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28 avr. 2014

Les IPP sont à grands risques!

Au Canada, on prescrit annuellement pour plus d’un milliard de dollars d’IPP – des médicaments contre certains maux gastriques. Or, d’après deux importants organismes de santé publique, ces médicaments pourraient causer de très graves problèmes de santé. Les IPP - pour Inhibiteurs de Pompe à Protons – ne sont qu’un des types de médicaments prescrits contre les problèmes gastriques. Ce sont des comprimés, et non des pompes, qui agissent sur la sécrétion des acides gastriques. Il faut les distinguer des Rolaids et autres Maalox, qui neutralisent l’acidité de l’estomac, ou encore des Zantac et Tagamet, qui sont disponibles sans prescription.
Seuls les IPP sont accusés de provoquer des problèmes de santé graves, dont une augmentation du risque de pneumonie, d’infections à la clostridium difficiles et de fractures de la hanche (ostéoporose). Ces médicaments pourraient également réduire l’efficacité du Plavix, prescrit aux personnes qui ont souffert d’un infarctus ou d’angine, et donc augmenter les risques de problèmes cardiaques.
Les IPP sont vendus sous ordonnance seulement et destinés au traitement du reflux gastro-œsophagien, des ulcères gastroduodénaux ou encore des érosions gastriques causées par les médicaments anti-inflammatoires. Plusieurs personnes prennent un IPP en prévention, par exemple en cas de risque de saignement gastro-intestinal.
Dans la pratique, beaucoup de personnes prennent ce médicament à long terme, et parfois pour de bien mauvaises raisons, comme les excès alimentaires. Thé, café, alcool, ailes de poulet et autres junkfood peuvent déranger l’estomac !
Le Conseil du médicament du Québec a justement lancé une campagne de sensibilisation concernant le bon et le mauvais usage des médicaments. Les médecins doivent comparer les risques et bénéfices des médicaments pour chaque cas particulier, adapter le traitement au patient et non prescrire systématiquement à large échelle, ce qui peut entraîner de graves conséquences pour la santé publique.


Stop aux brûlures d'estomac - Dr Martine Cotinat

Le Dr Martine Cotinat est gastro-entérologue formée à la nutrition et micronutrition. Spécialiste du RGO, elle livre ici le fruit de vingt-cinq années d’expérience médicale.
Stop aux brûlures d'estomac - Dr Martine CotinatEn matière de reflux acide, il n’y a pas de fatalité. Ce livre présente des solutions extrêmement efficaces pour soulager les douleurs, éviter les complications et prévenir les récidives.

Elles ne passent pas forcément par la prescription de médicaments contre l’acidité gastrique. Ces derniers sont certes d’une grande efficacité… mais le temps de la prescription seulement. À l’arrêt du traitement, les symptômes réapparaissent et la personne finit par supporter son mal en silence, signe que la véritable cause du reflux n’a pas été traitée.
En réalité, les origines du reflux gastro-oesophagien (RGO) sont multiples. Des centaines d’études sur l’oesophage et sa flore microbienne ouvrent de nouvelles pistes de diagnostic et de traitement.
Très concret, ce livre va vous aider à dire adieu aux brûlures d’estomac et à renouer avec le bien-être.

Vous saurez :
• pourquoi les médicaments ne sont pas satisfaisants à long terme
• quels sont les vrais risques de la chirurgie
• pourquoi le traitement nutritionnel est de loin le plus complet
• comment consolider les défenses de l’oesophage
• comment renforcer la barrière anti-reflux
• quels sont les compléments alimentaires indispensables

Si vous souffrez de brûlures d’estomac et que vous êtes prêt(e) à tout pour y remédier, ne passez pas à côté de ce livre.
Avantages Ces médicaments sont beaucoup plus puissants que les anti-H2 pour soulager les douleurs du reflux et cicatricer les lésions d'œsophagite. Ce sont de véritables "bazookas" de la sécrétion gastrique acide. Cette efficacité est dose-dépendante, c'est-à-dire que plus la dose est forte, plus l'effet est marqué. Le pH gastrique est maintenu au-dessus de 4 pendant dix à quatorze heure heures. Cet effet maximal est obtenu environ vers le quatrième jour. En raison de leur durée d'action prolongée, le traitement consiste en une prise unique avant le premier repas de la journée. En cas de reflux nocturne, la dose prise le soir est plus efficace.
En quelque semaines, l'intégrité de la muqueuse de l'oesophage est restaurée et les douleurs du reflux disparaissent.
Remarque : la sécrétion gastrique redevient normale après quatre jour d'arrêt du traitement.
Les IPP sont efficaces sur le reflux et ses complications dans 60% des cas. Ils peuvent être pris en contenu ou bien ponctuellement. Sous traitement la qualité de vie devient satisfaisante.

Inconvénients des IPP au long cours
Si bloquer l'acidité apporte un soulagement, ça n'est pas anodin pour autant. Cela modifie le fonctionnement physiologique de l'individu.

Selon certaines études pourtant, il semblerait qu'un tiers des patients soulagés par les IPP ont un oesophage qui continue d'être exposé à l'acide, ce qui signifie que l'acidiité gastrique n'est pas bloquée de la même manière pour tous. Il serait de toute façon miraculeux que tous les individus répondent de la même manière à un traitement, tant au niveau des effets bénéfiques que des effets secondaires.

- Modifications des flores bactériennes
Bloquer l'acidité signifie empêcher la barrière naturellement acide de l'estomac de jouer son rôle de destruction bactérienne...de nombreuses bactéries peuvent se développer et envahir l'estomac, l'intestin grêle et aussi le côlon.
- Carence en vitamines et minéraux
L'acidité gastrique facilite l'absorbtion du fer, du calcium, et de la vitamine B12. En bloquant l'acidité, les IPP risquent de provoquer des déficits.
- Mauvaise digestion des viandes
En absence d'acide, la pepsine sera moins abondante et inactive. Sous IPP, la carence en pepsine va se traduire par une mauvaise digestion des viandes et ainsi un risque de dénutrition.
- Dysfonctionnement des lysosomes (recyclage des cellules)
Ces "usines" ne peuvent fonctionner qu'à un pH acide. Or, le pH s'élève dans les lysosomes lorsque l'on consomme des IPP, entraînant sans doute des dysfonctionnements dont on connaît mal les effets à long terme.
- Modification de la muqueuse gastrique
Risque non démontré d'évoluer vers des petites tumeurs cancéreuses.

Effets indésirables des traitements prolongés par inhibiteur de la pompe à protons
Par Annie-Pierre Jonville-Béra Pharmacologue CRPV de Tours
 
En raison de leur efficacité et de leur bonne acceptabilité, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont souvent pris sur de très longues périodes. Cependant, certains de leurs effets indésirables, certes rares, nécessitent d'être pris en compte pour leur prescription mais surtout pour leur arrêt.
Les IPP sont des promédicaments transformées par les cellules pariétales en un métabolite se liant de façon irréversible à l'ATPase H+/K+ et inhibant ainsi la production d'acide chlorhydrique. Leur utilisation au long cours peut être à l'origine d'effets indésirables, conséquences de l'inhibition de cette sécrétion acide.

Ainsi, des données sont en faveur du risque d'anémie lié à une diminution de l'absorption de la vitamine B12 et du fer.
Plusieurs études épidémiologiques ont évoqué le risque d'ostéoporose ou de fracture, en particulier de hanche, probablement favorisé par une diminution de l'absorption du calcium en cas de très longues durées de traitement.

De plus, plusieurs cas d'hypomagnésémie associés à un traitement prolongé par IPP ont été rapportés, mais le mécanisme n'est pas élucidé. [Lire](MAJ 2012)

Les études concernant le risque de pneumopathie sont contradictoires, mais quelques unes évoquent une augmentation du risque d'infection intestinale, en particulier à clostridium difficile.

Enfin, parmi les effets indésirables non liés à la durée de traitement, plusieurs cas de néphrite interstitielle aigue ont été rapportés avec les IPP, souvent associés à des manifestations extra rénales d'hypersensibilité.

L'existence d'effets indésirables durée-dépendants doit conduire les prescripteurs à réévaluer régulièrement la nécessité de poursuivre un IPP.

Si un traitement prolongé est indispensable, les auteurs préconisent d'augmenter les apports alimentaires de calcium et de surveiller la concentration plasmatique en vitamine B12 si le patient est âgé.

Enfin, en cas d'arrêt de l'IPP, celui-ci doit être progressif afin d'éviter un rebond de sécrétion acide. (Gastroenterology 2010, 139, 1115 ; d’après Actual Pharmaco Clin 2010, 86, 5)

IPP et diarrhées à Clostridium difficile
Le 8 février 2012, la FDA a publié sur son site, un message informant du lien possible entre la consommation d'Inhibiteurs de la Pompe à Protons (IPP) et la survenue de diarrhées à Clostridium difficile. Les infections bactériennes à C.difficile se présentent sous la forme de diarrhées aqueuses, associées à une inflammation colique.
La FDA conseille aux médecins de suspendre les traitements à base d'IPP en cas de doute sur l'origine d'une diarrhée chronique.

Le simple arrêt de l'IPP permet généralement une guérison spontanée toutefois, un traitement est parfois nécessaire et il fait généralement appel au métronidazole. (Source : medscape.fr sauf pour le traitement)

Un PDF sur le sujet: ICI

Aucun commentaire:

Les IPP sont à grands risques!

Au Canada, on prescrit annuellement pour plus d’un milliard de dollars d’IPP – des médicaments contre certains maux gastriques. Or, d’après deux importants organismes de santé publique, ces médicaments pourraient causer de très graves problèmes de santé. Les IPP - pour Inhibiteurs de Pompe à Protons – ne sont qu’un des types de médicaments prescrits contre les problèmes gastriques. Ce sont des comprimés, et non des pompes, qui agissent sur la sécrétion des acides gastriques. Il faut les distinguer des Rolaids et autres Maalox, qui neutralisent l’acidité de l’estomac, ou encore des Zantac et Tagamet, qui sont disponibles sans prescription.
Seuls les IPP sont accusés de provoquer des problèmes de santé graves, dont une augmentation du risque de pneumonie, d’infections à la clostridium difficiles et de fractures de la hanche (ostéoporose). Ces médicaments pourraient également réduire l’efficacité du Plavix, prescrit aux personnes qui ont souffert d’un infarctus ou d’angine, et donc augmenter les risques de problèmes cardiaques.
Les IPP sont vendus sous ordonnance seulement et destinés au traitement du reflux gastro-œsophagien, des ulcères gastroduodénaux ou encore des érosions gastriques causées par les médicaments anti-inflammatoires. Plusieurs personnes prennent un IPP en prévention, par exemple en cas de risque de saignement gastro-intestinal.
Dans la pratique, beaucoup de personnes prennent ce médicament à long terme, et parfois pour de bien mauvaises raisons, comme les excès alimentaires. Thé, café, alcool, ailes de poulet et autres junkfood peuvent déranger l’estomac !
Le Conseil du médicament du Québec a justement lancé une campagne de sensibilisation concernant le bon et le mauvais usage des médicaments. Les médecins doivent comparer les risques et bénéfices des médicaments pour chaque cas particulier, adapter le traitement au patient et non prescrire systématiquement à large échelle, ce qui peut entraîner de graves conséquences pour la santé publique.


Stop aux brûlures d'estomac - Dr Martine Cotinat

Le Dr Martine Cotinat est gastro-entérologue formée à la nutrition et micronutrition. Spécialiste du RGO, elle livre ici le fruit de vingt-cinq années d’expérience médicale.
Stop aux brûlures d'estomac - Dr Martine CotinatEn matière de reflux acide, il n’y a pas de fatalité. Ce livre présente des solutions extrêmement efficaces pour soulager les douleurs, éviter les complications et prévenir les récidives.

Elles ne passent pas forcément par la prescription de médicaments contre l’acidité gastrique. Ces derniers sont certes d’une grande efficacité… mais le temps de la prescription seulement. À l’arrêt du traitement, les symptômes réapparaissent et la personne finit par supporter son mal en silence, signe que la véritable cause du reflux n’a pas été traitée.
En réalité, les origines du reflux gastro-oesophagien (RGO) sont multiples. Des centaines d’études sur l’oesophage et sa flore microbienne ouvrent de nouvelles pistes de diagnostic et de traitement.
Très concret, ce livre va vous aider à dire adieu aux brûlures d’estomac et à renouer avec le bien-être.

Vous saurez :
• pourquoi les médicaments ne sont pas satisfaisants à long terme
• quels sont les vrais risques de la chirurgie
• pourquoi le traitement nutritionnel est de loin le plus complet
• comment consolider les défenses de l’oesophage
• comment renforcer la barrière anti-reflux
• quels sont les compléments alimentaires indispensables

Si vous souffrez de brûlures d’estomac et que vous êtes prêt(e) à tout pour y remédier, ne passez pas à côté de ce livre.
Avantages Ces médicaments sont beaucoup plus puissants que les anti-H2 pour soulager les douleurs du reflux et cicatricer les lésions d'œsophagite. Ce sont de véritables "bazookas" de la sécrétion gastrique acide. Cette efficacité est dose-dépendante, c'est-à-dire que plus la dose est forte, plus l'effet est marqué. Le pH gastrique est maintenu au-dessus de 4 pendant dix à quatorze heure heures. Cet effet maximal est obtenu environ vers le quatrième jour. En raison de leur durée d'action prolongée, le traitement consiste en une prise unique avant le premier repas de la journée. En cas de reflux nocturne, la dose prise le soir est plus efficace.
En quelque semaines, l'intégrité de la muqueuse de l'oesophage est restaurée et les douleurs du reflux disparaissent.
Remarque : la sécrétion gastrique redevient normale après quatre jour d'arrêt du traitement.
Les IPP sont efficaces sur le reflux et ses complications dans 60% des cas. Ils peuvent être pris en contenu ou bien ponctuellement. Sous traitement la qualité de vie devient satisfaisante.

Inconvénients des IPP au long cours
Si bloquer l'acidité apporte un soulagement, ça n'est pas anodin pour autant. Cela modifie le fonctionnement physiologique de l'individu.

Selon certaines études pourtant, il semblerait qu'un tiers des patients soulagés par les IPP ont un oesophage qui continue d'être exposé à l'acide, ce qui signifie que l'acidiité gastrique n'est pas bloquée de la même manière pour tous. Il serait de toute façon miraculeux que tous les individus répondent de la même manière à un traitement, tant au niveau des effets bénéfiques que des effets secondaires.

- Modifications des flores bactériennes
Bloquer l'acidité signifie empêcher la barrière naturellement acide de l'estomac de jouer son rôle de destruction bactérienne...de nombreuses bactéries peuvent se développer et envahir l'estomac, l'intestin grêle et aussi le côlon.
- Carence en vitamines et minéraux
L'acidité gastrique facilite l'absorbtion du fer, du calcium, et de la vitamine B12. En bloquant l'acidité, les IPP risquent de provoquer des déficits.
- Mauvaise digestion des viandes
En absence d'acide, la pepsine sera moins abondante et inactive. Sous IPP, la carence en pepsine va se traduire par une mauvaise digestion des viandes et ainsi un risque de dénutrition.
- Dysfonctionnement des lysosomes (recyclage des cellules)
Ces "usines" ne peuvent fonctionner qu'à un pH acide. Or, le pH s'élève dans les lysosomes lorsque l'on consomme des IPP, entraînant sans doute des dysfonctionnements dont on connaît mal les effets à long terme.
- Modification de la muqueuse gastrique
Risque non démontré d'évoluer vers des petites tumeurs cancéreuses.

Effets indésirables des traitements prolongés par inhibiteur de la pompe à protons
Par Annie-Pierre Jonville-Béra Pharmacologue CRPV de Tours
 
En raison de leur efficacité et de leur bonne acceptabilité, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont souvent pris sur de très longues périodes. Cependant, certains de leurs effets indésirables, certes rares, nécessitent d'être pris en compte pour leur prescription mais surtout pour leur arrêt.
Les IPP sont des promédicaments transformées par les cellules pariétales en un métabolite se liant de façon irréversible à l'ATPase H+/K+ et inhibant ainsi la production d'acide chlorhydrique. Leur utilisation au long cours peut être à l'origine d'effets indésirables, conséquences de l'inhibition de cette sécrétion acide.

Ainsi, des données sont en faveur du risque d'anémie lié à une diminution de l'absorption de la vitamine B12 et du fer.
Plusieurs études épidémiologiques ont évoqué le risque d'ostéoporose ou de fracture, en particulier de hanche, probablement favorisé par une diminution de l'absorption du calcium en cas de très longues durées de traitement.

De plus, plusieurs cas d'hypomagnésémie associés à un traitement prolongé par IPP ont été rapportés, mais le mécanisme n'est pas élucidé. [Lire](MAJ 2012)

Les études concernant le risque de pneumopathie sont contradictoires, mais quelques unes évoquent une augmentation du risque d'infection intestinale, en particulier à clostridium difficile.

Enfin, parmi les effets indésirables non liés à la durée de traitement, plusieurs cas de néphrite interstitielle aigue ont été rapportés avec les IPP, souvent associés à des manifestations extra rénales d'hypersensibilité.

L'existence d'effets indésirables durée-dépendants doit conduire les prescripteurs à réévaluer régulièrement la nécessité de poursuivre un IPP.

Si un traitement prolongé est indispensable, les auteurs préconisent d'augmenter les apports alimentaires de calcium et de surveiller la concentration plasmatique en vitamine B12 si le patient est âgé.

Enfin, en cas d'arrêt de l'IPP, celui-ci doit être progressif afin d'éviter un rebond de sécrétion acide. (Gastroenterology 2010, 139, 1115 ; d’après Actual Pharmaco Clin 2010, 86, 5)

IPP et diarrhées à Clostridium difficile
Le 8 février 2012, la FDA a publié sur son site, un message informant du lien possible entre la consommation d'Inhibiteurs de la Pompe à Protons (IPP) et la survenue de diarrhées à Clostridium difficile. Les infections bactériennes à C.difficile se présentent sous la forme de diarrhées aqueuses, associées à une inflammation colique.
La FDA conseille aux médecins de suspendre les traitements à base d'IPP en cas de doute sur l'origine d'une diarrhée chronique.

Le simple arrêt de l'IPP permet généralement une guérison spontanée toutefois, un traitement est parfois nécessaire et il fait généralement appel au métronidazole. (Source : medscape.fr sauf pour le traitement)

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