Selon une étude, plus de la moitié des personnes ayant eu une hémorragie cérébrale au cours d’une attaque vasculaire cérébrale (AVC) présenteraient un déficit de la vitamine C.
Une étude démontre que plus de la moitié des personnes ayant eu une hémorragie cérébrale au cours d’une attaque vasculaire cérébrale (AVC) présenteraient un déficit de la vitamine C.
Selon une étude à paraître en avril dont Le Figaro publie des éléments mercredi, une carence en vitamine C augmenterait le risque d’accident vasculaire cérébral. Le rapport indique que 60% des personnes ayant eu une hémorragie cérébrale (AVC hémorragique), présentaient un déficit en vitamine C.
Ce type d’AVC est plus rare que l’AVC ischémique, mais souvent plus grave. Or, les médecins qui ont mené l’étude ont découvert que sur les 65 patients étudiés, 45% avaient un déficit en vitamine C modéré, et 14% avaient une carence plus importante. Selon le docteur Stéphane Vannier, qui a dirigé cette enquête, « en comparaison, sur un groupe témoin, seulement 26% des personnes avaient un déficit modéré et aucun n’était carencé ».
La présentation des résultats complets est attendue le 30 avril prochain, lors du congrès de l’Association américaine de neurobiologie. Ils corroborent une étude européenne datant de 2008 et qui faisait un rapprochement entre la concentration en vitamine C et le risque d’AVC hémorragique.
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