D’après une étude publiée dans la dernière édition de la revue Nature Neuroscience, des chercheurs américains auraient non seulement découvert que deux réseaux génétiques impliquant chacun des centaines de gènes pourraient être à l’origine du développement de la schizophrénie, mais aussi, qu’il existe de grandes similarités génétiques entre cette maladie mentale et l’autisme.
Affection psychique par excellence, la schizophrénie est une maladie chronique plus ou moins grave et handicapante, qui associe un ensemble d'affections psycho-cérébrales. Selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1 % de la population mondiale serait atteinte par cette pathologie. Si son origine génétique ne fait pas de doute, il a longtemps été très difficile d’identifier les gènes impliqués.
Les travaux menés par Dennis Viktup et ses collègues de l’Université de Columbia pourraient bien compliquer un peu plus la donne. En effet, à l’aide d’un nouveau modèle d’analyse informatique surnommé Netbag+ et qui permet, sur la base de calculs de probabilité, de révéler les liens entre des gènes n’ayant a priori aucun rapport, les chercheurs américains ont étudié des centaines de mutations déjà associées à la schizophrénie. Ils ont ainsi pu constater que la plupart des gènes impliqués dans le développement de la schizophrénie pouvaient s’organiser en deux groupes ou deux réseaux contrôlant un certain nombre de processus clés du système neurveux (fonctionnement des synapses, circulation de l’information d’un neurone à l’autre, etc. ).
D’après Dennis Viktop, le premier réseau regrouperait les gènes impliqués sans le fonctionnement des synapses et dans la migration cellulaire, alors que le second réseau rassemblerait ceux intervenant dans l'organisation et le remodelage chromosomiques.
Par ailleurs, leurs travaux ont aussi permis de montrer que ces deux réseaux génétiques mutés, spécifiques à la schizophrénie, sont assez similaires à ceux observés dans le développement de l’autisme. Toutefois, d’autres études doivent être menées afin de mieux comprendre les liens qui unissent ces deux troubles psychiatriques. Dans l’état actuel des recherches, il est clair que les mutations associées à ces deux maladies sont impliquées dans le développement neurologique du fœtus. Si l’origine est commune, leurs expressions sont différentes. A la base de ces deux affections, il y a des troubles de la communication neuronale, qui n’ont cependant pas le même impact sur le patient. D'autres travaux seront donc nécessaires pour comprendre les mécanismes qui les différencient…
Les travaux menés par Dennis Viktup et ses collègues de l’Université de Columbia pourraient bien compliquer un peu plus la donne. En effet, à l’aide d’un nouveau modèle d’analyse informatique surnommé Netbag+ et qui permet, sur la base de calculs de probabilité, de révéler les liens entre des gènes n’ayant a priori aucun rapport, les chercheurs américains ont étudié des centaines de mutations déjà associées à la schizophrénie. Ils ont ainsi pu constater que la plupart des gènes impliqués dans le développement de la schizophrénie pouvaient s’organiser en deux groupes ou deux réseaux contrôlant un certain nombre de processus clés du système neurveux (fonctionnement des synapses, circulation de l’information d’un neurone à l’autre, etc. ).
D’après Dennis Viktop, le premier réseau regrouperait les gènes impliqués sans le fonctionnement des synapses et dans la migration cellulaire, alors que le second réseau rassemblerait ceux intervenant dans l'organisation et le remodelage chromosomiques.
Par ailleurs, leurs travaux ont aussi permis de montrer que ces deux réseaux génétiques mutés, spécifiques à la schizophrénie, sont assez similaires à ceux observés dans le développement de l’autisme. Toutefois, d’autres études doivent être menées afin de mieux comprendre les liens qui unissent ces deux troubles psychiatriques. Dans l’état actuel des recherches, il est clair que les mutations associées à ces deux maladies sont impliquées dans le développement neurologique du fœtus. Si l’origine est commune, leurs expressions sont différentes. A la base de ces deux affections, il y a des troubles de la communication neuronale, qui n’ont cependant pas le même impact sur le patient. D'autres travaux seront donc nécessaires pour comprendre les mécanismes qui les différencient…
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