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25 nov. 2012

Les maladies cardio-vasculaires: RETRECISSEMENT DES ARTERES CAROTIDES

DEFINITION
Les artères carotides sont localisées au niveau du cou, et distribuent le sang au niveau de la tête.
De chaque coté, l’artère carotide commune se divise en artère carotide interne, qui apporte le sang au cerveau, et en artère carotide externe, qui apporte le sang au niveau de la face.
Description des vaisseaux du cou. Noter en avant la présence des artères carotides commune, interne et externe.
Le rétrécissement de l’artère carotide risque d’entraîner une diminution de l’apport de sang au niveau du cerveau, dont les conséquences sont souvent dramatiques.
Le rétrécissement des artères carotides est une maladie relativement fréquente dans la population générale à partir d’un certain âge, et est souvent découverte par le médecin car les symptômes de cette maladie sont rares.
Le traitement repose sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires et nécessite parfois une intervention chirurgicale.
QUELQUES EXPLICATIONS
Le rétrécissement des artères carotide est souvent dû à une maladie athéromateuse responsable de la formations de plaques pouvant progresser en taille et boucher l’artère carotide. La maladie athéromateuse est due à l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire que sont le diabète, un taux élevé de cholestérol dans le sang, l’hypertension artérielle et le tabac.
Ces facteurs de risque sont responsables de la formation de plaques remplies de cholestérol et d’autres cellules, appelées plaques d’athérome. Ces plaques augmentent de volume régulièrement et finissent par rétrécir et parfois par boucher les artères carotides.
L’autre risque de ces plaques est qu’elles peuvent se fragmenter ce qui entraîne la migration d’un bout de la plaque dans une artère du cerveau. Ce mécanisme sera responsable d’une maladie neurologique appelée "accident vasculaire cérébral", pouvant entraîner une hémiplégie par exemple.
LES SYMPTOMES
Très souvent, il n’existe aucun symptôme lorsque les artères carotides commencent à se boucher.
Parfois, le malade peut ressentir quelques vertiges ou une fatigue chronique.
Il n’est cependant pas rare que cette maladie soit révélée par une complication cérébrale, c’est-à-dire un accident vasculaire cérébral tel une hémiplégie, la perte de la vision d’un coté ou une perte discrète de la sensibilité et de la motricité d’un membre.
LES CAUSES
Très souvent, ce sont uniquement les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, cholestérol, diabète, hypertension artérielle) qui sont responsables de l’apparition d’un rétrécissement au niveau des artères carotides.
D’autres marqueurs sont en cours d’évaluation car il apparaît qu’il existe une sensibilité individuelle à ce type de maladie.
Enfin, les artères carotides peuvent être remaniées et infiltrées du fait de la réalisation antérieure d'une radiothérapie centrée sur le cou au cours d'un traitement d'une maladie de Hodgkin par exemple. Cette artériopathie est très particulière car les artères carotides sont extrêmement remaniées et les lésions sont souvent très complexes.
LES COMPLICATIONS
Les complications sont avant tout neurologiques. Tout rétrécissement des artères carotides peut être responsable de l’apparition d’un accident vasculaire cérébral, dont les symptômes sont une hémiplégie, la perte de la vision d’un œil, un trouble discret et transitoire de la sensibilité et la motricité d’un membre
COMMENT ETABLIR LE DIAGNOSTIC ?
1 - A l’aide de l’examen clinique réalisé par le médecin
Lors de sa consultation, le médecin ausculte les artères carotides et peut ainsi constater l’existence d’un souffle.
Celui-ci est généralement localisé au niveau de ces artères et il peut être de forte intensité.
Dans ce cas, le médecin demande rapidement la réalisation d’une échographie-doppler des artères du cou.
2 - L’échographie-doppler des vaisseaux du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou à l’aide d’ultrasons émis par un appareil d’échographie (voir fiche échographie-doppler artériel).
Il s’agit d’un examen indolore, d’une durée de 15 à 45 minutes.
Le médecin pourra ainsi visualiser les parois de l’artère carotide, et la bifurcation carotide interne-carotide externe qui est souvent le lieu privilégié pour les plaques d’athérome. Le médecin échographiste visualisera l'ensemble des vaisseaux du cou ainsi que les artères sous clavières. Les vaisseaux artériels postérieurs (artères vertébrales) seront également visualisés. En cas ou une carotide serait bouchée, le médecin procédera également à l'analyse de l'artère ophtalmique située dans l’œil.
Le médecin repère donc les plaques d’athérome, en précisant leur position exacte, leur homogénéité et le degré de rétrécissement.
Le doppler quantifie la vitesse du sang et évalue un rétrécissement.
3 - L’angiographie IRM des vaisseaux du cou
De plus en plus pratiqué, cet examen non invasif est basé sur la réalisation d’une IRM après injection d’un produit radiologique de contraste. Cet examen donne de très bons résultats mais l’existence d’artéfacts ne permet pas toujours de conclure avec certitude.
Néanmoins, les progrès technologiques permettent actuellement d'obtenir des images des artères carotides et vertébrales de bonne qualité, ce qui autorise d'analyser un rétrécissement au niveau d'une artère carotide avec précision au niveau anatomique. En revanche, aucune information fonctionnelle n'est donnée par cet examen.
L'I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou à l'énorme avantage d'être un examen non invasif qui sera réalisé en un seul temps à la fois pour l'analyse du cerveau mais également pour celle des vaisseaux du cou.
4 - L’artériographie des artères du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou en y injectant un produit radiologique opaque aux rayons X. Cet examen est pratiqué actuellement de façon de plus en plus rare du fait de la réalisation d'une I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou, ainsi que de l'excellente qualité des appareils d'échographie Doppler modernes.
L’artériographie permet de visualiser directement l’artère, d’analyser les parois et le contenu. Le rétrécissement de l’artère peut être très bien visualisé.
Cet examen est parfois demandé par le chirurgien avant une opération.
LE TRAITEMENT
1 - But
Favoriser un écoulement de sang normal au niveau des artères carotides, de manière à ce que le sang arrive normalement au cerveau.
2 - Moyens
- Ils sont tout d’abord médicamenteux :
Traitement des facteurs de risque cardiovasculaires, donc du diabète, de l’hypertension artérielle, d’un excès de cholestérol dans le sang et arrêt du tabac.
- Chirurgicaux :
Deux opérations sont possibles pour favoriser le passage du sang dans les artères carotides :
L’endartériectomie, dont le but est d’abraser la paroi de l’artère carotide de manière à faire disparaître les plaques d’athérome. La fermeture est généralement réalisée à l’aide d’un patch ;
La mise en place d’une prothèse artérielle à l’endroit de l’artère carotide malade.
3 - Indications
Le traitement médical doit toujours être réalisé dans un premier temps, et l’état de l’artère carotide malade doit être régulièrement surveillé par la réalisation d’une échographie-doppler.
Puis, si le rétrécissement de l’artère carotide est responsable de complications ou s’il est trop important (au-delà de 70% de rétrécissement), une intervention chirurgicale doit être envisagée.
Lorsque les plaques sont homogènes et bien délimitées, une endartériectomie est réalisée.
Lorsque les lésions sont complexes et que la plaque paraît instable, la mise en place d’une prothèse est parfois souhaitable.
4 - Résultats
Les traitements actuels contre les facteurs de risque cardiovasculaires sont très efficaces et permettent de ralentir la progression du rétrécissement de l’artère carotide.
Mais au bout d’un certain temps, les lésions évoluent, se compliquent parfois, et imposent alors un traitement chirurgical.
Le traitement chirurgical offre un bon taux de réussite mais est parfois responsable de complications du type accident vasculaire cérébral.
Le taux de complication dépend énormément du patient lui-même, mais aussi de l’équipe chirurgicale.
5 - Surveillance
Avant et après une intervention chirurgicale, une surveillance clinique et par échographie-doppler des troncs supra-aortique doit être réalisée de façon rigoureuse.
L’évolution des lésions incitera le médecin à réaliser une intervention chirurgicale ou à rapprocher encore plus les consultations médicales.
CONCLUSION
Le rétrécissement de l’artère carotide est une maladie dont la complication principale est l’accident vasculaire cérébral, que le médecin doit savoir éviter par une surveillance rigoureuse et par la décision d’opérer son malade à temps, si nécessaire et selon les recommandations médicales actuelles.

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Les maladies cardio-vasculaires: RETRECISSEMENT DES ARTERES CAROTIDES

DEFINITION
Les artères carotides sont localisées au niveau du cou, et distribuent le sang au niveau de la tête.
De chaque coté, l’artère carotide commune se divise en artère carotide interne, qui apporte le sang au cerveau, et en artère carotide externe, qui apporte le sang au niveau de la face.
Description des vaisseaux du cou. Noter en avant la présence des artères carotides commune, interne et externe.
Le rétrécissement de l’artère carotide risque d’entraîner une diminution de l’apport de sang au niveau du cerveau, dont les conséquences sont souvent dramatiques.
Le rétrécissement des artères carotides est une maladie relativement fréquente dans la population générale à partir d’un certain âge, et est souvent découverte par le médecin car les symptômes de cette maladie sont rares.
Le traitement repose sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires et nécessite parfois une intervention chirurgicale.
QUELQUES EXPLICATIONS
Le rétrécissement des artères carotide est souvent dû à une maladie athéromateuse responsable de la formations de plaques pouvant progresser en taille et boucher l’artère carotide. La maladie athéromateuse est due à l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire que sont le diabète, un taux élevé de cholestérol dans le sang, l’hypertension artérielle et le tabac.
Ces facteurs de risque sont responsables de la formation de plaques remplies de cholestérol et d’autres cellules, appelées plaques d’athérome. Ces plaques augmentent de volume régulièrement et finissent par rétrécir et parfois par boucher les artères carotides.
L’autre risque de ces plaques est qu’elles peuvent se fragmenter ce qui entraîne la migration d’un bout de la plaque dans une artère du cerveau. Ce mécanisme sera responsable d’une maladie neurologique appelée "accident vasculaire cérébral", pouvant entraîner une hémiplégie par exemple.
LES SYMPTOMES
Très souvent, il n’existe aucun symptôme lorsque les artères carotides commencent à se boucher.
Parfois, le malade peut ressentir quelques vertiges ou une fatigue chronique.
Il n’est cependant pas rare que cette maladie soit révélée par une complication cérébrale, c’est-à-dire un accident vasculaire cérébral tel une hémiplégie, la perte de la vision d’un coté ou une perte discrète de la sensibilité et de la motricité d’un membre.
LES CAUSES
Très souvent, ce sont uniquement les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, cholestérol, diabète, hypertension artérielle) qui sont responsables de l’apparition d’un rétrécissement au niveau des artères carotides.
D’autres marqueurs sont en cours d’évaluation car il apparaît qu’il existe une sensibilité individuelle à ce type de maladie.
Enfin, les artères carotides peuvent être remaniées et infiltrées du fait de la réalisation antérieure d'une radiothérapie centrée sur le cou au cours d'un traitement d'une maladie de Hodgkin par exemple. Cette artériopathie est très particulière car les artères carotides sont extrêmement remaniées et les lésions sont souvent très complexes.
LES COMPLICATIONS
Les complications sont avant tout neurologiques. Tout rétrécissement des artères carotides peut être responsable de l’apparition d’un accident vasculaire cérébral, dont les symptômes sont une hémiplégie, la perte de la vision d’un œil, un trouble discret et transitoire de la sensibilité et la motricité d’un membre
COMMENT ETABLIR LE DIAGNOSTIC ?
1 - A l’aide de l’examen clinique réalisé par le médecin
Lors de sa consultation, le médecin ausculte les artères carotides et peut ainsi constater l’existence d’un souffle.
Celui-ci est généralement localisé au niveau de ces artères et il peut être de forte intensité.
Dans ce cas, le médecin demande rapidement la réalisation d’une échographie-doppler des artères du cou.
2 - L’échographie-doppler des vaisseaux du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou à l’aide d’ultrasons émis par un appareil d’échographie (voir fiche échographie-doppler artériel).
Il s’agit d’un examen indolore, d’une durée de 15 à 45 minutes.
Le médecin pourra ainsi visualiser les parois de l’artère carotide, et la bifurcation carotide interne-carotide externe qui est souvent le lieu privilégié pour les plaques d’athérome. Le médecin échographiste visualisera l'ensemble des vaisseaux du cou ainsi que les artères sous clavières. Les vaisseaux artériels postérieurs (artères vertébrales) seront également visualisés. En cas ou une carotide serait bouchée, le médecin procédera également à l'analyse de l'artère ophtalmique située dans l’œil.
Le médecin repère donc les plaques d’athérome, en précisant leur position exacte, leur homogénéité et le degré de rétrécissement.
Le doppler quantifie la vitesse du sang et évalue un rétrécissement.
3 - L’angiographie IRM des vaisseaux du cou
De plus en plus pratiqué, cet examen non invasif est basé sur la réalisation d’une IRM après injection d’un produit radiologique de contraste. Cet examen donne de très bons résultats mais l’existence d’artéfacts ne permet pas toujours de conclure avec certitude.
Néanmoins, les progrès technologiques permettent actuellement d'obtenir des images des artères carotides et vertébrales de bonne qualité, ce qui autorise d'analyser un rétrécissement au niveau d'une artère carotide avec précision au niveau anatomique. En revanche, aucune information fonctionnelle n'est donnée par cet examen.
L'I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou à l'énorme avantage d'être un examen non invasif qui sera réalisé en un seul temps à la fois pour l'analyse du cerveau mais également pour celle des vaisseaux du cou.
4 - L’artériographie des artères du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou en y injectant un produit radiologique opaque aux rayons X. Cet examen est pratiqué actuellement de façon de plus en plus rare du fait de la réalisation d'une I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou, ainsi que de l'excellente qualité des appareils d'échographie Doppler modernes.
L’artériographie permet de visualiser directement l’artère, d’analyser les parois et le contenu. Le rétrécissement de l’artère peut être très bien visualisé.
Cet examen est parfois demandé par le chirurgien avant une opération.
LE TRAITEMENT
1 - But
Favoriser un écoulement de sang normal au niveau des artères carotides, de manière à ce que le sang arrive normalement au cerveau.
2 - Moyens
- Ils sont tout d’abord médicamenteux :
Traitement des facteurs de risque cardiovasculaires, donc du diabète, de l’hypertension artérielle, d’un excès de cholestérol dans le sang et arrêt du tabac.
- Chirurgicaux :
Deux opérations sont possibles pour favoriser le passage du sang dans les artères carotides :
L’endartériectomie, dont le but est d’abraser la paroi de l’artère carotide de manière à faire disparaître les plaques d’athérome. La fermeture est généralement réalisée à l’aide d’un patch ;
La mise en place d’une prothèse artérielle à l’endroit de l’artère carotide malade.
3 - Indications
Le traitement médical doit toujours être réalisé dans un premier temps, et l’état de l’artère carotide malade doit être régulièrement surveillé par la réalisation d’une échographie-doppler.
Puis, si le rétrécissement de l’artère carotide est responsable de complications ou s’il est trop important (au-delà de 70% de rétrécissement), une intervention chirurgicale doit être envisagée.
Lorsque les plaques sont homogènes et bien délimitées, une endartériectomie est réalisée.
Lorsque les lésions sont complexes et que la plaque paraît instable, la mise en place d’une prothèse est parfois souhaitable.
4 - Résultats
Les traitements actuels contre les facteurs de risque cardiovasculaires sont très efficaces et permettent de ralentir la progression du rétrécissement de l’artère carotide.
Mais au bout d’un certain temps, les lésions évoluent, se compliquent parfois, et imposent alors un traitement chirurgical.
Le traitement chirurgical offre un bon taux de réussite mais est parfois responsable de complications du type accident vasculaire cérébral.
Le taux de complication dépend énormément du patient lui-même, mais aussi de l’équipe chirurgicale.
5 - Surveillance
Avant et après une intervention chirurgicale, une surveillance clinique et par échographie-doppler des troncs supra-aortique doit être réalisée de façon rigoureuse.
L’évolution des lésions incitera le médecin à réaliser une intervention chirurgicale ou à rapprocher encore plus les consultations médicales.
CONCLUSION
Le rétrécissement de l’artère carotide est une maladie dont la complication principale est l’accident vasculaire cérébral, que le médecin doit savoir éviter par une surveillance rigoureuse et par la décision d’opérer son malade à temps, si nécessaire et selon les recommandations médicales actuelles.

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