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28 août 2011

Halte aux crises d'angoisse!

La crise de panique (également appelée attaque de panique, crise d'angoisse aiguë) est un diagnosticComment contrôler une attaque de panique devenu à la mode dans les années 1980 aux USA avec les classifications DSM. On trouve l'histoire de ce diagnostic chez Pierre Janet et F. Raymond en 1903 qui se référent à une définition datant de 1871 qui émane de C. Westphal, neurologue à Berlin, dans un article publié dans Archiv für Psychiatrie und Nervenkrankheiten : « L'agoraphobie : une manifestation névropathique ». Sigmund Freud parlait lui de névrose d'angoisse dont l'une des manifestations était l'attaque d'angoisse : Le mécanisme de la névrose d'angoisse est à rechercher dans la dérivation de l'excitation sexuelle somatique à distance du psychisme et dans une utilisation anormale de cette excitation qui en est la conséquence.

Aujourd'hui on la décrit comme une période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon brutale et durant quelques minutes à plusieurs heures. Les symptômes vont des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausées, souffle court, hyperventilation, des sensations de picotement (paresthésie) et l'impression d'étouffer (plus de détails ci-après sur les symptômes). Une crise de panique est un cercle vicieux, en ceci que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s'aggravent mutuellement.

Un patient ayant connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes. On diagnostique chez les patients souffrant d'attaques de panique régulières un « trouble panique ».

Introduction
La plupart des patients sujets aux crises de panique rapportent une peur de mourir, de « devenir fou » ou de perdre le contrôle de leurs émotions ou de leur comportement. Ces impressions très pénibles entraînent en général un besoin de fuir le regard des autres en cherchant un endroit isolé où s'enfermer seul jusqu'à ce que le sentiment de malaise disparaisse partiellement ou totalement, ou encore, selon le DSM-IV-TR, « un désir urgent de fuir l'endroit quel qu'il soit où l'attaque est survenue »



Dans la mesure où il ressent souvent des douleurs à la poitrine ou des difficultés respiratoires, le patient a l'impression que sa vie est en danger, ce qui provoque un recours fréquent aux services d'urgence (SAMU ou 911 au Canada et l'E.U.)).


L'attaque de panique se distingue des autres formes d'anxiété par son caractère intense et brusque et sa nature épisodique. Les sujets souffrent souvent de troubles de l'anxiété autres, comme l'agoraphobie ou d'autres troubles psychologiques touchant à l'anxiété – les attaques de panique ne sont pas symptôme de maladie mentale. Environ 10% de la population générale connaît l'expérience d'une attaque de panique isolée par année, et une personne sur 60 environ est sujette à des troubles paniques pendant sa vie.

Les personnes phobiques peuvent faire l'expérience d'attaques de panique en réaction à une exposition à l'objet de leur phobie. Ces crises sont en général courtes et se résolvent lorsque l'exposition cesse.

L'anxiété chronique peut entraîner des situations où une crise succède immédiatement à une autre, suscitant un épuisement nerveux en quelques jours.

Symptômes
Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité ; cela intervient sur une période de temps bien délimitée, de quelques minutes à quelques heures[réf. souhaitée].

Une attaque de panique peut être spontanée, « pour rien », voire réveiller brutalement quelqu'un qui dormait, ou bien être déclenchée par la confrontation avec l'objet d'une phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines drogues, ou de certains médicaments.

En plus du malaise intense qui la caractérise, une crise de panique se signale par la survenue de plusieurs autres symptômes parmi les suivants :

-sentiment d'angoisse sans raison ;
-sensation de catastrophe imminente (peur de perdre la raison, d'avoir un accident cardiaque ou cérébral par exemple) ;
-vomissements ou nausées ;
-sueurs froides, bouffées de chaleur ou de frissons ;
-palpitations, sensation de cœur qui bat trop fort, douleur ou gêne dans la poitrine ;
-tremblements ;
-sensation d'étouffement ou d'étranglement ;
-vertiges, sensation d'évanouissement ;
-sentiment d'irréalité ou de dissociation vis-à-vis de soi-même (déréalisation ou dépersonnalisation) ;
-impression d'engourdissement, fourmillements.
Le « trouble panique » correspond à la répétition de ces attaques de panique ou à la crainte persistante de leur survenue, de sorte que, souvent, la personne entre dans un cercle de peur qui va donc croissant.

Lors d'une crise violente, le malaise effectue une sinusoïde. C'est-à-dire que la personne se sentira extrêmement mal pendant quelques secondes ou minutes, puis ira un peu mieux les minutes d'après, puis le malaise revient brutalement, etc... et ce, donc, sur un temps grandement variable.

Le patient peut associer les crises paniques à un ou des lieux précis où elles sont survenues la première fois, ou alors à un ou des moments de la journée, et ainsi, par suggestion, se les déclencher inconsciemment à un moment de la journée ou dans un lieu, ce qui peut pousser le patient à rester enfermé chez lui, ou au contraire à ne plus vouloir y retourner.

Traitement
Une étape fondamentale du traitement consiste à bien comprendre le cercle vicieux et la dimension psychologique impliqués dans les crises de panique.

Les psychothérapies, associées à un certain nombre de méthodes de relaxation, comme l'acupuncture, la méditation, etc, donnent de très bons résultats. Il appartient bien sûr au patient, aidé ou non, d'adopter celles qui lui correspondent le mieux.

Par ailleurs, des techniques comme l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), initialement prévues pour le traitement de crises post-traumatiques, ou des techniques d'hypnose douce (hypnose ericksonienne), permettent de reconfronter les personnes souffrant d'attaques de panique avec leurs souvenirs de crise, et surtout d'apurer ces-dernières de leur charge émotionnelle hyperintense, facteur majeur d'évitement et par là même de multiplication des attaques. La technique TIPI (Technique d'Identification sensorielle des Peurs Inconscientes) qui consiste à revivre dans le corps ce qu'il a gardé en mémoire à la suite de traumatismes le plus souvent intra-utérins) permet de "désactiver" durablement et très rapidement l'origine de l'angoisse.

La médication peut être indiquée en cas de crises répétées. Des benzodiazépines comme le diazépam, le lorazépam, l'alprazolam ou le clonazépam sont généralement prescrits à cet effet. Le simple fait que le patient ait cette médication en sa possession peut s'avérer anxiolytique et ainsi prévenir le développement d'une crise. Cependant, ces médicaments peuvent entraîner des dépendances, et ne sont pas toujours efficaces notamment lors des crises qui apparaissent de façon brutale. Un beta bloquant non sélectif, propranolol (Avlocardyl), permet de bloquer les décharges d'adrénaline et d'arrêter certains symptômes gênants, comme les palpitations, les tremblements, et peuvent être pris ponctuellement, avec une bonne tolérance et pas de dépendance. Le propranolol fonctionne par exemple très bien dans la prévention du trac des artistes.

Certains médecins préfèrent la prescription d'antidépresseurs de type ISRS (beaucoup mieux tolérés que les antidépresseurs dits tricycliques), qui après une certaine période sont efficaces dans la prévention des attaques de panique. La prise d'antidépresseur ou d'anxiolytique peut rebuter certains patients, mais cela s'avère parfois nécessaire.

Il est par ailleurs fréquent que les patients, se sentant mieux après une courte période de traitement, décident de stopper tout traitement, cela s'avère être une erreur. En effet, l'arrêt brutal de traitement de type antidépresseur et anxiolytique sans sevrage plus ou moins long (quelques semaines à quelques mois) peut faire ressurgir les symptômes voire les aggraver.
Avec l'aide d'un traitement, pas seulement médicamenteux mais également psychothérapeutique, les patients souffrant de trouble panique parviennent généralement à retrouver leur équilibre, des rechutes étant cependant possibles.

Causes
Il semble y avoir une certaine composante héréditaire dans le trouble panique. Toutefois, des personnes n'ayant pas d'historique familial de ce trouble peuvent le développer.

Des événements angoissants ou le contact avec un élément lié à une phobie peuvent contribuer au déclenchement d'une crise de panique. Celle-ci peut également survenir suite à un épisode dépressif, des pensées trop répétées, un sentiment d'insécurité intense, des événements qui deviennent trop lourds à porter.

La crise de panique peut aussi accompagner une particularité physiologique du fonctionnement du cœur, le prolapsus mitral.
Causes de l'anxiété et les crises de panique

Nous remarquons souvent des blessures lors de la petite enfance. À travers les expériences vécues, vous avez apris que les "émotions riment souvent avec danger". Vous n’avez pas pu exprimer parce qu’il était interdit de le faire... quelque part vous avez compris qu’il n’était pas aidant de manifester des émotions. Soit qu’elles n’étaient pas écoutées ou bien qu’elles amenaient des désagréments. Vous avez ainsi poursuivit votre vie avec cette stratégie de gestion des émotions sans même savoir qu’il en existe d’autres. Et un jour il vous est soit arrivé un gros choc émotif ou bien plusieurs chocs rapprochés dans le temps et toutes les émotions semblent se déverser d’un seul coup. Inutile de dire qu'à ce moemnt là, vous êtes devenu très inquiet puisque vos réactions émotives vous ont semblé être incroyablement disproportionnées par rapport à l’intensité du déclencheur.

Notre compréhension de l'anxiété et des crises de panique

En fait, l’anxiété n’est pas le problème.  Elle n’est qu’une manifestation d’une stratégie non-aidante.  Comme le résultat d’une simple équation comprenant un nombre plus ou moins élevé de facteurs.  Ces facteurs accumulés ou bien manquants aident la personne à developper cette stratégie d’essayer de garder ses émotions loin d’elle.  Il y a eu stresseur et la détresse psychologique a été assez grande pour que le cerveau décide de pousser en dehors du conscient l’émotion associée au stresseur.  Nous avons raison de croire que le cerveau a pour seul objectif la survie de l’organisme.  En situation d’urgence, le cerveau s’organise pour que l’organisme survive.  Pas de temps à perdre avec la gestion de l’émotion: tant que le coeur bat et que les poumons respirent et que l’organisme n’est pas en danger de destruction fatale, la stratégie de survie de l’organisme se poursuit.
Si l’environnement devient sécuritaire, il y a des chances pour que le cerveau décide de traiter l’événement traumatisant afin d'intégrer l'expérience et d'intégrer une compréhension élargie.  Si par contre l’environnement reste aussi menaçant et pauvre émotionnellement, le cerveau continuera d’utiliser la stratégie d’enfouir les émotions là où on peut ne pas les ressentir.

Et comme tout semble aller mieux (en enfouissant les émotions douloureuses on les sent moins qu’en baignant dedans), le cerveau continue la stratégie... jusqu’au jour où la masse d’émotions non-identifiées devient comme un ballon de plage qu’on tente de garder sous l’eau: ça veut remonter cette affaire-là!  Ainsi, pour nous, l’anxiété c’est un paquet d’émotions non-identifiées.  Et comme l’ordinateur avec trop d’applications ouvertes, ça plante: attaque de panique ou anxiété non-identifiée envahissante.  On a l’impression de mourir, d’être en danger de mort alors qu’il n’y a rien de dangeureux à l’extérieur.  C’est à l’intérieur qu’il y a danger.  Comme le système nerveux qui flanche.  Comme s’il y avait trop d’énergie dépensée à maintenir le ballon de plage sous l’eau, ça finit par mettre l’organisme en danger.  Toute émotion qui n’est pas exprimée s’imprime.  Là le cerveau se rend compte de la non-viabilité de la stratégie à long terme.  En situation d’urgence, pousser de côté les émotions douloureuses est parfois vital.  En répétition et à long terme, ce n’est pas viable.

Vous pouvez changer de stratégie
Clinique Intégrative de PsychoPropulsion met à votre disposition des programmes et services de résolution personnalisés élaborés à partir de méthodes novatrices, simples et rapides appliqué au domaine de la résolution des crises de panique troubles anxieux.
La démarche offerte est concrète, dynamique, d’une courte ou moyenne durée et axée sur l'optimisation de votre potentiel latent.

En travaillant directement avec l'un de nos spécialistes, vous vous libérerez de l'emprise de votre passé et des traces qu'il a pu laisser dans votre vie; peurs et insécurité, blessures identitaires, conflits intérieurs... Au cours de votre démarche, vous retrouvrerez votre estime personnelle, votre confiance en vous, votre valeur et surtout, votre coach et vous allez vous assurer que d’ici la fin de votre démarche, vous comprendrez très bien qui vous êtes au plus profond de vous. De plus, vous découvrirez et construirez la force nécessaire pour être ce que vous êtes. Au centre de nous se trouve le calme et la paix. On ne trouve pas la paix, elle est déjà là et elle l'a toujours été. Il faut simplement reprendre contact avec elle, avec cette partie de nous qui n'a pas pu s'exprimer depuis parfois longtemps. 


De l’anxiété à l’actualisation de son plein potentiel
Pyramide des besoins de maslow


Les crises de panique et les troubles anxieux sont une névrotisation des besoins de base de la pyramide de Maslow (survie, sexualité, nourriture, sécurité physique, amour, affection, vie sociale, opinion des autres).

Cette névrotisation des besoins fondamentaux est le résultat d’expériences négatives multiples, de traumatismes distincts ou bien de périodes de vie difficiles, durant lesquels vos besoins ont été menacés ou bien non satisfaits. En réaction à ces expériences, le jeune enfant que vous étiez a tiré des conclusions face à ces besoins brimés de sécurité et ces besoins sont par la suite devenus très importants à vos yeux. Par conséquent, vous avez développé multiples mécanismes pour le protéger. La sécurité est alors devenue un de vos critères de vie crucial, un point central dans votre pensée, quelque chose que vous vous battez pour obtenir, auquel vous vous accrochez lorsque vous l’obtenez et que vous défendez avec vigueur. En résultante, votre système corps-esprit génère aujourd’hui de fortes réactions émotionnelles lorsque votre sécurité est perçue comme n’étant pas satisfaite ou bien menacée. Il est également fort probable que votre système génère également de l’insécurité des craintes et de l’anticipation négative lorsque vous êtes apparemment en sécurité, espérant ainsi la protéger pour ne pas la perdre à nouveau.

Vous cherchez à combler le besoin de sécurité de diverses manières sans jamais avoir l’impression de l’avoir vraiment comblé. Ainsi, votre esprit risque de passer une grande partie de son temps à tenter de satisfaire ce besoin par des processus non-concluants qui sont constamment à recommencer : anticipation de ce qui pourrait arriver dans le futur, évaluer ce que les autres pourraient penser, élaboration de plans et des stratégies de secours …
« Typiquement, lorsqu’une personne est coincée au niveau des besoins de base, ce n’est pas parce qu’elle ne les comble pas. C’est parce qu’elle les a surchargés en leur accordant trop d’importance ou bien parce qu’elle leur accorde une signification idéaliste ce qui fait que ceux-ci ne peuvent jamais être satisfait. »  - Dr. Michael L. Hall

Tant et aussi longtemps que vous n’avez pas l’impression d’être en sécurité, votre potentiel est saboté et limité parce que votre esprit est constamment investi dans cette quête incessante d’assurance et de sécurité.

Lorsque vous aurez satisfait vos besoins de base sainement et en aurez mis à jour votre relation psychologique face à ceux-ci, vous obtiendrez l’équilibre et le bien-être émotionnels qui ouvre la porte de l’actualisation de qui vous êtes vraiment.  

Avez-vous le sentiment que tous vos efforts ont été inutiles ou peu concrets jusqu'à maintenant ?

Imaginez un moment que vous imprimez un document à partir de votre ordinateur et qu'il y ait quelques fautes sur le document imprimé. Alors, saisissez la feuille et utilisez votre correcteur pour effectuer la correction sur le papier. Ensuite, à partir de l'ordinateur, vous réimprimez le document. Mais surprise, l'erreur est encore là… À nouveau, vous avez recours au correcteur et refaites la correction pour à nouveau imprimer le document… mais l'erreur paraît toujours. Qu'est-ce qui cloche ici ?

Vous avez certainement déjà joué à ces jeux dans vos pensées en essayant de changer vos idées… puis vous  avez abandonné (du moins je l'espère !). Pour faire un vrai changement, vous comprenez bien que la correction doit se faire à la source afin que ce soit réglé une fois pour toutes. D'où l'importance de réviser votre « programmation » intérieure (subconsciente et inconsciente).

Ce sont malheureusement des remèdes temporaires que de constamment se garder l'esprit occupé, de s’étourdir en pensant à autres choses, d'essayer de « penser positif», de se battre contre ses peurs… parce que, indépendamment de ces activités conscientes, la programmation intérieure (inconsciente) reste la même.
Comment contrôler une attaque de panique (crise d'anxiété ou crise d'angoisse)?
Plus on est conscient de la façon dont surviennent les attaques de panique (aussi appelées crises de panique, crises d'anxiété ou crises d'angoisse), plus on peut être en mesure de les contrôler.

D'abord, il faut savoir que la réaction naturelle de l'organisme à l'anxiété est d'accélérer la respiration qui devient également très superficielle. Ceci augmente le niveau d'oxygène dans le sang. Lorsque ce niveau dépasse un certain seuil, des symptômes d'anxiété s'installent. Ses symptômes contribuent en retour à augmenter l'anxiété ou l'angoisse.
On peut atténuer tout cela en prenant le temps de se concentrer sur sa respiration pour la rendre plus profonde et surtout plus lente. Cela exige plusieurs minutes et de la concentration car, à ce moment, il est contre nature de respirer calmement puisque nous sommes anxieux. Mais le fait de mettre un peu de côté les pensées anxieuses pour se concentrer sur la respiration contribue aussi à ce que ce moyen fonctionne puisque ce sont ces pensées qui nous mettent dans cet état.

Par ailleurs, il faut être conscient que dans des états émotifs tels que l'anxiété, l'angoisse, l'humeur dépressive, la colère, etc., les pensées sont influencées par ces états. Elles deviennent biaisées (moins rationnelles) et contribuent à entretenir et amplifier les états émotifs. Dans ces moments, par exemple, la personne va penser au pire qui puisse arriver alors que les faits concrets ne justifient pas de croire que le pire est le plus probable. Ou encore, lorsque la personne est épuisée, les défis qu'elle doit relever lui sembleront des montagnes. Il n'est pas le temps de réfléchir aux problèmes quand l'anxiété est trop forte ou la fatigue trop grande. Dans ces moments, il est souvent préférable de remettre à plus tard la réflexion et plutôt s'accorder un moment de relaxation et de détente, se distraire et faire quelque choses d'agréable,

Il est essentiel d'apprendre à questionner les pensées qui génèrent l'anxiété, le découragement, etc.. Par exemples: Est-ce que les faits appuient cette croyance? Est-ce que ce scénario est très probable ?, etc.

Crises d'anxiété ou de panique: thérapie centrée sur la respiration ou psychothérapie cognitive?

Une thérapie centrée sur la respiration est plus efficace pour réduire les symptômes d'hyperventilation et de panique que la psychothérapie cognitive, selon une étude publiée dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology.
Alicia E. Meuret de l'Université Southern Methodist à Dallas et ses collègues ont mené cette étude avec 41 personnes qui recevaient cette thérapie ou une thérapie cognitive pour le trouble panique et l'agoraphobie.
La thérapie centrée sur la respiration vise à réduire l'hyperventilation qui est un état très inconfortable caractérisé par des niveaux sanguins de dioxyde de carbone anormalement bas. L'hyperventilation entraîne des symptômes physiques souvent ressentis comme terrifiants par les personnes souffrant de trouble panique.
Les participant faisaient des exercices de respiration deux fois par jour afin de réduire l'hyperventilation chronique et aiguë et les symptômes physiques associés. Un appareil leur fournissait du feedback sur leur niveau de CO2. Le but de ces exercices est de réduire les symptômes par une respiration plus lente, et surtout moins profonde. Contrairement à la croyance, prendre de grandes respirations empire l'hyperventilation et les symptômes, indique Meuret.
La thérapie cognitive traditionnelle enseigne des techniques qui visent à aider à changer les pensées catastrophiques afin de réduire la peur et la panique.
Les deux traitements étaient également efficaces pour réduire les symptômes, dit Meuret. Mais la thérapie centrée sur la respiration entraînait un changement du niveau de dioxide de carbone qui diminuait les symptômes de panique, dit Meuret. Alors que la thérapie cognitive ne changeait pas la physiologie de la respiration.
Avec la thérapie cognitive, dit-elle, si une personne rapportent qu'elle a peur de suffoquer, le thérapeute lui demande combien de fois elle s'est réellement étouffée au cours d'une attaque de panique, afin de modifier sa façon de penser. Ce processus est très difficile pour plusieurs, considère Meuret.
L'hypothèse est que si les gens s'inquiètent moins de leurs symptômes, cela devrait normaliser leur physiologie, mais cette étude montre que ce n'est pas le cas, dit-elle. L'hyperventilation reste inchangée, ce qui pourrait être un facteur de risque de rechute. Et, en plus de générer des symptômes, l'hyperventilation est un état biologique malsain associé à des conséquences négatives sur la santé, ajoute-t-elle.
Dans les faits, une psychothérapie cognitive combine habituellement l'approche centrée sur la respiration afin de contrôler l'hyperventilation.

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Halte aux crises d'angoisse!

La crise de panique (également appelée attaque de panique, crise d'angoisse aiguë) est un diagnosticComment contrôler une attaque de panique devenu à la mode dans les années 1980 aux USA avec les classifications DSM. On trouve l'histoire de ce diagnostic chez Pierre Janet et F. Raymond en 1903 qui se référent à une définition datant de 1871 qui émane de C. Westphal, neurologue à Berlin, dans un article publié dans Archiv für Psychiatrie und Nervenkrankheiten : « L'agoraphobie : une manifestation névropathique ». Sigmund Freud parlait lui de névrose d'angoisse dont l'une des manifestations était l'attaque d'angoisse : Le mécanisme de la névrose d'angoisse est à rechercher dans la dérivation de l'excitation sexuelle somatique à distance du psychisme et dans une utilisation anormale de cette excitation qui en est la conséquence.

Aujourd'hui on la décrit comme une période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon brutale et durant quelques minutes à plusieurs heures. Les symptômes vont des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausées, souffle court, hyperventilation, des sensations de picotement (paresthésie) et l'impression d'étouffer (plus de détails ci-après sur les symptômes). Une crise de panique est un cercle vicieux, en ceci que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s'aggravent mutuellement.

Un patient ayant connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes. On diagnostique chez les patients souffrant d'attaques de panique régulières un « trouble panique ».

Introduction
La plupart des patients sujets aux crises de panique rapportent une peur de mourir, de « devenir fou » ou de perdre le contrôle de leurs émotions ou de leur comportement. Ces impressions très pénibles entraînent en général un besoin de fuir le regard des autres en cherchant un endroit isolé où s'enfermer seul jusqu'à ce que le sentiment de malaise disparaisse partiellement ou totalement, ou encore, selon le DSM-IV-TR, « un désir urgent de fuir l'endroit quel qu'il soit où l'attaque est survenue »



Dans la mesure où il ressent souvent des douleurs à la poitrine ou des difficultés respiratoires, le patient a l'impression que sa vie est en danger, ce qui provoque un recours fréquent aux services d'urgence (SAMU ou 911 au Canada et l'E.U.)).


L'attaque de panique se distingue des autres formes d'anxiété par son caractère intense et brusque et sa nature épisodique. Les sujets souffrent souvent de troubles de l'anxiété autres, comme l'agoraphobie ou d'autres troubles psychologiques touchant à l'anxiété – les attaques de panique ne sont pas symptôme de maladie mentale. Environ 10% de la population générale connaît l'expérience d'une attaque de panique isolée par année, et une personne sur 60 environ est sujette à des troubles paniques pendant sa vie.

Les personnes phobiques peuvent faire l'expérience d'attaques de panique en réaction à une exposition à l'objet de leur phobie. Ces crises sont en général courtes et se résolvent lorsque l'exposition cesse.

L'anxiété chronique peut entraîner des situations où une crise succède immédiatement à une autre, suscitant un épuisement nerveux en quelques jours.

Symptômes
Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité ; cela intervient sur une période de temps bien délimitée, de quelques minutes à quelques heures[réf. souhaitée].

Une attaque de panique peut être spontanée, « pour rien », voire réveiller brutalement quelqu'un qui dormait, ou bien être déclenchée par la confrontation avec l'objet d'une phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines drogues, ou de certains médicaments.

En plus du malaise intense qui la caractérise, une crise de panique se signale par la survenue de plusieurs autres symptômes parmi les suivants :

-sentiment d'angoisse sans raison ;
-sensation de catastrophe imminente (peur de perdre la raison, d'avoir un accident cardiaque ou cérébral par exemple) ;
-vomissements ou nausées ;
-sueurs froides, bouffées de chaleur ou de frissons ;
-palpitations, sensation de cœur qui bat trop fort, douleur ou gêne dans la poitrine ;
-tremblements ;
-sensation d'étouffement ou d'étranglement ;
-vertiges, sensation d'évanouissement ;
-sentiment d'irréalité ou de dissociation vis-à-vis de soi-même (déréalisation ou dépersonnalisation) ;
-impression d'engourdissement, fourmillements.
Le « trouble panique » correspond à la répétition de ces attaques de panique ou à la crainte persistante de leur survenue, de sorte que, souvent, la personne entre dans un cercle de peur qui va donc croissant.

Lors d'une crise violente, le malaise effectue une sinusoïde. C'est-à-dire que la personne se sentira extrêmement mal pendant quelques secondes ou minutes, puis ira un peu mieux les minutes d'après, puis le malaise revient brutalement, etc... et ce, donc, sur un temps grandement variable.

Le patient peut associer les crises paniques à un ou des lieux précis où elles sont survenues la première fois, ou alors à un ou des moments de la journée, et ainsi, par suggestion, se les déclencher inconsciemment à un moment de la journée ou dans un lieu, ce qui peut pousser le patient à rester enfermé chez lui, ou au contraire à ne plus vouloir y retourner.

Traitement
Une étape fondamentale du traitement consiste à bien comprendre le cercle vicieux et la dimension psychologique impliqués dans les crises de panique.

Les psychothérapies, associées à un certain nombre de méthodes de relaxation, comme l'acupuncture, la méditation, etc, donnent de très bons résultats. Il appartient bien sûr au patient, aidé ou non, d'adopter celles qui lui correspondent le mieux.

Par ailleurs, des techniques comme l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), initialement prévues pour le traitement de crises post-traumatiques, ou des techniques d'hypnose douce (hypnose ericksonienne), permettent de reconfronter les personnes souffrant d'attaques de panique avec leurs souvenirs de crise, et surtout d'apurer ces-dernières de leur charge émotionnelle hyperintense, facteur majeur d'évitement et par là même de multiplication des attaques. La technique TIPI (Technique d'Identification sensorielle des Peurs Inconscientes) qui consiste à revivre dans le corps ce qu'il a gardé en mémoire à la suite de traumatismes le plus souvent intra-utérins) permet de "désactiver" durablement et très rapidement l'origine de l'angoisse.

La médication peut être indiquée en cas de crises répétées. Des benzodiazépines comme le diazépam, le lorazépam, l'alprazolam ou le clonazépam sont généralement prescrits à cet effet. Le simple fait que le patient ait cette médication en sa possession peut s'avérer anxiolytique et ainsi prévenir le développement d'une crise. Cependant, ces médicaments peuvent entraîner des dépendances, et ne sont pas toujours efficaces notamment lors des crises qui apparaissent de façon brutale. Un beta bloquant non sélectif, propranolol (Avlocardyl), permet de bloquer les décharges d'adrénaline et d'arrêter certains symptômes gênants, comme les palpitations, les tremblements, et peuvent être pris ponctuellement, avec une bonne tolérance et pas de dépendance. Le propranolol fonctionne par exemple très bien dans la prévention du trac des artistes.

Certains médecins préfèrent la prescription d'antidépresseurs de type ISRS (beaucoup mieux tolérés que les antidépresseurs dits tricycliques), qui après une certaine période sont efficaces dans la prévention des attaques de panique. La prise d'antidépresseur ou d'anxiolytique peut rebuter certains patients, mais cela s'avère parfois nécessaire.

Il est par ailleurs fréquent que les patients, se sentant mieux après une courte période de traitement, décident de stopper tout traitement, cela s'avère être une erreur. En effet, l'arrêt brutal de traitement de type antidépresseur et anxiolytique sans sevrage plus ou moins long (quelques semaines à quelques mois) peut faire ressurgir les symptômes voire les aggraver.
Avec l'aide d'un traitement, pas seulement médicamenteux mais également psychothérapeutique, les patients souffrant de trouble panique parviennent généralement à retrouver leur équilibre, des rechutes étant cependant possibles.

Causes
Il semble y avoir une certaine composante héréditaire dans le trouble panique. Toutefois, des personnes n'ayant pas d'historique familial de ce trouble peuvent le développer.

Des événements angoissants ou le contact avec un élément lié à une phobie peuvent contribuer au déclenchement d'une crise de panique. Celle-ci peut également survenir suite à un épisode dépressif, des pensées trop répétées, un sentiment d'insécurité intense, des événements qui deviennent trop lourds à porter.

La crise de panique peut aussi accompagner une particularité physiologique du fonctionnement du cœur, le prolapsus mitral.
Causes de l'anxiété et les crises de panique

Nous remarquons souvent des blessures lors de la petite enfance. À travers les expériences vécues, vous avez apris que les "émotions riment souvent avec danger". Vous n’avez pas pu exprimer parce qu’il était interdit de le faire... quelque part vous avez compris qu’il n’était pas aidant de manifester des émotions. Soit qu’elles n’étaient pas écoutées ou bien qu’elles amenaient des désagréments. Vous avez ainsi poursuivit votre vie avec cette stratégie de gestion des émotions sans même savoir qu’il en existe d’autres. Et un jour il vous est soit arrivé un gros choc émotif ou bien plusieurs chocs rapprochés dans le temps et toutes les émotions semblent se déverser d’un seul coup. Inutile de dire qu'à ce moemnt là, vous êtes devenu très inquiet puisque vos réactions émotives vous ont semblé être incroyablement disproportionnées par rapport à l’intensité du déclencheur.

Notre compréhension de l'anxiété et des crises de panique

En fait, l’anxiété n’est pas le problème.  Elle n’est qu’une manifestation d’une stratégie non-aidante.  Comme le résultat d’une simple équation comprenant un nombre plus ou moins élevé de facteurs.  Ces facteurs accumulés ou bien manquants aident la personne à developper cette stratégie d’essayer de garder ses émotions loin d’elle.  Il y a eu stresseur et la détresse psychologique a été assez grande pour que le cerveau décide de pousser en dehors du conscient l’émotion associée au stresseur.  Nous avons raison de croire que le cerveau a pour seul objectif la survie de l’organisme.  En situation d’urgence, le cerveau s’organise pour que l’organisme survive.  Pas de temps à perdre avec la gestion de l’émotion: tant que le coeur bat et que les poumons respirent et que l’organisme n’est pas en danger de destruction fatale, la stratégie de survie de l’organisme se poursuit.
Si l’environnement devient sécuritaire, il y a des chances pour que le cerveau décide de traiter l’événement traumatisant afin d'intégrer l'expérience et d'intégrer une compréhension élargie.  Si par contre l’environnement reste aussi menaçant et pauvre émotionnellement, le cerveau continuera d’utiliser la stratégie d’enfouir les émotions là où on peut ne pas les ressentir.

Et comme tout semble aller mieux (en enfouissant les émotions douloureuses on les sent moins qu’en baignant dedans), le cerveau continue la stratégie... jusqu’au jour où la masse d’émotions non-identifiées devient comme un ballon de plage qu’on tente de garder sous l’eau: ça veut remonter cette affaire-là!  Ainsi, pour nous, l’anxiété c’est un paquet d’émotions non-identifiées.  Et comme l’ordinateur avec trop d’applications ouvertes, ça plante: attaque de panique ou anxiété non-identifiée envahissante.  On a l’impression de mourir, d’être en danger de mort alors qu’il n’y a rien de dangeureux à l’extérieur.  C’est à l’intérieur qu’il y a danger.  Comme le système nerveux qui flanche.  Comme s’il y avait trop d’énergie dépensée à maintenir le ballon de plage sous l’eau, ça finit par mettre l’organisme en danger.  Toute émotion qui n’est pas exprimée s’imprime.  Là le cerveau se rend compte de la non-viabilité de la stratégie à long terme.  En situation d’urgence, pousser de côté les émotions douloureuses est parfois vital.  En répétition et à long terme, ce n’est pas viable.

Vous pouvez changer de stratégie
Clinique Intégrative de PsychoPropulsion met à votre disposition des programmes et services de résolution personnalisés élaborés à partir de méthodes novatrices, simples et rapides appliqué au domaine de la résolution des crises de panique troubles anxieux.
La démarche offerte est concrète, dynamique, d’une courte ou moyenne durée et axée sur l'optimisation de votre potentiel latent.

En travaillant directement avec l'un de nos spécialistes, vous vous libérerez de l'emprise de votre passé et des traces qu'il a pu laisser dans votre vie; peurs et insécurité, blessures identitaires, conflits intérieurs... Au cours de votre démarche, vous retrouvrerez votre estime personnelle, votre confiance en vous, votre valeur et surtout, votre coach et vous allez vous assurer que d’ici la fin de votre démarche, vous comprendrez très bien qui vous êtes au plus profond de vous. De plus, vous découvrirez et construirez la force nécessaire pour être ce que vous êtes. Au centre de nous se trouve le calme et la paix. On ne trouve pas la paix, elle est déjà là et elle l'a toujours été. Il faut simplement reprendre contact avec elle, avec cette partie de nous qui n'a pas pu s'exprimer depuis parfois longtemps. 


De l’anxiété à l’actualisation de son plein potentiel
Pyramide des besoins de maslow


Les crises de panique et les troubles anxieux sont une névrotisation des besoins de base de la pyramide de Maslow (survie, sexualité, nourriture, sécurité physique, amour, affection, vie sociale, opinion des autres).

Cette névrotisation des besoins fondamentaux est le résultat d’expériences négatives multiples, de traumatismes distincts ou bien de périodes de vie difficiles, durant lesquels vos besoins ont été menacés ou bien non satisfaits. En réaction à ces expériences, le jeune enfant que vous étiez a tiré des conclusions face à ces besoins brimés de sécurité et ces besoins sont par la suite devenus très importants à vos yeux. Par conséquent, vous avez développé multiples mécanismes pour le protéger. La sécurité est alors devenue un de vos critères de vie crucial, un point central dans votre pensée, quelque chose que vous vous battez pour obtenir, auquel vous vous accrochez lorsque vous l’obtenez et que vous défendez avec vigueur. En résultante, votre système corps-esprit génère aujourd’hui de fortes réactions émotionnelles lorsque votre sécurité est perçue comme n’étant pas satisfaite ou bien menacée. Il est également fort probable que votre système génère également de l’insécurité des craintes et de l’anticipation négative lorsque vous êtes apparemment en sécurité, espérant ainsi la protéger pour ne pas la perdre à nouveau.

Vous cherchez à combler le besoin de sécurité de diverses manières sans jamais avoir l’impression de l’avoir vraiment comblé. Ainsi, votre esprit risque de passer une grande partie de son temps à tenter de satisfaire ce besoin par des processus non-concluants qui sont constamment à recommencer : anticipation de ce qui pourrait arriver dans le futur, évaluer ce que les autres pourraient penser, élaboration de plans et des stratégies de secours …
« Typiquement, lorsqu’une personne est coincée au niveau des besoins de base, ce n’est pas parce qu’elle ne les comble pas. C’est parce qu’elle les a surchargés en leur accordant trop d’importance ou bien parce qu’elle leur accorde une signification idéaliste ce qui fait que ceux-ci ne peuvent jamais être satisfait. »  - Dr. Michael L. Hall

Tant et aussi longtemps que vous n’avez pas l’impression d’être en sécurité, votre potentiel est saboté et limité parce que votre esprit est constamment investi dans cette quête incessante d’assurance et de sécurité.

Lorsque vous aurez satisfait vos besoins de base sainement et en aurez mis à jour votre relation psychologique face à ceux-ci, vous obtiendrez l’équilibre et le bien-être émotionnels qui ouvre la porte de l’actualisation de qui vous êtes vraiment.  

Avez-vous le sentiment que tous vos efforts ont été inutiles ou peu concrets jusqu'à maintenant ?

Imaginez un moment que vous imprimez un document à partir de votre ordinateur et qu'il y ait quelques fautes sur le document imprimé. Alors, saisissez la feuille et utilisez votre correcteur pour effectuer la correction sur le papier. Ensuite, à partir de l'ordinateur, vous réimprimez le document. Mais surprise, l'erreur est encore là… À nouveau, vous avez recours au correcteur et refaites la correction pour à nouveau imprimer le document… mais l'erreur paraît toujours. Qu'est-ce qui cloche ici ?

Vous avez certainement déjà joué à ces jeux dans vos pensées en essayant de changer vos idées… puis vous  avez abandonné (du moins je l'espère !). Pour faire un vrai changement, vous comprenez bien que la correction doit se faire à la source afin que ce soit réglé une fois pour toutes. D'où l'importance de réviser votre « programmation » intérieure (subconsciente et inconsciente).

Ce sont malheureusement des remèdes temporaires que de constamment se garder l'esprit occupé, de s’étourdir en pensant à autres choses, d'essayer de « penser positif», de se battre contre ses peurs… parce que, indépendamment de ces activités conscientes, la programmation intérieure (inconsciente) reste la même.
Comment contrôler une attaque de panique (crise d'anxiété ou crise d'angoisse)?
Plus on est conscient de la façon dont surviennent les attaques de panique (aussi appelées crises de panique, crises d'anxiété ou crises d'angoisse), plus on peut être en mesure de les contrôler.

D'abord, il faut savoir que la réaction naturelle de l'organisme à l'anxiété est d'accélérer la respiration qui devient également très superficielle. Ceci augmente le niveau d'oxygène dans le sang. Lorsque ce niveau dépasse un certain seuil, des symptômes d'anxiété s'installent. Ses symptômes contribuent en retour à augmenter l'anxiété ou l'angoisse.
On peut atténuer tout cela en prenant le temps de se concentrer sur sa respiration pour la rendre plus profonde et surtout plus lente. Cela exige plusieurs minutes et de la concentration car, à ce moment, il est contre nature de respirer calmement puisque nous sommes anxieux. Mais le fait de mettre un peu de côté les pensées anxieuses pour se concentrer sur la respiration contribue aussi à ce que ce moyen fonctionne puisque ce sont ces pensées qui nous mettent dans cet état.

Par ailleurs, il faut être conscient que dans des états émotifs tels que l'anxiété, l'angoisse, l'humeur dépressive, la colère, etc., les pensées sont influencées par ces états. Elles deviennent biaisées (moins rationnelles) et contribuent à entretenir et amplifier les états émotifs. Dans ces moments, par exemple, la personne va penser au pire qui puisse arriver alors que les faits concrets ne justifient pas de croire que le pire est le plus probable. Ou encore, lorsque la personne est épuisée, les défis qu'elle doit relever lui sembleront des montagnes. Il n'est pas le temps de réfléchir aux problèmes quand l'anxiété est trop forte ou la fatigue trop grande. Dans ces moments, il est souvent préférable de remettre à plus tard la réflexion et plutôt s'accorder un moment de relaxation et de détente, se distraire et faire quelque choses d'agréable,

Il est essentiel d'apprendre à questionner les pensées qui génèrent l'anxiété, le découragement, etc.. Par exemples: Est-ce que les faits appuient cette croyance? Est-ce que ce scénario est très probable ?, etc.

Crises d'anxiété ou de panique: thérapie centrée sur la respiration ou psychothérapie cognitive?

Une thérapie centrée sur la respiration est plus efficace pour réduire les symptômes d'hyperventilation et de panique que la psychothérapie cognitive, selon une étude publiée dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology.
Alicia E. Meuret de l'Université Southern Methodist à Dallas et ses collègues ont mené cette étude avec 41 personnes qui recevaient cette thérapie ou une thérapie cognitive pour le trouble panique et l'agoraphobie.
La thérapie centrée sur la respiration vise à réduire l'hyperventilation qui est un état très inconfortable caractérisé par des niveaux sanguins de dioxyde de carbone anormalement bas. L'hyperventilation entraîne des symptômes physiques souvent ressentis comme terrifiants par les personnes souffrant de trouble panique.
Les participant faisaient des exercices de respiration deux fois par jour afin de réduire l'hyperventilation chronique et aiguë et les symptômes physiques associés. Un appareil leur fournissait du feedback sur leur niveau de CO2. Le but de ces exercices est de réduire les symptômes par une respiration plus lente, et surtout moins profonde. Contrairement à la croyance, prendre de grandes respirations empire l'hyperventilation et les symptômes, indique Meuret.
La thérapie cognitive traditionnelle enseigne des techniques qui visent à aider à changer les pensées catastrophiques afin de réduire la peur et la panique.
Les deux traitements étaient également efficaces pour réduire les symptômes, dit Meuret. Mais la thérapie centrée sur la respiration entraînait un changement du niveau de dioxide de carbone qui diminuait les symptômes de panique, dit Meuret. Alors que la thérapie cognitive ne changeait pas la physiologie de la respiration.
Avec la thérapie cognitive, dit-elle, si une personne rapportent qu'elle a peur de suffoquer, le thérapeute lui demande combien de fois elle s'est réellement étouffée au cours d'une attaque de panique, afin de modifier sa façon de penser. Ce processus est très difficile pour plusieurs, considère Meuret.
L'hypothèse est que si les gens s'inquiètent moins de leurs symptômes, cela devrait normaliser leur physiologie, mais cette étude montre que ce n'est pas le cas, dit-elle. L'hyperventilation reste inchangée, ce qui pourrait être un facteur de risque de rechute. Et, en plus de générer des symptômes, l'hyperventilation est un état biologique malsain associé à des conséquences négatives sur la santé, ajoute-t-elle.
Dans les faits, une psychothérapie cognitive combine habituellement l'approche centrée sur la respiration afin de contrôler l'hyperventilation.

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