Une protéine identifiée par des chercheurs canadiens pourrait aider les personnes souffrant d’obésité ou de diabète à réguler leur taux de glucose sanguin et leur appétit.
Suraj Unniappan, chercheur à l’Université York, en Ontario, s’est penché sur les effets de la protéine appelée nesfatine-1, un peptide alimentaire qui régule l’appétit et le sentiment de satiété. Il a constaté que les rats de laboratoire à qui l’on administrait de la nesfatine-1 mangeaient moins, étaient plus actifs et utilisaient davantage le gras stocké dans leur organisme.
«Les rats mangent plus souvent, mais en moins grande quantité. En outre, ils sont physiquement plus actifs et nous avons aussi constaté que le niveau d’oxydation des acides gras avait augmenté», a expliqué le chercheur.
«Autrement dit, la réserve d’énergie la plus utilisée durant le traitement à la nesfatine-1 est le gras, a-t-il ajouté. Cela nous laisse croire que dans ces conditions, la quantité de gras diminue de façon importante, ce qui pourrait éventuellement mener à une perte de poids.» Le scientifique précise que ces travaux pourraient aider à développer un nouveau traitement contre l’obésité et le diabète, mais que d’autres travaux de recherche seront nécessaires avant de parvenir à ce résultat.
«Nous devons encore explorer le potentiel thérapeutique de la nesfatine-1 dans le cadre des maladies métaboliques», a-t-il précisé.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifique Endocrinology.
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10 août 2011
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Soins de santé au Canada
Une protéine identifiée par des chercheurs canadiens pourrait aider les personnes souffrant d’obésité ou de diabète à réguler leur taux de glucose sanguin et leur appétit.
Suraj Unniappan, chercheur à l’Université York, en Ontario, s’est penché sur les effets de la protéine appelée nesfatine-1, un peptide alimentaire qui régule l’appétit et le sentiment de satiété. Il a constaté que les rats de laboratoire à qui l’on administrait de la nesfatine-1 mangeaient moins, étaient plus actifs et utilisaient davantage le gras stocké dans leur organisme.
«Les rats mangent plus souvent, mais en moins grande quantité. En outre, ils sont physiquement plus actifs et nous avons aussi constaté que le niveau d’oxydation des acides gras avait augmenté», a expliqué le chercheur.
«Autrement dit, la réserve d’énergie la plus utilisée durant le traitement à la nesfatine-1 est le gras, a-t-il ajouté. Cela nous laisse croire que dans ces conditions, la quantité de gras diminue de façon importante, ce qui pourrait éventuellement mener à une perte de poids.» Le scientifique précise que ces travaux pourraient aider à développer un nouveau traitement contre l’obésité et le diabète, mais que d’autres travaux de recherche seront nécessaires avant de parvenir à ce résultat.
«Nous devons encore explorer le potentiel thérapeutique de la nesfatine-1 dans le cadre des maladies métaboliques», a-t-il précisé.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifique Endocrinology.
Suraj Unniappan, chercheur à l’Université York, en Ontario, s’est penché sur les effets de la protéine appelée nesfatine-1, un peptide alimentaire qui régule l’appétit et le sentiment de satiété. Il a constaté que les rats de laboratoire à qui l’on administrait de la nesfatine-1 mangeaient moins, étaient plus actifs et utilisaient davantage le gras stocké dans leur organisme.
«Les rats mangent plus souvent, mais en moins grande quantité. En outre, ils sont physiquement plus actifs et nous avons aussi constaté que le niveau d’oxydation des acides gras avait augmenté», a expliqué le chercheur.
«Autrement dit, la réserve d’énergie la plus utilisée durant le traitement à la nesfatine-1 est le gras, a-t-il ajouté. Cela nous laisse croire que dans ces conditions, la quantité de gras diminue de façon importante, ce qui pourrait éventuellement mener à une perte de poids.» Le scientifique précise que ces travaux pourraient aider à développer un nouveau traitement contre l’obésité et le diabète, mais que d’autres travaux de recherche seront nécessaires avant de parvenir à ce résultat.
«Nous devons encore explorer le potentiel thérapeutique de la nesfatine-1 dans le cadre des maladies métaboliques», a-t-il précisé.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue scientifique Endocrinology.
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