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15 déc. 2011

Rougeole

[?] Qu'est-ce que c'est ?
La rougeole est la fièvre éruptive qui atteint le plus grand nombre d'enfants dans le monde. Ses complications, rares dans les pays occidentaux, sont fréquentes dans le tiers monde et sont responsables d'une très lourde mortalité.
La rougeole est liée à un paramyxovirus. Elle sévit sous forme d'épidémies en hiver et au printemps dans les pays tempérés. Les enfants de moins de 6 mois sont en général protégés par les anticorps de leur mère (si elle a eu la rougeole ou si elle a été vaccinée).
La contamination s'effectue par la propulsion des gouttelettes de salives des sujets infectés. Le malade est contagieux quatre jours avant l'éruption. Le virus disparaît du sang 4 jours après le début de l'éruption.
[?] Les symptômes de la maladie
La maladie s'observe habituellement à l'âge préscolaire.
L'incubation est d'environ 10 jours après la contagion.
L'invasion dure 4 jours avec fièvre élevée, conjonctivite, oedème des paupières, yeux bouffis, écoulement nasal, toux, diarrhée, douleurs abdominales, anorexie, vomissements etc. L’enfant est très grognon, pleure pour un rien.
Le signe de Köplik permet le diagnostic à ce stade. Il consiste en un semis de petites taches blanches, grosses comme une tête d'épingle, sur une muqueuse rouge à la face interne des joues en regard des prémolaires. Trois ou quatre jours plus tard, le signe de Köplik disparaît pour être remplacé par l'éruption.
L'éruption rougeoleuse est typique : petites plaques rouges plus ou moins en relief (maculo-papules) de quelques millimètres de diamètre qui confluent en larges plages mais laissant toujours entre elles des intervalles de peau saine. Certains éléments cutanés peuvent être couleur sang (purpuriques par baisse du taux de plaquettes ou thrombopénie).
L'éruption débute sur le visage derrière les oreilles et s'étend progressivement. Au 2e jour, elle atteint tout le visage, le cou, la partie supérieure du thorax. Le 3e jour, le tronc et les membres supérieurs sont atteints. Les membres inférieurs sont touchés le 4e jour.
Au cours de cette phase éruptive, la fièvre reste élevée, la toux et le "catarrhe oculo-oto-naso-pharyngo-laryngo-intestinal" persiste (= écoulement oculaire, otite, rhinite, angine, laryngite, diarrhée). L'enfant est très fatigué.
Lorsque l'éruption s'efface, elle fait place à une desquamation fine visible quelques jours. La fièvre disparaît sauf en cas de complications. La convalescence s'étend sur une dizaine de jours, l'enfant restant fatigué.
[?] Les complications de la maladie
Elles font toute la gravité de la maladie.
  • O.R.L. fréquentes : otites et laryngites ;
  • Bronchites, pneumopathies ;
  • Rougeole pulmonaire maligne, pouvant entraîner une détresse respiratoire et parfois la mort ;
  • Pneumopathie séquellaire ;
  • Staphylococcies pulmonaires ;
  • Broncho-pneumopathie bactérienne ;
  • Encéphalite aiguë morbilleuse (1 cas sur 1 000 rougeoles) ;
  • Panencéphalite sclérosante subaiguë de Von Bogaert.
La méningo-encéphalite de rougeole
Elle guérit sans séquelle dans 60 % des cas. Les autres enfants vont décéder ou survivre au prix de séquelles neuropsychiques sévères.
Elle est imprévisible et sans rapport avec la gravité de la rougeole. Le plus souvent, son début se situe entre le 3e et le 7e jour de l'éruption. Le début est brutal par de la fièvre et des troubles neurologiques divers : convulsions, troubles de la conscience (obnubilation ou coma), troubles neurovégétatifs, troubles psychiques (prostration, indifférence, agitation, hostilité, délire etc.), troubles neurologiques focalisés (paralysie faciale, ophtalmoplégie, hémiplégie, aphasie etc.), troubles extra-pyramidaux (hypertonie, tremblements etc.), troubles de l'équilibre (ataxie, nystagmus etc.). Une méningite lymphocytaire est associée. L'E.E.G. est perturbé et montre des ondes lentes de souffrance cérébrale.
L'évolution est très variable. La mortalité dans les 10 premiers jours est de 10 à 15 %. Les séquelles sont observées dans un tiers des cas : troubles caractériels, retard mental, paralysie, comitialité, troubles de l'équilibre, énurésie, puberté précoce etc...
La panencéphalite sub-aiguë sclérosante de Dawson ou de Van Bogaert (S.S.P.E.)
C'est une complication tardive de la rougeole, survenant en moyenne 7 ans après celle-ci, et toujours mortelle en 1 à 2 ans.
Cette maladie est caractérisée par une très longue période d'incubation (plusieurs années) et la persistance du virus chez l'enfant durant la maladie clinique apparente. Elle touche l'enfant entre 5 et 12 ans et sa fréquence est de l'ordre de 1/1 000 000. Elle survient plus souvent chez le garçon que chez la fille et dans 85 % des cas, ceux-ci habitent dans les zones rurales. Dans 50 % des cas, les enfants ont eu la rougeole avant l'âge de 2 ans. La cause exacte de la maladie est inconnue. S'agit-il d'un déficit immunologique global ou sélectif vis-à-vis du virus de la rougeole ? S'agit-il d'une souche particulière du virus de la rougeole ?
Le début de la maladie est insidieux marqué par une détérioration intellectuelle, des troubles de l'humeur et du caractère. En quelques semaines ou mois, le tableau se complète : chutes brutales à la marche, mouvements anormaux, convulsions, signes oculaires divers, troubles majeurs du langage et de l'activité gestuelle, rigidité, troubles de la vigilance etc...
Le diagnostic repose sur le dosage des anticorps anti-rougeole dans le sang et le liquide céphalo-rachidien. La biopsie cérébrale permet d'affirmer formellement le diagnostic.
L'évolution est inexorablement fatale en quelques mois ou années. Des cas de survie prolongée ont été publiés. Il n'y a pas de traitement connu.
[?] Les complications selon le terrain
Les enfants souffrant de mucoviscidose, de malnutrition sévère, de malformations cardiaques, d'insuffisance respiratoire, les enfants traités par corticoïdes ou chimiothérapie anti-cancéreuse présentent plus de complications que les enfants sains.
Le nouveau-né et le nourrisson de quelques mois, nés de mères non protégées contre la rougeole, sont également des enfants à risques.
5 % des enfants vaccinés ne sont pas assez protégés par le vaccin et peuvent contracter la rougeole. Ce peut être une rougeole typique ou une "rougeolette" avec un peu de fièvre, un discret catarrhe, une éruption écourtée pouvant apparaître d'emblée sur le tronc ou les membres.
En zones tropicales et subtropicales, la rougeole atteint souvent des nourrissons de moins de 2 ans. Le catarrhe digestif est important avec diarrhée et déshydratation. L'éruption est sur peau noire de type maculo-papuleux. La desquamation est très visible : fine couche poudreuse blanche. Les complications sont très fréquentes : pneumopathie bactérienne, bronchopneumopathie, laryngite, stomatite, conjonctivite etc. La rougeole accélère l'évolution fatale des malnutritions graves (kwashiorkor).
[?] Diagnostic différentiel
Les formes atypiques peuvent prêter à confusion avec :
  • Une rubéole ;
  • Une mononucléose infectieuse ;
  • Une adénovirose ;
  • Une roséole (infection à HHV7) ;
  • Une entérovirose ;
  • Une allergie médicamenteuse (ampicilline etc...).
[?] Traitement
Le traitement curatif
  • La rougeole est théoriquement une maladie à déclaration obligatoire mais bien souvent, le médecin omet de remplir les formulaires et de les envoyer à la D.D.A.S.S. ;
  • L'hospitalisation doit être évitée sauf cas de complications graves (broncho-pneumonie majeure, laryngite asphyxiante, encéphalite) ou de facteur de risque (mucoviscidose, insuffisance respiratoire etc.) ou encore pour des raisons sociales ;
  • Les antibiotiques sont souvent nécessaires en cas de surinfections bactériennes ou à titre préventif (ampicilline, macrolides...) ;
  • Le traitement symptomatique comporte les mesures habituelles contre la fièvre, l'hydratation (boissons abondantes) et le repos ;
  • La photophobie nécessite de tamiser la lumière dans la chambre ;
  • Pendant la convalescence, les enfants restent fragiles vis-à-vis des infections car leurs défenses immunitaires sont provisoirement amoindries ;
  • Le traitement de l'encéphalite repose sur l'équilibration hydro-électrolytique et calorique, l'emploi des anticonvulsivants et le nursing.
Le traitement préventif
  • La séroprévention par immunoglobulines humaines utilisées dans les 48 heures suivant le contage ;
  • Le vaccin contre la rougeole.
Le ROR est recommandé chez tous les enfants : première injection entre 12 et 15 mois et rappel 2 à 5 ans plus tard (recommandations officielles 1999).
Le vaccin peut entraîner une réaction clinique bénigne environ 8 jours après le vaccin : fièvre à 38°, éruption cutanée...
Comme toute fièvre, la fièvre après ce vaccin peut provoquer une convulsion fébrile (1 cas pour 2 000 vaccinations).

ROR VAX : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit

ExcipientsPoudre : Phosphate monosodique,  Phosphate disodique,  Sodium bicarbonate (E550i),  Milieu 199,  Milieu minimum de Eagle,  Néomycine,  Rouge de phénol,  Albumine humaine,  Sorbitol (E420),  Phosphate monopotassique,  Phosphate dipotassique,  Gélatine,  Saccharose,  Sodium glutamate (E621),  Solvant : Eau pour préparations injectables,  Substrats d'origine : Oeuf,  Présence de : Sodium,  Potassium
Poudre : Phosphate monosodique,  Phosphate disodique,  Sodium bicarbonate (E550i),  Milieu 199,  Milieu minimum de Eagle,  Néomycine,  Rouge de phénol,  Albumine humaine,  Sorbitol (E420),  Phosphate monopotassique,  Phosphate dipotassique,  Gélatine,  Saccharose,  Sodium glutamate (E621),  Solvant : Eau pour préparations injectables,  Substrats d'origine : Oeuf,  Présence de : Sodium,  Potassium

ROR VAX : sa posologie

Posologie :

- Nourrissons : la vaccination complète comprend deux doses de vaccin à au moins 1 mois d'intervalle, la première dose étant recommandée à l'âge de 12 mois, la deuxième dose, si possible avant l'âge de 24 mois.

- Nourrissons entrant en collectivité avant 12 mois : il est recommandé d'administrer à l'âge de 9 mois le vaccin contre la rougeole-rubéole-oreillons, la deuxième dose étant recommandée entre 12 et 15 mois.

- Enfants âgés de plus de 2 ans, adolescents et adultes : il convient de se référer aux recommandations officielles.

Mode d'administration :

Injecter par voie sous-cutanée ou intramusculaire.

ROR VAX : son aspect et forme

Absence d'information dans l'AMM.

ROR VAX : comment ça marche

Vaccin à virus atténués contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, contenant le vaccin à virus vivant atténué contre la rougeole constitué d'une souche plus atténuée du vaccin Enders, cultivée sur cellules d'embryon de poulet, du vaccin à virus vivant atténué contre les oreillons, constitué de la souche Jeryl Lynn, cultivée sur cellules d'embryon de poulet, et du vaccin à virus vivant atténué contre la rubéole, souche Wistar RA 27/3 cultivée sur cellules humaines diploïdes.




Aucun commentaire:

Rougeole

[?] Qu'est-ce que c'est ?
La rougeole est la fièvre éruptive qui atteint le plus grand nombre d'enfants dans le monde. Ses complications, rares dans les pays occidentaux, sont fréquentes dans le tiers monde et sont responsables d'une très lourde mortalité.
La rougeole est liée à un paramyxovirus. Elle sévit sous forme d'épidémies en hiver et au printemps dans les pays tempérés. Les enfants de moins de 6 mois sont en général protégés par les anticorps de leur mère (si elle a eu la rougeole ou si elle a été vaccinée).
La contamination s'effectue par la propulsion des gouttelettes de salives des sujets infectés. Le malade est contagieux quatre jours avant l'éruption. Le virus disparaît du sang 4 jours après le début de l'éruption.
[?] Les symptômes de la maladie
La maladie s'observe habituellement à l'âge préscolaire.
L'incubation est d'environ 10 jours après la contagion.
L'invasion dure 4 jours avec fièvre élevée, conjonctivite, oedème des paupières, yeux bouffis, écoulement nasal, toux, diarrhée, douleurs abdominales, anorexie, vomissements etc. L’enfant est très grognon, pleure pour un rien.
Le signe de Köplik permet le diagnostic à ce stade. Il consiste en un semis de petites taches blanches, grosses comme une tête d'épingle, sur une muqueuse rouge à la face interne des joues en regard des prémolaires. Trois ou quatre jours plus tard, le signe de Köplik disparaît pour être remplacé par l'éruption.
L'éruption rougeoleuse est typique : petites plaques rouges plus ou moins en relief (maculo-papules) de quelques millimètres de diamètre qui confluent en larges plages mais laissant toujours entre elles des intervalles de peau saine. Certains éléments cutanés peuvent être couleur sang (purpuriques par baisse du taux de plaquettes ou thrombopénie).
L'éruption débute sur le visage derrière les oreilles et s'étend progressivement. Au 2e jour, elle atteint tout le visage, le cou, la partie supérieure du thorax. Le 3e jour, le tronc et les membres supérieurs sont atteints. Les membres inférieurs sont touchés le 4e jour.
Au cours de cette phase éruptive, la fièvre reste élevée, la toux et le "catarrhe oculo-oto-naso-pharyngo-laryngo-intestinal" persiste (= écoulement oculaire, otite, rhinite, angine, laryngite, diarrhée). L'enfant est très fatigué.
Lorsque l'éruption s'efface, elle fait place à une desquamation fine visible quelques jours. La fièvre disparaît sauf en cas de complications. La convalescence s'étend sur une dizaine de jours, l'enfant restant fatigué.
[?] Les complications de la maladie
Elles font toute la gravité de la maladie.
  • O.R.L. fréquentes : otites et laryngites ;
  • Bronchites, pneumopathies ;
  • Rougeole pulmonaire maligne, pouvant entraîner une détresse respiratoire et parfois la mort ;
  • Pneumopathie séquellaire ;
  • Staphylococcies pulmonaires ;
  • Broncho-pneumopathie bactérienne ;
  • Encéphalite aiguë morbilleuse (1 cas sur 1 000 rougeoles) ;
  • Panencéphalite sclérosante subaiguë de Von Bogaert.
La méningo-encéphalite de rougeole
Elle guérit sans séquelle dans 60 % des cas. Les autres enfants vont décéder ou survivre au prix de séquelles neuropsychiques sévères.
Elle est imprévisible et sans rapport avec la gravité de la rougeole. Le plus souvent, son début se situe entre le 3e et le 7e jour de l'éruption. Le début est brutal par de la fièvre et des troubles neurologiques divers : convulsions, troubles de la conscience (obnubilation ou coma), troubles neurovégétatifs, troubles psychiques (prostration, indifférence, agitation, hostilité, délire etc.), troubles neurologiques focalisés (paralysie faciale, ophtalmoplégie, hémiplégie, aphasie etc.), troubles extra-pyramidaux (hypertonie, tremblements etc.), troubles de l'équilibre (ataxie, nystagmus etc.). Une méningite lymphocytaire est associée. L'E.E.G. est perturbé et montre des ondes lentes de souffrance cérébrale.
L'évolution est très variable. La mortalité dans les 10 premiers jours est de 10 à 15 %. Les séquelles sont observées dans un tiers des cas : troubles caractériels, retard mental, paralysie, comitialité, troubles de l'équilibre, énurésie, puberté précoce etc...
La panencéphalite sub-aiguë sclérosante de Dawson ou de Van Bogaert (S.S.P.E.)
C'est une complication tardive de la rougeole, survenant en moyenne 7 ans après celle-ci, et toujours mortelle en 1 à 2 ans.
Cette maladie est caractérisée par une très longue période d'incubation (plusieurs années) et la persistance du virus chez l'enfant durant la maladie clinique apparente. Elle touche l'enfant entre 5 et 12 ans et sa fréquence est de l'ordre de 1/1 000 000. Elle survient plus souvent chez le garçon que chez la fille et dans 85 % des cas, ceux-ci habitent dans les zones rurales. Dans 50 % des cas, les enfants ont eu la rougeole avant l'âge de 2 ans. La cause exacte de la maladie est inconnue. S'agit-il d'un déficit immunologique global ou sélectif vis-à-vis du virus de la rougeole ? S'agit-il d'une souche particulière du virus de la rougeole ?
Le début de la maladie est insidieux marqué par une détérioration intellectuelle, des troubles de l'humeur et du caractère. En quelques semaines ou mois, le tableau se complète : chutes brutales à la marche, mouvements anormaux, convulsions, signes oculaires divers, troubles majeurs du langage et de l'activité gestuelle, rigidité, troubles de la vigilance etc...
Le diagnostic repose sur le dosage des anticorps anti-rougeole dans le sang et le liquide céphalo-rachidien. La biopsie cérébrale permet d'affirmer formellement le diagnostic.
L'évolution est inexorablement fatale en quelques mois ou années. Des cas de survie prolongée ont été publiés. Il n'y a pas de traitement connu.
[?] Les complications selon le terrain
Les enfants souffrant de mucoviscidose, de malnutrition sévère, de malformations cardiaques, d'insuffisance respiratoire, les enfants traités par corticoïdes ou chimiothérapie anti-cancéreuse présentent plus de complications que les enfants sains.
Le nouveau-né et le nourrisson de quelques mois, nés de mères non protégées contre la rougeole, sont également des enfants à risques.
5 % des enfants vaccinés ne sont pas assez protégés par le vaccin et peuvent contracter la rougeole. Ce peut être une rougeole typique ou une "rougeolette" avec un peu de fièvre, un discret catarrhe, une éruption écourtée pouvant apparaître d'emblée sur le tronc ou les membres.
En zones tropicales et subtropicales, la rougeole atteint souvent des nourrissons de moins de 2 ans. Le catarrhe digestif est important avec diarrhée et déshydratation. L'éruption est sur peau noire de type maculo-papuleux. La desquamation est très visible : fine couche poudreuse blanche. Les complications sont très fréquentes : pneumopathie bactérienne, bronchopneumopathie, laryngite, stomatite, conjonctivite etc. La rougeole accélère l'évolution fatale des malnutritions graves (kwashiorkor).
[?] Diagnostic différentiel
Les formes atypiques peuvent prêter à confusion avec :
  • Une rubéole ;
  • Une mononucléose infectieuse ;
  • Une adénovirose ;
  • Une roséole (infection à HHV7) ;
  • Une entérovirose ;
  • Une allergie médicamenteuse (ampicilline etc...).
[?] Traitement
Le traitement curatif
  • La rougeole est théoriquement une maladie à déclaration obligatoire mais bien souvent, le médecin omet de remplir les formulaires et de les envoyer à la D.D.A.S.S. ;
  • L'hospitalisation doit être évitée sauf cas de complications graves (broncho-pneumonie majeure, laryngite asphyxiante, encéphalite) ou de facteur de risque (mucoviscidose, insuffisance respiratoire etc.) ou encore pour des raisons sociales ;
  • Les antibiotiques sont souvent nécessaires en cas de surinfections bactériennes ou à titre préventif (ampicilline, macrolides...) ;
  • Le traitement symptomatique comporte les mesures habituelles contre la fièvre, l'hydratation (boissons abondantes) et le repos ;
  • La photophobie nécessite de tamiser la lumière dans la chambre ;
  • Pendant la convalescence, les enfants restent fragiles vis-à-vis des infections car leurs défenses immunitaires sont provisoirement amoindries ;
  • Le traitement de l'encéphalite repose sur l'équilibration hydro-électrolytique et calorique, l'emploi des anticonvulsivants et le nursing.
Le traitement préventif
  • La séroprévention par immunoglobulines humaines utilisées dans les 48 heures suivant le contage ;
  • Le vaccin contre la rougeole.
Le ROR est recommandé chez tous les enfants : première injection entre 12 et 15 mois et rappel 2 à 5 ans plus tard (recommandations officielles 1999).
Le vaccin peut entraîner une réaction clinique bénigne environ 8 jours après le vaccin : fièvre à 38°, éruption cutanée...
Comme toute fièvre, la fièvre après ce vaccin peut provoquer une convulsion fébrile (1 cas pour 2 000 vaccinations).

ROR VAX : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit

ExcipientsPoudre : Phosphate monosodique,  Phosphate disodique,  Sodium bicarbonate (E550i),  Milieu 199,  Milieu minimum de Eagle,  Néomycine,  Rouge de phénol,  Albumine humaine,  Sorbitol (E420),  Phosphate monopotassique,  Phosphate dipotassique,  Gélatine,  Saccharose,  Sodium glutamate (E621),  Solvant : Eau pour préparations injectables,  Substrats d'origine : Oeuf,  Présence de : Sodium,  Potassium
Poudre : Phosphate monosodique,  Phosphate disodique,  Sodium bicarbonate (E550i),  Milieu 199,  Milieu minimum de Eagle,  Néomycine,  Rouge de phénol,  Albumine humaine,  Sorbitol (E420),  Phosphate monopotassique,  Phosphate dipotassique,  Gélatine,  Saccharose,  Sodium glutamate (E621),  Solvant : Eau pour préparations injectables,  Substrats d'origine : Oeuf,  Présence de : Sodium,  Potassium

ROR VAX : sa posologie

Posologie :

- Nourrissons : la vaccination complète comprend deux doses de vaccin à au moins 1 mois d'intervalle, la première dose étant recommandée à l'âge de 12 mois, la deuxième dose, si possible avant l'âge de 24 mois.

- Nourrissons entrant en collectivité avant 12 mois : il est recommandé d'administrer à l'âge de 9 mois le vaccin contre la rougeole-rubéole-oreillons, la deuxième dose étant recommandée entre 12 et 15 mois.

- Enfants âgés de plus de 2 ans, adolescents et adultes : il convient de se référer aux recommandations officielles.

Mode d'administration :

Injecter par voie sous-cutanée ou intramusculaire.

ROR VAX : son aspect et forme

Absence d'information dans l'AMM.

ROR VAX : comment ça marche

Vaccin à virus atténués contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, contenant le vaccin à virus vivant atténué contre la rougeole constitué d'une souche plus atténuée du vaccin Enders, cultivée sur cellules d'embryon de poulet, du vaccin à virus vivant atténué contre les oreillons, constitué de la souche Jeryl Lynn, cultivée sur cellules d'embryon de poulet, et du vaccin à virus vivant atténué contre la rubéole, souche Wistar RA 27/3 cultivée sur cellules humaines diploïdes.




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