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25 juil. 2011

Vieillissement

Le vieillissement est devenu un sujet de préoccupation; plus d'une personne sur 10 est âgée de 65 ans et plus. Les scientifiques et les chercheurs ont commencé à s'intéresser davantage à ce domaine. On connaît mieux les maladies qui peuvent provoquer la mort. Selon les statistiques, environ 70 % des décès proviennent de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et de cancers. Les autres maladies, les accidents et la violence sont responsables du reste; mais pas l'âge. On connaît donc mal le processus de vieillissement, mais les scientifiques commencent à en percer les mystères. Au fur et à mesure que notre compréhension des aspects physiologiques et psychologiques du vieillissement augmente, nous serons plus à même de guider et aider les personnes âgées. 



Le corps est une machine merveilleuse, mais qui finit par s'user comme les autres machines. Un principe essentiel pour faire face à l'âge est de prendre soin de cette machine. Ils existent de nombreux petits conseils fort simples qui aident à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. On estime à 25% des personnes mortes avant l'âge qui n'auraient suivi ces conseils. En voici quelques uns:


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  • Avoir une alimentation équilibrée.
  • Avoir une bonne hygiène de vie.
  • Ne pas fumer et boire avec modération.
  • Pratiquer régulièrement une activité sportive, sans toutefois risquer inutilement les blessures et fractures.
  • Rester actif (par le travail, les loisirs, les amis...).
  • Consulter le médecin régulièrement se tenir au courant de son état de santé.
  • Éviter la surexposition au soleil ou au froid.
  • Garder le moral!



Voici une liste de maladies le plus souvent rencontrées chez les personnes âgées.
Calvitie
La calvitie affecte plus particulièrement le sujet masculin, d’où son autre nom d’alopécie androgénétique. L’hérédité est sans conteste l’un des facteurs de cette maladie: les gènes sont transmis par les deux parents. En revanche, ni l’anxiété, ni l’usage trop fréquent de shampooings, ni la surproduction d’androgènes (hormones mâles) n’ont d’influence sur la chute des cheveux. De même, les produits censés prévenir la calvitie (les lotions à base de lanoline, de vitamines ou de germe de blé) n’ont aucun effet, qu’il s’agisse d’empêcher la chute des cheveux ou de stimuler leur repousse. 



D’autres facteurs peuvent favoriser la chute des cheveux: les régimes à répétition, l’excès de vitamine A ainsi que les radiothérapies et les chimiothérapies. Toutefois, dans ces cas, l’alopécie est généralement réversible. Ainsi, dès la disparition de ces facteurs, on assiste à la repousse des cheveux. Chez le sujet féminin, l’alopécie apparaît généralement avec l’âge, même si certaines femmes peuvent en souffrir pendant leur grossesse.
Cataracte
La fonction principale du cristallin est de faire converger la lumière sur la rétine pour obtenir une image nette et précise. Plus le sujet avance en âge, plus le cristallin s’opacifie, causant ainsi une cécité* partielle ou totale appelée cataracte. Parmi les différents types de cataracte, la cataracte sénile est la plus fréquente. Elle peut affecter les individus dès quarante ans; c’est une conséquence directe du processus de vieillissement. Les effets sont souvent négligeables au début de la maladie. Lorsque la cataracte se sera développée, les symptômes auront tendance à s’aggraver. Le sujet aura une vision trouble ou voilée, de la difficulté ou l'impossibilité de voir la nuit, de la difficulté à distinguer les couleur ou une grande sensibilité à la lumière. Toutefois, ces manifestations peuvent tout à fait correspondre à d’autres pathologies* de l’œil. Il est donc préférable de consulter le plus tôt possible un spécialiste afin qu’il établisse son propre diagnostic.
Les cas graves de cataracte peuvent être traités par chirurgie. L’opération se pratique sous anesthésie locale. Le chirurgien pratique une petite incision dans l’œil qui lui permet d’extraire le cristallin. Un implant oculaire (cristallin artificiel) est ensuite mis en place dans la cavité oculaire. L’opération de la cataracte ne demande aucun point de suture et le patient peut rapidement reprendre ses activités habituelles. À défaut d’implant, le sujet doit porter des lentilles de contact ou des verres correcteurs puissants. Actuellement, l’opération de la cataracte connaît un taux spectaculaire de réussite de 98%.
Hypertension
En circulant du cœur vers les organes, le sang crée une pression entre les parois des vaisseaux artériels. Il arrive que les artères coronaires se détériorent ou se bouchent partiellement, le cœur doit alors pomper deux fois plus pour distribuer le sang dans l’organisme. Cet effort excessif contribue à augmenter la pression du sang dans les artères, ce qui conduit à l’hypertension artérielle (H.T.A.).
On distingue deux types d’hypertension: l’hypertension artérielle essentielle et l’hypertension artérielle "symptôme". La première est la plus fréquente chez les sujets âgés; non traitée, elle peut provoquer des attaques ou des arrêts cardiaques, souvent mortels. Quant à la seconde, comme son nom l’indique, elle est symptomatique d’une autre affection et disparaît le plus souvent avec sa cause, une fois celle-ci guérie.
Au tout début, il n’est pas rare que le sujet hypertendu ne se sente pas malade. Cependant, au fil du temps, si l’hypertension n’est pas surveillée, certains symptômes graves ne manquent pas d’apparaître. Les palpitations cardiaques, les douleurs de poitrine, les maux de tête, le souffle court, même l'hypertrophie* cardiaque et les saignements de nez font partie des symptômes.
Normalement, la mesure systématique de la pression artérielle lors d’un examen médical permet de dépister l’hypertension, avant même l’apparition des symptômes mentionnés ci-dessus. Pour mesurer la pression artérielle, le médecin utilise un brassard qu’il place entre l’épaule et le coude du patient. Le brassard est gonflé d’air et la pression artérielle est mesurée lors du dégonflage.
Bien qu’on ne puisse pas véritablement guérir l’hypertension artérielle, certains médicaments permettent de la contrôler. Il est nécessaire de consulter un médecin qui prescrira le traitement le mieux adapté. Toutefois, la prise de médicaments ne saurait être suffisante. Le sujet hypertendu doit aussi modifier ses habitudes alimentaires et son rythme de vie, et notamment réduire sa consommation de sel, d’alcool et de tabac. Faire de l’exercice et retrouver un poids normal permettent également de lutter efficacement contre l’hypertension.
Maladie d'Alzheimer 



La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative, progressive qui s’attaque aux cellules du cerveau. Elle provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement, et se développe peu à peu, entraînant une atrophie* cérébrale. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus commune, caractérisée par la perte des fonctions intellectuelles (pensée, mémoire et raisonnement). La démence finit par devenir si aiguë qu’elle affecte les fonctions vitales du sujet atteint pour le conduire à la mort. La maladie d’Alzheimer est responsable de 75 % des cas de démence chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle affecte les sujets des deux sexes, presque sans distinction. Bien que les causes de cette maladie fassent régulièrement l’objet de nouvelles découvertes par les scientifiques, l’âge et les antécédents familiaux demeurent les meilleurs indicateurs de risque.




Les manifestations de la maladie d’Alzheimer peuvent varier d’un individu à l’autre. Les principaux symptômes sont les suivants: perte progressive de la mémoire, incapacité à reproduire des gestes habituels, désorientation, perte du langage, changements d’humeur et autres.
Il n’existe actuellement aucun traitement efficace contre la maladie d’Alzheimer. Seuls un bon suivi médical et social ainsi qu’une bonne prévision de l’évolution de la maladie peuvent soulager le patient et son entourage. En outre, il est souhaitable que les choix en matière de traitement soient faits tant que le patient est encore en possession de ses facultés mentales. Quoi qu’il en soit, après quelques années, le sujet atteint devient complètement dépendant et ne peut plus vivre seul.
Ménopause


Cycle menstruel
Le cycle menstruel est défini par les modifications subies par les organes reproducteurs de la femme environ tous les 28 jours; ces modifications périodiques débutent à la puberté, en général entre 11 et 13 ans. Ce cycle permet à un ovule de surgir de l'ovaire et d'être libéré pour être fécondé. La muqueuse de l'utérus (endomètre) subit simultanément des modifications, de façon à préparer l'utérus à la nidation de l'ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, l'endomètre se déchire, produisant le flux menstruel, ou règles, et le cycle recommence. Les différentes phases de ce cycle sont déclenchées par des hormones (messagers chimiques), dont deux sont sécrétées par l'hypophyse et deux autres par les ovaires.
Le début du cycle, correspondant à la phase proliférative (folliculaire), est déclenché par l'hypothalamus, horloge interne de l'organisme, qui fait partie du cerveau. L'hypothalamus commande à l'hypophyse de libérer dans la circulation sanguine la folliculostimuline (FSH: folliculo-stimulating hormone). Les follicules immatures, qui contiennent des oeufs immatures (ovocytes de premier ordre), sont alors stimulés par la FSH. En général, seul un oeuf est libéré à chaque cycle, et le reste dégénère. Les oestrogènes sécrétés par les ovaires stimulent la muqueuse de l'utérus et agissent en retour sur l'hypothalamus qui, non seulement contrôle la sécrétion de FSH, mais stimule la libération d'hormone lutéinisante (LH: luteinizing hormone) par l'hypophyse. Les oestrogènes stimulent également la prolifération (épaississement) de l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Cette phase du cycle menstruel dure environ 14 jours.
Au cours de la seconde phase, ou phase lutéale (sécrétoire, ou progestative), la LH
provoque la rupture du follicule et la libération d'un oeuf. Le follicule vide forme le corps jaune, qui sécrète des oestrogènes et de la progestérone pour préparer l'endomètre à la nidation de l'oeuf et arrêter la libération de FSH et de LH. Durant cette phase, qui dure environ 7 jours, il n'est pas rare que les glandes mammaires deviennent légèrement gonflées et douloureuses, et qu'apparaissent des modifications de l'humeur, telles qu'une irritabilité, une dépression, ou une nervosité. Ces modifications sont souvent appelées "syndromes prémenstruels" ou SPM.
Si l'oeuf libéré n'est pas fécondé, la dernière phase du cycle (ou phase ischémique prémenstruelle) commence alors. Le corps jaune dégénère. Les taux d'oestrogènes et de progestérone chutent rapidement, provoquant la rupture de la couche externe de l'endomètre et son évacuation avec l'écoulement sanguin menstruel (règles). Le flux menstruel en lui-même peut durer 4 à 5 jours, alors que la phase ischémique dure 7 jours au total. Au moment où la menstruation a lieu, la première phase d'un nouveau cycle est à nouveau déclenchée par l' hypothalamus, qui commande à l'hypophyse de libérer de la FSH.
Le cycle menstruel dure généralement un mois, mais il peut être de 6 semaines chez certaines femmes ou être irrégulier. Les profils des menstruations sont aussi uniques que l'est chaque femme. Le cycle peut également être affecté par le stress, la perte de poids, ou une chose aussi simple qu'un voyage sur une longue distance. Dans les années précédant la ménopause (qui peut débuter vers 45-50 ans), les follicules se développent parfois sans engendrer d'ovulation. Ce phénomène peut être à l'origine de saignements irréguliers et abondants et il peut alors être utile de consulter un médecin.
Bien que l'apparition d'une gêne soit fréquente au cours de la menstruation, la plupart des symptômes ne sont pas permanents et ne sont généralement pas signe d'une affection sous-jacente. Cependant, les deux effets indésirables de la menstruation les plus fréquents sont la dysménorrhée ("crampes") et le syndrome prémenstruel (SPM). La cause de la dysménorrhée est le spasme utérin qui prive transitoirement le muscle d'oxygène; ce phénomène apparaît presque toujours en début de règles et peut durer trois jours. Aucun sédatif ou traitement spécifique ne s'est révélé efficace à 100%, mais il semble que l'aspirine ou l'ibuprofène puissent être d'une certaine utilité.
Le SPM se caractérise par une tension, une augmentation de l'irritabilité, une douleur mammaire, une prise de poids, des céphalées, une boulimie vis-à-vis de certains aliments et une sensation de fatigue. Les médecins ne s'accordent pas sur sa définition, son origine, le pourcentage de femmes en souffrant et la façon de le traiter. Le recours à l'aspirine ou à l'ibuprofène peut parfois être utile, et la diminution de la consommation en sel, accompagnée d'une augmentation de la consommation en eau peut également être efficace. Il convient de chercher le traitement le mieux adapté à chaque individu, leur efficacité étant variable d'un individu à l'autre. Les cas extrêmes de crampes ou de SPM nécessitent une consultation médicale.
Ménopause
Lorsque la femme atteint 40-50 ans, sa production d’oestrogènes diminue, elle n’a plus d’ovulation ni de règles et son stock d’ovules s’est épuisé. Ce stade de la vie est appelé ménopause (du grec meno: mois; pause: cessation), correspondant à un "changement de vie". Le corps ne s’arrête jamais entièrement de fabriquer des oestrogènes, mais sa production diminue à des concentrations insuffisantes pour provoquer des menstruations. Toutefois, même lorsqu’il n’y a plus de règles, il peut se produire des ovulations de façon sporadique. Par conséquent, il est prudent d’être conscient qu’une conception est toujours possible dans les deux ans qui suivent l’arrêt des menstruations. La moitié des femmes n’ont plus leurs règles à 48 ans. À 52 ans, 85 % des femmes sont ménopausées. Les fumeuses atteignent cette date un à deux ans plus tôt. Une femme sur cinq ne présentera aucun symptôme au moment de la ménopause. Le seul signe sera l’arrêt des règles. Dans les autres cas, les symptômes présentés seront divers: bouffées de chaleur, variations de l’humeur ou dépression, sécheresse de la peau, maux de tête, maux de dos et fatigue. Environ 49 % de ces femmes souffriront de bouffées de chaleur et parmi ces femmes, 15 % iront consulter un médecin en raison de ces symptômes.
Un autre effet indésirable de la ménopause est l’augmentation du risque de crise cardiaque, due à la carence en oestrogènes. En outre, les rapports sexuels sont parfois douloureux pour la femme ménopausée, en raison de la sécheresse vaginale. Le recours aux gels ou aux crèmes lubrifiantes, ou à un traitement hormonal prescrit par votre médecin peut contribuer à remédier à cet inconvénient. La diminution de la densité osseuse au moment de la ménopause constitue un problème plus important. La présence d’oestrogènes est indispensable au processus de minéralisation osseuse car elle participe à la capacité des os à absorber le calcium d’origine alimentaire. Comme les concentrations d’oestrogènes diminuent pendant la ménopause, la déperdition osseuse augmente, et conduit parfois à l’ostéoporose, en particulier chez les femmes faiblement constituées, dont la densité osseuse est plus faible. Il existe des mesures préventives pour lutter contre l’ostéoporose, comme la supplémentation calcique et l’hormonothérapie. Votre médecin pourra répondre à vos question à ce sujet et vous démontrer les effets bénéfiques d’un régime alimentaire équilibré et de la pratique d’une activité sportive. Une étude réalisée à l’Université Western New Mexico a montré que des femmes ménopausées qui ont participé à un programme d’exercices intensifs ont augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de plus de 40 ans, l’exercice physique augmente également la densité osseuse, dans une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause n’est pas obligatoirement synonyme d’un état pathologique nécessitant un traitement médicamenteux pour survivre.
Ostéoporose
L’ostéoporose est une maladie très courante chez les femmes âgées de plus de 50 ans. Même si l’ostéoporose touche huit fois plus de femmes que d’hommes, ces derniers ne doivent pas méconnaître cette maladie.
Après la ménopause, un grand nombre de femmes risque de souffrir d’ostéoporose pour des raisons hormonales. En effet, c’est à cette période que les ovaires cessent leur activité, entraînant la diminution de la production d’œstrogènes. Cette hormone, en favorisant l’absorption du calcium par les protéines des os, joue un rôle essentiel dans le renouvellement des tissus osseux. Plus la masse osseuse diminue, plus les os deviennent fragiles et friables; les fractures sont dès lors plus fréquentes. Les vertèbres de la colonne vertébrale se tassent plus facilement, ce qui conduit à un "rapetissement" de l’individu et à la formation d’une "bosse" dans le dos.
Cette destruction osseuse progressive fait naturellement partie du processus de vieillissement. Toutefois, il peut arriver que l’ostéoporose soit liée à certains troubles endocriniens, à une carence en calcium dans l’alimentation ou à un long traitement aux corticostéroïdes.
Une alimentation riche en calcium, des suppléments d'hormones prescrits par le médecin et des activités physiques régulières permettent de diminuer considérablement les effets de l'ostéoporose.
Surdité
Vivre avec un problème d’audition peut être un véritable handicap: les conversations ne sont plus que marmonnements, on ne peut plus apprécier la musique, ni entendre la sonnerie du téléphone et encore moins y répondre. La plupart des personnes âgées qui souffrent de surdité deviennent déprimées et renfermées à cause de ce problème. Elles ne savent peut-être pas qu’aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, il existe de nombreux traitements pour atténuer ce handicap.




Dès l’apparition de troubles auditifs, un médecin doit être consulté afin qu’il établisse son propre diagnostic. La surdité la plus fréquente chez le sujet âgé est la surdité de perception ou presbyacousie. De nombreux spécialistes mettent cette perte progressive de l’ouïe sur le compte du vieillissement de l’oreille interne. Toutefois, il semble exister plusieurs facteurs externes responsables de cette altération. Parmi eux, l’emploi de certains médicaments, l’alimentation, les facteurs génétiques ou l’excès de bruit dans l'environnement quotidien.
Même si ce type de surdité est le plus souvent irréversible, il existe certains traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie du sujet malentendant. Les prothèses auditives, notamment, donnent de bons résultats. La prothèse auditive est un dispositif miniaturisé, logé dans le pavillon de l’oreille et qui sert d’amplificateur de sons. 


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Vieillissement

Le vieillissement est devenu un sujet de préoccupation; plus d'une personne sur 10 est âgée de 65 ans et plus. Les scientifiques et les chercheurs ont commencé à s'intéresser davantage à ce domaine. On connaît mieux les maladies qui peuvent provoquer la mort. Selon les statistiques, environ 70 % des décès proviennent de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et de cancers. Les autres maladies, les accidents et la violence sont responsables du reste; mais pas l'âge. On connaît donc mal le processus de vieillissement, mais les scientifiques commencent à en percer les mystères. Au fur et à mesure que notre compréhension des aspects physiologiques et psychologiques du vieillissement augmente, nous serons plus à même de guider et aider les personnes âgées. 



Le corps est une machine merveilleuse, mais qui finit par s'user comme les autres machines. Un principe essentiel pour faire face à l'âge est de prendre soin de cette machine. Ils existent de nombreux petits conseils fort simples qui aident à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. On estime à 25% des personnes mortes avant l'âge qui n'auraient suivi ces conseils. En voici quelques uns:


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  • Avoir une alimentation équilibrée.
  • Avoir une bonne hygiène de vie.
  • Ne pas fumer et boire avec modération.
  • Pratiquer régulièrement une activité sportive, sans toutefois risquer inutilement les blessures et fractures.
  • Rester actif (par le travail, les loisirs, les amis...).
  • Consulter le médecin régulièrement se tenir au courant de son état de santé.
  • Éviter la surexposition au soleil ou au froid.
  • Garder le moral!



Voici une liste de maladies le plus souvent rencontrées chez les personnes âgées.
Calvitie
La calvitie affecte plus particulièrement le sujet masculin, d’où son autre nom d’alopécie androgénétique. L’hérédité est sans conteste l’un des facteurs de cette maladie: les gènes sont transmis par les deux parents. En revanche, ni l’anxiété, ni l’usage trop fréquent de shampooings, ni la surproduction d’androgènes (hormones mâles) n’ont d’influence sur la chute des cheveux. De même, les produits censés prévenir la calvitie (les lotions à base de lanoline, de vitamines ou de germe de blé) n’ont aucun effet, qu’il s’agisse d’empêcher la chute des cheveux ou de stimuler leur repousse. 



D’autres facteurs peuvent favoriser la chute des cheveux: les régimes à répétition, l’excès de vitamine A ainsi que les radiothérapies et les chimiothérapies. Toutefois, dans ces cas, l’alopécie est généralement réversible. Ainsi, dès la disparition de ces facteurs, on assiste à la repousse des cheveux. Chez le sujet féminin, l’alopécie apparaît généralement avec l’âge, même si certaines femmes peuvent en souffrir pendant leur grossesse.
Cataracte
La fonction principale du cristallin est de faire converger la lumière sur la rétine pour obtenir une image nette et précise. Plus le sujet avance en âge, plus le cristallin s’opacifie, causant ainsi une cécité* partielle ou totale appelée cataracte. Parmi les différents types de cataracte, la cataracte sénile est la plus fréquente. Elle peut affecter les individus dès quarante ans; c’est une conséquence directe du processus de vieillissement. Les effets sont souvent négligeables au début de la maladie. Lorsque la cataracte se sera développée, les symptômes auront tendance à s’aggraver. Le sujet aura une vision trouble ou voilée, de la difficulté ou l'impossibilité de voir la nuit, de la difficulté à distinguer les couleur ou une grande sensibilité à la lumière. Toutefois, ces manifestations peuvent tout à fait correspondre à d’autres pathologies* de l’œil. Il est donc préférable de consulter le plus tôt possible un spécialiste afin qu’il établisse son propre diagnostic.
Les cas graves de cataracte peuvent être traités par chirurgie. L’opération se pratique sous anesthésie locale. Le chirurgien pratique une petite incision dans l’œil qui lui permet d’extraire le cristallin. Un implant oculaire (cristallin artificiel) est ensuite mis en place dans la cavité oculaire. L’opération de la cataracte ne demande aucun point de suture et le patient peut rapidement reprendre ses activités habituelles. À défaut d’implant, le sujet doit porter des lentilles de contact ou des verres correcteurs puissants. Actuellement, l’opération de la cataracte connaît un taux spectaculaire de réussite de 98%.
Hypertension
En circulant du cœur vers les organes, le sang crée une pression entre les parois des vaisseaux artériels. Il arrive que les artères coronaires se détériorent ou se bouchent partiellement, le cœur doit alors pomper deux fois plus pour distribuer le sang dans l’organisme. Cet effort excessif contribue à augmenter la pression du sang dans les artères, ce qui conduit à l’hypertension artérielle (H.T.A.).
On distingue deux types d’hypertension: l’hypertension artérielle essentielle et l’hypertension artérielle "symptôme". La première est la plus fréquente chez les sujets âgés; non traitée, elle peut provoquer des attaques ou des arrêts cardiaques, souvent mortels. Quant à la seconde, comme son nom l’indique, elle est symptomatique d’une autre affection et disparaît le plus souvent avec sa cause, une fois celle-ci guérie.
Au tout début, il n’est pas rare que le sujet hypertendu ne se sente pas malade. Cependant, au fil du temps, si l’hypertension n’est pas surveillée, certains symptômes graves ne manquent pas d’apparaître. Les palpitations cardiaques, les douleurs de poitrine, les maux de tête, le souffle court, même l'hypertrophie* cardiaque et les saignements de nez font partie des symptômes.
Normalement, la mesure systématique de la pression artérielle lors d’un examen médical permet de dépister l’hypertension, avant même l’apparition des symptômes mentionnés ci-dessus. Pour mesurer la pression artérielle, le médecin utilise un brassard qu’il place entre l’épaule et le coude du patient. Le brassard est gonflé d’air et la pression artérielle est mesurée lors du dégonflage.
Bien qu’on ne puisse pas véritablement guérir l’hypertension artérielle, certains médicaments permettent de la contrôler. Il est nécessaire de consulter un médecin qui prescrira le traitement le mieux adapté. Toutefois, la prise de médicaments ne saurait être suffisante. Le sujet hypertendu doit aussi modifier ses habitudes alimentaires et son rythme de vie, et notamment réduire sa consommation de sel, d’alcool et de tabac. Faire de l’exercice et retrouver un poids normal permettent également de lutter efficacement contre l’hypertension.
Maladie d'Alzheimer 



La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative, progressive qui s’attaque aux cellules du cerveau. Elle provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement, et se développe peu à peu, entraînant une atrophie* cérébrale. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus commune, caractérisée par la perte des fonctions intellectuelles (pensée, mémoire et raisonnement). La démence finit par devenir si aiguë qu’elle affecte les fonctions vitales du sujet atteint pour le conduire à la mort. La maladie d’Alzheimer est responsable de 75 % des cas de démence chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle affecte les sujets des deux sexes, presque sans distinction. Bien que les causes de cette maladie fassent régulièrement l’objet de nouvelles découvertes par les scientifiques, l’âge et les antécédents familiaux demeurent les meilleurs indicateurs de risque.




Les manifestations de la maladie d’Alzheimer peuvent varier d’un individu à l’autre. Les principaux symptômes sont les suivants: perte progressive de la mémoire, incapacité à reproduire des gestes habituels, désorientation, perte du langage, changements d’humeur et autres.
Il n’existe actuellement aucun traitement efficace contre la maladie d’Alzheimer. Seuls un bon suivi médical et social ainsi qu’une bonne prévision de l’évolution de la maladie peuvent soulager le patient et son entourage. En outre, il est souhaitable que les choix en matière de traitement soient faits tant que le patient est encore en possession de ses facultés mentales. Quoi qu’il en soit, après quelques années, le sujet atteint devient complètement dépendant et ne peut plus vivre seul.
Ménopause


Cycle menstruel
Le cycle menstruel est défini par les modifications subies par les organes reproducteurs de la femme environ tous les 28 jours; ces modifications périodiques débutent à la puberté, en général entre 11 et 13 ans. Ce cycle permet à un ovule de surgir de l'ovaire et d'être libéré pour être fécondé. La muqueuse de l'utérus (endomètre) subit simultanément des modifications, de façon à préparer l'utérus à la nidation de l'ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, l'endomètre se déchire, produisant le flux menstruel, ou règles, et le cycle recommence. Les différentes phases de ce cycle sont déclenchées par des hormones (messagers chimiques), dont deux sont sécrétées par l'hypophyse et deux autres par les ovaires.
Le début du cycle, correspondant à la phase proliférative (folliculaire), est déclenché par l'hypothalamus, horloge interne de l'organisme, qui fait partie du cerveau. L'hypothalamus commande à l'hypophyse de libérer dans la circulation sanguine la folliculostimuline (FSH: folliculo-stimulating hormone). Les follicules immatures, qui contiennent des oeufs immatures (ovocytes de premier ordre), sont alors stimulés par la FSH. En général, seul un oeuf est libéré à chaque cycle, et le reste dégénère. Les oestrogènes sécrétés par les ovaires stimulent la muqueuse de l'utérus et agissent en retour sur l'hypothalamus qui, non seulement contrôle la sécrétion de FSH, mais stimule la libération d'hormone lutéinisante (LH: luteinizing hormone) par l'hypophyse. Les oestrogènes stimulent également la prolifération (épaississement) de l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Cette phase du cycle menstruel dure environ 14 jours.
Au cours de la seconde phase, ou phase lutéale (sécrétoire, ou progestative), la LH
provoque la rupture du follicule et la libération d'un oeuf. Le follicule vide forme le corps jaune, qui sécrète des oestrogènes et de la progestérone pour préparer l'endomètre à la nidation de l'oeuf et arrêter la libération de FSH et de LH. Durant cette phase, qui dure environ 7 jours, il n'est pas rare que les glandes mammaires deviennent légèrement gonflées et douloureuses, et qu'apparaissent des modifications de l'humeur, telles qu'une irritabilité, une dépression, ou une nervosité. Ces modifications sont souvent appelées "syndromes prémenstruels" ou SPM.
Si l'oeuf libéré n'est pas fécondé, la dernière phase du cycle (ou phase ischémique prémenstruelle) commence alors. Le corps jaune dégénère. Les taux d'oestrogènes et de progestérone chutent rapidement, provoquant la rupture de la couche externe de l'endomètre et son évacuation avec l'écoulement sanguin menstruel (règles). Le flux menstruel en lui-même peut durer 4 à 5 jours, alors que la phase ischémique dure 7 jours au total. Au moment où la menstruation a lieu, la première phase d'un nouveau cycle est à nouveau déclenchée par l' hypothalamus, qui commande à l'hypophyse de libérer de la FSH.
Le cycle menstruel dure généralement un mois, mais il peut être de 6 semaines chez certaines femmes ou être irrégulier. Les profils des menstruations sont aussi uniques que l'est chaque femme. Le cycle peut également être affecté par le stress, la perte de poids, ou une chose aussi simple qu'un voyage sur une longue distance. Dans les années précédant la ménopause (qui peut débuter vers 45-50 ans), les follicules se développent parfois sans engendrer d'ovulation. Ce phénomène peut être à l'origine de saignements irréguliers et abondants et il peut alors être utile de consulter un médecin.
Bien que l'apparition d'une gêne soit fréquente au cours de la menstruation, la plupart des symptômes ne sont pas permanents et ne sont généralement pas signe d'une affection sous-jacente. Cependant, les deux effets indésirables de la menstruation les plus fréquents sont la dysménorrhée ("crampes") et le syndrome prémenstruel (SPM). La cause de la dysménorrhée est le spasme utérin qui prive transitoirement le muscle d'oxygène; ce phénomène apparaît presque toujours en début de règles et peut durer trois jours. Aucun sédatif ou traitement spécifique ne s'est révélé efficace à 100%, mais il semble que l'aspirine ou l'ibuprofène puissent être d'une certaine utilité.
Le SPM se caractérise par une tension, une augmentation de l'irritabilité, une douleur mammaire, une prise de poids, des céphalées, une boulimie vis-à-vis de certains aliments et une sensation de fatigue. Les médecins ne s'accordent pas sur sa définition, son origine, le pourcentage de femmes en souffrant et la façon de le traiter. Le recours à l'aspirine ou à l'ibuprofène peut parfois être utile, et la diminution de la consommation en sel, accompagnée d'une augmentation de la consommation en eau peut également être efficace. Il convient de chercher le traitement le mieux adapté à chaque individu, leur efficacité étant variable d'un individu à l'autre. Les cas extrêmes de crampes ou de SPM nécessitent une consultation médicale.
Ménopause
Lorsque la femme atteint 40-50 ans, sa production d’oestrogènes diminue, elle n’a plus d’ovulation ni de règles et son stock d’ovules s’est épuisé. Ce stade de la vie est appelé ménopause (du grec meno: mois; pause: cessation), correspondant à un "changement de vie". Le corps ne s’arrête jamais entièrement de fabriquer des oestrogènes, mais sa production diminue à des concentrations insuffisantes pour provoquer des menstruations. Toutefois, même lorsqu’il n’y a plus de règles, il peut se produire des ovulations de façon sporadique. Par conséquent, il est prudent d’être conscient qu’une conception est toujours possible dans les deux ans qui suivent l’arrêt des menstruations. La moitié des femmes n’ont plus leurs règles à 48 ans. À 52 ans, 85 % des femmes sont ménopausées. Les fumeuses atteignent cette date un à deux ans plus tôt. Une femme sur cinq ne présentera aucun symptôme au moment de la ménopause. Le seul signe sera l’arrêt des règles. Dans les autres cas, les symptômes présentés seront divers: bouffées de chaleur, variations de l’humeur ou dépression, sécheresse de la peau, maux de tête, maux de dos et fatigue. Environ 49 % de ces femmes souffriront de bouffées de chaleur et parmi ces femmes, 15 % iront consulter un médecin en raison de ces symptômes.
Un autre effet indésirable de la ménopause est l’augmentation du risque de crise cardiaque, due à la carence en oestrogènes. En outre, les rapports sexuels sont parfois douloureux pour la femme ménopausée, en raison de la sécheresse vaginale. Le recours aux gels ou aux crèmes lubrifiantes, ou à un traitement hormonal prescrit par votre médecin peut contribuer à remédier à cet inconvénient. La diminution de la densité osseuse au moment de la ménopause constitue un problème plus important. La présence d’oestrogènes est indispensable au processus de minéralisation osseuse car elle participe à la capacité des os à absorber le calcium d’origine alimentaire. Comme les concentrations d’oestrogènes diminuent pendant la ménopause, la déperdition osseuse augmente, et conduit parfois à l’ostéoporose, en particulier chez les femmes faiblement constituées, dont la densité osseuse est plus faible. Il existe des mesures préventives pour lutter contre l’ostéoporose, comme la supplémentation calcique et l’hormonothérapie. Votre médecin pourra répondre à vos question à ce sujet et vous démontrer les effets bénéfiques d’un régime alimentaire équilibré et de la pratique d’une activité sportive. Une étude réalisée à l’Université Western New Mexico a montré que des femmes ménopausées qui ont participé à un programme d’exercices intensifs ont augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de plus de 40 ans, l’exercice physique augmente également la densité osseuse, dans une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause n’est pas obligatoirement synonyme d’un état pathologique nécessitant un traitement médicamenteux pour survivre.
Ostéoporose
L’ostéoporose est une maladie très courante chez les femmes âgées de plus de 50 ans. Même si l’ostéoporose touche huit fois plus de femmes que d’hommes, ces derniers ne doivent pas méconnaître cette maladie.
Après la ménopause, un grand nombre de femmes risque de souffrir d’ostéoporose pour des raisons hormonales. En effet, c’est à cette période que les ovaires cessent leur activité, entraînant la diminution de la production d’œstrogènes. Cette hormone, en favorisant l’absorption du calcium par les protéines des os, joue un rôle essentiel dans le renouvellement des tissus osseux. Plus la masse osseuse diminue, plus les os deviennent fragiles et friables; les fractures sont dès lors plus fréquentes. Les vertèbres de la colonne vertébrale se tassent plus facilement, ce qui conduit à un "rapetissement" de l’individu et à la formation d’une "bosse" dans le dos.
Cette destruction osseuse progressive fait naturellement partie du processus de vieillissement. Toutefois, il peut arriver que l’ostéoporose soit liée à certains troubles endocriniens, à une carence en calcium dans l’alimentation ou à un long traitement aux corticostéroïdes.
Une alimentation riche en calcium, des suppléments d'hormones prescrits par le médecin et des activités physiques régulières permettent de diminuer considérablement les effets de l'ostéoporose.
Surdité
Vivre avec un problème d’audition peut être un véritable handicap: les conversations ne sont plus que marmonnements, on ne peut plus apprécier la musique, ni entendre la sonnerie du téléphone et encore moins y répondre. La plupart des personnes âgées qui souffrent de surdité deviennent déprimées et renfermées à cause de ce problème. Elles ne savent peut-être pas qu’aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, il existe de nombreux traitements pour atténuer ce handicap.




Dès l’apparition de troubles auditifs, un médecin doit être consulté afin qu’il établisse son propre diagnostic. La surdité la plus fréquente chez le sujet âgé est la surdité de perception ou presbyacousie. De nombreux spécialistes mettent cette perte progressive de l’ouïe sur le compte du vieillissement de l’oreille interne. Toutefois, il semble exister plusieurs facteurs externes responsables de cette altération. Parmi eux, l’emploi de certains médicaments, l’alimentation, les facteurs génétiques ou l’excès de bruit dans l'environnement quotidien.
Même si ce type de surdité est le plus souvent irréversible, il existe certains traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie du sujet malentendant. Les prothèses auditives, notamment, donnent de bons résultats. La prothèse auditive est un dispositif miniaturisé, logé dans le pavillon de l’oreille et qui sert d’amplificateur de sons. 


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