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1 févr. 2013

AVC : Quatre heures pour agir

La cité sanitaire et son service de neurologie expliquaient l'urgence avec laquelle l'accident vasculaire cérébral doit être pris en charge mais aussi ses suites et l'intérêt pour le patient d'être accueilli dans une unité neurovasculaire où une équipe pluridisciplinaire se mobilise
« L'accident vasculaire cérébral c'est un coup de tonnerre dans un ciel serein » explique le Docteur Pascal Bodic-Gabillet responsable du service de neurologie de la cité sanitaire à Saint-Nazaire. Elle explique pourquoi il est essentiel d'identifier les symptômes et de « noter l'heure de début » qui déclenche la course contre la montre.

« Dites 911 ! »

L'AVC c'est soit une obstruction d'artère (ischémie) soit une rupture d'artère (hémorragie cérébrale). Le cerveau souffre et (ou) se détruit très vite, les séquelles pouvant être très handicapantes si le patient survit.
150 000 cas nouveaux sont répertoriés en France et environ 650 sur le territoire de santé de Saint-Nazaire. C'est la première cause de handicap, la seconde cause de démence et la troisième cause de mortalité.
Une hospitalisation immédiate permet d'effectuer le diagnostic de débuter le traitement et de diminuer les risques de séquelles et la mortalité. Le temps est un facteur limitant, il est important de traiter avant un délai de quatre heures et trente minutes.
AVC doit signifier « agir vite pour le cerveau » répètent les soignants.

Les symptômes ?
Un engourdissement, une paralysie d'un côté du corps, (la bouche de travers), des troubles du langage, d'élocution, des troubles de la vision, de l'équilibre, de forts maux de tête inhabituels doivent alerter.

Le plan AVC 2010-2014 et les UNV


Pascale Bodic-Gabillet travaille à l'hôpital depuis 2004 et avec le CHU de Nantes. Elle insiste sur la nécessité d'informer la population, mais aussi d'assurer le suivi régulier des patients.
Le plan national de lutte contre l' AVC 2010-2014 prévoit un « maillage du territoire » avec des unités neurovasculaires spécialisées, les UNV, pluridisciplinaires comme celle qui travaille à la cité sanitaire et dont il a été montré le bénéfice pour les patients à terme (5 à 10 ans). Elles sont géographiquement dédiées. La prise en charge doit être « précoce, précoce, précoce ! » martèle le médecin. Seulement 20 % des patients passent par une UNV en France, ce qui reste très insuffisant.

L'importance de la coordination

La présentation sur des stands de la cité sanitaire illustrait par la diversité des professions présentes le soutien dont le patient a besoin. En effet, s'il survit après l'AVC le patient sera différent, il récupérera ses facultés en tout ou partie seulement et son entourage doit être prêt aussi à être confronté à cette modification. Outre le médecin, les infirmières et les aides soignantes c'est une équipe très diversifiée qui intervient : kinésithérapeute, psychologue-neuropsychologue, ergothérapeute, orthophoniste, diététicien. Chacune de ces spécialités a rédigé une plaquette qui constitue « la malette personnalisée»  du patient. Ces documents expliquent sur quels points elle intervient dans le traitement post AVC, son rôle et donne aussi des conseils pratiques.
Ces documents très synthétiques expliquent au patient et à l'entourage ce qui les peut les dérouter. Ainsi l'aphasie très courante après un AVC concerne les capacités à parler, à comprendre, à lire et (ou) à écrire. Mais l'aphasique n'a pas perdu sa mémoire ni son intelligence, il important de ne pas crier, ou de pas  l'infantiliser. Le document explique comment on évitera les conversations à plusieurs personnes; pourquoi il faut encourager à parler pour éviter l'isolement; la patience dont il faut faire preuve;  pourquoi poser des questions qui amènent des réponses simples par oui ou non, comment aider en commençant un mot, s'aider du chant etc..
L'équipe explique aussi ce qu'est « l'héminégligence » qui perturbe tellement l'entourage (la personne atteinte se comporte comme si une moitié de l'espace avait disparu), et comment il doit se comporter pour faciliter la vie du patient.

Le tueur silencieux

25 % des patients ont moins de 65 ans et 10 % ont moins de 45 ans.

« L'AVC ce n'est pas une fatalité » dit le Docteur Bodic-Gabillet, une bonne prévention peut faire diminuer le nombre de cas.
Deux tiers à trois quarts des patients sont des hyperendus. L'hyper-tension multiplie le risque par 7, « c'est le tueur silencieux » indique le médecin. Il est donc impératif de contrôler les chiffres tensionnels. Le diabète multiplie le risque par 2, le tabac par 2, l'obésité par 3. Quant à l'alcool, il fragilise les artères.
Il est donc possible pour chacun de diminuer son risque malgré les deux facteurs non modifiables : l'âge et le sexe (les hommes sont plus sujets).

Enjeu

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont l'une des principales causes de décès au Canada. Le risque d'AVC augmente avec l'âge, mais, bien souvent, le fait d'adopter de meilleures habitudes de vie réduit ce risque.

Contexte

La plupart des AVC sont provoqués par un caillot qui bloque un vaisseau sanguin du cerveau, empêchant ainsi l'apport de sang et d'oxygène aux cellules cervicales dans la région touchée. La rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau et le saignement qui en résulte peut aussi être en cause. Dans les deux cas, des cellules cervicales peuvent mourir, ce qui empêchera les parties du corps qu'elles contrôlaient de fonctionner.
Chaque année, entre 40 000 et 50 000 Canadiens sont hospitalisés pour un AVC et environ 15 000 d'entre eux en meurent. En 2003, environ 272 000 Canadiens de 12 ans et plus vivaient avec les séquelles d'un accident vasculaire cérébral.
Même si un enfant peut être victime d'un AVC, le risque augmente avec l'âge. Après 55 ans, le risque double tous les dix ans. Dans tous les groupes d'âges, les hommes vivant avec les séquelles d'un AVC sont légèrement plus nombreux que les femmes, alors que 51 p. cent des survivants sont des hommes et 49 p. cent, des femmes. Cependant, 59 p. cent des décès associés aux AVC se produisent chez les femmes, sans doute parce que ces dernières vivent plus longtemps, tandis que les hommes sont plus susceptibles de mourir d'une autre cause.
Environ 20 p. cent des survivants risquent de subir un deuxième AVC dans les deux ans.

Symptômes

Les principaux signes précurseurs d'un AVC sont les suivants :
  • faiblesse, engourdissement ou picotement au niveau du visage, du bras ou de la jambe ;
  • perte soudaine de la parole ou difficultés de compréhension ;
  • perte soudaine de la vue (souvent au niveau d'un seul oil) ou diplopie (vision double) ;
  • maux de tête intenses, soudains et inhabituels ; et
  • perte d'équilibre ou chute soudaine (surtout si accompagné d'un des signes susmentionnés).
Si vous éprouvez un de ces symptômes, composez immédiatement le 9-1-1 ou votre numéro d'urgence local! Un médicament peut réduire les effets d'un AVC s'il est administré aux premiers signes.

Risques

Les risques d'AVC augmentent avec l'âge. Ils augmentent également si :
  • si vous fumez ;
  • si vous faites de l'hypertension artérielle ;
  • si vous souffrez d'un durcissement des artères ;
  • si vous avez une maladie du coeur ;
  • si vous êtes diabétique ; ou
  • s'il y a des antécédents de problèmes cardiaques dans votre famille.

Séquelles

Les AVC peuvent toucher les personnes de différentes façons selon le type d'AVC, la région du cerveau touchée et la taille de la région touchée.
Les séquelles d'un AVC sont habituellement :
  • paralysie ou faiblesse d'un côté du corps ;
  • problèmes de vision ;
  • troubles d'expression ou de compréhension orale ;
  • incapacité de reconnaître ou d'utiliser des objets familiers ;
  • fatigue ;
  • dépression ;
  • réactions émotionnelles exagérées ou déplacées ;
  • difficulté à apprendre et à mémoriser de l'information nouvelle ; et
  • changements de personnalité.
La réadaptation est une étape importante du rétablissement et devrait débuter aussitôt que possible après l'AVC. Même si un AVC laisse habituellement des séquelles, dans bien des cas, le cerveau peut apprendre à compenser.

Réduire les risques

L'adoption de modes de vie plus sains peut réduire les risques d'AVC.
  • Chaque cigarette fumée augmente temporairement votre tension artérielle. Le tabagisme contribue en outre au durcissement des artères, ce qui accroît aussi le risque d'AVC.
  • L'hypertension artérielle est le principal facteur de risque contrôlable. Il est donc important de faire vérifier votre tension artérielle régulièrement.
  • Si votre tension artérielle est trop élevée, prenez des mesures pour la faire diminuer et prenez vos médicaments tel que prescrits.
  • Un régime alimentaire à haute teneur en fibres et à faible teneur en sel et en gras aide à diminuer la tension artérielle. Le sel provoque la rétention d'eau dans l'organisme, ce qui augmente le volume sanguin et la tension artérielle.
  • Évitez les plats précuisinés, comme la soupe en conserve, qui peuvent contenir beaucoup de sel, tout comme les viandes fumées, salaisonnées ou en conserve. Vérifiez la teneur en sodium sur l'étiquette des produits que vous achetez.
  • Réduisez votre consommation de graisses animales et laitières ; mangez plus de fruits et de légumes frais.
  • Atteignez et gardez un poids-santé.
  • À tout âge, l'activité physique modérée régulière peut aider à réduire, voire à prévenir, l'hypertension artérielle. Commencez lentement et augmentez progressivement l'intensité de l'activité. Parlez-en à votre médecin avant d'entreprendre une nouvelle activité physique.
  • Une consommation excessive d'alcool (plus de deux consommations par jour) peut augmenter la tension artérielle et le risque d'AVC. Limitez votre consommation d'alcool.
  • Plusieurs médicaments en vente libre peuvent faire monter la tension artérielle. Lisez bien les étiquettes et dites à votre médecin ou à votre pharmacien quels médicaments vous prenez.
  • Si vous êtes diabétique, modifiez votre régime alimentaire tel que recommandé et prenez les médicaments qu'on vous a prescrits pour contrôler votre glycémie.
  • S'il y a des antécédents de maladie cardiaque ou d'AVC dans vote famille, passez régulièrement un examen médical afin que tout facteur de risque soit rapidement détecté.

Rôle de l'Agence de santé publique du Canada

L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) joue un rôle directeur pour promouvoir et protéger la santé des Canadiens grâce au partenariat, à l'innovation et à des interventions ciblées dans le domaine de la santé publique. Cet engagement l'amène à sensibiliser les gens aux risques d'AVC. L'ASPC travaille avec des intervenants, à tous les niveaux, afin d'assurer un leadership, au Canada et dans le monde, dans les secteurs de la prévention et de la prise en charge des maladies chroniques, y compris les AVC, grâce à l'élaboration de politiques et de programmes intégrés, à la surveillance, à l'acquisition et à la diffusion des connaissances.
La Division du vieillissement et des aînés de l'ASPC se consacre à la promotion de la santé chez les aînés à qui elle offre des renseignements pratiques sur tous les types de maladies qui peuvent se manifester ou s'aggraver avec l'âge, notamment les AVC.

Pour en savoir plus...

Pour en savoir plus sur les AVC, veuillez consulter les sites Internet suivants :

Aucun commentaire:

AVC : Quatre heures pour agir

La cité sanitaire et son service de neurologie expliquaient l'urgence avec laquelle l'accident vasculaire cérébral doit être pris en charge mais aussi ses suites et l'intérêt pour le patient d'être accueilli dans une unité neurovasculaire où une équipe pluridisciplinaire se mobilise
« L'accident vasculaire cérébral c'est un coup de tonnerre dans un ciel serein » explique le Docteur Pascal Bodic-Gabillet responsable du service de neurologie de la cité sanitaire à Saint-Nazaire. Elle explique pourquoi il est essentiel d'identifier les symptômes et de « noter l'heure de début » qui déclenche la course contre la montre.

« Dites 911 ! »

L'AVC c'est soit une obstruction d'artère (ischémie) soit une rupture d'artère (hémorragie cérébrale). Le cerveau souffre et (ou) se détruit très vite, les séquelles pouvant être très handicapantes si le patient survit.
150 000 cas nouveaux sont répertoriés en France et environ 650 sur le territoire de santé de Saint-Nazaire. C'est la première cause de handicap, la seconde cause de démence et la troisième cause de mortalité.
Une hospitalisation immédiate permet d'effectuer le diagnostic de débuter le traitement et de diminuer les risques de séquelles et la mortalité. Le temps est un facteur limitant, il est important de traiter avant un délai de quatre heures et trente minutes.
AVC doit signifier « agir vite pour le cerveau » répètent les soignants.

Les symptômes ?
Un engourdissement, une paralysie d'un côté du corps, (la bouche de travers), des troubles du langage, d'élocution, des troubles de la vision, de l'équilibre, de forts maux de tête inhabituels doivent alerter.

Le plan AVC 2010-2014 et les UNV


Pascale Bodic-Gabillet travaille à l'hôpital depuis 2004 et avec le CHU de Nantes. Elle insiste sur la nécessité d'informer la population, mais aussi d'assurer le suivi régulier des patients.
Le plan national de lutte contre l' AVC 2010-2014 prévoit un « maillage du territoire » avec des unités neurovasculaires spécialisées, les UNV, pluridisciplinaires comme celle qui travaille à la cité sanitaire et dont il a été montré le bénéfice pour les patients à terme (5 à 10 ans). Elles sont géographiquement dédiées. La prise en charge doit être « précoce, précoce, précoce ! » martèle le médecin. Seulement 20 % des patients passent par une UNV en France, ce qui reste très insuffisant.

L'importance de la coordination

La présentation sur des stands de la cité sanitaire illustrait par la diversité des professions présentes le soutien dont le patient a besoin. En effet, s'il survit après l'AVC le patient sera différent, il récupérera ses facultés en tout ou partie seulement et son entourage doit être prêt aussi à être confronté à cette modification. Outre le médecin, les infirmières et les aides soignantes c'est une équipe très diversifiée qui intervient : kinésithérapeute, psychologue-neuropsychologue, ergothérapeute, orthophoniste, diététicien. Chacune de ces spécialités a rédigé une plaquette qui constitue « la malette personnalisée»  du patient. Ces documents expliquent sur quels points elle intervient dans le traitement post AVC, son rôle et donne aussi des conseils pratiques.
Ces documents très synthétiques expliquent au patient et à l'entourage ce qui les peut les dérouter. Ainsi l'aphasie très courante après un AVC concerne les capacités à parler, à comprendre, à lire et (ou) à écrire. Mais l'aphasique n'a pas perdu sa mémoire ni son intelligence, il important de ne pas crier, ou de pas  l'infantiliser. Le document explique comment on évitera les conversations à plusieurs personnes; pourquoi il faut encourager à parler pour éviter l'isolement; la patience dont il faut faire preuve;  pourquoi poser des questions qui amènent des réponses simples par oui ou non, comment aider en commençant un mot, s'aider du chant etc..
L'équipe explique aussi ce qu'est « l'héminégligence » qui perturbe tellement l'entourage (la personne atteinte se comporte comme si une moitié de l'espace avait disparu), et comment il doit se comporter pour faciliter la vie du patient.

Le tueur silencieux

25 % des patients ont moins de 65 ans et 10 % ont moins de 45 ans.

« L'AVC ce n'est pas une fatalité » dit le Docteur Bodic-Gabillet, une bonne prévention peut faire diminuer le nombre de cas.
Deux tiers à trois quarts des patients sont des hyperendus. L'hyper-tension multiplie le risque par 7, « c'est le tueur silencieux » indique le médecin. Il est donc impératif de contrôler les chiffres tensionnels. Le diabète multiplie le risque par 2, le tabac par 2, l'obésité par 3. Quant à l'alcool, il fragilise les artères.
Il est donc possible pour chacun de diminuer son risque malgré les deux facteurs non modifiables : l'âge et le sexe (les hommes sont plus sujets).

Enjeu

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont l'une des principales causes de décès au Canada. Le risque d'AVC augmente avec l'âge, mais, bien souvent, le fait d'adopter de meilleures habitudes de vie réduit ce risque.

Contexte

La plupart des AVC sont provoqués par un caillot qui bloque un vaisseau sanguin du cerveau, empêchant ainsi l'apport de sang et d'oxygène aux cellules cervicales dans la région touchée. La rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau et le saignement qui en résulte peut aussi être en cause. Dans les deux cas, des cellules cervicales peuvent mourir, ce qui empêchera les parties du corps qu'elles contrôlaient de fonctionner.
Chaque année, entre 40 000 et 50 000 Canadiens sont hospitalisés pour un AVC et environ 15 000 d'entre eux en meurent. En 2003, environ 272 000 Canadiens de 12 ans et plus vivaient avec les séquelles d'un accident vasculaire cérébral.
Même si un enfant peut être victime d'un AVC, le risque augmente avec l'âge. Après 55 ans, le risque double tous les dix ans. Dans tous les groupes d'âges, les hommes vivant avec les séquelles d'un AVC sont légèrement plus nombreux que les femmes, alors que 51 p. cent des survivants sont des hommes et 49 p. cent, des femmes. Cependant, 59 p. cent des décès associés aux AVC se produisent chez les femmes, sans doute parce que ces dernières vivent plus longtemps, tandis que les hommes sont plus susceptibles de mourir d'une autre cause.
Environ 20 p. cent des survivants risquent de subir un deuxième AVC dans les deux ans.

Symptômes

Les principaux signes précurseurs d'un AVC sont les suivants :
  • faiblesse, engourdissement ou picotement au niveau du visage, du bras ou de la jambe ;
  • perte soudaine de la parole ou difficultés de compréhension ;
  • perte soudaine de la vue (souvent au niveau d'un seul oil) ou diplopie (vision double) ;
  • maux de tête intenses, soudains et inhabituels ; et
  • perte d'équilibre ou chute soudaine (surtout si accompagné d'un des signes susmentionnés).
Si vous éprouvez un de ces symptômes, composez immédiatement le 9-1-1 ou votre numéro d'urgence local! Un médicament peut réduire les effets d'un AVC s'il est administré aux premiers signes.

Risques

Les risques d'AVC augmentent avec l'âge. Ils augmentent également si :
  • si vous fumez ;
  • si vous faites de l'hypertension artérielle ;
  • si vous souffrez d'un durcissement des artères ;
  • si vous avez une maladie du coeur ;
  • si vous êtes diabétique ; ou
  • s'il y a des antécédents de problèmes cardiaques dans votre famille.

Séquelles

Les AVC peuvent toucher les personnes de différentes façons selon le type d'AVC, la région du cerveau touchée et la taille de la région touchée.
Les séquelles d'un AVC sont habituellement :
  • paralysie ou faiblesse d'un côté du corps ;
  • problèmes de vision ;
  • troubles d'expression ou de compréhension orale ;
  • incapacité de reconnaître ou d'utiliser des objets familiers ;
  • fatigue ;
  • dépression ;
  • réactions émotionnelles exagérées ou déplacées ;
  • difficulté à apprendre et à mémoriser de l'information nouvelle ; et
  • changements de personnalité.
La réadaptation est une étape importante du rétablissement et devrait débuter aussitôt que possible après l'AVC. Même si un AVC laisse habituellement des séquelles, dans bien des cas, le cerveau peut apprendre à compenser.

Réduire les risques

L'adoption de modes de vie plus sains peut réduire les risques d'AVC.
  • Chaque cigarette fumée augmente temporairement votre tension artérielle. Le tabagisme contribue en outre au durcissement des artères, ce qui accroît aussi le risque d'AVC.
  • L'hypertension artérielle est le principal facteur de risque contrôlable. Il est donc important de faire vérifier votre tension artérielle régulièrement.
  • Si votre tension artérielle est trop élevée, prenez des mesures pour la faire diminuer et prenez vos médicaments tel que prescrits.
  • Un régime alimentaire à haute teneur en fibres et à faible teneur en sel et en gras aide à diminuer la tension artérielle. Le sel provoque la rétention d'eau dans l'organisme, ce qui augmente le volume sanguin et la tension artérielle.
  • Évitez les plats précuisinés, comme la soupe en conserve, qui peuvent contenir beaucoup de sel, tout comme les viandes fumées, salaisonnées ou en conserve. Vérifiez la teneur en sodium sur l'étiquette des produits que vous achetez.
  • Réduisez votre consommation de graisses animales et laitières ; mangez plus de fruits et de légumes frais.
  • Atteignez et gardez un poids-santé.
  • À tout âge, l'activité physique modérée régulière peut aider à réduire, voire à prévenir, l'hypertension artérielle. Commencez lentement et augmentez progressivement l'intensité de l'activité. Parlez-en à votre médecin avant d'entreprendre une nouvelle activité physique.
  • Une consommation excessive d'alcool (plus de deux consommations par jour) peut augmenter la tension artérielle et le risque d'AVC. Limitez votre consommation d'alcool.
  • Plusieurs médicaments en vente libre peuvent faire monter la tension artérielle. Lisez bien les étiquettes et dites à votre médecin ou à votre pharmacien quels médicaments vous prenez.
  • Si vous êtes diabétique, modifiez votre régime alimentaire tel que recommandé et prenez les médicaments qu'on vous a prescrits pour contrôler votre glycémie.
  • S'il y a des antécédents de maladie cardiaque ou d'AVC dans vote famille, passez régulièrement un examen médical afin que tout facteur de risque soit rapidement détecté.

Rôle de l'Agence de santé publique du Canada

L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) joue un rôle directeur pour promouvoir et protéger la santé des Canadiens grâce au partenariat, à l'innovation et à des interventions ciblées dans le domaine de la santé publique. Cet engagement l'amène à sensibiliser les gens aux risques d'AVC. L'ASPC travaille avec des intervenants, à tous les niveaux, afin d'assurer un leadership, au Canada et dans le monde, dans les secteurs de la prévention et de la prise en charge des maladies chroniques, y compris les AVC, grâce à l'élaboration de politiques et de programmes intégrés, à la surveillance, à l'acquisition et à la diffusion des connaissances.
La Division du vieillissement et des aînés de l'ASPC se consacre à la promotion de la santé chez les aînés à qui elle offre des renseignements pratiques sur tous les types de maladies qui peuvent se manifester ou s'aggraver avec l'âge, notamment les AVC.

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