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16 mars 2011

LES PATHOLOGIES DU SN

Céphalée
Une céphalée est un symptôme subjectif se définissant comme des douleurs locales ressenties au niveau de la boîte crânienne, parfois unilatérales ou généralisées. Elles se manifestent par des brûlures, des picotements, des fourmillements, des écrasements. Elle est extrêmement fréquente, et peut révéler de nombreuses maladies. Cependant, dans la grande majorité des cas, les céphalées ne sont d'aucune gravité, mais certains tableaux cliniques associés doivent attirer l'attention du médecin.
Causes
  • Cause iatrogène : antagoniste du calcium, dérivés nitrés (trinitrine, molsidomine)...
  • La consommation d'additif alimentaire (certains exhausteurs de goût et certains conservateurs) favorisent l'apparition de céphalées

Céphalées aiguës

  • Hémorragie méningée
  • Méningite aiguë virale ou bactérienne
  • Poussée d'hypertension artérielle
  • Hypertension intra-crânienne
  • Thrombose veineuse cérébrale
  • Dissection carotidienne
  • Glaucome aigu
  • Sinusite
  • Fièvre de toute origine
  • Céphalée post ponction lombaire (Syndrome post-ponction lombaire)

Céphalées aiguës récidivantes

  • Migraine
  • Algie vasculaire de la face ou Céphalée de Horton
  • Névralgie du trijumeau
  • Hypertension artérielle
  • Syndrome algo-dysfonctionnel de l'appareil manducateur (L'appareil manducateur est l'appareil servant à manger.)
  • Céphalée "en pic à glace"
  • Céphalée à l'effort
  • Céphalée du coït (ou céphalée liée au sexe)
  • menstruations

Céphalées d'aggravation progressive

  • Tumeur cérébrale
  • Hypertension intra-crânienne
  • Méningite sub-aiguë
  • Thrombophlébite cérébrale

Céphalées chroniques

  • Céphalée de tension ; avec pour symptômes une limitation des amplitudes des rotations cervicales.
  • Céphalée post-traumatique ou syndrome post-commotionnel, définition retenue par l'INSERM en décembre 1998
  • Anémie sévère
  • Polyglobulie
  • Intoxication au monoxyde de carbone
  • Hypoxie
  • Maladie de Horton (ou Artérite temporale)
  • Troubles réfractifs (myopie, hypermétropie, presbytie)
  • Sinusite chronique
  • Céphalée Chronique Quotidienne
  • Insuffisance rénale
Les céphalées symptomatiques
Les céphalées symptomatiques constituent le un autre type de céphalées. Elles ne sont pas considérées comme une maladie, mais comme un symptôme d'une affection organique (notamment de la maladie de Horton, appelée également maladie de Forestier, qui est une inflammation des artères situées au-dessus des tempes). Ce type de céphalées apparaît également dans certaines affections oculaires comme le glaucome, entraînant des troubles de la vision ou dans certaines pathologies otorhinolaryngologiques telles qu’une sinusite ou une otite. Une affection dentaire ou rhumatologique à type d’arthrose cervicale, par exemple, peut être à l’origine de céphalées symptomatiques. Elles sont parfois occasionnées par une hypertension artérielle, une intoxication à l'oxyde de carbone ou médicaments tels que les vasodilatateurs, par exemple. Plus rarement, une céphalée symptomatique est secondaire à une hémorragie méningée, à une méningite, à une tumeur cérébrale qui, en gênant la circulation du liquide céphalorachidien, déclenche en amont une hypertension intracrânienne, (augmentation de la pression dans le crâne). L’hypertension intracrânienne s’accompagne de céphalées prédominant à la fin de la nuit ou au réveil. Les efforts de toux et les mouvements de la tête accentuent la douleur, et souvent des nausées et des vomissements l’accompagnent. Parfois, une somnolence ou un flou visuel font partie du tableau clinique. En ce qui concerne l’hémorragie méningée, ou la méningite, une raideur de la nuque, des vomissements, une intolérance à la lumière, sont classiquement les signes révélateurs de cette pathologie.
Tumeur cérébrale
Qu’est-ce qu’une tumeur cérébrale?
Une tumeur cérébrale est un groupe de cellules anormales à l’intérieur de l’encéphale. Les tumeurs cérébrales primitives se forment dans le cerveau et peuvent être bénignes ou malignes. Dans la plupart des parties du corps, une tumeur bénigne ne représente pas le même danger qu’une tumeur maligne. Dans l’encéphale, les tumeurs bénignes comme les tumeurs malignes peuvent être graves et mettre éventuellement la vie en danger.
Les tumeurs cérébrales bénignes ne contiennent pas de cellules cancéreuses. Elles n’envahissent pas les tissus voisins, mais peuvent exercer une pression sur certaines parties de l’encéphale et engendrer par le fait même de sérieux problèmes de santé.
Les tumeurs cérébrales primitives malignes renferment des cellules cancéreuses. Elles ont tendance à se développer rapidement et à accroître la pression interne dans l’encéphale. Elles peuvent aussi s’étendre à d’autres parties de l’encéphale ou à la moelle épinière. Ces tumeurs sont très graves et peuvent mettre la vie en péril.
L’encéphale
L’encéphale est une masse de tissus mous et spongieux. C’est en quelque sorte le centre de surveillance de tout l’organisme. Trois zones principales de l’encéphale sont aux commandes des différentes activités que vous pouvez accomplir :
  • Le cerveau vous permet de voir, de ressentir des émotions, de penser, de parler et de bouger. Vos sens envoient des messages au cerveau pour l’informer de ce qui se passe et lui indiquer comment réagir. Le cerveau occupe la plus grande partie de l’encéphale. Il est divisé en deux moitiés, appelées hémisphères. L’hémisphère droit du cerveau contrôle le côté gauche du corps et l’hémisphère gauche contrôle le côté droit. Chaque hémisphère se subdivise en sections, ou lobes.
  • Le cervelet est situé sous le cerveau, dans la partie arrière de l’encéphale. C’est lui qui régit l’équilibre et la coordination.
  • Le tronc cérébral se trouve au bas de l’encéphale et relie celui-ci à la moelle épinière. Il est responsable des fonctions de base essentielles à la vie, incluant la tension artérielle, les battements du cœur, la respiration et les réflexes.

Trois fines membranes appelées méninges enveloppent l’encéphale. Un liquide aqueux, le liquide céphalorachidien (LCR) comble les espaces vides entre les méninges et sert de coussinet amortisseur. L’encéphale est également protégé par le crâne.
Deux types de cellules sont présentes dans l’encéphale : les cellules nerveuses (neurones) et les cellules gliales. Les cellules nerveuses sont organisées en réseau permettant aux messages d’aller et venir entre l’encéphale et le reste du corps. Les cellules gliales entourent les cellules nerveuses et les maintiennent en place. Il existe plusieurs types de tumeurs cérébrales, mais chez les adultes, la plupart des tumeurs se forment dans les cellules gliales; on parle alors de gliomes.

Maladies neurologiques : des affections très diverses

Les affections qui touchent les cellules nerveuses sont très variées dans leur mode d’expression et sont, pour certaines d’entres elles, associées au vieillissement. Longtemps réputées incurables, elles bénéficient depuis une dizaine d’années d’une gamme de nouveaux traitements qui contribuent à améliorer la qualité de vie des malades.
Extrêmement nombreuses, les maladies affectant des cellules nerveuses ou neurones demeurent, pour la plupart d’entre elles, incomplètement comprises. En voici les plus fréquentes sans toutefois prétendre à l’exhaustivité.

Maladies neurologiquesLa maladie d’Alzheimer

La maladie d'Alzheimer représente aujourd'hui dans les pays développés la principale cause de démence et de dépendance chez les personnes âgées. En France, le nombre de personnes touchées approcherait les 600 000 et l'étude Paquid, qui a été réalisée dans notre pays, a montré que 15 % des sujets de 85 ans environ sont concernés par ce problème. Avec 110 000 nouveaux cas par an, cette maladie constitue un redoutable défi pour notre société en raison des problèmes importants de prise en charge sociale et médicale que posent ces patients.
La maladie d’Alzheimer se différencie des autres affections du cerveau pouvant entraîner une démence, des maladies d’origine vasculaire par exemple, par l’existence d’altérations spécifiques des cellules cérébrales. Au début, la maladie se manifeste par de simples troubles de mémoire portant essentiellement sur les faits récents, mais peu à peu les capacités intellectuelles des patients diminuent et ceux-ci éprouvent de plus en plus de difficultés pour communiquer avec leur entourage ou pour effectuer des gestes courants de la vie quotidienne.
Les biologistes ont découvert, il y a quelques années, que la dégénérescence puis la perte des neurones s’accompagne d’une diminution des taux d’acétylcholine, un médiateur qui joue un rôle important dans le fonctionnement cérébral, notamment dans le processus de mémorisation. Des médicaments, capables de s’opposer à cette réduction graduelle de l’acétylcholine cérébrale, sont donc aujourd’hui proposés pour retarder l’évolution de la maladie, comme la tacrine, ou plus récemment le donézépil et la rivastigmine, moins toxiques pour le foie...
Ces thérapeutiques possèdent une certaine efficacité, à condition d’être prescrites suffisamment tôt. D’où la nécessité de reconnaître les formes précoces de la maladie. Dans ce but, diverses consultations de la mémoire ont été créées dans les centres hospitaliers français. Grâce aux données de l’interrogatoire et à des tests psychométriques, les médecins arrivent à prévoir avec une certaine fiabilité les sujets qui risquent de développer par la suite une maladie d’Alzheimer et à les différencier de personnes dont les troubles de mémoire sont en rapport avec une autre maladie neurologique ou une simple tendance dépressive ou anxieuse.
Différents facteurs favorisants ont été mis en évidence dans la genèse de la maladie d‘Alzheimer, tels des paramètres génétiques, certaines formes particulières d’une lipoprotéine, l’apolipoprotéine E, et comme vient de le confirmer une étude effectuée par l’équipe du Pr Jean-François Dartigues (Université de Bordeaux) une trop forte teneur en aluminium de l’eau du robinet.

Accidents vasculaires cerebraux.
Un accident vasculaire cérébral (AVC), parfois appelé « attaque cérébrale », est un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire.
L’apoplexie ou attaque d’apoplexie est un terme anciennement employé, plus général. C’est en fait l’effet visible de l’AVC : perte de connaissance, avec arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou une attaque provoquant la perte de conscience ou la mort soudaine du patient (apoplexie foudroyante).
L’hypertension artérielle est la principale cause d’attaque vasculaire cérébrale.
Les AVC sont parfois liés à une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, obésité), mais ils peuvent aussi survenir du fait de l’hérédité et de certaines maladies spécifiques (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, fibrillation auriculaire, troubles de la coagulation sanguine).
1.    Maladie vasculaire : selon le calibre artériel on distingue deux atteintes vasculaires : l’athérome et la maladie des petites artères. L’athérome (ou athérosclérose) qui provoque des occlusions artérielles cérébrales de gros et moyen calibres, il est responsable de 25 % des AIC. La maladie des petites artères ou « lacunes » qui correspond a de petits infarctus cérébraux profonds due à une dysplasie des petites artères perforantes généralement causée par l’HTA ou le diabète, elle est également responsable d’environ 25 % des AIC.
2.    Maladie cardiaque : il s’agit de cardiopathies emboligènes avec dans un cas sur deux une fibrillation auriculaire (trouble du rythme), dans les autres cas on observe souvent un infarctus du myocarde, une maladie de l’oreillette gauche, la présence d’une valve cardiaque mécanique (avec un traitement anticoagulant déficient) ou bien une cardiomyopathie.
3.    Maladie hématologique : cette cause est moins fréquente, exemple : la drépanocytose.
4.    Troubles de la coagulation, parfois causés par les traitements anticoagulants
5.    Chez le sujet jeune (avant 40-50 ans) d’autres causes sont à évoquer :
•    La dissection d’une artère cervicale, elle cause 20 % des AIC chez le sujet jeune.
•    L’endocardite infectieuse avec emboles cérébraux, les signes neurologiques sont alors associés à un syndrome infectieux.
•    Des maladies immunologiques, notamment le syndrome des anticorps antiphospholipides.
Les accidents vasculaires cérébraux représentent dans les pays industrialisés une cause de mortalité très fréquente.
Il s’agit :
•    Soit d’hémorragies cérébrales: un vaisseau éclate ;
•    Soit d’ischémies cérébrales : un vaisseau se bouche.
Causes et facteurs de risque
Ils sont dus à l’athérosclérose, aux embolies d’origine cardiaque (rétrécissement mitral) , à l’hypertension artérielle et aux ruptures de malformations vasculaires congénitales (angiomes, anévrismes), aux dissections des artères cervicales et cervicocrâniennes.
Les thromboses veineuses cérébralessont une cause d’accidents vasculaires cérébraux qui touchent surtout le sujet jeune, et sont dues soit à des infections locales, locorégionales ou générales, soit des atteintes locorégionales (chirurgie, explorations, tumeurs, malformations, etc.) ou générales (grossesses, contraception orale, certains médicaments, etc. Les symptômes sont peu typiques, mais associent généralement des céphalées et des symptômes neurologiques (crises d’épilepsie, troubles de la vigilance).
L’imagerie par résonance magnétique  IRM cérébrale permet le diagnostic. Le traitement utilise les anticoagulants et soigne la cause.
Mécanismes
Le sang parvient au cerveau par quatre grands axes artériels: les 2 artères carotides internes et les deux artères vertébrales. Ces quatre grands axes sont reliés entre eux à plusieurs étages notamment à la base du cerveau par le polygone de Willis. Ce cercle anastomotique fonctionne comme un système de sécurité. Si un des axes se montre déficient, l’apport sanguin des trois autres compense cette diminution.
De ce cercle anastomotique naissent les artères cérébrales principales.

Migraine

Description

En Amérique du Nord, plus d'1 personne sur 10 souffre de migraines, et la majorité d'entre elles sont des femmes. Les migraines apparaissent généralement entre 10 et 40 ans. Après 50 ans, elles disparaissent souvent, plus particulièrement chez les femmes ménopausées.

Causes

La migraine est un trouble complexe qui survient au niveau du cerveau et des vaisseaux sanguins du cerveau et de la tête. Pour des raisons qu'on ignore, le cerveau deviendrait hyperactif à la suite d'une exposition à certains déclencheurs environnementaux, tels que la lumière ou certaines odeurs. Il s'ensuit une série de changements chimiques qui irritent les nerfs sensibles à la douleur situés autour de la tête et une dilatation des vaisseaux sanguins qui laissent s'échapper des substances chimiques qui irritent davantage ces nerfs.
Les migraines semblent présenter une composante familiale, mais une cause génétique certaine n'a été établie que pour un type rare de cette affection : la migraine hémiplégique familiale.
Même si les causes précises de la migraine restent un mystère, certains des déclencheurs possibles sont connus, comme des habitudes ou des circonstances associées à l'apparition de la migraine.

Le déclencheur le plus important est une modification hormonale : deux tiers des femmes ne souffrent de ces maux de tête qu'au moment de leurs menstruations. Chez les femmes, les migraines sont généralement plus intenses au moment de la puberté, et elles disparaissent souvent vers la ménopause.
Les aliments font aussi partie des déclencheurs courants. Les suivants sont le plus souvent en cause :
  • l'alcool, plus particulièrement le vin rouge et la bière ;
  • le tabac ;
  • les fromages vieillis ;
  • le chocolat ;
  • les aliments fermentés ou marinés ;
  • le glutamate monosodique (GMS) ;
  • l'aspartame ;
  • la caféine.
D'autres facteurs peuvent également déclencher la migraine :
  • le stress ;
  • la faim ;
  • une modification des habitudes de sommeil ;
  • une modification de la pression barométrique.
  • Symptômes et Complications

    Les migraines sont plus intenses et persistent plus longtemps que les maux de tête « de tension » ordinaires. De plus, la douleur est davantage localisée et se concentre souvent sur un œil. Les maux de tête intenses ne touchant qu'un côté de la tête s'expliquent généralement par des migraines. Celles-ci s'accompagnent souvent de nausée et de vomissements, ainsi que d'une hypersensibilité à la lumière et au bruit. En outre, la douleur empire souvent lorsque les personnes atteintes bougent ou se penchent. Elles ont donc souvent tendance à s'étendre dans une pièce sombre et à éviter toute stimulation.
    Environ une personne sur cinq qui souffre de migraine constate la présence d'une « aura » immédiatement avant l'apparition des maux de tête. Les auras sont des effets visuels qui peuvent prendre la forme d'éclairs lumineux, de lignes aux couleurs vives ou d'un dédoublement de la vue. Dans certains cas, la personne se sent affaiblie ou éprouve des difficultés d'élocution. Ces symptômes disparaissent habituellement après 15 ou 30 minutes pour être remplacés par des douleurs constrictives et, dans certains cas, des nausées graves.
    Les migraines ne doivent pas être confondues avec les maux de tête de rebond. Les maux de tête de rebond peuvent apparaître chez les personnes qui consomment de l'AAS (acide acétylsalicylique) ou d'autres analgésiques contre les maux de tête plus de trois fois par semaine. Ils sont parfois appelés maux de tête induits par des médicaments. Les médicaments sont efficaces pendant un certain temps, mais lorsque leurs effets s'amenuisent, la douleur revient de façon plus prononcée. Si le patient prend des analgésiques pour se soulager, le cycle vicieux se poursuit. Il en résulte des maux de tête constants et lancinants qui touchent les deux côtés de la tête et qui s'aggravent chaque fois que l'effet des analgésiques disparaît. Si vous pensez subir des maux de tête de rebond, demandez à votre médecin de vous indiquer le meilleur moyen de vous en défaire.
    Une étude à long terme menée récemment semble indiquer que les femmes qui souffrent de migraines sont exposées à des risques accrus d'accident vasculaire cérébral. La migraine touche généralement les personnes jeunes, et les accidents vasculaires cérébraux sont rares dans cette population. Les rapports entre la migraine et les accidents vasculaires restent mal établis, et d'autres études sont nécessaires.
  • Diagnostic

    Il n'y a pas d'épreuve diagnostique cérébrale courante (par ex. la tomodensitométrie) permettant de déceler avec succès la migraine bien que ces épreuves puissent servir à éliminer d'autres causes éventuelles de maux de tête. Le médecin se fie aux symptômes du patient pour diagnostiquer le problème. Il se peut que votre médecin vous demande de faire un journal de vos maux de tête pour aider à établir le diagnostic de migraine.
  • Traitement et Prévention

    Il est parfois possible de réduire le nombre de migraines en évitant les déclencheurs éventuels. Ceux-ci ne sont cependant pas toujours faciles à identifier. Les médecins recommandent souvent de tenir un journal des maux de tête. En notant les circonstances qui entourent l'apparition des migraines (par ex. les émotions, les aliments consommés), il est parfois possible de connaître les situations à éviter afin de réduire le risque de migraines.
    Pour réduire le nombre d'attaques, il est important de dormir suffisamment, d'éviter les causes inutiles de stress et de maintenir de bonnes habitudes alimentaires, ainsi qu'un programme d'exercice régulier. D'autres techniques comme le yoga, la méditation et les techniques de rétroaction biologique peuvent également être utiles. Lorsque ces mesures sont insuffisantes, on peut avoir recours aux médicaments. Inscrivez également dans votre journal les techniques que vous avez essayées et leur degré de succès.
    Il y a deux principaux types de médicaments contre la migraine. Les médicaments abortifs sont utilisés pour réduire les douleurs en cas d'attaque, et les médicaments prophylactiques sont administrés afin de prévenir les migraines. Le choix du traitement dépend de l'intensité de la migraine, de la présence d'autres problèmes médicaux et de la fréquence des migraines.
    Les médicaments abortifs sont, notamment :
    • les analgésiques qui contiennent de l'AAS (acide acétylsalicylique), de l'acétaminophène, de l'ibuprofène ou du naproxène qui peuvent mettre fin à une migraine légère ou modérée ;
    • les préparations d'ergot, qui contractent les vaisseaux sanguins dilatés, par exemple l'ergotamine ou le dihydroergotamine (DHE) ;
    • les triptans (par ex. : le sumatriptan, le naratriptan, le zolmitriptan, le rizatriptan, l'almotriptan, le frovatriptan et l'élétriptan). Ils reproduisent l'action du messager chimique appelé sérotonine et contractent les vaisseaux sanguins afin de soulager la douleur ;
    • le métoclopromide, la chlorpromazine, la prochlorpérazine et le dimenhydrate peuvent également être utilisés.
    Les médicaments prophylactiques sont, notamment :
    • les anticonvulsivants, comme l'acide valproïque, la gabapentine et le topiramate, qui peuvent stabiliser les cellules nerveuses et prévenir l'hypersensibilité cérébrale qui déclenche la migraine ;
    • les bêtabloquants et les inhibiteurs calciques, qui peuvent prévenir les maux de tête en stabilisant les vaisseaux sanguins ;
    • la riboflavine (vitamine B2) ou les suppléments de magnésium, qui peuvent être utiles pour certaines personnes souffrant de migraines ;
    • les antagonistes de la sérotonine, comme le méthysergide ou le pizotifène, qui peuvent aussi être efficaces ;
    • les antidépresseurs tricycliques comme l'amitriptyline et la nortriptyline qui agissent comme analgésiques à doses plus faibles et qui augmentent le niveau de sérotonine et d'autres substances chimiques dans le cerveau.
    D'autres traitements peuvent également être recommandés par les spécialistes :
    • les herbes médicinales comme la matricaire qui pourraient contribuer à prévenir les migraines ;
    • les thérapies de relaxation et de rétroaction biologique, qui visent à enseigner aux personnes atteintes à agir sur leurs fonctions corporelles, comme la température et le pouls;
    • les thérapies comportementales, qui visent à enseigner comment éviter les éléments déclencheurs des maux de tête en modifiant le comportement.

    *Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (le nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l'appellation qu'un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l'acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu'un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre pharmathèque. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.

  • Céphalée de Horton

    Algie vasculaire de la face

    La céphalée de Horton est caractérisée par une douleur extrême ressentie sur un des côtés de la tête. Ce mal de tête est plus douloureux qu'une migraine.

    Non traitée, la crise dure de 15 à 180 minutes et peut survenir une fois par semaine ou plusieurs fois par jour.

    La céphalée de Horton est dite épisodique lorsqu'il y a une rémission d'au moins un mois entre chaque période de crise. La rémission dure parfois plusieurs mois. Elle est chronique dans moins de 15 % des cas.

    L'inhalation d'oxygène (oxygénothérapie) permet un soulagement dans 75 % des cas. Pour être efficace, ce traitement doit être effectué au début de la crise. Les médicaments contre le mal de tête n'apportent aucun soulagement.

    Un médicament pour régulariser la pression artérielle est parfois efficace dans le traitement de la céphalée de Horton. D'autres médicaments sont parfois prescrits par le neurologue.
    Ne pas confondre avec la maladie de Horton.(La maladie de Horton est une affection des artères touchant particulièrement les personnes âgées. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Pour une raison inconnue, le système immunitaire fabrique des anticorps qui combattent des tissus sains. La maladie de Horton touche habituellement les vaisseaux céphaliques. )

1 commentaire:

mutuelle a dit…

La migraine est souvent lié à des maladies psychologiques.

LES PATHOLOGIES DU SN

Céphalée
Une céphalée est un symptôme subjectif se définissant comme des douleurs locales ressenties au niveau de la boîte crânienne, parfois unilatérales ou généralisées. Elles se manifestent par des brûlures, des picotements, des fourmillements, des écrasements. Elle est extrêmement fréquente, et peut révéler de nombreuses maladies. Cependant, dans la grande majorité des cas, les céphalées ne sont d'aucune gravité, mais certains tableaux cliniques associés doivent attirer l'attention du médecin.
Causes
  • Cause iatrogène : antagoniste du calcium, dérivés nitrés (trinitrine, molsidomine)...
  • La consommation d'additif alimentaire (certains exhausteurs de goût et certains conservateurs) favorisent l'apparition de céphalées

Céphalées aiguës

  • Hémorragie méningée
  • Méningite aiguë virale ou bactérienne
  • Poussée d'hypertension artérielle
  • Hypertension intra-crânienne
  • Thrombose veineuse cérébrale
  • Dissection carotidienne
  • Glaucome aigu
  • Sinusite
  • Fièvre de toute origine
  • Céphalée post ponction lombaire (Syndrome post-ponction lombaire)

Céphalées aiguës récidivantes

  • Migraine
  • Algie vasculaire de la face ou Céphalée de Horton
  • Névralgie du trijumeau
  • Hypertension artérielle
  • Syndrome algo-dysfonctionnel de l'appareil manducateur (L'appareil manducateur est l'appareil servant à manger.)
  • Céphalée "en pic à glace"
  • Céphalée à l'effort
  • Céphalée du coït (ou céphalée liée au sexe)
  • menstruations

Céphalées d'aggravation progressive

  • Tumeur cérébrale
  • Hypertension intra-crânienne
  • Méningite sub-aiguë
  • Thrombophlébite cérébrale

Céphalées chroniques

  • Céphalée de tension ; avec pour symptômes une limitation des amplitudes des rotations cervicales.
  • Céphalée post-traumatique ou syndrome post-commotionnel, définition retenue par l'INSERM en décembre 1998
  • Anémie sévère
  • Polyglobulie
  • Intoxication au monoxyde de carbone
  • Hypoxie
  • Maladie de Horton (ou Artérite temporale)
  • Troubles réfractifs (myopie, hypermétropie, presbytie)
  • Sinusite chronique
  • Céphalée Chronique Quotidienne
  • Insuffisance rénale
Les céphalées symptomatiques
Les céphalées symptomatiques constituent le un autre type de céphalées. Elles ne sont pas considérées comme une maladie, mais comme un symptôme d'une affection organique (notamment de la maladie de Horton, appelée également maladie de Forestier, qui est une inflammation des artères situées au-dessus des tempes). Ce type de céphalées apparaît également dans certaines affections oculaires comme le glaucome, entraînant des troubles de la vision ou dans certaines pathologies otorhinolaryngologiques telles qu’une sinusite ou une otite. Une affection dentaire ou rhumatologique à type d’arthrose cervicale, par exemple, peut être à l’origine de céphalées symptomatiques. Elles sont parfois occasionnées par une hypertension artérielle, une intoxication à l'oxyde de carbone ou médicaments tels que les vasodilatateurs, par exemple. Plus rarement, une céphalée symptomatique est secondaire à une hémorragie méningée, à une méningite, à une tumeur cérébrale qui, en gênant la circulation du liquide céphalorachidien, déclenche en amont une hypertension intracrânienne, (augmentation de la pression dans le crâne). L’hypertension intracrânienne s’accompagne de céphalées prédominant à la fin de la nuit ou au réveil. Les efforts de toux et les mouvements de la tête accentuent la douleur, et souvent des nausées et des vomissements l’accompagnent. Parfois, une somnolence ou un flou visuel font partie du tableau clinique. En ce qui concerne l’hémorragie méningée, ou la méningite, une raideur de la nuque, des vomissements, une intolérance à la lumière, sont classiquement les signes révélateurs de cette pathologie.
Tumeur cérébrale
Qu’est-ce qu’une tumeur cérébrale?
Une tumeur cérébrale est un groupe de cellules anormales à l’intérieur de l’encéphale. Les tumeurs cérébrales primitives se forment dans le cerveau et peuvent être bénignes ou malignes. Dans la plupart des parties du corps, une tumeur bénigne ne représente pas le même danger qu’une tumeur maligne. Dans l’encéphale, les tumeurs bénignes comme les tumeurs malignes peuvent être graves et mettre éventuellement la vie en danger.
Les tumeurs cérébrales bénignes ne contiennent pas de cellules cancéreuses. Elles n’envahissent pas les tissus voisins, mais peuvent exercer une pression sur certaines parties de l’encéphale et engendrer par le fait même de sérieux problèmes de santé.
Les tumeurs cérébrales primitives malignes renferment des cellules cancéreuses. Elles ont tendance à se développer rapidement et à accroître la pression interne dans l’encéphale. Elles peuvent aussi s’étendre à d’autres parties de l’encéphale ou à la moelle épinière. Ces tumeurs sont très graves et peuvent mettre la vie en péril.
L’encéphale
L’encéphale est une masse de tissus mous et spongieux. C’est en quelque sorte le centre de surveillance de tout l’organisme. Trois zones principales de l’encéphale sont aux commandes des différentes activités que vous pouvez accomplir :
  • Le cerveau vous permet de voir, de ressentir des émotions, de penser, de parler et de bouger. Vos sens envoient des messages au cerveau pour l’informer de ce qui se passe et lui indiquer comment réagir. Le cerveau occupe la plus grande partie de l’encéphale. Il est divisé en deux moitiés, appelées hémisphères. L’hémisphère droit du cerveau contrôle le côté gauche du corps et l’hémisphère gauche contrôle le côté droit. Chaque hémisphère se subdivise en sections, ou lobes.
  • Le cervelet est situé sous le cerveau, dans la partie arrière de l’encéphale. C’est lui qui régit l’équilibre et la coordination.
  • Le tronc cérébral se trouve au bas de l’encéphale et relie celui-ci à la moelle épinière. Il est responsable des fonctions de base essentielles à la vie, incluant la tension artérielle, les battements du cœur, la respiration et les réflexes.

Trois fines membranes appelées méninges enveloppent l’encéphale. Un liquide aqueux, le liquide céphalorachidien (LCR) comble les espaces vides entre les méninges et sert de coussinet amortisseur. L’encéphale est également protégé par le crâne.
Deux types de cellules sont présentes dans l’encéphale : les cellules nerveuses (neurones) et les cellules gliales. Les cellules nerveuses sont organisées en réseau permettant aux messages d’aller et venir entre l’encéphale et le reste du corps. Les cellules gliales entourent les cellules nerveuses et les maintiennent en place. Il existe plusieurs types de tumeurs cérébrales, mais chez les adultes, la plupart des tumeurs se forment dans les cellules gliales; on parle alors de gliomes.

Maladies neurologiques : des affections très diverses

Les affections qui touchent les cellules nerveuses sont très variées dans leur mode d’expression et sont, pour certaines d’entres elles, associées au vieillissement. Longtemps réputées incurables, elles bénéficient depuis une dizaine d’années d’une gamme de nouveaux traitements qui contribuent à améliorer la qualité de vie des malades.
Extrêmement nombreuses, les maladies affectant des cellules nerveuses ou neurones demeurent, pour la plupart d’entre elles, incomplètement comprises. En voici les plus fréquentes sans toutefois prétendre à l’exhaustivité.

Maladies neurologiquesLa maladie d’Alzheimer

La maladie d'Alzheimer représente aujourd'hui dans les pays développés la principale cause de démence et de dépendance chez les personnes âgées. En France, le nombre de personnes touchées approcherait les 600 000 et l'étude Paquid, qui a été réalisée dans notre pays, a montré que 15 % des sujets de 85 ans environ sont concernés par ce problème. Avec 110 000 nouveaux cas par an, cette maladie constitue un redoutable défi pour notre société en raison des problèmes importants de prise en charge sociale et médicale que posent ces patients.
La maladie d’Alzheimer se différencie des autres affections du cerveau pouvant entraîner une démence, des maladies d’origine vasculaire par exemple, par l’existence d’altérations spécifiques des cellules cérébrales. Au début, la maladie se manifeste par de simples troubles de mémoire portant essentiellement sur les faits récents, mais peu à peu les capacités intellectuelles des patients diminuent et ceux-ci éprouvent de plus en plus de difficultés pour communiquer avec leur entourage ou pour effectuer des gestes courants de la vie quotidienne.
Les biologistes ont découvert, il y a quelques années, que la dégénérescence puis la perte des neurones s’accompagne d’une diminution des taux d’acétylcholine, un médiateur qui joue un rôle important dans le fonctionnement cérébral, notamment dans le processus de mémorisation. Des médicaments, capables de s’opposer à cette réduction graduelle de l’acétylcholine cérébrale, sont donc aujourd’hui proposés pour retarder l’évolution de la maladie, comme la tacrine, ou plus récemment le donézépil et la rivastigmine, moins toxiques pour le foie...
Ces thérapeutiques possèdent une certaine efficacité, à condition d’être prescrites suffisamment tôt. D’où la nécessité de reconnaître les formes précoces de la maladie. Dans ce but, diverses consultations de la mémoire ont été créées dans les centres hospitaliers français. Grâce aux données de l’interrogatoire et à des tests psychométriques, les médecins arrivent à prévoir avec une certaine fiabilité les sujets qui risquent de développer par la suite une maladie d’Alzheimer et à les différencier de personnes dont les troubles de mémoire sont en rapport avec une autre maladie neurologique ou une simple tendance dépressive ou anxieuse.
Différents facteurs favorisants ont été mis en évidence dans la genèse de la maladie d‘Alzheimer, tels des paramètres génétiques, certaines formes particulières d’une lipoprotéine, l’apolipoprotéine E, et comme vient de le confirmer une étude effectuée par l’équipe du Pr Jean-François Dartigues (Université de Bordeaux) une trop forte teneur en aluminium de l’eau du robinet.

Accidents vasculaires cerebraux.
Un accident vasculaire cérébral (AVC), parfois appelé « attaque cérébrale », est un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire.
L’apoplexie ou attaque d’apoplexie est un terme anciennement employé, plus général. C’est en fait l’effet visible de l’AVC : perte de connaissance, avec arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou une attaque provoquant la perte de conscience ou la mort soudaine du patient (apoplexie foudroyante).
L’hypertension artérielle est la principale cause d’attaque vasculaire cérébrale.
Les AVC sont parfois liés à une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, obésité), mais ils peuvent aussi survenir du fait de l’hérédité et de certaines maladies spécifiques (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, fibrillation auriculaire, troubles de la coagulation sanguine).
1.    Maladie vasculaire : selon le calibre artériel on distingue deux atteintes vasculaires : l’athérome et la maladie des petites artères. L’athérome (ou athérosclérose) qui provoque des occlusions artérielles cérébrales de gros et moyen calibres, il est responsable de 25 % des AIC. La maladie des petites artères ou « lacunes » qui correspond a de petits infarctus cérébraux profonds due à une dysplasie des petites artères perforantes généralement causée par l’HTA ou le diabète, elle est également responsable d’environ 25 % des AIC.
2.    Maladie cardiaque : il s’agit de cardiopathies emboligènes avec dans un cas sur deux une fibrillation auriculaire (trouble du rythme), dans les autres cas on observe souvent un infarctus du myocarde, une maladie de l’oreillette gauche, la présence d’une valve cardiaque mécanique (avec un traitement anticoagulant déficient) ou bien une cardiomyopathie.
3.    Maladie hématologique : cette cause est moins fréquente, exemple : la drépanocytose.
4.    Troubles de la coagulation, parfois causés par les traitements anticoagulants
5.    Chez le sujet jeune (avant 40-50 ans) d’autres causes sont à évoquer :
•    La dissection d’une artère cervicale, elle cause 20 % des AIC chez le sujet jeune.
•    L’endocardite infectieuse avec emboles cérébraux, les signes neurologiques sont alors associés à un syndrome infectieux.
•    Des maladies immunologiques, notamment le syndrome des anticorps antiphospholipides.
Les accidents vasculaires cérébraux représentent dans les pays industrialisés une cause de mortalité très fréquente.
Il s’agit :
•    Soit d’hémorragies cérébrales: un vaisseau éclate ;
•    Soit d’ischémies cérébrales : un vaisseau se bouche.
Causes et facteurs de risque
Ils sont dus à l’athérosclérose, aux embolies d’origine cardiaque (rétrécissement mitral) , à l’hypertension artérielle et aux ruptures de malformations vasculaires congénitales (angiomes, anévrismes), aux dissections des artères cervicales et cervicocrâniennes.
Les thromboses veineuses cérébralessont une cause d’accidents vasculaires cérébraux qui touchent surtout le sujet jeune, et sont dues soit à des infections locales, locorégionales ou générales, soit des atteintes locorégionales (chirurgie, explorations, tumeurs, malformations, etc.) ou générales (grossesses, contraception orale, certains médicaments, etc. Les symptômes sont peu typiques, mais associent généralement des céphalées et des symptômes neurologiques (crises d’épilepsie, troubles de la vigilance).
L’imagerie par résonance magnétique  IRM cérébrale permet le diagnostic. Le traitement utilise les anticoagulants et soigne la cause.
Mécanismes
Le sang parvient au cerveau par quatre grands axes artériels: les 2 artères carotides internes et les deux artères vertébrales. Ces quatre grands axes sont reliés entre eux à plusieurs étages notamment à la base du cerveau par le polygone de Willis. Ce cercle anastomotique fonctionne comme un système de sécurité. Si un des axes se montre déficient, l’apport sanguin des trois autres compense cette diminution.
De ce cercle anastomotique naissent les artères cérébrales principales.

Migraine

Description

En Amérique du Nord, plus d'1 personne sur 10 souffre de migraines, et la majorité d'entre elles sont des femmes. Les migraines apparaissent généralement entre 10 et 40 ans. Après 50 ans, elles disparaissent souvent, plus particulièrement chez les femmes ménopausées.

Causes

La migraine est un trouble complexe qui survient au niveau du cerveau et des vaisseaux sanguins du cerveau et de la tête. Pour des raisons qu'on ignore, le cerveau deviendrait hyperactif à la suite d'une exposition à certains déclencheurs environnementaux, tels que la lumière ou certaines odeurs. Il s'ensuit une série de changements chimiques qui irritent les nerfs sensibles à la douleur situés autour de la tête et une dilatation des vaisseaux sanguins qui laissent s'échapper des substances chimiques qui irritent davantage ces nerfs.
Les migraines semblent présenter une composante familiale, mais une cause génétique certaine n'a été établie que pour un type rare de cette affection : la migraine hémiplégique familiale.
Même si les causes précises de la migraine restent un mystère, certains des déclencheurs possibles sont connus, comme des habitudes ou des circonstances associées à l'apparition de la migraine.

Le déclencheur le plus important est une modification hormonale : deux tiers des femmes ne souffrent de ces maux de tête qu'au moment de leurs menstruations. Chez les femmes, les migraines sont généralement plus intenses au moment de la puberté, et elles disparaissent souvent vers la ménopause.
Les aliments font aussi partie des déclencheurs courants. Les suivants sont le plus souvent en cause :
  • l'alcool, plus particulièrement le vin rouge et la bière ;
  • le tabac ;
  • les fromages vieillis ;
  • le chocolat ;
  • les aliments fermentés ou marinés ;
  • le glutamate monosodique (GMS) ;
  • l'aspartame ;
  • la caféine.
D'autres facteurs peuvent également déclencher la migraine :
  • le stress ;
  • la faim ;
  • une modification des habitudes de sommeil ;
  • une modification de la pression barométrique.
  • Symptômes et Complications

    Les migraines sont plus intenses et persistent plus longtemps que les maux de tête « de tension » ordinaires. De plus, la douleur est davantage localisée et se concentre souvent sur un œil. Les maux de tête intenses ne touchant qu'un côté de la tête s'expliquent généralement par des migraines. Celles-ci s'accompagnent souvent de nausée et de vomissements, ainsi que d'une hypersensibilité à la lumière et au bruit. En outre, la douleur empire souvent lorsque les personnes atteintes bougent ou se penchent. Elles ont donc souvent tendance à s'étendre dans une pièce sombre et à éviter toute stimulation.
    Environ une personne sur cinq qui souffre de migraine constate la présence d'une « aura » immédiatement avant l'apparition des maux de tête. Les auras sont des effets visuels qui peuvent prendre la forme d'éclairs lumineux, de lignes aux couleurs vives ou d'un dédoublement de la vue. Dans certains cas, la personne se sent affaiblie ou éprouve des difficultés d'élocution. Ces symptômes disparaissent habituellement après 15 ou 30 minutes pour être remplacés par des douleurs constrictives et, dans certains cas, des nausées graves.
    Les migraines ne doivent pas être confondues avec les maux de tête de rebond. Les maux de tête de rebond peuvent apparaître chez les personnes qui consomment de l'AAS (acide acétylsalicylique) ou d'autres analgésiques contre les maux de tête plus de trois fois par semaine. Ils sont parfois appelés maux de tête induits par des médicaments. Les médicaments sont efficaces pendant un certain temps, mais lorsque leurs effets s'amenuisent, la douleur revient de façon plus prononcée. Si le patient prend des analgésiques pour se soulager, le cycle vicieux se poursuit. Il en résulte des maux de tête constants et lancinants qui touchent les deux côtés de la tête et qui s'aggravent chaque fois que l'effet des analgésiques disparaît. Si vous pensez subir des maux de tête de rebond, demandez à votre médecin de vous indiquer le meilleur moyen de vous en défaire.
    Une étude à long terme menée récemment semble indiquer que les femmes qui souffrent de migraines sont exposées à des risques accrus d'accident vasculaire cérébral. La migraine touche généralement les personnes jeunes, et les accidents vasculaires cérébraux sont rares dans cette population. Les rapports entre la migraine et les accidents vasculaires restent mal établis, et d'autres études sont nécessaires.
  • Diagnostic

    Il n'y a pas d'épreuve diagnostique cérébrale courante (par ex. la tomodensitométrie) permettant de déceler avec succès la migraine bien que ces épreuves puissent servir à éliminer d'autres causes éventuelles de maux de tête. Le médecin se fie aux symptômes du patient pour diagnostiquer le problème. Il se peut que votre médecin vous demande de faire un journal de vos maux de tête pour aider à établir le diagnostic de migraine.
  • Traitement et Prévention

    Il est parfois possible de réduire le nombre de migraines en évitant les déclencheurs éventuels. Ceux-ci ne sont cependant pas toujours faciles à identifier. Les médecins recommandent souvent de tenir un journal des maux de tête. En notant les circonstances qui entourent l'apparition des migraines (par ex. les émotions, les aliments consommés), il est parfois possible de connaître les situations à éviter afin de réduire le risque de migraines.
    Pour réduire le nombre d'attaques, il est important de dormir suffisamment, d'éviter les causes inutiles de stress et de maintenir de bonnes habitudes alimentaires, ainsi qu'un programme d'exercice régulier. D'autres techniques comme le yoga, la méditation et les techniques de rétroaction biologique peuvent également être utiles. Lorsque ces mesures sont insuffisantes, on peut avoir recours aux médicaments. Inscrivez également dans votre journal les techniques que vous avez essayées et leur degré de succès.
    Il y a deux principaux types de médicaments contre la migraine. Les médicaments abortifs sont utilisés pour réduire les douleurs en cas d'attaque, et les médicaments prophylactiques sont administrés afin de prévenir les migraines. Le choix du traitement dépend de l'intensité de la migraine, de la présence d'autres problèmes médicaux et de la fréquence des migraines.
    Les médicaments abortifs sont, notamment :
    • les analgésiques qui contiennent de l'AAS (acide acétylsalicylique), de l'acétaminophène, de l'ibuprofène ou du naproxène qui peuvent mettre fin à une migraine légère ou modérée ;
    • les préparations d'ergot, qui contractent les vaisseaux sanguins dilatés, par exemple l'ergotamine ou le dihydroergotamine (DHE) ;
    • les triptans (par ex. : le sumatriptan, le naratriptan, le zolmitriptan, le rizatriptan, l'almotriptan, le frovatriptan et l'élétriptan). Ils reproduisent l'action du messager chimique appelé sérotonine et contractent les vaisseaux sanguins afin de soulager la douleur ;
    • le métoclopromide, la chlorpromazine, la prochlorpérazine et le dimenhydrate peuvent également être utilisés.
    Les médicaments prophylactiques sont, notamment :
    • les anticonvulsivants, comme l'acide valproïque, la gabapentine et le topiramate, qui peuvent stabiliser les cellules nerveuses et prévenir l'hypersensibilité cérébrale qui déclenche la migraine ;
    • les bêtabloquants et les inhibiteurs calciques, qui peuvent prévenir les maux de tête en stabilisant les vaisseaux sanguins ;
    • la riboflavine (vitamine B2) ou les suppléments de magnésium, qui peuvent être utiles pour certaines personnes souffrant de migraines ;
    • les antagonistes de la sérotonine, comme le méthysergide ou le pizotifène, qui peuvent aussi être efficaces ;
    • les antidépresseurs tricycliques comme l'amitriptyline et la nortriptyline qui agissent comme analgésiques à doses plus faibles et qui augmentent le niveau de sérotonine et d'autres substances chimiques dans le cerveau.
    D'autres traitements peuvent également être recommandés par les spécialistes :
    • les herbes médicinales comme la matricaire qui pourraient contribuer à prévenir les migraines ;
    • les thérapies de relaxation et de rétroaction biologique, qui visent à enseigner aux personnes atteintes à agir sur leurs fonctions corporelles, comme la température et le pouls;
    • les thérapies comportementales, qui visent à enseigner comment éviter les éléments déclencheurs des maux de tête en modifiant le comportement.

    *Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (le nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l'appellation qu'un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l'acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu'un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre pharmathèque. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.

  • Céphalée de Horton

    Algie vasculaire de la face

    La céphalée de Horton est caractérisée par une douleur extrême ressentie sur un des côtés de la tête. Ce mal de tête est plus douloureux qu'une migraine.

    Non traitée, la crise dure de 15 à 180 minutes et peut survenir une fois par semaine ou plusieurs fois par jour.

    La céphalée de Horton est dite épisodique lorsqu'il y a une rémission d'au moins un mois entre chaque période de crise. La rémission dure parfois plusieurs mois. Elle est chronique dans moins de 15 % des cas.

    L'inhalation d'oxygène (oxygénothérapie) permet un soulagement dans 75 % des cas. Pour être efficace, ce traitement doit être effectué au début de la crise. Les médicaments contre le mal de tête n'apportent aucun soulagement.

    Un médicament pour régulariser la pression artérielle est parfois efficace dans le traitement de la céphalée de Horton. D'autres médicaments sont parfois prescrits par le neurologue.
    Ne pas confondre avec la maladie de Horton.(La maladie de Horton est une affection des artères touchant particulièrement les personnes âgées. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Pour une raison inconnue, le système immunitaire fabrique des anticorps qui combattent des tissus sains. La maladie de Horton touche habituellement les vaisseaux céphaliques. )

1 commentaire:

mutuelle a dit…

La migraine est souvent lié à des maladies psychologiques.

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