Translate

Météo

MeteoMedia

26 août 2011

Le Suicide

Afficher l'image en taille réelleLe suicide (du latin sui, « soi » et cidium, « acte de tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Dans le domaine médical, il est parfois question d’autolyse (du grec αὐτο- / auto- « soi-même » et λύσις / lúsis « destruction »).

Selon une définition moderne qui ne préjuge pas des intentions de la personne et ne juge pas son acte, le suicide est « l’acte qui a pour effet la mort d’une personne et dont l’intention est soit d’en finir avec la vie, soit de produire un nouvel état de choses (comme le soulagement de la douleur), dont le sujet pense qu’il ne peut être atteint qu’au moyen de la mort ou qu’il conduira à la mort »[1].

Le suicide est un acte complexe qui ne peut être approché à l'aide d'une seule et unique discipline. Lorsqu'il est question de suicide, il est nécessaire de faire appel à plusieurs domaines, tels que la médecine, la psychopathologie, la sociologie, l'anthropologie, la philosophie, la théologie ou même l'histoire.

Le suicide est l’acte de volontairement s’enlever la vie. Bien que l’euthanasie ou le suicide assisté présentent certaines similarités avec le suicide, les enjeux et considérations éthiques sont fort différents et ne seront pas discutés ici.
Au Québec, à chaque jour, quatre personnes s’enlèvent la vie volontairement et environ quatre-vingt personnes de 15 ans et plus effectuent une tentative de suicide.
Malgré l’ampleur du problème, le suicide demeure un sujet difficile à aborder et porteur de nombreux préjugés. Chacun peut contribuer à la prévention du suicide.

Comment en reconnaître les signes ?

L’intention suicidaire n’apparaît pas subitement. Les personnes qui pensent au suicide donnent généralement des signes qui peuvent alerter les proches, amis ou parents de leur désarroi et de leurs intentions. Vous en trouverez quelques exemples ci-dessous. Soyez vigilants!

Les paroles

  • Messages directs :
    • « Je veux en finir. »
    • « Je vais me tuer. »
  • Messages indirects
    • « Vous seriez tellement mieux sans moi. »
    • « Je suis inutile. »
    • « J’ai tout raté dans ma vie. »
    • « Je serais bien mieux mort. »
    • « La vie ne vaut pas la peine d’être vécue. » 

Les attitudes et les comportements

  • Tristesse, découragement, agressivité ;
  • isolement, retrait ;
  • changements importants de comportements irritabilité, sautes d’humeur ;
  • mise en ordre des affaires personnelles ;
  • ennui, indécision, perte du plaisir ;
  • intérêt marqué pour les armes, les médicaments ;
  • don d’objets personnels ;
  • consommation inhabituelle d’alcool, drogues ou médicaments ;
  • hyperactivité ou, à l’inverse, manque d’énergie ;
  • rédaction de son testament, lettre d’adieu ;
  • troubles du sommeil ou de l’appétit ;
  • perte d’estime de soi ;
  • négligence dans l’apparence et l’hygiène.





Qu’est-ce qui en est la cause ?
  • Le suicide n’est pas motivé par un choix éclairé, mais par la perte de tout espoir en l’avenir, menant l’individu à concevoir la mort comme seule solution à ce désespoir.
    La maladie mentale (près du trois quart des personnes commettant un suicide souffrent de dépression), des problèmes de dépendance, en particulier au jeu (endettement, perte de conjoint, d’emploi, etc.), et des situations découlant de l’abus de drogues ou d’alcool (endettement, perte de conjoint, d’emploi, etc.) sont les conditions les plus fréquemment associées au suicide.

Qu’est-ce que d’autres ont vécu ?

« Pendant un an, j’ai déconnecté, j’ai cessé de vivre. Je n’étais plus là, je pensais de plus en plus à la mort, jusqu’au moment où j’ai consulté et obtenu de l’aide. À partir de cet instant, j’ai commencé à émerger de ce mauvais rêve qui envahissait toute ma vie. L’expérience a été physiquement épuisante et il m’a fallu plusieurs semaines de convalescence pour récupérer physiquement, même une fois les symptômes psychologiques disparus. Aujourd’hui, je reprends contact avec moi-même, mon conjoint, mes enfants et mon travail. »
– Karine, 33 ans

Qu’est-ce qu’il faut faire ?

Le suicide n’est jamais une solution et il faut agir pour le prévenir.

Comment aider un proche qui vous inquiète ?

Chacun a, à bien des égards, les qualités humaines qui lui permettent de venir en aide à une personne suicidaire. Chacun peut être appelé à agir dans son milieu, auprès d’un ami, d’un parent, d’un collègue, etc.
Si cela se présente, ces quelques conseils faciliteront votre intervention :
  • Prendre la personne au sérieux en évitant de se moquer d’elle, de moraliser ou de la mettre au défi ;
  • lui faire part de vos inquiétudes à son sujet ;
  • l’écouter et lui démontrer que vous comprenez l’ampleur de sa détresse ;
  • vérifier si la personne pense au suicide et, dans l’affirmative, chercher à savoir comment, où et quand elle entend passer à l’acte. Plus le plan est précis, plus il faut être énergique et agir rapidement ;
  • soutenir la personne dans sa démarche de recherche de solutions tout en respectant vos limites et en évitant de tout faire à sa place ;
  • l’encourager à chercher de l’aide et l’accompagner au besoin ;
  • aller soi-même chercher de l’information et du soutien pour être en mesure de mieux aider.
Garder le secret qui vous a été confié risque de limiter les interventions possibles et de vous faire porter seul la responsabilité du mieux-être de l’autre. Engagez-vous cependant à être discret dans vos démarches pour obtenir de l’aide, car il y va du respect de la personne qui souffre.
Il se peut que vous vous sentiez incapable d’agir. Si tel est le cas, assurez-vous qu’une autre personne le fasse. Et dans toutes les situations, ne restez pas seul à intervenir.
Pour obtenir de l’aide (pour les personnes suicidaires, leurs proches et les personnes endeuillées à la suite d’un suicide), téléphonez à votre centre de prévention du suicide.
Vous pouvez bénéficier en tout temps et dans la plupart des régions du Québec, d’une intervention téléphonique en prévention du suicide en composant le numéro de téléphone sans frais suivant :
1-866-APPELLE
1-866-277-3553
D’autres ressources sont aussi disponibles :
  • Centres de Santé et de Services sociaux
  • Centres de crise
  • Médecins et psychiatres
  • Psychologues et autres professionnels de la santé 
Comment se prendre en main ?
Si vous vous reconnaissez dans la situation décrite plus haut, vous pouvez dès aujourd’hui revoir votre hygiène de vie. Ceci ne guérit pas une dépression, si vous en souffrez, ou ne règle pas les problèmes de dépendance, mais peut éliminer des facteurs qui accentuent ou entretiennent votre état. Assurez-vous de vous coucher à une heure raisonnable, de bien vous alimenter, de faire de l’exercice quotidien (pour vous soutenir dans un régime d’activités physiques, consultez le site www.0-5-30.com), de réduire les conduites de dépendance à l’alcool, aux drogues ou aux jeux de hasard et d’argent (www.dependances.gouv.qc.ca).

Quand consulter ?

Si vous notez depuis plusieurs jours une souffrance incapacitante, une difficulté à rencontrer vos obligations professionnelles ou familiales, si votre vie est noire et que le désespoir vous habite, il est grand temps de voir votre médecin de famille ou un professionnel de la santé. N’attendez pas d’être devenu incapable de faire vos activités habituelles pour consulter. Un professionnel pourra voir avec vous s’il y a une dépression ou un autre problème et vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins.
Si vous en êtes à penser au suicide ou que vous craignez pour votre sécurité ou pour celle des gens autour de vous, joignez les services d’urgence (téléphone : 9-1-1), le service Info-Santé (téléphone : 8-1-1) ou consultez un médecin DE TOUTE URGENCE.

Existe-t-il des traitements ?

Le suicide n’est pas une maladie, mais bien le symptôme de quelque chose qui ne va plus. Par contre, le suicide se prévient. Des services spécifiques existent pour les conditions associées au suicide.
Il existe des traitements éprouvés pour la dépression, et plus vous consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de vous soulager. Dans la majorité des cas, un traitement offrant une psychothérapie, des médicaments antidépresseurs ou une combinaison des deux s’avère très efficace. Les experts en dépression s’accordent généralement pour recommander la thérapie cognitive-comportementale ou la thérapie interpersonnelle.
Des ressources spécialisées dans le traitement des dépendances à l’alcool, aux drogues et aux jeux de hasard et d’argent offrent des traitements éprouvés qui vous aideront à réduire et contrôler vos comportements de dépendance.

Se renseigner ou obtenir de l’aide

Voici quelques liens utiles pour obtenir une aide immédiate ou plus d’information :


Aucun commentaire:

Le Suicide

Afficher l'image en taille réelleLe suicide (du latin sui, « soi » et cidium, « acte de tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Dans le domaine médical, il est parfois question d’autolyse (du grec αὐτο- / auto- « soi-même » et λύσις / lúsis « destruction »).

Selon une définition moderne qui ne préjuge pas des intentions de la personne et ne juge pas son acte, le suicide est « l’acte qui a pour effet la mort d’une personne et dont l’intention est soit d’en finir avec la vie, soit de produire un nouvel état de choses (comme le soulagement de la douleur), dont le sujet pense qu’il ne peut être atteint qu’au moyen de la mort ou qu’il conduira à la mort »[1].

Le suicide est un acte complexe qui ne peut être approché à l'aide d'une seule et unique discipline. Lorsqu'il est question de suicide, il est nécessaire de faire appel à plusieurs domaines, tels que la médecine, la psychopathologie, la sociologie, l'anthropologie, la philosophie, la théologie ou même l'histoire.

Le suicide est l’acte de volontairement s’enlever la vie. Bien que l’euthanasie ou le suicide assisté présentent certaines similarités avec le suicide, les enjeux et considérations éthiques sont fort différents et ne seront pas discutés ici.
Au Québec, à chaque jour, quatre personnes s’enlèvent la vie volontairement et environ quatre-vingt personnes de 15 ans et plus effectuent une tentative de suicide.
Malgré l’ampleur du problème, le suicide demeure un sujet difficile à aborder et porteur de nombreux préjugés. Chacun peut contribuer à la prévention du suicide.

Comment en reconnaître les signes ?

L’intention suicidaire n’apparaît pas subitement. Les personnes qui pensent au suicide donnent généralement des signes qui peuvent alerter les proches, amis ou parents de leur désarroi et de leurs intentions. Vous en trouverez quelques exemples ci-dessous. Soyez vigilants!

Les paroles

  • Messages directs :
    • « Je veux en finir. »
    • « Je vais me tuer. »
  • Messages indirects
    • « Vous seriez tellement mieux sans moi. »
    • « Je suis inutile. »
    • « J’ai tout raté dans ma vie. »
    • « Je serais bien mieux mort. »
    • « La vie ne vaut pas la peine d’être vécue. » 

Les attitudes et les comportements

  • Tristesse, découragement, agressivité ;
  • isolement, retrait ;
  • changements importants de comportements irritabilité, sautes d’humeur ;
  • mise en ordre des affaires personnelles ;
  • ennui, indécision, perte du plaisir ;
  • intérêt marqué pour les armes, les médicaments ;
  • don d’objets personnels ;
  • consommation inhabituelle d’alcool, drogues ou médicaments ;
  • hyperactivité ou, à l’inverse, manque d’énergie ;
  • rédaction de son testament, lettre d’adieu ;
  • troubles du sommeil ou de l’appétit ;
  • perte d’estime de soi ;
  • négligence dans l’apparence et l’hygiène.





Qu’est-ce qui en est la cause ?
  • Le suicide n’est pas motivé par un choix éclairé, mais par la perte de tout espoir en l’avenir, menant l’individu à concevoir la mort comme seule solution à ce désespoir.
    La maladie mentale (près du trois quart des personnes commettant un suicide souffrent de dépression), des problèmes de dépendance, en particulier au jeu (endettement, perte de conjoint, d’emploi, etc.), et des situations découlant de l’abus de drogues ou d’alcool (endettement, perte de conjoint, d’emploi, etc.) sont les conditions les plus fréquemment associées au suicide.

Qu’est-ce que d’autres ont vécu ?

« Pendant un an, j’ai déconnecté, j’ai cessé de vivre. Je n’étais plus là, je pensais de plus en plus à la mort, jusqu’au moment où j’ai consulté et obtenu de l’aide. À partir de cet instant, j’ai commencé à émerger de ce mauvais rêve qui envahissait toute ma vie. L’expérience a été physiquement épuisante et il m’a fallu plusieurs semaines de convalescence pour récupérer physiquement, même une fois les symptômes psychologiques disparus. Aujourd’hui, je reprends contact avec moi-même, mon conjoint, mes enfants et mon travail. »
– Karine, 33 ans

Qu’est-ce qu’il faut faire ?

Le suicide n’est jamais une solution et il faut agir pour le prévenir.

Comment aider un proche qui vous inquiète ?

Chacun a, à bien des égards, les qualités humaines qui lui permettent de venir en aide à une personne suicidaire. Chacun peut être appelé à agir dans son milieu, auprès d’un ami, d’un parent, d’un collègue, etc.
Si cela se présente, ces quelques conseils faciliteront votre intervention :
  • Prendre la personne au sérieux en évitant de se moquer d’elle, de moraliser ou de la mettre au défi ;
  • lui faire part de vos inquiétudes à son sujet ;
  • l’écouter et lui démontrer que vous comprenez l’ampleur de sa détresse ;
  • vérifier si la personne pense au suicide et, dans l’affirmative, chercher à savoir comment, où et quand elle entend passer à l’acte. Plus le plan est précis, plus il faut être énergique et agir rapidement ;
  • soutenir la personne dans sa démarche de recherche de solutions tout en respectant vos limites et en évitant de tout faire à sa place ;
  • l’encourager à chercher de l’aide et l’accompagner au besoin ;
  • aller soi-même chercher de l’information et du soutien pour être en mesure de mieux aider.
Garder le secret qui vous a été confié risque de limiter les interventions possibles et de vous faire porter seul la responsabilité du mieux-être de l’autre. Engagez-vous cependant à être discret dans vos démarches pour obtenir de l’aide, car il y va du respect de la personne qui souffre.
Il se peut que vous vous sentiez incapable d’agir. Si tel est le cas, assurez-vous qu’une autre personne le fasse. Et dans toutes les situations, ne restez pas seul à intervenir.
Pour obtenir de l’aide (pour les personnes suicidaires, leurs proches et les personnes endeuillées à la suite d’un suicide), téléphonez à votre centre de prévention du suicide.
Vous pouvez bénéficier en tout temps et dans la plupart des régions du Québec, d’une intervention téléphonique en prévention du suicide en composant le numéro de téléphone sans frais suivant :
1-866-APPELLE
1-866-277-3553
D’autres ressources sont aussi disponibles :
  • Centres de Santé et de Services sociaux
  • Centres de crise
  • Médecins et psychiatres
  • Psychologues et autres professionnels de la santé 
Comment se prendre en main ?
Si vous vous reconnaissez dans la situation décrite plus haut, vous pouvez dès aujourd’hui revoir votre hygiène de vie. Ceci ne guérit pas une dépression, si vous en souffrez, ou ne règle pas les problèmes de dépendance, mais peut éliminer des facteurs qui accentuent ou entretiennent votre état. Assurez-vous de vous coucher à une heure raisonnable, de bien vous alimenter, de faire de l’exercice quotidien (pour vous soutenir dans un régime d’activités physiques, consultez le site www.0-5-30.com), de réduire les conduites de dépendance à l’alcool, aux drogues ou aux jeux de hasard et d’argent (www.dependances.gouv.qc.ca).

Quand consulter ?

Si vous notez depuis plusieurs jours une souffrance incapacitante, une difficulté à rencontrer vos obligations professionnelles ou familiales, si votre vie est noire et que le désespoir vous habite, il est grand temps de voir votre médecin de famille ou un professionnel de la santé. N’attendez pas d’être devenu incapable de faire vos activités habituelles pour consulter. Un professionnel pourra voir avec vous s’il y a une dépression ou un autre problème et vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins.
Si vous en êtes à penser au suicide ou que vous craignez pour votre sécurité ou pour celle des gens autour de vous, joignez les services d’urgence (téléphone : 9-1-1), le service Info-Santé (téléphone : 8-1-1) ou consultez un médecin DE TOUTE URGENCE.

Existe-t-il des traitements ?

Le suicide n’est pas une maladie, mais bien le symptôme de quelque chose qui ne va plus. Par contre, le suicide se prévient. Des services spécifiques existent pour les conditions associées au suicide.
Il existe des traitements éprouvés pour la dépression, et plus vous consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de vous soulager. Dans la majorité des cas, un traitement offrant une psychothérapie, des médicaments antidépresseurs ou une combinaison des deux s’avère très efficace. Les experts en dépression s’accordent généralement pour recommander la thérapie cognitive-comportementale ou la thérapie interpersonnelle.
Des ressources spécialisées dans le traitement des dépendances à l’alcool, aux drogues et aux jeux de hasard et d’argent offrent des traitements éprouvés qui vous aideront à réduire et contrôler vos comportements de dépendance.

Se renseigner ou obtenir de l’aide

Voici quelques liens utiles pour obtenir une aide immédiate ou plus d’information :


Aucun commentaire:

Concerts

VenueKings.com

Find Tickets for The Eagles at VenueKings.com! The Best Event Tickets in the Nation!

Get Fleetwood Mac Concert Tickets at VenueKings.com!