Percutanée fait référence à l’introduction à travers la peau, et néphrostomie à la mise en place d’un tube dans le rein. Lorsque le rein fonctionne normalement, l’urine produite par les reins s’écoule dans la vessie par l’intermédiaire d’un canal étroit, l’uretère. Si une lithiase ou un caillot sanguin obstruent ce canal, le rein risque d’être endommagé. La solution consiste alors insérer un fin tube, le cathéter, à travers la peau et jusqu‘à l‘intérieur du rein pour drainer l’urine. L‘urine produite par les reins est collectée dans une poche de drainage à l‘extérieur du corps.
L’intervention se déroule généralement dans une salle de radiologie interventionnelle. Elle peut également être pratiquée en salle d’opération; le médecin utilisera alors un dispositif de radiologie mobile ou un échographe portatif.
La technique peut varier légèrement dans les détails en fonction des cas, mais l’intervention se déroule selon les lignes directrices décrites ci-dessous.
Vous serez allongé sur le ventre sur la table de radiologie. On placera une aiguille dans une veine de votre bras qui permettra au radiologue de vous administrer un sédatif ou des analgésiques par voie intraveineuse. Une fois mis en place, ce dispositif est parfaitement indolore. On vous équipera également, au doigt et sur le torse, des dispositifs de monitorage nécessaires. Le cas échéant, vous recevrez de l’oxygène. L’intervention sera pratiquée en veillant à la stérilité.
La néphrostomie per-cutanée échoguidée de drainage
Le radiologue dirigera le cathéter en se guidant par système radiologique ou échographique. Le site d’insertion le plus utilisé se trouve dans le dos, juste sous les côtes. Le médecin injectera un anesthésique local pour endormir la peau puis insèrera une fine aiguille dans votre rein. Il utilisera cette aiguille pour injecter le produit de contraste qui lui permettra de visualiser vos voies urinaires et donc de positionner le tube de drainage ou cathéter. Ce cathéter demeurera en place afin de drainer l’urine vers une poche de drainage. Par mesure de sécurité, il sera fixé à votre dos par des points de suture. On posera également un pansement au point d’insertion du cathéter.
La néphrostomie est une intervention sûre. Cependant, comme tout geste médical, elle n’est pas exempte de risques ni de complications.
On constate, dans presque tous les cas, la présence de sang dans les urines. En général, ce symptôme disparaît en quelques heures; il n’est pas considéré comme dangereux.
Le radiologue, parfois, ne parvient pas à positionner le cathéter de drainage de manière satisfaisante dans le rein. Dans ce cas, il adoptera une autre méthode pour franchir l’obstruction.
Une fuite d’urine se produit parfois depuis le rein, entraînant un épanchement de liquide dans l’abdomen. Si cet épanchement s’étend, un drainage est alors nécessaire.
Une hémorragie peut apparaître sur le rein. Si elle s’aggrave – les cas restent cependant rares – il peut être nécessaire, pour l’arrêter, de recourir à une opération. En cas d’infection du rein, le médecin recourra à un traitement par antibiotiques, généralement satisfaisant.
Les complications majeures, décès compris, ne se produisent que dans moins de 0,5% des cas.
Comment se préparer à une néphrostomie percutanée? On interdira probablement de manger pendant les quatre heures qui précèdent l’intervention, mais on pourras autoriser à boire un peu d’eau. Vous recevrez le cas échéant un sédatif et un antibiotique. On vous demandera de revêtir une blouse d’hôpital.
Prévenez votre médecin si vous souffrez d’allergies. Si vous avez déjà déclenché une réaction allergique au produit de contraste intraveineux, le colorant utilisé pour les radiographies et examens tomodensitométriques des reins, vous devez le signaler à votre médecin. Si vous êtes diabétique, vous devez également en informer votre médecin. Si vous êtes sous traitement par antithrombotiques, parlez-en à votre médecin suffisamment à l’avance ; en effet, ce type de traitement doit être interrompu plusieurs jours avant l’intervention.
Vous pourrez ressentir une certaine douleur pendant un court laps de temps ; quoi qu’il en soit, chaque douleur que vous pourrez éprouver sera contrôlée par l’administration d’analgésiques.
Un anesthésique local est injecté. Plus tard, vous pourrez sentir le passage de l’aiguille dans votre rein, particulièrement si ce dernier était déjà douloureux avant l’intervention. Un autre membre de l’équipe sera chargé de veiller sur vous et sur votre confort.
La mise en place du cathéter est généralement rapide; une fois positionné, il est indolore.
Vous retournerez dans votre chambre d’hôpital où on s’assurera que vous allez bien en procédant aux contrôles d’usage. Vous resterez normalement alité quelques heures.
Le cathéter de drainage restera en place, et on le connectera à une poche de drainage. Vous pourrez mener une vie tout à fait normale malgré le cathéter. Il est cependant important que vous gardiez conscience de la présence de la poche de drainage, tout particulièrement en cas de mouvements soudains, brusques ou vifs.
Seuls les médecins chargés de votre cas sont aptes à répondre à cette question. Le retrait du cathéter, en règle générale, ne cause aucune douleur.
Par Lillian Sholtis Brunner,Doris Smith Suddarth
Insuffisance rénale aiguë (IRA)
Processus dégénératif
Classiquement, on distingue l’insuffi sance rénale aiguë (IRA) de l’insuffsance rénale chronique (IRC). L’IRA, contrairement à l’IRC, est généralement réversible et guérit le plus souvent.
Il existe trois types d’IRA :
–
l’IRA fonctionnelle ou prérénale : très fréquente ;
–
l’IRA parenchymateuse ou organique : fréquente ;
–
IRA obstructive ou post-rénale : peu fréquente.
Signes cliniques
•
Élévation de la créatinine
Le caractère aigu d’une insuffi sance rénale est affi rmé principalement par :
–
les chiff res élevés (+ 25 %) de la créatininémie (la créatinine est une protéine éliminée par le rein et dont le dosage permet d’évaluer le fonctionnement du rein) ;
–
des reins de taille normale (10-12 cm) : la fonction rénale peut être normale ou déjà altérée.
•
Baisse de la diurèse
L’apparition de l’oligo-anurie est un signe d’alerte : on constate une diminution très importante de la diurèse (< 300 mL) ; le patient n’urine pas car le rein ne sécrète pas d’urine et la vessie est vide (il n’y a pas de rétention urinaire).
•
Autres
Deux autres éléments ont une moindre valeur diagnostique :
–
l’absence d’hypocalcémie ;
–
l’absence d’anémie.
2.2 Complications
Certaines anomalies accompagnant la dysfonction aiguë du rein comportent parfois un risque vital immédiat :
–
une hyperkaliémie (risque d’arrêt cardiaque) ;
–
une acidose métabolique ;
–
une surcharge hydrosodée (risque d’oedème aigu pulmonaire) ;
–
un trouble de la coagulation (risque d’hémorragie digestive).
2.3 Démarche diagnostique
Le diagnostic d’IRA se fait en 2 temps :
–
diagnostic éliminatoire : l’éminiation d’une rétention aiguë d’urine est un élément déterminant de l’affirmation d’IRA ;
–
diagnostic de confi rmation : on recherche la cause d’IRA (fonctionnelle,organique ou obstructive) pour préciser et confi rmer le diagnostic éliminatoire et évaluer les mesures préventives du traitement.
IRA fonctionnelle ou prérénale
•
Défi nition et physiopathologie
Le rein est sain mais ne sécrète plus d’urines par manque de pression sanguine en amont. Elle est très fréquente.
Il s’agit d’une anomalie du débit sanguin rénal (perfusion rénale) alors que le rein fonctionne correctement.
Les reins sont en eff et capables de maintenir le débit de fi ltration glomérulaire (DFG) malgré une baisse importante du débit sanguin rénal. Mais lorsque la
P artie 2 – Pathologies
•
Étiologies
L’IRA est généralement causée par :
–
une hémorragie ;
–
une déshydratation ;
–
un choc anaphylactique ;
–
un état de bas débit cardiaque.
•
Évolution
Lorsque la perfusion rénale est profondément ou longtemps altérée, des lésions d’ischémie rénale apparaissent (nécrose tubulaire aiguë) ; l’insuffi sance rénale devient parenchymateuse.
•
Traitement
Le traitement de l’IRA fonctionnelle est le traitement de sa cause.
IRA parenchymateuse ou organique
Les cellules rénales sont ineffi caces en raison d’un
Elle est fréquente.
Les dysfonctionnements organiques responsables d’une IRA sont nombreux.
•
Nécrose tubulaire aiguë (NTA) ou néphropathie tubulo-interstitielle aiguë · Définition
Elle représente 80 % des IRA organiques.
La NTA se présente sous la forme d’une IRA parenchymateuse nue associée à un contexte étiologique évocateur :
–
une absence de protéinurie, d’hématurie ou de leucocyturie ;
–
une HTA signifi cative ;
–
une échographie rénale et un dosage du PSA normal ;
–
des indices urinaires non évocateurs d’une insuffi sance rénale fonctionnelle.
Le patient atteint de NTA peut être anurique ou avoir une diurèse normale.
· Évolution
La NTA évolue spontanément vers une récupération complète de la fonction rénale.
Dans les NTA sévères, le patient est dépendant des moyens d’épuration extrarénale (dialyse, hémofiltration, etc.) en attendant la récupération.
Pendant la phase de récupération de la fonction rénale, il peut exister une polyurie avec perte de NaCl, potassium, magnésium qu’il faut compenser transitoirement.
Insuffisance rénale aiguë (IRA)
Lorsque la fonction rénale ne s’améliore pas après 3 semaines d’évolution, une ponction-biopsie rénale (PBR) doit être envisagée à la recherche de diagnostics alternatifs.
· Traitement
Il s’agit du traitement de la cause.
•
IRA d’origine vasculaire
Elle représente 10 % des IRA organiques.
Toutes les néphropathies vasculaires aiguës ont comme point commun l’apparition ou la majoration d’une HTA qui s’associe parfois à une protéinurie et à une hématurie, et peut devenir maligne lorsqu’elle est très sévère.
On regroupe sous le terme de néphropathies vasculaires deux types d’atteintes :
–
occlusion du tronc des artères rénales ;
–
atteinte des artérioles et capillaires intrarénaux (vascularites).
•
IRA d’origine glomérulaire
Elle représente 5 % des IRA organiques.
L’existence d’une protéinurie et d’une hématurie (parfois d’une leucocyturie) oriente vers une néphropathie glomérulaire.
La ponction-biopsie rénale doit être réalisée en urgence.
•
IRA d’origine tubulo-interstitielle
Elle représente 5 % des IRA organiques.
L’existence d’une leucocyturie oriente vers une néphropathie tubulo-interstitielle aiguë (NTIA) à l’origine de l’IRA.
Les NTIA peuvent être infectieuses, immuno-allergiques, toxiques.
3.3 IRA obstructive ou post-rénale
Elle est secondaire à
•
Étiologies
On observe diff érentes causes d’IRA obstructive :
–
une lithiase urinaire : cause la plus fréquente d’IRA obstructive sur rein unique ;
– u
ne fi brose rétropéritonéale : responsable d’une obstruction urétérale bilatérale ;
–
des obstacles à la vidange vésicale :
•
cancer pelvien (vessie, prostate, ovaires, utérus, etc.), hypertrophie bénigne de prostate,
•
sténose urétrale, etc. · Signes cliniques
Les signes cliniques associent :
–
une obstruction aiguë : anurie et douleur lombaire de type colique néphrétique ;
–
une obstruction subaiguë incomplète : diurèse conservée possible et absence de douleurs (même si la diurèse est conservée, l’augmentation de pression en amont de l’obstacle provoque une IRA). · Examens
L’évaluation systématique initiale doit comporter, à la recherche d’une obstruction :
–
les touchers pelviens (TV et TR, qui recherchent un cancer pelvien). La palpation abdominale peut mettre en évidence un globe vésical ;
– u
n bilan d’imagerie minimal :
•
échographie des reins et des voies urinaires : elle visualise la nature de l’obstacle,
•
abdomen sans préparation (ASP) : recherche une lithiase radio-opaque.
•
Traitement
L’existence d’une infection urinaire en amont d’un obstacle constitue une urgence
Le traitement consiste en la dérivation des urines ou la levée de l’obstacle :
–
sonde urinaire ou cathéter sus-pubien en cas d’obstacle sous-vésical ;
–
montée de sonde urétérale ou JJ (sonde dont les extrémités sont recourbées à la manière d’un J) lors d’une cystoscopie ;
–
néphrostomie percutanée (ponction du bassinet sous échographie et mise en place d’une sonde temporaire).
4. Traitement de l’IRA
4.1 Traitement symptomatique
La prise en charge des IRA repose sur un traitement symptomatique qui vise à :
–
prévenir les troubles hydroélectrolytiques et métaboliques ;
–
éviter l’aggravation de l’IRA ;
–
prendre en charge les comorbidités (pathologies associées comme l’ulcère de stress, etc.).
4.2 Traitement étiologique
Le traitement étiologique dépend essentiellement du mécanisme de l’insuffi sance rénale aiguë.
4.3 Épuration extrarénale
L’épuration extrarénale (EER) se pratique en urgence devant une insuffi sance rénale et :
–
une hyperkaliémie ;
–
un oedème aigu du poumon résistant aux diurétiques ;
–
une hyponatrémie symptomatique ;
–
une acidose métabolique sévère.
En dehors de ces situations d’urgence, la décision d’EER est prise selon le degré d’alté-ration de la fonction rénale, la durée d’évolution attendue et les comorbidités.
Plusieurs techniques d’EER sont possibles
– hémodialyse ;
–
hémofi ltration artério-veineuse ;
– dialyse péritonéale.
Sondage vésical
Soin sur
1. Objectif
Le sondage vésical consiste à introduire une sonde dans la vessie afi n de permettre à l’urine de s’écouler.
2. Matériel
Le matériel est préparé après vérifi cation de la prescription :
– nécessaire pour pratiquer une toilette intime avec savon ;
– compresses stériles ;
– sonde lubrifi ée, poche de recueil ;
– protection pour le lit ;
– gants stériles et non stériles ;
– set de pose pour sondage urinaire ou un set de recueil (ensemble poche-sonde).
Le nettoyage se fait en 3 temps avec :
– du savon antiseptique ;
– du sérum physiologique ;
– un antiseptique (de la même famille que le savon).
3. Techniques
Il existe deux types de sondage vésical :
– itératif : pose d’une sonde ponctuelle ;
– à demeure : pose d’une sonde permanente.
3.1 Sondage vésicalitératif
Chez la femme
– explique la méthode de réalisation du sondage à la patiente ;
– procède à une toilette intime ou bien lui demande d’accomplir celle-ci avant le soin avec
du savon et de l’eau du robinet ;
– se lave les mains ;
– met la protection pour ne pas souiller le drap ;
– installe la patiente jambes fl échies, écartées en décubitus ;
– met des gants non stériles ;
– nettoie la vulve de haut en bas en écartant les grandes lèvres et les petites lèvres avec les
compresses stériles, en 3 temps ;
– pose deux compresses imbibées d’antiseptique sur le méat urinaire ;
– procède à une friction des mains avec une solution hydro-alcoolique.
Puis l’infi rmière :
– ouvre l’emballage de la sonde lubrifi ée et l’adapte à la poche de recueil d’urine ;
– enfi le les gants stériles ;
– introduit la sonde dans le méat et la fait progresser jusqu’à l’écoulement total de l’urine ;
– enlève la sonde et la jette ;
– note la quantité d’urine recueillie, l’aspect, la couleur et la présence de dépôt.
Le recueil des urines peut se faire dans une poche urinaire reliée à la sonde ou directement
dans le bassin.
Sonde
Méat urinaire
Sondage urinaire chez la femme
Chez l’homme
, l’infi rmière :
– avant toute chose, demande au patient s’il s’agit de son premier sondage. Si c’est le cas,
elle en informe le médecin qui le réalisera lui-même ;
– explique la méthode de réalisation du sondage au patient ;
– procède à une toilette intime ou bien lui demande d’accomplir celle-ci avant le soin avec
du savon et de l’eau du robinet ;
– met la protection pour ne pas souiller le drap ;
– nettoie après décalottage soigneux avec l’antiseptique prescrit de l’avant vers l’arrière
du méat ;
– procède à une friction antiseptique des mains.
Puis l’infi rmière :
– ouvre l’emballage de la sonde lubrifi ée et l’adapte à la poche de recueil d’urine ;
– enfi le les gants stériles ;
– d’une main, tient la verge à la verticale ;
– de l’autre main, introduit la sonde dans le méat urinaire en la laissant glisser doucement
jusqu’à la courbure de l’urètre ;
– exerce une légère traction horizontale (coudure vers le bas) de la verge pour réaliser sans
traumatisme le passage de sphincter. À l’écoulement de l’urine, la sonde est en place ;
– attend la fi n du recueil de l’urine ;
– enlève la sonde et la jette ;
– note la quantité d’urine recueillie, l’aspect, la couleur et la présence de dépôt.
Fiche repÈRE DE SOINS
3.2 Sondage vésical à demeure
•
Principes
C’est un acte de pratique courante pour l’infi rmière, mais il ne se réalise qu’après et sur
prescription médicale.
•
Matériel
Sonde comportant deux voies (type sonde de Foley). Le choix de la sonde et du calibre de
la sonde sera fonction du sexe, de l’anatomie, de l’âge et de la mobilité du patient. Il existe
deux types de sondes :
– la sonde siliconée. Elle peut rester en place plus longtemps (sonde en place pour une durée > 5 jours) ;
– la sonde en latex (durée < 5 jours).
Le matériel employé est le même que pour le sondage vésical itératif.
Prévoir : une seringue de 20 mL avec du sérum physiologique pour le gonfl age du ballonnet, une poche urinaire stérile intérieur et extérieur et un set de pose.
•
Technique
Toujours sonder le patient en système clos : la sonde est reliée au sac collecteur
avant d’être introduite dans le méat.
Toute rupture du système clos doit entraîner un changement de sonde.
La procédure de réalisation du sondage à demeure est la même que pour le sondage itératif.
La seule diff érence consiste à gonfl er le ballonnet avec de l’eau stérile en respectant les indications données et adaptées en fonction du patient. Le gonfl ement du ballonnet permet le maintien en place de la sonde. (Toujours noter dans le dossier de soins à combien de mL est gonfl é le ballonnet.)
Un ECBU est souvent réalisé au moment de la pose, pour s’assurer de l’absence de germes urinaires.
© C.K.
4. Soins et surveillance d'un cathéter de néphrostomie
Définition(s)
Soins et surveillance d'un cathéter de néphrostomie inséré au niveau du rein afin d'assurer un drainage de l'urine.
Objectif(s) de soins
- Maintenir un drainage efficace du cathéter de néphrostomie
- Assurer une perméabilité du cathéter de néphrostomie
- Prévenir l'infection dans le système urinaire.
Indication
- Chez tout usager porteur d'un cathéter de néphrostomie.
Généralités
Rappel sur le système urinaire
- Le système urinaire assure le bon fonctionnement de la chimie interne de l'organisme à travers ses divers rôles
- rôle de sécrétion ou de formation de l'urine
- rôle d'excrétion des déchets métaboliques
- rôle de régulation des électrolytes
Le système urinaire comprend les reins, les uretères, la vessie et l'urètre
- les reins
- situés entre la 12e vertèbre thoracique et 3e vertèbre lombaire chez l'adulte
- constitués de deux parties, le parenchyme rénal et le bassinet du rein
- les reins sont indépendants l'un de l'autre dans leur fonctionnement
- chaque rein contient environ 1 million d'unités fonctionnelles appelées néphrons (corticaux et juxtamédullaires)
- l'urine se forme à l'intérieur des néphrons et se déverse dans l'uretère
les uretères
- conduits fibromusculaires longs et étroits
- l'uretère achemine l'urine vers la vessie
la vessie
- c'est une cavité musculaire située derrière la symphyse pubienne
- l'urine arrive dans la vessie par les uretères, et elle est émise par contraction via l'urètre ou miction
- la miction est contrôlée par les fibres nerveuses
l'urètre
- c'est le canal de sortie de l'urine de la vessie
- c'est un muscle qui permet le contrôle volontaire sur la miction
Le système urinaire peut être défaillant lorsqu'il y a obstruction de l'uretère (ex : calcul, caillot) ou perforation de l'uretère ou de la vessie
- l'obstruction de l'uretère entraîne un refoulement de l'urine dans les reins
- le refoulement peut engendrer l'hydronéphrose et/ou pyélonéphrite aiguë et/ou septicémie
- l'obstruction peut être asymptomatique ou se manifester par de la douleur et la fièvre avec ou sans frisson
la perforation de l'uretère ou de la vessie peut entraîner une fuite d'urine vers d'autres régions de l'organisme
- la fuite peut provoquer une douleur et une infection grave
le drainage de l'urine par néphrostomie peut soulager les symptômes, permettre le fonctionnement rénal et éviter les complications.
Notions sur la néphrostomie et cathéter de type « pigtail »
Néphrostomie
- La néphrostomie est l'insertion d'un cathéter dans le rein (bassinet) par une incision chirurgicale ou par voie percutanée (à travers la peau)
- L'approche percutanée est avantageuse puisqu'elle évite le besoin d'une chirurgie et celui d'une anesthésie générale
- La néphrostomie percutanée se déroule généralement dans une salle de radiologie interventionnelle ou en salle d'opération avec l'utilisation d'un dispositif de radiologie mobile ou un échographe portatif
- La néphrostomie percutanée se déroule principalement selon les étapes suivantes pratiquées par le médecin et/ou le radiologiste
- administre des analgésiques via un cathéter I.V
- procède à l'anesthésie locale au niveau du dos (site d'insertion du drain)
- insère une aiguille dans le rein et un fil-guide jusqu'au bassinet
- insère un cathéter de drainage sous guidage radiologique ou échographique
- connecte le drain au système de drainage.
Voir la technique d'intervention de la néphrostomie avec l'application du cathéter type « pigtail » : cliquer ici
Cathéter de néphrostomie type « pigtail »
- Le cathéter de néphrostomie type « pigtail » est un cathéter de petit calibre et présente différentes longueurs
Cathéter de néphrostomie type « pigtail » avec dispositif de fixation Statlock Universal Plus
- Le cathéter de néphrostomie type « pigtail » présente deux embouts (ou extrémités)
- l'embout interne (dans le rein) qui forme une boucle occlusive en « queue de cochon » d'où le nom du cathéter « pigtail »
- cette boucle occlusive retient le cathéter dans le rein (bassinet)
- il se peut que le médecin ou le radiologiste ne puisse pas mettre l'embout interne en position d'une boucle occlusive (ex : une trop grande tumeur)
- l'embout externe (en dehors de l'organisme) qui est relié au système de drainage
- l'embout externe fait partie intégrante du cathéter et il n'est pas un robinet
- le radiologiste ou le médecin aboute en général le robinet (1, 2 ou 3 voies) à l'embout distal
- le robinet à 3 voies est fortement recommandé en cas d'irrigation selon l'ordonnance
- afin de permettre l'irrigation et l'application d'autres procédures avec un minimum de manipulations et risques de contamination
- le bouchon d'injection sans aiguille est privilégié dès qu'une irrigation est prescrite
- afin de minimiser les manipulations et le risque d'infection
- les marques noires qui peuvent se présenter au niveau de l'embout distal, servent de repères sur le positionnement du cathéter
- si les marques bougent de 1 cm ou plus, il faut aviser immédiatement le médecin ou le radiologiste afin de vérifier la position
- d'autres marques peuvent être ajoutées afin de signifier que le cathéter reste encore en bonne position et que ce sont les nouvelles marques à prendre en considération afin de surveiller si le cathéter se déplace
- l'embout externe peut se présenter avec un système de verrouillage (OPEN et LOCK)
- la position «OPEN» signifie que l'embout proximal ne forme plus de boucle occlusive qui retient le cathéter
- la position « Lock » signifie que l'embout proximal forme une boucle occlusive
- s'assurer de ne jamais changer la position « LOCK » sauf si ordonnance médicale (ex : lors du retrait du cathéter)
- l'embout externe peut aussi être abouté à une rallonge avec un Y qui est reliée au système de drainage
Voir fichier PDF visualisant le cathéter de néphrostomie type « pigtail » : cliquer ici
Dispositif de fixation d'un cathéter de néphrostomie
- S'assurer de la stabilisation du cathéter qui est maintenu en place par un dispositif de fixation
- plusieurs sortes de dispositifs de fixation existent
- se référer à la technique d'installation suggérée par la compagnie ou par votre établissement
- le dispositif de fixation est généralement changé aux 7 jours et lorsqu'il est souillé ou lorsqu'il n'adhère pas correctement
- suivre les recommandations selon le type de dispositif concernant la fréquence de changement
- prendre la mesure du cathéter avec ou sans repères avant et après le changement du dispositif de fixation
- le dispositif de fixation permet en général de
- diminuer le risque de retrait accidentel du cathéter
- éviter d'appliquer un pansement de stabilisation à chaque changement
- diminuer le risque d'obstruction du cathéter lors des renforcements
- restreindre le mouvement du cathéter
- minimiser les complications liées aux sutures et délogement d'un cathéter
- améliorer le confort et la sécurité de l'usager en éliminant le besoin de fixer les cathéters avec des sutures
plusieurs sortes de dispositifs de fixation existent
Dispositif de fixation de type " Statlock universal Plus"
Pansement au pourtour d'un cathéter de néphrostomie
- Le changement du pansement se fait selon une technique stérile
- Le premier changement du pansement chirurgical est effectué par le médecin ou selon l'ordonnance médicale ou selon la politique de votre établissement
- c'est à l'infirmière d'assister ou d'effectuer selon l'ordonnance médicale le changement du premier pansement
- afin de faire l'évaluation initiale de la plaie
- L'application d'un pansement occlusif sec est recommandée tant qu'il y a écoulement
- le changement du pansement occlusif sec se fait à chaque 48 heures et / ou selon l'évolution de l'état du site d'insertion du cathéter
- L'application d'une pellicule adhésive transparente peut se faire si le site ne présente aucun écoulement et selon votre jugement clinique
- le changement du pansement transparent se fait aux 7 jours, ou au changement du dispositif de fixation, et lorsqu'il est souillé ou n'adhère plus correctement
- Voir MSI " Changement de pansement au pourtour d'un drain thoracique " pour le processus de nettoyage, d'asepsie et de réfection du pansement de type occlusif "
- le nettoyage se fait avec du sérum physiologique, puis laisser sécher complètement avant d'aseptiser avec une tige ou solution de chlorhexidine aqueuse à 2 % et alcool 70 %
Pansement sur le dispositif de fixation et l'extrémité externe du cathéter s'il y a lieu
- Plusieurs sortes de dispositifs de fixation existent
- se référer à la technique suggérée par la compagnie ou par votre établissement
- Cependant, certains fixateurs ou dispositifs de fixation nécessitent un pansement occlusif
- la fréquence de changement peut être de 48 à 72 h ou selon recommandations
- nettoyer avec du sérum physiologique du centre vers la périphérie jusqu'au robinet
- placer une compresse stérile sous le cathéter
- placer une seconde sur le dessus pour recouvrir le fixateur et la partie du cathéter jusqu'au robinet
- appliquer un pansement autoadhésif de type Hypafix ou Méfix pour recouvrir et fixer le tout
- appliquer deux bandes de pansement autoadhésif d'hypafix ou de Méfix au niveau du robinet pour le stabiliser en évitant d'obstruer l'accès au robinet.
Fréquence de changement du matériel
Les recommandations suivantes sont à titre indicatif seulement, il est préférable de suivre les recommandations de votre établissement selon le programme de prévention et contrôle des infections.
- Robinet et bouchon à injection
- chaque semaine (7 jours)
- au besoin
- diminution de l'étanchéité
- semble souillé ou douteux
- à chaque retrait s'il y a lieu
- le bouchon fermé doit être changé après chaque irrigation par un bouchon stérile
- OU suivre la politique de votre établissement concernant la fréquence de changement du matériel
Sac de drainage
- changer le sac de drainage à chaque semaine (7 jours) et/ ou au besoin et selon recommandations
- laver les mains avant et après le changement
- EPI.
Techniques de soins
Matériel requis
- Matériel selon la situation.
Procédure(s)
- À l'hôpital
- à chaque quart de travail, évaluer la condition physique de l'usager (signes vitaux, fièvre avec ou sans frisson, douleur au flanc, etc.), la perméabilité du système de drainage afin d'identifier toute anomalie
- la surveillance du système de drainage d'un cathéter de néphrostomie s'effectue selon l'ordonnance médicale
- les soins et surveillance se font à chaque visite et au besoin
- l'enseignement à l'usager et/ou les aidants naturels sur les soins et surveillance doit être fait
- voir section "enseignement à l'usager "
- un pansement occlusif stérile
- un contenant stérile
- une tubulure et un sac urinaire stériles
- deux pinces hémostatiques (usage selon les recommandations du médecin)
Soins et surveillance de l'état de l'usager
- Surveiller les signes vitaux, la saturation pulsatile en oxygène, l'état cardiovasculaire et respiratoire (fréquence, rythme, amplitude, bruit, symétrie et type)
- enseigner à l'usager à prendre sa température à la même heure une fois par jour et aviser l'infirmière ou le médecin si la température est plus de 38 o C pour le retour au domicile avec un cathéter de néphrostomie
- Surveiller si apparition d'incidents, de complications, ou autres signes et symptômes
- infection (fièvre avec ou sans frisson, douleur au flanc ou dorsale, urine trouble...)
- obstruction (douleur dorsale, fuite d'urine autour du cathéter...)
- diminution du débit urinaire ou anurie (absence d'urine)
- débranchement du cathéter de néphrostomie
- bris du système de drainage (écoulement d'urine)
- cathéter de néphrostomie est accidentellement retiré
- voir alertes cliniques sous-mentionnées et la conduite à tenir
- aviser immédiatement le médecin et suivre ses directives
S'assurer du bon positionnement de l'usager avec la tête de lit élevée à 30 degrés
- afin de favoriser un bon drainage selon gravité et éviter un retour du liquide de drainage urinaire
S'assurer et enseigner à l'usager de vider le sac collecteur d'urine régulièrement s'il y a lieu (usager à domicile et autonome)
- lorsqu'il est rempli au 1/2 à 2/3 maximum toutes les 3 à 6 heures
- afin de prévenir la tension excessive que pourrait exercer le poids du sac sur le site d'insertion du cathéter de néphrostomie
- voir MSI "Vidange de l'urine d'un sac collecteur "
S'assurer et enseigner à l'usager l'entretien du sac urinaire s'il y a lieu (usager à domicile et autonome)
- suivre les recommandations de votre établissement
Aviser l'usager de ne pas utiliser le sac collecteur d'urine à la cuisse lorsqu'il se couche
- afin d'éviter le retour de l'urine dans le rein qui risque d'engendrer l'apparition d'hydronéphrose aiguë, de pyélonéphrite et/ou septicémie
Aviser l'usager qu'il ne peut pas prendre de bain, mais une douche
- si l'usager prend une douche
- il doit recouvrir le site de son cathéter de néphrostomie, de même que le dispositif de fixation à l'aide d'un sac en plastique
- les bords du plastique doivent être attachés à sa peau pour empêcher l'eau d'y pénétrer si la région est mouillée
- si le pansement et le dispositif de fixation sont mouillés, il faut aviser l'infirmière
Encourager une hydratation abondante (environ 3 litres/jour) sauf si restriction liquidienne selon l'ordonnance médicale.
Surveillance du système de drainage
La vérification débute à partir de l'usager vers l'appareil de drainage
- Vérifier l'étanchéité du pansement à toutes les quatre heures
- s'assurer qu'il n'y ait pas d'écoulement excessif ou anormal (saignements, écoulement purulent ou abondant)
- observer et surveiller les signes et symptômes d'inflammation et/ou d'infection au pourtour du cathéter (douleur, rougeur, oedème, chaleur, écoulement au site d'insertion, présence de sang dans l'urine)
Vérifier si le dispositif de fixation adhère bien à la peau
Vérifier s'il y a lieu le positionnement des marques (noires ou autres couleurs) sur le cathéter de néphrostomie
- si les marques bougent de 1 cm ou plus
- aviser immédiatement le médecin
S'assurer de maintenir la position verrouillée « Lock » lorsque le cathéter comporte un verrou
- le cathéter de néphrostomie est retenu à l'extrémité distale (interne) en formant une boucle occlusive (type pigtail)
S'assurer de la perméabilité, du maintien du dégagement et de l'intégrité du système de drainage
- robinet ouvert ou pince ouverte au drainage
- tubulures sont libres et ne forment pas de boucles, de torsions, de compression par le corps ou un objet
- afin d'éviter le risque d'apparition d'hydronéphrose aiguë et/ou pyélonéphrite et/ou septicémie
- provoqué par un retour forcé par l'obstruction du liquide de drainage vers le parenchyme rénal
S'assurer de maintenir le sac de drainage au-dessous du site d'insertion du cathéter
- favoriser le positionnement en forme de "S " du système de drainage
- afin de prévenir la traction et l'entortillement du cathéter
- Observer la quantité et la qualité de l'urine drainée (couleur, odeur, dépôts...)
- faire un bilan liquidien Ingesta (I)/ Excreta (E)
- surveiller si diminution du débit urinaire ou anurie (pas d'urine)
- remplacer les pertes liquidiennes urinaires au besoin selon l'ordonnance médicale
- surveiller si urine trouble
- peut être un signe d'infection
- s'assurer de la vidange régulière du sac de drainage (au 1/2 ou 2/3 au maximum) à environ toutes les 3 à 6 heures
- afin de prévenir la tension excessive que pourrait exercer le poids du sac sur le site d'insertion du cathéter de néphrostomie
- s'assurer de l'entretien régulier du sac de drainage urinaire
- afin d'éviter le risque d'infection
- changer le sac lorsque bris
- suivre la politique de l'établissement.
Alertes cliniques
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Notes au dossier
Noter :
- Date et heure du soin
- Observation du système de drainage urinaire
- localisation et positionnement du cathéter
- drainage libre
- quantité et aspect du liquide de drainage urinaire (couleur, odeur et aspect)
- examen physique et signes vitaux
- présence de douleur ou de tout autre symptôme
Aide-mémoire
Matériel requis
Matériel selon la situation.
Procédure(s)
- Les soins et surveillance à l'hôpital se font
- à chaque quart de travail, évaluer la condition physique de l'usager (signes vitaux, fièvre avec ou sans frissons, douleur au flanc, etc.), la perméabilité du système de drainage afin d'identifier toute anomalie
- la surveillance du système de drainage d'un cathéter de néphrostomie s'effectue selon l'ordonnance médicale
- à chaque visite et au besoin
- l'enseignement à l'usager et / ou les aidants naturels sur les soins et surveillance doit être fait
- voir section "enseignement à l'usager"
- un pansement occlusif stérile
- un contenant stérile
- une tubulure et un sac urinaire stériles
- deux pinces hémostatiques (usage selon les recommandations du médecin)
Soins et surveillance de l'état de l'usager
- Surveiller les signes vitaux, la saturation pulsatile en oxygène, l'état cardiovasculaire et respiratoire (fréquence, rythme, amplitude, bruit, symétrie et type)
- Surveiller si apparition d'incidents, de complications, ou autres signes et symptômes
- infection (fièvre avec ou sans frissons, douleur au flanc ou dorsale, urine trouble...)
- obstruction (douleur dorsale, fuite d'urine autour du cathéter...)
- diminution du débit urinaire ou anurie (absence d'urine)
- débranchement du cathéter de néphrostomie
- bris du système de drainage (écoulement d'urine)
- cathéter de néphrostomie est accidentellement retiré
- voir alertes cliniques et la conduite à tenir dans "procédures"
- aviser immédiatement le médecin et suivre ses directives
S'assurer du bon positionnement de l'usager avec la tête de lit élevée à 30 degrés
S'assurer et enseigner à l'usager de vider le sac collecteur d'urine régulièrement s'il y a lieu (usager à domicile et autonome)
S'assurer et enseigner à l'usager l'entretien du sac urinaire s'il y a lieu (usager à domicile et autonome)
Aviser l'usager de ne pas utiliser le sac collecteur d'urine à la cuisse lorsqu'il se couche
Aviser l'usager qu'il ne peut pas prendre de bain mais une douche avec l'application de certaines précautions
Encourager une hydratation abondante (environ 3 litres/jour) sauf si restriction liquidienne selon l'ordonnance médicale.
Surveillance du système de drainage
La vérification débute à partir de l'usager vers l'appareil de drainage
- Vérifier l'étanchéité du pansement à toutes les quatre heures
- s'assurer qu'il n'y ait pas d'écoulement excessif ou anormal (saignements, écoulement purulent ou abondant)
- observer et surveiller les signes et symptômes d'inflammation et/ou d'infection au pourtour du cathéter (douleur, rougeur, oedème, chaleur, écoulement au site d'insertion, présence de sang dans l'urine)
Vérifier si le dispositif de fixation adhère bien à la peau
Vérifier s'il y a lieu le positionnement des marques (noires ou autres couleurs) sur le cathéter de néphrostomie
S'assurer de maintenir la position verrouillée « Lock » lorsque le cathéter comporte un verrou
S'assurer de la perméabilité, du maintien du dégagement et de l'intégrité du système de drainage
S'assurer de maintenir le sac de drainage au-dessous du site d'insertion du cathéter
Observer la quantité et la qualité de l'urine drainée (couleur, odeur, dépôts...).
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