs indicateurs de risque.  
Les manifestations de la maladie  d’Alzheimer peuvent varier d’un individu à l’autre.  Les principaux symptômes  sont les suivants: perte progressive de la mémoire, incapacité à reproduire des  gestes habituels, désorientation, perte du langage, changements d’humeur et  autres.  Il n’existe actuellement aucun  traitement efficace contre la maladie d’Alzheimer.  Seuls un bon suivi médical  et social ainsi qu’une bonne prévision de l’évolution de la maladie peuvent  soulager le patient et son entourage. En outre, il est souhaitable que les choix  en matière de traitement soient faits tant que le patient est encore en  possession de ses facultés mentales. Quoi qu’il en soit, après quelques années,  le sujet atteint devient complètement dépendant et ne peut plus vivre  seul. 
Ménopause 
 
 Cycle  menstruel  
Le cycle menstruel est défini par  les modifications subies par les organes reproducteurs de la femme environ tous  les 28 jours; ces modifications périodiques débutent à la puberté, en général  entre 11 et 13 ans. Ce cycle permet à un ovule de surgir de l'ovaire et d'être  libéré pour être fécondé. La muqueuse de l'utérus (endomètre) subit  simultanément des modifications, de façon à préparer l'utérus à la nidation de  l'ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, l'endomètre se déchire,  produisant le flux menstruel, ou règles, et le cycle recommence. Les différentes  phases de ce cycle sont déclenchées par des hormones (messagers chimiques), dont  deux sont sécrétées par l'hypophyse et deux autres par les ovaires.  
Le début du cycle, correspondant à  la phase proliférative (folliculaire), est déclenché par l'hypothalamus, horloge interne de l'organisme,  qui fait partie du cerveau. L'hypothalamus commande à l'hypophyse de libérer  dans la circulation sanguine la folliculostimuline (FSH:  folliculo-stimulating hormone). Les follicules immatures, qui contiennent  des oeufs immatures (ovocytes de premier ordre), sont alors stimulés par la FSH.  En général, seul un oeuf est libéré à chaque cycle, et le reste dégénère. Les  oestrogènes sécrétés par les ovaires stimulent la muqueuse de l'utérus et  agissent en retour sur l'hypothalamus qui, non seulement contrôle la sécrétion  de FSH, mais stimule la libération d'hormone lutéinisante (LH: luteinizing  hormone) par l'hypophyse. Les oestrogènes stimulent également la  prolifération (épaississement) de l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Cette  phase du cycle menstruel dure environ 14 jours.  Au cours de la seconde phase, ou  phase lutéale (sécrétoire, ou progestative), la LH 
provoque la rupture du follicule et la  libération d'un oeuf. Le follicule vide forme le corps jaune, qui sécrète des  oestrogènes et de la progestérone pour préparer l'endomètre à la nidation de  l'oeuf et arrêter la libération de FSH et de LH. Durant cette phase, qui dure  environ 7 jours, il n'est pas rare que les glandes  mammaires deviennent légèrement gonflées et douloureuses, et qu'apparaissent  des modifications de l'humeur, telles qu'une irritabilité, une dépression, ou  une nervosité. Ces modifications sont souvent appelées "syndromes prémenstruels"  ou SPM.   Si l'oeuf libéré n'est pas fécondé,  la dernière phase du cycle (ou phase ischémique prémenstruelle) commence alors.  Le corps jaune dégénère. Les taux d'oestrogènes et de progestérone chutent  rapidement, provoquant la rupture de la couche externe de l'endomètre et son  évacuation avec l'écoulement sanguin menstruel (règles). Le flux menstruel en  lui-même peut durer 4 à 5 jours, alors que la phase ischémique dure 7 jours au  total. Au moment où la menstruation a lieu, la première phase d'un nouveau cycle  est à nouveau déclenchée par l' hypothalamus, qui commande à l'hypophyse de  libérer de la FSH.  
Le cycle menstruel dure généralement  un mois, mais il peut être de 6 semaines chez certaines femmes ou être  irrégulier. Les profils des menstruations sont aussi uniques que l'est chaque  femme. Le cycle peut également être affecté par le stress, la perte de poids, ou  une chose aussi simple qu'un voyage sur une longue distance. Dans les années  précédant la ménopause (qui peut débuter vers 45-50 ans), les follicules se  développent parfois sans engendrer d'ovulation. Ce phénomène peut être à  l'origine de saignements irréguliers et abondants et il peut alors être utile de  consulter un médecin.  
Bien que l'apparition d'une gêne  soit fréquente au cours de la menstruation, la plupart des symptômes ne sont pas  permanents et ne sont généralement pas signe d'une affection sous-jacente.  Cependant, les deux effets indésirables de la menstruation les plus fréquents  sont la dysménorrhée ("crampes") et le syndrome prémenstruel (SPM). La cause de  la dysménorrhée est le spasme utérin qui prive transitoirement le muscle  d'oxygène; ce phénomène apparaît presque toujours en début de règles et peut  durer trois jours. Aucun sédatif ou traitement spécifique ne s'est révélé  efficace à 100%, mais il semble que l'aspirine ou l'ibuprofène puissent être  d'une certaine utilité.  
Le SPM se caractérise par une  tension, une augmentation de l'irritabilité, une douleur mammaire, une prise de  poids, des céphalées, une boulimie vis-à-vis de certains aliments et une  sensation de fatigue. Les médecins ne s'accordent pas sur sa définition, son  origine, le pourcentage de femmes en souffrant et la façon de le traiter. Le  recours à l'aspirine ou à l'ibuprofène peut parfois être utile, et la diminution  de la consommation en sel, accompagnée d'une augmentation de la consommation en  eau peut également être efficace. Il convient de chercher le traitement le mieux  adapté à chaque individu, leur efficacité étant variable d'un individu à  l'autre. Les cas extrêmes de crampes ou de SPM nécessitent une consultation  médicale.  
Ménopause  
Lorsque la femme atteint 40-50 ans,  sa production d’oestrogènes diminue, elle n’a plus d’ovulation ni de règles et  son stock d’ovules s’est épuisé. Ce stade de la vie est appelé ménopause (du  grec meno: mois; pause: cessation), correspondant à un "changement  de vie". Le corps ne s’arrête jamais entièrement de fabriquer des oestrogènes,  mais sa production diminue à des concentrations insuffisantes pour provoquer des  menstruations. Toutefois, même lorsqu’il n’y a plus de règles, il peut se  produire des ovulations de façon sporadique. Par conséquent, il est prudent  d’être conscient qu’une conception est toujours possible dans les deux ans qui  suivent l’arrêt des menstruations. La moitié des femmes n’ont plus leurs règles  à 48 ans. À 52 ans, 85 % des femmes sont ménopausées. Les fumeuses atteignent  cette date un à deux ans plus tôt. Une femme sur cinq ne présentera aucun  symptôme au moment de la ménopause. Le seul signe sera l’arrêt des règles. Dans  les autres cas, les symptômes présentés seront divers: bouffées de chaleur,  variations de l’humeur ou dépression, sécheresse de la peau, maux de tête, maux  de dos et fatigue. Environ 49 % de ces femmes souffriront de bouffées de chaleur  et parmi ces femmes, 15 % iront consulter un médecin en raison de ces  symptômes.  
Un autre effet indésirable de la  ménopause est l’augmentation du risque de crise cardiaque, due à la carence en  oestrogènes. En outre, les rapports sexuels sont parfois douloureux pour la  femme ménopausée, en raison de la sécheresse vaginale. Le recours aux gels ou  aux crèmes lubrifiantes, ou à un traitement hormonal prescrit par votre médecin  peut contribuer à remédier à cet inconvénient. La diminution de la densité  osseuse au moment de la ménopause constitue un problème plus important. La  présence d’oestrogènes est indispensable au processus de minéralisation osseuse  car elle participe à la capacité des os à absorber le calcium d’origine  alimentaire. Comme les concentrations d’oestrogènes diminuent pendant la  ménopause, la déperdition osseuse augmente, et conduit parfois à l’ostéoporose,  en particulier chez les femmes faiblement constituées, dont la densité osseuse  est plus faible. Il existe des mesures préventives pour lutter contre  l’ostéoporose, comme la supplémentation calcique et l’hormonothérapie. Votre  médecin pourra répondre à vos question à ce sujet et vous démontrer les effets  bénéfiques d’un régime alimentaire équilibré et de la pratique d’une activité  sportive. Une étude réalisée à l’Université Western New Mexico a montré que des  femmes ménopausées qui ont participé à un programme d’exercices intensifs ont  augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de  plus de 40 ans, l’exercice physique augmente également la densité osseuse, dans  une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause  n’est pas obligatoirement synonyme d’un état pathologique nécessitant un  traitement médicamenteux pour survivre. 
Ostéoporose  
L’ostéoporose est une maladie très  courante chez les femmes âgées de plus de 50 ans. Même si l’ostéoporose touche  huit fois plus de femmes que d’hommes, ces derniers ne doivent pas méconnaître  cette maladie.  
Après la ménopause, un grand nombre de femmes risque de  souffrir d’ostéoporose pour des raisons hormonales. En effet, c’est à cette période  que les ovaires cessent leur activité, entraînant la diminution de la production  d’œstrogènes. Cette hormone, en favorisant l’absorption du calcium par les  protéines des os, joue un rôle essentiel dans le  renouvellement des tissus osseux. Plus la masse osseuse diminue, plus les os  deviennent fragiles et friables; les fractures sont dès lors plus fréquentes.  Les vertèbres de la colonne vertébrale se  tassent plus facilement, ce qui conduit à un "rapetissement" de l’individu et à  la formation d’une "bosse" dans le dos.   Cette destruction osseuse  progressive fait naturellement partie du processus de vieillissement. Toutefois,  il peut arriver que l’ostéoporose soit liée à certains troubles endocriniens, à  une carence en calcium dans l’alimentation ou à un long traitement aux  corticostéroïdes.  
Une alimentation riche en calcium,  des suppléments d'hormones prescrits par le médecin et des activités physiques  régulières permettent de diminuer considérablement les effets de  l'ostéoporose.  
Surdité  
Vivre avec un problème d’audition peut être un véritable handicap: les  conversations ne sont plus que marmonnements, on ne peut plus apprécier la  musique, ni entendre la sonnerie du téléphone et encore moins y répondre. La  plupart des personnes âgées qui souffrent de surdité deviennent déprimées et  renfermées à cause de ce problème.  Elles ne savent peut-être pas  qu’aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, il existe de nombreux  traitements pour atténuer ce handicap.   
Dès l’apparition de troubles  auditifs, un médecin doit être consulté afin qu’il établisse son propre  diagnostic. La surdité la plus fréquente chez le sujet âgé est la surdité de  perception ou presbyacousie. De nombreux spécialistes mettent cette perte  progressive de l’ouïe sur le compte du vieillissement de l’oreille interne.  Toutefois, il semble exister plusieurs facteurs externes responsables de cette  altération. Parmi eux, l’emploi de certains médicaments, l’alimentation, les  facteurs génétiques ou l’excès de bruit dans l'environnement quotidien.  Même si ce type de surdité est le  plus souvent irréversible, il existe certains traitements qui permettent  d’améliorer la qualité de vie du sujet malentendant. Les prothèses auditives,  notamment, donnent de bons résultats. La prothèse auditive est un dispositif  miniaturisé, logé dans le pavillon de l’oreille et qui sert d’amplificateur de  sons.