Les hommes qui perdent leurs cheveux ont de quoi s'inquiéter. Et pas simplement pour leur allure. Une nouvelle étude a en effet constaté que les hommes chauves ont plus de risque de faire un infarctus. Et plus la perte de cheveux est importante, plus le risque est grand.
Après avoir examiné six études dont quatre aux Etats-Unis, sur un total de presque 37.000 participants, les chercheurs de l'université de Tokyo n'ont pas établi de lien entre maladies cardiaques et hommes au front dégarni. En revanche, chez les hommes ayant perdu la plupart de leurs cheveux, la probabilité de développer des maladies cardio-vasculaires augmente de 32%, comparé à leur congénères ayant réussi à garder leurs cheveux.
En considérant uniquement les hommes de moins de 55 ans, ces analyses ont montré la même tendance. Les risques de développer une maladie cardio-vasculaire augmentent 44 % s'agissant d'hommes déjà chauves ou en train de le devenir.
La perte de cheveux est courante chez les hommes plus âgés, avec 65 % des hommes subissant une chute visible de cheveux vers 60 ans.
Au bout de nombreux tests, les chercheurs ont confirmé qu'il y avait bien lien entre sévérité de la calvitie et risque cardio-vasculaire.
Chez les hommes présentant un front dégarni ainsi qu'une tonsure, le risque de troubles cardio-vasculaires augmente de 69 % par rapport à ceux ayant encore tous leurs cheveux. Chez ceux n'ayant que la tonsure, l'augmentation du risque est de 52 %, tandis qu'elle est de 22 % chez ceux ne présentant qu'un front dégarni.
Les chercheurs ont avancé plusieurs explications pour de tels résultats. Ils ont ainsi déclaré que la calvitie pouvait être le signe d'une résistance à l'insuline, signe précurseur du diabète ; d'un état d'inflammation chronique ; ou que la calvitie pouvait augmenter la sensibilité à la testostérone. Tous ces signes sont reliés de façon directe ou indirecte aux maladies cardiovasculaires, selon un communiqué de presse.
Mais voici leurs conclusions : "[Nos] résultats indiquent que la calvitie en forme de tonsure est plus associée avec l'athérosclérose que celle touchant le front. Les facteurs de risques cardio-vasculaires devraient donc être examinés avec soin chez les hommes ayant la tonsure, surtout les jeunes hommes qu'on devrait alors sensibiliser à ces risques."
une prédisposition génétique menant à une perte des cheveux précoce a déjà pu être identifiée dans le cadre de précédents travaux de recherche, d'autres implications génétiques relatives à ce phénomène sont actuellement suspectées. Plusieurs régions du génome humain ont été identifiées comme potentiellement responsables de la chute des cheveux, et un domaine du chromosome 3 semblerait, à ce titre, être un candidat de choix.
Les chercheurs ont donc étudié le cas de 95 familles au sein desquelles au moins deux fils présentaient une chute précoce des cheveux. 14 régions du génome pouvant jouer un rôle dans la croissance et la perte des cheveux ont ainsi pu être identifiées. Toutefois, ces régions comportent plusieurs douzaines de gènes chacune. Les scientifiques se sont donc concentrés sur un segment du chromosome 3, contenant 34 gènes et semblant être le suspect numéro 1. Si encore aucun gène de cette zone ne semble avoir de lien avec les cheveux, l'un d'entre eux joue cependant un rôle dans les processus de vieillissement et un autre est impliqué dans le surpoids, trait plus courant chez les hommes présentant des chutes de cheveux que chez les hommes dont la croissance capillaire est normale.
Les chercheurs vont désormais étudier de plus près ces deux gènes et notamment leur implication potentielle dans l'apparition de la calvitie. La perte des cheveux n'est pas qu'un souci esthétique : la calvitie peut être liée à des problèmes d'hypertension, d'infarctus et de surpoids. C'est pourquoi les recherches génétiques sont essentielles dans ce domaine : il se peut que les gènes responsables de la perte précoce des cheveux jouent également un rôle dans l'apparition de certaines maladies.
Les chercheurs ont donc étudié le cas de 95 familles au sein desquelles au moins deux fils présentaient une chute précoce des cheveux. 14 régions du génome pouvant jouer un rôle dans la croissance et la perte des cheveux ont ainsi pu être identifiées. Toutefois, ces régions comportent plusieurs douzaines de gènes chacune. Les scientifiques se sont donc concentrés sur un segment du chromosome 3, contenant 34 gènes et semblant être le suspect numéro 1. Si encore aucun gène de cette zone ne semble avoir de lien avec les cheveux, l'un d'entre eux joue cependant un rôle dans les processus de vieillissement et un autre est impliqué dans le surpoids, trait plus courant chez les hommes présentant des chutes de cheveux que chez les hommes dont la croissance capillaire est normale.
Les chercheurs vont désormais étudier de plus près ces deux gènes et notamment leur implication potentielle dans l'apparition de la calvitie. La perte des cheveux n'est pas qu'un souci esthétique : la calvitie peut être liée à des problèmes d'hypertension, d'infarctus et de surpoids. C'est pourquoi les recherches génétiques sont essentielles dans ce domaine : il se peut que les gènes responsables de la perte précoce des cheveux jouent également un rôle dans l'apparition de certaines maladies.
1 commentaire:
Ces statistiques sont assez affolantes !
Vu le nombre d'hommes atteints de calvitie, cela va en effrayer plus d'un !
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