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15 déc. 2011

Le nouveau-né une machine parfaite si complexe…Mais des fois…

Avant même la naissance…



Michel Cymes vous montre l’évolution du cerveau des bébés

Dès la 10e semaine, les neurones commencent à se connecter entre eux, des réseaux de plus en plus denses se mettent en place. Et contrairement à celle de l’adulte, la surface du cerveau de l’embryon est lisse. C’est l'accroissement du volume du cerveau qui fait apparaître les premiers plissements et sillons.

Jusqu'à la 17e semaine, le fœtus accumule 250 000 neurones à la minute.

A 40 semaines, les neurones continuent à migrer pour relier les différentes régions du cerveau et lui permettre de mieux contrôler les parties du corps. Le fœtus apprend déjà comment sucer son pouce, commet avaler et respirer en même temps, il commence même à jouer.
Dormir, téter, pleurer… les exploits de bébé ne débutent pas seulement quand il commence à avancer à quatre pattes ou à dire maman. Son cerveau est déjà en ébullition dès la troisième semaine de grossesse, soit lorsque le bébé en est encore au stade fœtal !
La zone du langage

Zoom sur les prouesses des bébés au niveau du langage



Avec 125 milliards de cellules nerveuses à la naissance, et 2 millions de nouvelles connexions chaque seconde jusqu’à l’âge de 2 ans, les bébés ont un vrai potentiel cérébral !
Ils peuvent par exemple, dès les premiers jours, distinguer les sons articulés par un adulte, ou encore associer l’expression d’un visage à un sentiment.

Par le biais des tests réalisés au niveau du langage, les chercheurs espèrent pouvoir à l’avenir dépister les problèmes d’apprentissage dés les premiers mois, et pouvoir ainsi les prendre en charge le plus tôt possible.

Les malformations du cerveau


Yenes, 7 mois, subit un opération du cerveau pour corriger sa malformation

Au cours de l’évolution du cerveau, il arrive parfois que des connections ne s’établissent pas, que des structures cérébrales ne se développent pas correctement ou encore que différentes régions soient mal irriguées en raison d’une malformation vasculaire.

L’une de ces malformations concerne la circulation artério-veineuse. Comme son nom l’indique, cette malformation se situe entre une artère et veine, où elle provoque un court-circuit. Résultat, le sang artériel et le sang veineux se mélangent et la pression du sang augmente dans la région de la malformation. Congénitale, cette malformation nécessite une chirurgie qui permet de rétablir une circulation cérébrale normale.

Qu’est-ce que le spina bifida ?


Michel Cymes et Benoît Thevenet expliquent le spina bifida.

Le tube neural, qui donne naissance à la moelle épinière et à l'ensemble du système nerveux, ne se referme pas complètement dans le bas du dos, au niveau des lombaires ou du sacrum, le bas du rachis. Résultat, les deux ou trois vertèbres qui l'entourent ne peuvent pas venir se souder pour constituer la colonne vertébrale.

C'est pour cette raison qu'on appelle cette malformation spina bifida, ce qui signifie "épine fendue en deux" en latin. A cause de cette fente, la moelle et les enveloppes qui l'entourent, les méninges, ne sont plus protégées. Elles peuvent même former une sorte de sac qui sort de la peau.
Il existe plusieurs formes de spina bifida en fonction de la gravité des symptômes.
La moins grave, le spina occulta, est heureusement la plus fréquente. La moelle ne sort pas à l'extérieur de la peau et il y a souvent une petite touffe de poils au niveau de la malformation. La plupart du temps, celle-ci est bénigne et sans conséquences.
Dans la forme la plus grave, la moelle est en revanche très abîmée, elle peut former une excroissance impressionnante ou rester à nu, à la surface de la peau. Les paralysies des jambes sont alors souvent sévères. On trouve, en plus, du liquide céphalo-rachidien dans la cavité crânienne (hydrocéphalie) qui peut provoquer un retard mental. Le patient souffre aussi d'incontinence urinaire et fécale.

Un handicap lourd


Attention, images d’intervention chirurgicale : il faut intervenir dès les premières heures du nouveau-né.

 
Avec les progrès de l'imagerie médicale, le spina bifida peut être aujourd'hui détecté chez le fœtus vers le sixième mois de grossesse, grâce à l'échographie. Huit fois sur dix, les médecins proposent une interruption médicale de grossesse car le handicap provoqué par cette malformation est vraiment grave.
Les médecins informent les parents de la gravité du spina bifida sur la qualité de vie du futur bébé mais c'est aux parents que revient la décision finale de garder ou non l'enfant et dans ce dernier cas, d'assumer la responsabilité d'un handicap souvent lourd.
Aujourd'hui, on sait qu'il est possible de réduire les risques qu'un fœtus développe cette malformation. De nombreuses études ont en effet montré l'efficacité de l'acide folique, qui est en fait de la vitamine B9. Celle-ci est essentielle à la formation des cellules du sang et aussi la maturation de toutes les cellules du corps.
Pourtant, alors que l'on connaît ce pouvoir préventif de l'acide folique, il n'est pas donné de manière systématique aux femmes enceintes en France, alors que c'est le cas aux Etats-Unis, par exemple. N'hésitez donc pas à en parler à votre médecin.
Ainsi, il est conseillé de prendre de l'acide folique dès que la grossesse est planifiée, l'idéal étant de commencer deux mois avant la conception et de continuer pendant les trois premiers mois d'aménorrhée. On trouve aussi l'acide folique dans l'alimentation et plus particulièrement dans le pain complet, les pois, les haricots, les fruits et les légumes verts, comme la salade. Donc : à consommer sans modération !

Qu'est-ce que le laparoschisis ?


Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes expliquent le laparoschisis

Le tube digestif d'un bébé est constitué de l'intestin grêle, suivi par le côlon ou gros intestin, le tout se terminant par le rectum et l'anus. Dans le cas du laparoschisis, la totalité ou une partie seulement de cette masse intestinale se retrouve hors de l'abdomen. Parfois même, une partie de l'estomac ou du foie. On ne connaît pas l'origine de cette malformation. On sait seulement qu'elle se produit vers la dixième semaine de gestation, pendant la phase finale de la délimitation pariétale.
Le laparoschisis est maintenant presque toujours découvert avant la naissance, au cours de la première échographie. Sur l'échographie d'un bébé porteur d'un laparoschisis, on distingue une espèce de masse au niveau du cordon ombilical. Il s'agit d'un amas d'anses intestinales, qui baignent dans le liquide amniotique. Dès que le diagnostic est fait, la maman est orientée vers un service hospitalier spécialisé où elle sera suivie de très près pendant toute sa grossesse. Elle passera des échographies rapprochées, d'abord pour surveiller l'évolution de la malformation, mais aussi le poids et la taille car généralement les bébés qui ont un laparoschisis sont plus petits que les autres.
Spontanément ces bébés naissent avant terme, mais le plus souvent, on déclenche l'accouchement pour faciliter la prise en charge. En revanche sur le mode d'accouchement, il n'y a pas de consensus. Certaines équipes choisissent la voie basse lorsque c'est possible, d'autres font systématiquement une césarienne.

Laparoschisis : les miracles de la chirurgie


Attention, images de chirurgie ! La réintégration des intestins est indispensable pour éviter les risques d'infection


En cas de laparoschisis, les nouveaux-nés doivent être opérés le plus rapidement possible après la naissance. Quand les intestins sont à l'air libre, le risque d'infection est maximal. Il s'agit donc d'une opération en urgence. Elle n'est pratiquée que par quelques équipes très spécialisées en France. C'est le cas à l'hôpital Necker-Enfants malades.
Pour certains bébés, la réintégration des intestins n'a pas pu se faire en une seule fois. Une deuxième opération est parfois nécessaire. Mais cela n'arrive que dans un cas sur cinq, généralement on parvient à tout remettre en place en une intervention.
L'opération est assez lourde mais grâce à elle, les bébés qui ont un laparoschisis ont un excellent pronostic : dans 95 % des cas, ils guérissent sans aucune séquelle.

La vie après un laparoschisis


Pour Arthur, le chemin a été très long, il a passé 6 mois à l'hôpital

Après l'intervention, les bébés passent tous plusieurs semaines à l'hôpital. C'est assez variable, cela va de 6 semaines à plusieurs mois. Tout dépend de la capacité du bébé à apprendre à s'alimenter normalement.
Cette malformation a beau être très impressionnante à la naissance, elle se soigne extrêmement bien à condition d'avoir été détectée dès les premiers mois de la grossesse. La plupart des enfants grandissent ensuite sans aucune séquelle, si ce n'est une petite cicatrice qui se confond avec le nombril.

Qu’est-ce que la craniosténose ?


Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes expliquent la craniosténose



350 à 400 bébés, soit 1 bébé sur 2 000, naissent la tête déformée chaque année en France. Une déformation parfois impressionnante pour les parents qui découvrent après neuf mois d'attente leur enfant.
Ces déformations, nommées craniosténoses, s'expliquent par la fusion prématurée des os du crâne.
Il ne faut toutefois pas les confondre avec celle temporaire appelée en "pain de sucre". Dans ce cas, la tête du bébé s'allonge au moment de l'accouchement pour faciliter son passage. S'il est né par le siège, au contraire le crâne sera un peu aplati. Pas de panique, la tête retrouve une jolie forme en quelques jours.
Le crâne des bébés est un peu mou à certains endroits, au niveau des fontanelles, ce sont les endroits où les os, qui ne sont pas soudés à l'inverse des adultes, se rejoignent. On les appelle les sutures. Celles-ci permettent au cerveau des bébés de grandir sans contrainte et aussi de faciliter le passage de la tête pendant l'accouchement, c'est ce qui provoque la déformation en pain de sucre, par exemple.
Ces os sont simplement reliés par une sorte de cartilage qui va se transformer en os au cours des deux premières années. Lorsqu'ils se soudent trop tôt au cours de la grossesse, cela entraîne une déformation du crâne, la craniosténose.

Un crâne soudé trop tôt


Attention, images d’intervention chirurgicale : le chirurgien recrée des espaces entre les os du crâne du bébé.


Si la suture entre les deux os pariétaux est soudée trop tôt, cela donne une scaphocéphalie, qu'il faut opérer.
Il s'agit de la craniosténose la plus fréquente. Huit fois sur cent, il y a plusieurs cas dans la même famille, mais aucun gène n'a été pour autant trouvé.
D'après certains spécialistes, c'est plutôt une contrainte sur la tête du bébé pendant la grossesse qui l'expliquerait, car il y a plus de craniosténose chez les jumeaux, plus à l'étroit dans le ventre de leur maman.

Un cerveau sous pression

Des formes plus graves entrainent des complications liées au développement de la face du bébé.

Le principal problème de la craniosténose est la compression du cerveau par le crâne. En effet, si le crâne est soudé au moment où le cerveau continue à se développer, celui-ci est forcément comprimé.
D'où une hypertension qui peut perturber l'évolution mentale de l'enfant. C'est tout l'intérêt d'une opération : éviter cette complication, en plus de redonner une forme normale au crâne.
Dans 15 % des cas, la craniosténose fait partie d'un syndrome plus grave, avec des anomalies au niveau du visage, des bras ou des jambes. Parfois, les malformations au niveau de la face peuvent entraîner des difficultés pour respirer et même une apnée du sommeil (le bébé s'arrête de respirer quelques instants quand il dort).

Aucun commentaire:

Le nouveau-né une machine parfaite si complexe…Mais des fois…

Avant même la naissance…



Michel Cymes vous montre l’évolution du cerveau des bébés

Dès la 10e semaine, les neurones commencent à se connecter entre eux, des réseaux de plus en plus denses se mettent en place. Et contrairement à celle de l’adulte, la surface du cerveau de l’embryon est lisse. C’est l'accroissement du volume du cerveau qui fait apparaître les premiers plissements et sillons.

Jusqu'à la 17e semaine, le fœtus accumule 250 000 neurones à la minute.

A 40 semaines, les neurones continuent à migrer pour relier les différentes régions du cerveau et lui permettre de mieux contrôler les parties du corps. Le fœtus apprend déjà comment sucer son pouce, commet avaler et respirer en même temps, il commence même à jouer.
Dormir, téter, pleurer… les exploits de bébé ne débutent pas seulement quand il commence à avancer à quatre pattes ou à dire maman. Son cerveau est déjà en ébullition dès la troisième semaine de grossesse, soit lorsque le bébé en est encore au stade fœtal !
La zone du langage

Zoom sur les prouesses des bébés au niveau du langage



Avec 125 milliards de cellules nerveuses à la naissance, et 2 millions de nouvelles connexions chaque seconde jusqu’à l’âge de 2 ans, les bébés ont un vrai potentiel cérébral !
Ils peuvent par exemple, dès les premiers jours, distinguer les sons articulés par un adulte, ou encore associer l’expression d’un visage à un sentiment.

Par le biais des tests réalisés au niveau du langage, les chercheurs espèrent pouvoir à l’avenir dépister les problèmes d’apprentissage dés les premiers mois, et pouvoir ainsi les prendre en charge le plus tôt possible.

Les malformations du cerveau


Yenes, 7 mois, subit un opération du cerveau pour corriger sa malformation

Au cours de l’évolution du cerveau, il arrive parfois que des connections ne s’établissent pas, que des structures cérébrales ne se développent pas correctement ou encore que différentes régions soient mal irriguées en raison d’une malformation vasculaire.

L’une de ces malformations concerne la circulation artério-veineuse. Comme son nom l’indique, cette malformation se situe entre une artère et veine, où elle provoque un court-circuit. Résultat, le sang artériel et le sang veineux se mélangent et la pression du sang augmente dans la région de la malformation. Congénitale, cette malformation nécessite une chirurgie qui permet de rétablir une circulation cérébrale normale.

Qu’est-ce que le spina bifida ?


Michel Cymes et Benoît Thevenet expliquent le spina bifida.

Le tube neural, qui donne naissance à la moelle épinière et à l'ensemble du système nerveux, ne se referme pas complètement dans le bas du dos, au niveau des lombaires ou du sacrum, le bas du rachis. Résultat, les deux ou trois vertèbres qui l'entourent ne peuvent pas venir se souder pour constituer la colonne vertébrale.

C'est pour cette raison qu'on appelle cette malformation spina bifida, ce qui signifie "épine fendue en deux" en latin. A cause de cette fente, la moelle et les enveloppes qui l'entourent, les méninges, ne sont plus protégées. Elles peuvent même former une sorte de sac qui sort de la peau.
Il existe plusieurs formes de spina bifida en fonction de la gravité des symptômes.
La moins grave, le spina occulta, est heureusement la plus fréquente. La moelle ne sort pas à l'extérieur de la peau et il y a souvent une petite touffe de poils au niveau de la malformation. La plupart du temps, celle-ci est bénigne et sans conséquences.
Dans la forme la plus grave, la moelle est en revanche très abîmée, elle peut former une excroissance impressionnante ou rester à nu, à la surface de la peau. Les paralysies des jambes sont alors souvent sévères. On trouve, en plus, du liquide céphalo-rachidien dans la cavité crânienne (hydrocéphalie) qui peut provoquer un retard mental. Le patient souffre aussi d'incontinence urinaire et fécale.

Un handicap lourd


Attention, images d’intervention chirurgicale : il faut intervenir dès les premières heures du nouveau-né.

 
Avec les progrès de l'imagerie médicale, le spina bifida peut être aujourd'hui détecté chez le fœtus vers le sixième mois de grossesse, grâce à l'échographie. Huit fois sur dix, les médecins proposent une interruption médicale de grossesse car le handicap provoqué par cette malformation est vraiment grave.
Les médecins informent les parents de la gravité du spina bifida sur la qualité de vie du futur bébé mais c'est aux parents que revient la décision finale de garder ou non l'enfant et dans ce dernier cas, d'assumer la responsabilité d'un handicap souvent lourd.
Aujourd'hui, on sait qu'il est possible de réduire les risques qu'un fœtus développe cette malformation. De nombreuses études ont en effet montré l'efficacité de l'acide folique, qui est en fait de la vitamine B9. Celle-ci est essentielle à la formation des cellules du sang et aussi la maturation de toutes les cellules du corps.
Pourtant, alors que l'on connaît ce pouvoir préventif de l'acide folique, il n'est pas donné de manière systématique aux femmes enceintes en France, alors que c'est le cas aux Etats-Unis, par exemple. N'hésitez donc pas à en parler à votre médecin.
Ainsi, il est conseillé de prendre de l'acide folique dès que la grossesse est planifiée, l'idéal étant de commencer deux mois avant la conception et de continuer pendant les trois premiers mois d'aménorrhée. On trouve aussi l'acide folique dans l'alimentation et plus particulièrement dans le pain complet, les pois, les haricots, les fruits et les légumes verts, comme la salade. Donc : à consommer sans modération !

Qu'est-ce que le laparoschisis ?


Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes expliquent le laparoschisis

Le tube digestif d'un bébé est constitué de l'intestin grêle, suivi par le côlon ou gros intestin, le tout se terminant par le rectum et l'anus. Dans le cas du laparoschisis, la totalité ou une partie seulement de cette masse intestinale se retrouve hors de l'abdomen. Parfois même, une partie de l'estomac ou du foie. On ne connaît pas l'origine de cette malformation. On sait seulement qu'elle se produit vers la dixième semaine de gestation, pendant la phase finale de la délimitation pariétale.
Le laparoschisis est maintenant presque toujours découvert avant la naissance, au cours de la première échographie. Sur l'échographie d'un bébé porteur d'un laparoschisis, on distingue une espèce de masse au niveau du cordon ombilical. Il s'agit d'un amas d'anses intestinales, qui baignent dans le liquide amniotique. Dès que le diagnostic est fait, la maman est orientée vers un service hospitalier spécialisé où elle sera suivie de très près pendant toute sa grossesse. Elle passera des échographies rapprochées, d'abord pour surveiller l'évolution de la malformation, mais aussi le poids et la taille car généralement les bébés qui ont un laparoschisis sont plus petits que les autres.
Spontanément ces bébés naissent avant terme, mais le plus souvent, on déclenche l'accouchement pour faciliter la prise en charge. En revanche sur le mode d'accouchement, il n'y a pas de consensus. Certaines équipes choisissent la voie basse lorsque c'est possible, d'autres font systématiquement une césarienne.

Laparoschisis : les miracles de la chirurgie


Attention, images de chirurgie ! La réintégration des intestins est indispensable pour éviter les risques d'infection


En cas de laparoschisis, les nouveaux-nés doivent être opérés le plus rapidement possible après la naissance. Quand les intestins sont à l'air libre, le risque d'infection est maximal. Il s'agit donc d'une opération en urgence. Elle n'est pratiquée que par quelques équipes très spécialisées en France. C'est le cas à l'hôpital Necker-Enfants malades.
Pour certains bébés, la réintégration des intestins n'a pas pu se faire en une seule fois. Une deuxième opération est parfois nécessaire. Mais cela n'arrive que dans un cas sur cinq, généralement on parvient à tout remettre en place en une intervention.
L'opération est assez lourde mais grâce à elle, les bébés qui ont un laparoschisis ont un excellent pronostic : dans 95 % des cas, ils guérissent sans aucune séquelle.

La vie après un laparoschisis


Pour Arthur, le chemin a été très long, il a passé 6 mois à l'hôpital

Après l'intervention, les bébés passent tous plusieurs semaines à l'hôpital. C'est assez variable, cela va de 6 semaines à plusieurs mois. Tout dépend de la capacité du bébé à apprendre à s'alimenter normalement.
Cette malformation a beau être très impressionnante à la naissance, elle se soigne extrêmement bien à condition d'avoir été détectée dès les premiers mois de la grossesse. La plupart des enfants grandissent ensuite sans aucune séquelle, si ce n'est une petite cicatrice qui se confond avec le nombril.

Qu’est-ce que la craniosténose ?


Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes expliquent la craniosténose



350 à 400 bébés, soit 1 bébé sur 2 000, naissent la tête déformée chaque année en France. Une déformation parfois impressionnante pour les parents qui découvrent après neuf mois d'attente leur enfant.
Ces déformations, nommées craniosténoses, s'expliquent par la fusion prématurée des os du crâne.
Il ne faut toutefois pas les confondre avec celle temporaire appelée en "pain de sucre". Dans ce cas, la tête du bébé s'allonge au moment de l'accouchement pour faciliter son passage. S'il est né par le siège, au contraire le crâne sera un peu aplati. Pas de panique, la tête retrouve une jolie forme en quelques jours.
Le crâne des bébés est un peu mou à certains endroits, au niveau des fontanelles, ce sont les endroits où les os, qui ne sont pas soudés à l'inverse des adultes, se rejoignent. On les appelle les sutures. Celles-ci permettent au cerveau des bébés de grandir sans contrainte et aussi de faciliter le passage de la tête pendant l'accouchement, c'est ce qui provoque la déformation en pain de sucre, par exemple.
Ces os sont simplement reliés par une sorte de cartilage qui va se transformer en os au cours des deux premières années. Lorsqu'ils se soudent trop tôt au cours de la grossesse, cela entraîne une déformation du crâne, la craniosténose.

Un crâne soudé trop tôt


Attention, images d’intervention chirurgicale : le chirurgien recrée des espaces entre les os du crâne du bébé.


Si la suture entre les deux os pariétaux est soudée trop tôt, cela donne une scaphocéphalie, qu'il faut opérer.
Il s'agit de la craniosténose la plus fréquente. Huit fois sur cent, il y a plusieurs cas dans la même famille, mais aucun gène n'a été pour autant trouvé.
D'après certains spécialistes, c'est plutôt une contrainte sur la tête du bébé pendant la grossesse qui l'expliquerait, car il y a plus de craniosténose chez les jumeaux, plus à l'étroit dans le ventre de leur maman.

Un cerveau sous pression

Des formes plus graves entrainent des complications liées au développement de la face du bébé.

Le principal problème de la craniosténose est la compression du cerveau par le crâne. En effet, si le crâne est soudé au moment où le cerveau continue à se développer, celui-ci est forcément comprimé.
D'où une hypertension qui peut perturber l'évolution mentale de l'enfant. C'est tout l'intérêt d'une opération : éviter cette complication, en plus de redonner une forme normale au crâne.
Dans 15 % des cas, la craniosténose fait partie d'un syndrome plus grave, avec des anomalies au niveau du visage, des bras ou des jambes. Parfois, les malformations au niveau de la face peuvent entraîner des difficultés pour respirer et même une apnée du sommeil (le bébé s'arrête de respirer quelques instants quand il dort).

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