Inédite étude sur la prévention de la maladie d'Alzheimer
Le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Toulouse a indiqué lundi qu'il a lancé une étude unique en son genre sur la prévention de la maladie d'Alzheimer. La particularité de cette étude est qu'elle tient compte à la fois de la stimulation de la mémoire, de l'activité de la mémoire et du mode alimentaire.
Portant sur 1680 personnes âgées, cette étude du "Gérontopôle" toulousain permet de définir une approche préventive pour des patients souffrant d'une perte d'autonomie et d'une légère perte de mémoire. Cette étude est jugée unique au monde et donne beaucoup d'espoir aux spécialistes à l'heure où les chercheurs du monde entier se penchent résolument sur un moyen efficace de traiter ce mal qui touche grandement les seniors. Selon le chef de projet recherche, Sophie Gillette, cette étude vise à préciser si des mesures préventives axées sur la qualité de vie peuvent retarder ou éviter de contracter la maladie d'Alzheimer chez les personnes âgées d'au moins 70 ans. Pendant environ 3 ans, l'étude consistera à faire faire plusieurs activités aux sujets tout en incluant un traitement médical consistant, entre autres, à prendre des gélules d'Oméga 3, un acide gras. Ils feront également plusieurs ateliers et seront invitées à faire des tests de mémorisation et à pratiquer au moins 30 minutes de marche. C'est du moins ce qu'indique le Dr Sophie Gillette. Tout en sachant que la sédentarité est un facteur favorisant Alzheimer chez les personnes âgées, les médecins prescrivent, au titre de l'activité physique, de faire ses courses à pied, comme aller à la boulangerie du coin par exemple. C'est en 2014 que cette étude effectuée simultanément dans 13 villes du sud de la France donnera ses résultats.
Il faut rappeler que la maladie d'Alzheimer accentue la dépendance en détériorant les facultés mentales, le langage, la gestuelle, la reconnaissance des personnes, des objets et des lieux. Il n'y a pas de remède indiqué pour soigner efficacement ce mal à l'heure actuelle. On estime à environ 35,6 millions de personnes le nombre de personnes souffrant de symptômes de démence dans le monde. Ce chiffre devrait pratiquement doubler à l'horizon 2030. En France, ce sont environ 800 000 personnes qui sont touchées par ces symptômes.
Après une longue série d'analyses préventive d'Alzheimer, les praticiens utilisent l'imagerie médicale pour poser un diagnostic définitif. Ils réalisent des scintigraphies dont la plus connue est la tomographie d'émission photonique. Toutefois, ce processus de diagnostic coûte très cher pour le patient ou son entourage. C'est pourquoi, le développement d'une méthode de prévention moins onéreuse est vivement souhaité.
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Un vaccin anti-sida mis à l'essai en Espagne
Une équipe de chercheurs espagnols affirme avoir obtenu des résultats motivants lors de l'essai d'un vaccin contre le VIH. L'action curative de ce vaccin sur la charge virale a été jugée satisfaisante ; selon ce groupe de chercheurs il s'agit même du meilleur taux de réponse enregistré sur un vaccin anti-sida.
Une équipe de chercheurs sur le Sida du Hospital Clinic de Barcelone a procédé à des essais sur un 24 malades atteints du VIH. Une douzaine d'entre eux est traitée simplement avec du placebo, une substance dépourvue de principe actif, tandis que l'autre moitié a été traitée avec le nouveau vaccin qui a été personnalisé pour chaque malade avec ses cellules immunitaires. Le vaccin est injecté par la suite en 3 doses à chacun des douze patients. Pendant les 24 semaines qu'ont duré cette étude, la charge virale a été régulièrement observée. Rappelons que le niveau de la charge virale est un indicateur incontournable dans le suivi des malades du VIH traités avec les antirétroviraux. Même si le virus du Sida est resté détectable lors de cette étude, la baisse de la charge virale est importante au point de susciter un grand espoir au sein de l'équipe de chercheurs dirigée par un spécialiste des maladies infectieuses. Un programme de recherche sur les vaccins dénommé Hivacat et l'hôpital barcelonais affirment dans un communiqué conjoint qu'aucun vaccin de ce type n'a pu atteindre un tel niveau de réponse à ce jour.
Ce vaccin curatif a été mis au point pour réduire considérablement le coût de la prise en charge des malades du Sida. En effet, en plus d'être contraignants, les antirétroviraux sont si chers que plusieurs malades n'y ont pas accès. Les médicaments classiques utilisés pour la prise en charge seraient 3 fois plus chers que ce vaccin, selon un responsable de communication de cet hôpital de Barcelone. Le programme des Nations Unies pour la lutte contre le Sida, Onusida, a indiqué dans un rapport que plus d'un million de personnes sont décédés du Sida en 2009 et que le monde compte plus 33 millions de personnes porteurs du VIH. Cela dit, les résultats probants de cet essai constituent une lueur d'espoir pour des millions de malades à travers le monde qui n'ont pas accès aux antirétroviraux. Ce vaccin serait une bonne alternative aux antirétroviraux à cause de leur aspect hautement contraignants du fait de la fréquence des prises et de l'association de 3 ou de 4 agents antirétroviraux. Un virologue de Californie exerçant au Scripps Reseach Institute a aussi révélé qu'un vaccin similaire a été testé en Thaïlande en 2009 et que les résultats sont encourageants.__________________________________________________
Vancouver : entre éthique, Sida et drogue
Un centre de santé, qui aide des drogués à se piquer dans de bonne condition sanitaire afin de lutter contre le Sida toujours très présent dans leur milieu, est très mal vu par le gouvernement canadien qui, au nom de l'éthique, refuse toute assistance à la toxicomanie. Mieux, ou pire ! il envisage la fermeture de ce centre « marginal ». Mais, la cour suprême doit au préalable se prononcer sur ce conflit.
Un centre de surveillance sanitaire dénommée InSite s'occupe de la lutte contre le Sida chez les drogués à Vancouver dans le quartier de Downtown Eastside. Les agents de santé y aident les drogués à mieux faire leurs injections quotidiennes et on estime à 35 % la baisse de la mortalité par overdose. De plus, cette action a permis de faire reculer la séroprévalence. Auparavant, des seringues souillées, ayant parfois servies à plusieurs individus, traînaient en grande nombre dans les rues car les toxicomanes, par crainte d'une agression ou d'une patrouille de police, se font souvent leurs injections de façon lapidaire et là où ils le peuvent. Dans le centre, le drogué vient avec sa dose et bénéficie de toute l'assistance nécessaire aussi bien pour l'injection que pour les autres précautions à prendre pour éviter d'attraper le Sida ou pour mieux vivre avec. Une dame héroïnomane fait en substance le témoignage suivant : « depuis 5 ans, je ratais mes injections et me faisais des bulles sous la peau, l'infirmière du centre m'a appris comment poser correctement un garrot et trouver les veines ». Parfois astreintes à la prostitution afin de s'acheter une dose, les femmes de ce quartier marginal, comptant plus de 5000 toxicomanes, sont les plus vulnérables face au VIH.
Le gouvernement voit d'un très mauvais œil cette activité qu'il assimile à un encouragement de la toxicomanie. Il juge donc inadmissible de dépenser l'argent du contribuable à cette fin. Déjà en 2008, il s'était prononcé pour la fermeture de ce centre et s'est mis par la suite à la recherche une solution alternative à travers les conclusions d'une étude qu'il avaient commandée. Le responsable du centre affirme qu'il y a déjà eu une panoplie d'études effectuées sur le centre et les conclusions ne sont jusqu'ici que positives. Pour lui, la manœuvre du gouvernement répond à la pression d'une idéologie conservatrice. Porté devant les tribunaux provinciaux, le conflit opposant ces 2 parties a tourné par 2 fois à l'avantage du centre. Toutefois, le gouvernement qui ne veut pas lâcher prise a fait appel. La cour suprême doit donner son verdict sur cette question sensible. La cause de la santé publique que plaident les défenseurs du centre pourrait peut-être être entendue. On compte plusieurs organisations locales et 5 anciens maires de Vancouver parmi les inconditionnels défenseurs de ce centre.
Prévenir les accidents vasculaires cérébraux en fonction des facteurs de risque
Le taux de décès suite à un AVC est élevé. En effet, près de 50% des victimes meurent dans l'année qui suit, et près d'un tiers est sujet à des séquelles plus ou moins graves. Les médecins ont dressé le profil type d'une victime d'AVC : homme de plus de 65 ans, fumeur, obèse, peu actif et hypertendu. Par contre, le pourcentage de décès suite à un AVC est plus important chez la femme.
Le gouvernement voit d'un très mauvais œil cette activité qu'il assimile à un encouragement de la toxicomanie. Il juge donc inadmissible de dépenser l'argent du contribuable à cette fin. Déjà en 2008, il s'était prononcé pour la fermeture de ce centre et s'est mis par la suite à la recherche une solution alternative à travers les conclusions d'une étude qu'il avaient commandée. Le responsable du centre affirme qu'il y a déjà eu une panoplie d'études effectuées sur le centre et les conclusions ne sont jusqu'ici que positives. Pour lui, la manœuvre du gouvernement répond à la pression d'une idéologie conservatrice. Porté devant les tribunaux provinciaux, le conflit opposant ces 2 parties a tourné par 2 fois à l'avantage du centre. Toutefois, le gouvernement qui ne veut pas lâcher prise a fait appel. La cour suprême doit donner son verdict sur cette question sensible. La cause de la santé publique que plaident les défenseurs du centre pourrait peut-être être entendue. On compte plusieurs organisations locales et 5 anciens maires de Vancouver parmi les inconditionnels défenseurs de ce centre.
Prévenir les accidents vasculaires cérébraux en fonction des facteurs de risque
Le taux de décès suite à un AVC est élevé. En effet, près de 50% des victimes meurent dans l'année qui suit, et près d'un tiers est sujet à des séquelles plus ou moins graves. Les médecins ont dressé le profil type d'une victime d'AVC : homme de plus de 65 ans, fumeur, obèse, peu actif et hypertendu. Par contre, le pourcentage de décès suite à un AVC est plus important chez la femme.
Gros plan sur les accidents vasculaires cérébraux
Les AVC constituent l'une des premières causes de mortalité dans le monde. Malheureusement, avec le stress permanent inhérent à notre mode de vie, l'âge moyen des patients diminue, et il est de plus en plus fréquent de voir des jeunes de 35 à 40 ans victimes d'AVC. On distingue deux types d'AVC :- l'AVC ischémique ou ramollissement cérébral due à une obstruction d'un vaisseau sanguin du cerveau,
- l'AVC hémorragique provoquée par la rupture d'un vaisseau.
Les facteurs favorisant la survenue des AVC
Plusieurs facteurs sont incriminés comme favorisant la survenue des AVC dont :- une mauvaise hygiène de vie,
- une alimentation déséquilibrée,
- le stress,
- l'obésité,
- le diabète et certaines affections respiratoires,
- l'hypertension artérielle.