Infarctus: la course vers la régénération En Suisse, chaque heure, cinq personnes sont victimes d’un infarctus du myocarde ou d’un arrêt cardio-respiratoire: les maladies cardio-vasculaires constituent la première cause de mortalité. On estime que plus de 75 000 personnes subissent un infarctus du myocarde chaque année au Canada.Grâce aux thérapies à base de cellules souches adultes, des espoirs commencent toutefois à se concrétiser en cardiologie. Différentes équipes cherchent à réparer des cœurs nécrosés par l’injection de cellules issues de la moelle osseuse. En temps normal, celles-ci ont pour mission de renouveler le sang, mais elles pourraient aussi aider à restaurer partiellement la fonction cardiaque. Elles ont par ailleurs l’avantage de ne pas poser de questions éthiques puisqu’elles proviennent du patient lui-même. Tant pour les cliniciens et la recherche fondamentale, le défi est de taille.
Le premier symptôme de l'infarctus est une douleur écrasante dans la poitrine, ressentie comme une brûlure, un serrement ou une oppression. La douleur se manifeste brusquement et n'est pas soulagée au repos. Elle est souvent accompagnée d'une douleur au bras gauche, au cou, à la mâchoire et au dos. La personne peut ressentir de l'essoufflement et de la difficulté à respirer, des nausées, de vomissements, des sueurs et de l'anxiété.
Les symptômes de la crise cardiaque peuvent varier d'une personne à l'autre. Chez certaines personnes, surtout chez les femmes, la sensation de douleur est plus diffuse et peut prendre la forme d'un vague inconfort au niveau du thorax. Les symptômes peuvent aussi faire penser à des brûlures d'estomac. Parfois, la crise cardiaque provoque un évanouissement, un arrêt respiratoire ou un comportement étrange, parfois elle n'est précédée d'aucun symptôme.
Quoi qu'il en soit, une douleur thoracique soudaine ne devrait jamais être prise à la légère. La personne qui fait une crise cardiaque a souvent tendance à nier la gravité de son état. Il faut donc chercher du secours à sa place. Chaque minute qui passe augmente les risques de décès de 7 à 10 %.
Lorsque la situation le permet, le diagnostic est posé après un interrogatoire sur les antécédents médicaux et les symptômes de la personne. Le médecin procède ensuite à un examen physique, à un électrocardiogramme et à des analyses sanguines. La radiographie, l'électrocardiographie, l'échocardiographie et l'angiographie permettent de déterminer s'il y a des lésions du muscle cardiaque. Et le rythme cardiaque est surveillé de près.
L'infarctus du myocarde est une urgence médicale et nécessite l'hospitalisation. La plupart des interventions ont pour but de débloquer les artères coronaires et doivent être faites le plus rapidement possible afin de rétablir la circulation sanguine. Certains médicaments, les thrombolytiques, peuvent être utilisés pour dissoudre les caillots. En plus de ces médicaments, on peut avoir recours:
Vivre après un infarctus du myocarde
Même si on ne peut agir sur son âge, son sexe et ses antécédents familiaux, plusieurs facteurs de risque peuvent être corrigés pour éviter une nouvelle crise cardiaque. Il n'est jamais trop tard pour adopter de nouvelles habitudes de vie. On recommande tout particulièrement de cesser de fumer, de vérifier régulièrement sa tension artérielle, de surveiller son taux de cholestérol, de faire de l'activité physique à un rythme modéré, de contrôler son stress, d'adopter un régime alimentaire sain et faible en gras et de visiter régulièrement son médecin.
Le régime alimentaire devrait privilégier les matières grasses polyinsaturée et monoinsaturées comme l'huile d'olive, de canola, d'arachide ou de soya et les margarines molles. On devrait limiter les gras saturés que l'on retrouve dans les viandes, les volailles et les produits laitiers à haute teneur en matières grasses. Les aliments riches en fibres, comme les céréales de grains entiers, les fruits et les légumes sont réputés pour protéger contre les maladies cardiovasculaires. On peut donc en consommer sans grande restriction. Le médecin peut recommander une diminution de sel pour éviter la rétention d'eau, ce qui demande davantage d'effort pour le coeur. l'alcool devrait être consommé avec modération, pas plus d'un verre par jour, et seulement après s'être assuré que l'alcool est sans effet sur des médicaments que l'on prend déjà ou sur d'autres problèmes médicaux que l'on pourrait avoir.
L'infarctus du myocarde est une urgence médicale et nécessite l'hospitalisation. La plupart des interventions ont pour but de débloquer les artères coronaires et doivent être faites le plus rapidement possible afin de rétablir la circulation sanguine. Certains médicaments, les thrombolytiques, peuvent être utilisés pour dissoudre les caillots. En plus de ces médicaments, on peut avoir recours:
- aux anticoagulants, pour éviter à un caillot de grossir ou de se reformer s'il a été dissout;
- à la morphine, pour soulager la douleur;
- aux bêtabloquants, pour alléger le travail du coeur;
- à la nitroglycérine, pour relâcher les vaisseaux sanguins;
- à certains médicaments pour rétablir le rythme cardiaque;
- à l'oxygène pour augmenter la concentration d'oxygène dans le sang.
Vivre après un infarctus du myocarde
Même si on ne peut agir sur son âge, son sexe et ses antécédents familiaux, plusieurs facteurs de risque peuvent être corrigés pour éviter une nouvelle crise cardiaque. Il n'est jamais trop tard pour adopter de nouvelles habitudes de vie. On recommande tout particulièrement de cesser de fumer, de vérifier régulièrement sa tension artérielle, de surveiller son taux de cholestérol, de faire de l'activité physique à un rythme modéré, de contrôler son stress, d'adopter un régime alimentaire sain et faible en gras et de visiter régulièrement son médecin.
Le régime alimentaire devrait privilégier les matières grasses polyinsaturée et monoinsaturées comme l'huile d'olive, de canola, d'arachide ou de soya et les margarines molles. On devrait limiter les gras saturés que l'on retrouve dans les viandes, les volailles et les produits laitiers à haute teneur en matières grasses. Les aliments riches en fibres, comme les céréales de grains entiers, les fruits et les légumes sont réputés pour protéger contre les maladies cardiovasculaires. On peut donc en consommer sans grande restriction. Le médecin peut recommander une diminution de sel pour éviter la rétention d'eau, ce qui demande davantage d'effort pour le coeur. l'alcool devrait être consommé avec modération, pas plus d'un verre par jour, et seulement après s'être assuré que l'alcool est sans effet sur des médicaments que l'on prend déjà ou sur d'autres problèmes médicaux que l'on pourrait avoir.
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