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17 août 2011

La Nymphomanie vs La frigidité

L'hypersexualité, aussi appelée « sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel.
Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie (composé de « nymphe », une divinité féminine de la mythologie gréco-romaine souvent représentée sous les traits de jeunes filles nues, et de « manie », du latin mania signifiant folie). Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de « satyres », créatures de la mythologie grecque qui incarnent la force vitale de la nature).
Le concept d'hypersexualité remplace au début du XXIe siècle les anciens concepts de nymphomanie et de satyriasisme. À ces anciens concepts était associé un trouble psychologique caractérisé par une obsession vis-à-vis du sexe entraînant une libido considérée comme trop active.
La limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat, il est très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles. Certains se contentent d'un rapport sexuel épisodique, d'autres en ressentent le besoin quotidiennement, voire plus comme ceux qui recherchent des relations considérées comme hors-normes ou à plusieurs partenaires dans le cadre de la sexualité de groupe.
Le consensus au début du XXIe siècle est de parler d'hypersexualité lorsque les conséquences sur le plan social deviennent inacceptables.
L'hypersexualité, chez la femme, ne doit pas être confondue avec le syndrome d'excitation génitale persistante.(Le syndrome d'excitation génitale persistante (SEGP), encore appelé syndrome d'excitation génitale permanent, est une perception d'excitation génitale prolongée malgré l'absence de désir sexuel ou de stimulation sexuelle. Le syndrome de cette condition, affectant les femmes, est généralement source de stress.)
Un mec qui collectionne les conquêtes est considéré comme un Don Juan. Une fille qui a une sexualité libre est soit une fille facile, soit une nympho ! En dehors de ces a priori machistes qui véhiculent une image de la femme datant du début du siècle, la nymphomanie existe. Mais il s’agit alors d’une réelle pathologie. Explications.

Définition :
La nymphomanie est un trouble relativement rare, qui se présente comme une exagération pathologique des désirs sexuels chez la femme. Ce terme vient en effet de nymphe, divinité féminine de la mythologie, et de mania qui signifie folie en latin.
Quand peut-on parler de nymphomanie ?
La sexualité est régie par les valeurs morales et les conventions propres à chaque société, une femme libre pour les uns peut-elle être considérée comme une nympho pour d’autres ? Au niveau des a priori, oui, mais certainement pas au niveau médical ! En effet, selon les psychologues et les psychiatres, la nymphomanie est une souffrance liée à un désir sexuel effréné et inassouvi Malgré la multiplication des rapports ou une consommation compulsive de supports pornographiques. Cette quête insatisfaite s’apparente à une dépendance et nécessite un traitement. D’ailleurs, on parle désormais d’addiction sexuelle ou d’hypersexualité et non plus de nymphomanie.
À ne pas confondre donc avec un appétit développé pour les plaisirs de la chair !
Comment soigner la nymphomanie ?
Comme toute addiction, l’hypersexualité doit être prise en charge par un soutien psychologique. Tout d’abord grâce à une psychothérapie afin de comprendre l’origine de ce trouble et aider la patiente à déculpabiliser. Mais aussi grâce à des groupes de soutien, type alcoolique anonyme, encadrés par un thérapeute et proposant un programme de sevrage en 12 étapes et des discussions avec d’autres participants. Le tout de manière gratuite et anonyme.
Enfin pour les patientes à tendance dépressive, un traitement médicamenteux peut également être prescrit afin de réguler leur humeur.

Petite anecdote…
- Au XIXe siècle, qu’elles soient nymphomanes ou simples jouisseuses, toutes les femmes souffrant d’un appétit sexuel jugé trop féroce par les normes de la société étaient considérées comme gravement malades. Elles étaient souvent internées, sexuellement mutilées et bannies de la communauté.
Heureusement, les mœurs ont bien changé !

La frigidité (du latin frigidus, ce qui est froid) est une notion bien connue qui n’est pas forcément précise : l’acception habituelle désigne l’absence de plaisir lors des relations sexuelles. C’est un trouble qui peut concerner les hommes ou les femmes, mais pour les hommes, on parlera plutôt d’impuissance sexuelle.
Lorsqu’elle ne consiste que dans une absence de désir sexuel, on peut parler d’aphanisis en latin ou de helones Henritud en ancien grec.
Pour certains, une femme « frigide » est celle qui ne parvient pas à l’orgasme (on parle alors d’anorgasmie). Mais cette notion même est délicate : une femme qui atteint l’orgasme par masturbation, mais pas lors de la pénétration est-elle « frigide » ?
Cette question nous renvoie à la conception actuelle de ce qu’est la sexualité : elle est sous-tendue par l’idée que l’activité sexuelle de référence est le coït hétérosexuel. Pour les tenants de la théorie de Freud, seul l’orgasme vaginal serait un orgasme mature, le seul orgasme véritable. On se rend compte aujourd’hui que cette conception du plaisir féminin a fait beaucoup de mal : Masters et Johnson ont montré, depuis, qu’il n’existe physiologiquement qu’un seul type d’orgasme, c’est-à-dire que la réaction physiologique est toujours la même (contractions) quelle que soit la stimulation qui la déclenche (clitoris, vagin, poitrine, baisers, fantasmes, rêves…).
En réalité, les femmes qui connaissent l’orgasme par stimulation vaginale exclusive sont statistiquement très rares. Parler de frigidité, donc d’anomalie, pour une situation somme toute la plus fréquente semble aujourd’hui abusif.
Enfin, est-ce véritablement l’orgasme qui est le témoin du plaisir des femmes ? Les chercheuses contestent actuellement cette conception : ne pas avoir d’orgasme, pour une femme, ne signifie pas forcément ne pas avoir de plaisir. On voit alors combien cette notion de « frigidité » est floue : absence de plaisir, d’orgasme, dans quelles circonstances ?
À cela s’ajoute la question du désir : pour d’autres, une femme « frigide » est celle qui ne réagit pas aux stimulations sexuelles. Est-ce alors le plaisir qui lui fait défaut, ou le désir ou la timidité intense ?

Une privation inconsciente

Chez les très jeunes femmes, l’anorgasmie vaginale est la norme. Si celle-ci perdure à la maturité, les spécialistes se refusent à la considérer comme une pathologie, sauf dans des cas extrêmes où l’acmé du plaisir ne peut jamais être atteint, même au moyen de la masturbation. Alors seulement, on parle de frigidité qui, à l’inverse de l’anorgasmie, se caractérise par une inhibition du désir et concerne la vie sexuelle dans sa globalité. Le plus souvent, il s’agit d’une privation inconsciente – la personne s’interdit de désirer, de ressentir – liée à la culpabilité ou à une honte transmise par l’éducation.
En fait, pour toute femme, l’accès à la petite mort reste toujours très fragile. Un événement déprimant ou entamant l’estime de soi – séparation, deuil, licenciement, découverte de l’infidélité du partenaire, notamment – est susceptible de provoquer une anorgasmie transitoire. C’est le cas également lorsqu’un malaise surgit dans le couple, et que la femme, malheureuse, ne parvient pas à exprimer sa souffrance avec des mots. « Si la situation perdure, l’anorgasmie peut être utilisée par l’inconscient féminin comme une vengeance contre le responsable supposé de la situation », affirme la psychanalyste Catherine Muller. Frustrée dans sa vie, la femme punit l’homme dans sa sexualité pour qu’il le soit lui aussi.

Le poids de l’enfance

Lorsqu’elle est permanente, et sans motif apparent, « l’anorgasmie doit être décryptée comme un symptôme renvoyant à une problématique individuelle inconsciente », déclare la psychanalyste Janine Revel. Pour l’une, elle exprimera le désir enfoui de ressembler à une mère « virginale » idéalisée, pour l’autre, elle résultera d’une fidélité inconsciente à son père. « Je rencontrais toujours des hommes ayant des problèmes sexuels et avec lesquels je n’arrivais jamais à l’orgasme, explique Aude. Jusqu’à ce que ma mère m’avoue que, depuis mes jeunes années, l’abus d’alcool avait rendu mon père impuissant ! »
Souvent aussi, l’anorgasmie est la conséquence d’un rapport exécrable à son propre corps remontant à l’enfance. « Je me suis toujours vue froide, pas aimable, raconte Sonia. J’étais complexée par rapport à ma jeune sœur, la préférée de mon père, que l’on disait plus jolie, plus féminine que moi. Très tôt, avant l’adolescence, je me suis sentie désincarnée. Aujourd’hui, je ne me maquille jamais et je ne vois aucun intérêt à m’habiller. Au lit avec un homme, je me sens en trop, pas à ma place, je suis glaciale. » Est-ce un hasard ? Sonia travaille dans la congélation !
Dans certains cas rares, une femme peut être bloquée physiquement et émotionnellement au point de « passer à côté » de l’orgasme. Son corps jouit sans qu’elle éprouve la moindre sensation de plénitude, comme certaines personnes sont incapables de ressentir la faim, la soif ou le froid. Selon Janine Revel, ce phénomène résulte d’une éducation trop dirigiste, qui n’a pas permis à la personne de s’approprier réellement son corps.

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La Nymphomanie vs La frigidité

L'hypersexualité, aussi appelée « sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel.
Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie (composé de « nymphe », une divinité féminine de la mythologie gréco-romaine souvent représentée sous les traits de jeunes filles nues, et de « manie », du latin mania signifiant folie). Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de « satyres », créatures de la mythologie grecque qui incarnent la force vitale de la nature).
Le concept d'hypersexualité remplace au début du XXIe siècle les anciens concepts de nymphomanie et de satyriasisme. À ces anciens concepts était associé un trouble psychologique caractérisé par une obsession vis-à-vis du sexe entraînant une libido considérée comme trop active.
La limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat, il est très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles. Certains se contentent d'un rapport sexuel épisodique, d'autres en ressentent le besoin quotidiennement, voire plus comme ceux qui recherchent des relations considérées comme hors-normes ou à plusieurs partenaires dans le cadre de la sexualité de groupe.
Le consensus au début du XXIe siècle est de parler d'hypersexualité lorsque les conséquences sur le plan social deviennent inacceptables.
L'hypersexualité, chez la femme, ne doit pas être confondue avec le syndrome d'excitation génitale persistante.(Le syndrome d'excitation génitale persistante (SEGP), encore appelé syndrome d'excitation génitale permanent, est une perception d'excitation génitale prolongée malgré l'absence de désir sexuel ou de stimulation sexuelle. Le syndrome de cette condition, affectant les femmes, est généralement source de stress.)
Un mec qui collectionne les conquêtes est considéré comme un Don Juan. Une fille qui a une sexualité libre est soit une fille facile, soit une nympho ! En dehors de ces a priori machistes qui véhiculent une image de la femme datant du début du siècle, la nymphomanie existe. Mais il s’agit alors d’une réelle pathologie. Explications.

Définition :
La nymphomanie est un trouble relativement rare, qui se présente comme une exagération pathologique des désirs sexuels chez la femme. Ce terme vient en effet de nymphe, divinité féminine de la mythologie, et de mania qui signifie folie en latin.
Quand peut-on parler de nymphomanie ?
La sexualité est régie par les valeurs morales et les conventions propres à chaque société, une femme libre pour les uns peut-elle être considérée comme une nympho pour d’autres ? Au niveau des a priori, oui, mais certainement pas au niveau médical ! En effet, selon les psychologues et les psychiatres, la nymphomanie est une souffrance liée à un désir sexuel effréné et inassouvi Malgré la multiplication des rapports ou une consommation compulsive de supports pornographiques. Cette quête insatisfaite s’apparente à une dépendance et nécessite un traitement. D’ailleurs, on parle désormais d’addiction sexuelle ou d’hypersexualité et non plus de nymphomanie.
À ne pas confondre donc avec un appétit développé pour les plaisirs de la chair !
Comment soigner la nymphomanie ?
Comme toute addiction, l’hypersexualité doit être prise en charge par un soutien psychologique. Tout d’abord grâce à une psychothérapie afin de comprendre l’origine de ce trouble et aider la patiente à déculpabiliser. Mais aussi grâce à des groupes de soutien, type alcoolique anonyme, encadrés par un thérapeute et proposant un programme de sevrage en 12 étapes et des discussions avec d’autres participants. Le tout de manière gratuite et anonyme.
Enfin pour les patientes à tendance dépressive, un traitement médicamenteux peut également être prescrit afin de réguler leur humeur.

Petite anecdote…
- Au XIXe siècle, qu’elles soient nymphomanes ou simples jouisseuses, toutes les femmes souffrant d’un appétit sexuel jugé trop féroce par les normes de la société étaient considérées comme gravement malades. Elles étaient souvent internées, sexuellement mutilées et bannies de la communauté.
Heureusement, les mœurs ont bien changé !

La frigidité (du latin frigidus, ce qui est froid) est une notion bien connue qui n’est pas forcément précise : l’acception habituelle désigne l’absence de plaisir lors des relations sexuelles. C’est un trouble qui peut concerner les hommes ou les femmes, mais pour les hommes, on parlera plutôt d’impuissance sexuelle.
Lorsqu’elle ne consiste que dans une absence de désir sexuel, on peut parler d’aphanisis en latin ou de helones Henritud en ancien grec.
Pour certains, une femme « frigide » est celle qui ne parvient pas à l’orgasme (on parle alors d’anorgasmie). Mais cette notion même est délicate : une femme qui atteint l’orgasme par masturbation, mais pas lors de la pénétration est-elle « frigide » ?
Cette question nous renvoie à la conception actuelle de ce qu’est la sexualité : elle est sous-tendue par l’idée que l’activité sexuelle de référence est le coït hétérosexuel. Pour les tenants de la théorie de Freud, seul l’orgasme vaginal serait un orgasme mature, le seul orgasme véritable. On se rend compte aujourd’hui que cette conception du plaisir féminin a fait beaucoup de mal : Masters et Johnson ont montré, depuis, qu’il n’existe physiologiquement qu’un seul type d’orgasme, c’est-à-dire que la réaction physiologique est toujours la même (contractions) quelle que soit la stimulation qui la déclenche (clitoris, vagin, poitrine, baisers, fantasmes, rêves…).
En réalité, les femmes qui connaissent l’orgasme par stimulation vaginale exclusive sont statistiquement très rares. Parler de frigidité, donc d’anomalie, pour une situation somme toute la plus fréquente semble aujourd’hui abusif.
Enfin, est-ce véritablement l’orgasme qui est le témoin du plaisir des femmes ? Les chercheuses contestent actuellement cette conception : ne pas avoir d’orgasme, pour une femme, ne signifie pas forcément ne pas avoir de plaisir. On voit alors combien cette notion de « frigidité » est floue : absence de plaisir, d’orgasme, dans quelles circonstances ?
À cela s’ajoute la question du désir : pour d’autres, une femme « frigide » est celle qui ne réagit pas aux stimulations sexuelles. Est-ce alors le plaisir qui lui fait défaut, ou le désir ou la timidité intense ?

Une privation inconsciente

Chez les très jeunes femmes, l’anorgasmie vaginale est la norme. Si celle-ci perdure à la maturité, les spécialistes se refusent à la considérer comme une pathologie, sauf dans des cas extrêmes où l’acmé du plaisir ne peut jamais être atteint, même au moyen de la masturbation. Alors seulement, on parle de frigidité qui, à l’inverse de l’anorgasmie, se caractérise par une inhibition du désir et concerne la vie sexuelle dans sa globalité. Le plus souvent, il s’agit d’une privation inconsciente – la personne s’interdit de désirer, de ressentir – liée à la culpabilité ou à une honte transmise par l’éducation.
En fait, pour toute femme, l’accès à la petite mort reste toujours très fragile. Un événement déprimant ou entamant l’estime de soi – séparation, deuil, licenciement, découverte de l’infidélité du partenaire, notamment – est susceptible de provoquer une anorgasmie transitoire. C’est le cas également lorsqu’un malaise surgit dans le couple, et que la femme, malheureuse, ne parvient pas à exprimer sa souffrance avec des mots. « Si la situation perdure, l’anorgasmie peut être utilisée par l’inconscient féminin comme une vengeance contre le responsable supposé de la situation », affirme la psychanalyste Catherine Muller. Frustrée dans sa vie, la femme punit l’homme dans sa sexualité pour qu’il le soit lui aussi.

Le poids de l’enfance

Lorsqu’elle est permanente, et sans motif apparent, « l’anorgasmie doit être décryptée comme un symptôme renvoyant à une problématique individuelle inconsciente », déclare la psychanalyste Janine Revel. Pour l’une, elle exprimera le désir enfoui de ressembler à une mère « virginale » idéalisée, pour l’autre, elle résultera d’une fidélité inconsciente à son père. « Je rencontrais toujours des hommes ayant des problèmes sexuels et avec lesquels je n’arrivais jamais à l’orgasme, explique Aude. Jusqu’à ce que ma mère m’avoue que, depuis mes jeunes années, l’abus d’alcool avait rendu mon père impuissant ! »
Souvent aussi, l’anorgasmie est la conséquence d’un rapport exécrable à son propre corps remontant à l’enfance. « Je me suis toujours vue froide, pas aimable, raconte Sonia. J’étais complexée par rapport à ma jeune sœur, la préférée de mon père, que l’on disait plus jolie, plus féminine que moi. Très tôt, avant l’adolescence, je me suis sentie désincarnée. Aujourd’hui, je ne me maquille jamais et je ne vois aucun intérêt à m’habiller. Au lit avec un homme, je me sens en trop, pas à ma place, je suis glaciale. » Est-ce un hasard ? Sonia travaille dans la congélation !
Dans certains cas rares, une femme peut être bloquée physiquement et émotionnellement au point de « passer à côté » de l’orgasme. Son corps jouit sans qu’elle éprouve la moindre sensation de plénitude, comme certaines personnes sont incapables de ressentir la faim, la soif ou le froid. Selon Janine Revel, ce phénomène résulte d’une éducation trop dirigiste, qui n’a pas permis à la personne de s’approprier réellement son corps.

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