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29 juil. 2012

Diesel ou aspartame ?

Diesel ou aspartame ?Décidément, on vit une époque dangereuse. Après avoir appris que les boissons énergisantes pouvaient être fatales (si elles sont prises avec de l’alcool dans un cadre festif…) nous apprenons maintenant que l’aspartame ne l’est plus, mais qu’il faudrait encore faire des études.
Dans le même temps, l’OMS nous informe que les gaz d’échappement des véhicules diesel sont cancérigènes. Ils tueraient en France 10 à 20.000 personnes chaque année, mais cela ne fait pas très peur.
Tout cela soulève la question de la hiérarchisation des risques et de la discussion des priorités d’une politique de santé publique efficace.
  • Faut-il avoir peur de l’aspartam ou du sucre ?
  • Peur des boissons énergisantes ou de l’alcool ? Savoir relativiser
  • Avoir peur des vrais dangers

Faut-il avoir peur de l’aspartam ou du sucre ?

L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) vient de conclure en l’innocuité de l’aspartame, cet édulcorant de synthèse que l’on utilise dans le monde depuis plus de 40 ans sans qu’aucun mort ne soit à déplorer. Pourtant, l’aspartame fait peur et suscite chaque année de nouvelles études dont de nombreuses souris font les frais.
S’agissant des femmes enceintes, elles peuvent sans danger prendre de l’aspartame, confirme l’Anses, tout en précisant l’importance de limiter les boissons sucrées. Tout est là, car c’est bien au sucre qu’il faut comparer l’aspartame, cet édulcorant ayant vocation à le remplacer. Et là, il n’y a pas photo. Une trop grande consommation de sucre est à l’origine de l’épidémie de diabète que nous observons partout dans le monde, le diabète étant directement responsable de plus de 10.000 décès chaque année en France.
Le véritable score de dangerosité de l’aspartam est donc le suivant : Aspartam : 0 / Sucre : 10.000 !

Peur des boissons énergisantes ou de l’alcool ? Savoir relativiser


Avec la même logique nous pouvons estimer que le danger des boissons énergisantes est quasiment nul, comparé à celui de l’alcool avec quoi il ne faut pas les mélanger (ou les substituer).
Le véritable score de dangerosité des boissons énergisantes est donc : Boissons énergisantes : 0 / Alcool : 45.000 !

Maintenant, c’est au diesel de faire parler de lui et là nous avons affaire à un vrai serial killer avec entre 10.000 à 20.000 morts par an depuis plusieurs dizaines d’années.
Pour le coup, le diesel ne faisait pas très peur en France et nous avons soutenu une priorité unique au monde de production de véhicules diesel.
Le score de dangerosité des gaz émanant du diesel est donc : Voitures électriques : 0 / Voitures diesel 15.000 !

L'aspartame : bon ou néfaste?

L'aspartame demeure l'un des additifs alimentaires les plus controversés au monde. Ses détracteurs l'accuseraient d'être la cause de nombreux maux : migraines, allergies, sclérose en plaque, cancers, troubles neurologiques, crises d'épilepsie, prise de poids... Mais qu'en est-il au juste?
Ce qu'est l'aspartame
L'aspartame est un édulcorant non-calorique qui un pouvoir 200 fois plus sucrant que le sucre. Conservé dans des liquides chauffés à plus de 30 degrés, il perd son pouvoir sucrant. C'est la raison pour laquelle, on ne peut s'en servir lors de la cuisson d'aliments. Consommé de façon raisonnable (à moins de 40 mg/kg de poids corporel par jour), l'aspartame n'aurait pas d'effets indésirables, assure Santé Canada. Pourtant, des études publiées en 2005 démontraient le contraire...
Les études
La réalité, c'est que des études ont bel et bien été réalisées dans le passé sur des animaux de laboratoire et nombreuses sont celles qui ont établi un lien entre l'ingestion d'aspartame et certaines maladies. C'est notamment le cas de la Fondation européenne Ramazzini qui, en 2005, a informé le public des résultats d'une étude effectuée sur les rats entre 1997 et 1999. Ses conclusions : l'aspartame pourrait provoquer le cancer. L'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui regroupe des chercheurs indépendants, a pris les résultats au sérieux et demandé à la Fondation des données plus complètes. Toutefois, à la lumière de l'analyse de ces données et après avoir décortiqué les résultats d'autres études, l'EFSA a conclu qu'il n'y avait pas raison de réviser l'avis scientifique et ainsi d'interdire l'utilisation d'aspartame dans les aliments.
Mais...
Cette étude a toutefois démontré une incidence, faible, mais présente de tumeurs malignes observées sur les nerfs périphériques des animaux nourris à l'aspartame en grande quantité. Encore une fois, ici, rien selon les scientifiques ne prouve l'évidence du lien entre la consommation d'aspartame et l'apparition de ces tumeurs malignes...
Les données regorgent d'études concluantes, contredites toutefois par d'autres études effectuées depuis des décennies. Difficile de se faire une idée claire. On doit donc se fier aux conclusions de nos représentants dans le domaine de la santé, organismes et agences gouvernementaux officiels. Au Canada, les additifs alimentaires comme l'aspartame sont soumis à des contrôles et avant d'en autoriser l'utilisation, des représentants de Santé Canada ont évalué un éventail détaillé d'épreuves toxicologiques auxquelles on avait soumis des animaux de laboratoire. D'ailleurs, plus de 90 pays, dont les États-Unis, des pays de l'Union européenne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont aussi étudié l'aspartame et l'ont jugé sans danger pour la consommation humaine.
Le méthanol
Environ 10 % de l'aspartame se dégrade en méthanol, substance qui représente une certaine toxicité pour l'être humain. Il est donc craint par les consommateurs. Il semblerait toutefois que la dose toxique doit être 100 fois plus élevée que celle produite par l'aspartame contenu dans une boisson légère. Or, selon Santé Canada, les consommateurs reçoivent moins de méthanol quand ils ingèrent de l'aspartame que lorsqu'ils consomment certains fruits et légumes. À titre d'exemple, un jus de tomates produirait environ six fois plus de méthanol qu'une tasse de boisson gazeuse contenant de l'aspartame. Le méthanol alimentaire ne s'accumule pas dans le corps, mais est plutôt métabolisé, par les voies du métabolisme normal.
Encore des doutes?
Études, contre-études, encore d'autres nouvelles études... C'est à s'y perdre totalement. On se demande quand on nous apprendra, finalement, que tels ou tels produits jugés inoffensifs sont finalement mauvais pour notre santé. Se fier à notre gros bon sens est, à mon avis, la meilleure des idées.
Pour s'y retrouver, pourquoi ne pas arrêter nos choix sur des valeurs sûres et consommer des produits qui se rapprochent le plus possible de la nature. Si vous désirez perdre du poids, consommez de l'eau au lieu des boissons sucrées ou sans sucre, mangez des fruits comme dessert à la place de desserts sucrés sans sucre et réduisez vos portions au lieu de consommer des produits sans gras qui sont souvent plus sucrés. La nature se trompe rarement! Fiez-vous à elle!

Avoir peur des vrais dangers


Ces quelques chiffres parlent d’eux-mêmes et devraient nous amener à réfléchir à la façon de communiquer et de prendre des décisions. Ils nous permettent de comprendre quels sont les vrais dangers, ceux dont il faut avoir peur et ceux dont on peut sourire.
Ces chiffres devraient vraiment guider notre politique de santé publique, car ils correspondent tous à des morts évitables.
Rappelons-les :
  1. Tabac : 70.000
  2. Alcool : 45.000
  3. Diesel : 15.000
  4. Sucre : 10.000
  5. Route : 4.000
  6. Grippe : 2.000
  7. Hépatite B : 1.500
  8. Cancer du col : 1.000
A contrario, ces chiffres nous montrent qu’il n’est pas justifié d’avoir peur des substituts nicotiniques, des boissons énergisantes, de l’aspartame, du vaccin contre la grippe et de celui contre l’hépatite B ou contre le papilloma virus (virus responsable des cancers du col). Ne nous trompons pas de peurs. Ne nous trompons pas de politique de santé publique.

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Diesel ou aspartame ?

Diesel ou aspartame ?Décidément, on vit une époque dangereuse. Après avoir appris que les boissons énergisantes pouvaient être fatales (si elles sont prises avec de l’alcool dans un cadre festif…) nous apprenons maintenant que l’aspartame ne l’est plus, mais qu’il faudrait encore faire des études.
Dans le même temps, l’OMS nous informe que les gaz d’échappement des véhicules diesel sont cancérigènes. Ils tueraient en France 10 à 20.000 personnes chaque année, mais cela ne fait pas très peur.
Tout cela soulève la question de la hiérarchisation des risques et de la discussion des priorités d’une politique de santé publique efficace.
  • Faut-il avoir peur de l’aspartam ou du sucre ?
  • Peur des boissons énergisantes ou de l’alcool ? Savoir relativiser
  • Avoir peur des vrais dangers

Faut-il avoir peur de l’aspartam ou du sucre ?

L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) vient de conclure en l’innocuité de l’aspartame, cet édulcorant de synthèse que l’on utilise dans le monde depuis plus de 40 ans sans qu’aucun mort ne soit à déplorer. Pourtant, l’aspartame fait peur et suscite chaque année de nouvelles études dont de nombreuses souris font les frais.
S’agissant des femmes enceintes, elles peuvent sans danger prendre de l’aspartame, confirme l’Anses, tout en précisant l’importance de limiter les boissons sucrées. Tout est là, car c’est bien au sucre qu’il faut comparer l’aspartame, cet édulcorant ayant vocation à le remplacer. Et là, il n’y a pas photo. Une trop grande consommation de sucre est à l’origine de l’épidémie de diabète que nous observons partout dans le monde, le diabète étant directement responsable de plus de 10.000 décès chaque année en France.
Le véritable score de dangerosité de l’aspartam est donc le suivant : Aspartam : 0 / Sucre : 10.000 !

Peur des boissons énergisantes ou de l’alcool ? Savoir relativiser


Avec la même logique nous pouvons estimer que le danger des boissons énergisantes est quasiment nul, comparé à celui de l’alcool avec quoi il ne faut pas les mélanger (ou les substituer).
Le véritable score de dangerosité des boissons énergisantes est donc : Boissons énergisantes : 0 / Alcool : 45.000 !

Maintenant, c’est au diesel de faire parler de lui et là nous avons affaire à un vrai serial killer avec entre 10.000 à 20.000 morts par an depuis plusieurs dizaines d’années.
Pour le coup, le diesel ne faisait pas très peur en France et nous avons soutenu une priorité unique au monde de production de véhicules diesel.
Le score de dangerosité des gaz émanant du diesel est donc : Voitures électriques : 0 / Voitures diesel 15.000 !

L'aspartame : bon ou néfaste?

L'aspartame demeure l'un des additifs alimentaires les plus controversés au monde. Ses détracteurs l'accuseraient d'être la cause de nombreux maux : migraines, allergies, sclérose en plaque, cancers, troubles neurologiques, crises d'épilepsie, prise de poids... Mais qu'en est-il au juste?
Ce qu'est l'aspartame
L'aspartame est un édulcorant non-calorique qui un pouvoir 200 fois plus sucrant que le sucre. Conservé dans des liquides chauffés à plus de 30 degrés, il perd son pouvoir sucrant. C'est la raison pour laquelle, on ne peut s'en servir lors de la cuisson d'aliments. Consommé de façon raisonnable (à moins de 40 mg/kg de poids corporel par jour), l'aspartame n'aurait pas d'effets indésirables, assure Santé Canada. Pourtant, des études publiées en 2005 démontraient le contraire...
Les études
La réalité, c'est que des études ont bel et bien été réalisées dans le passé sur des animaux de laboratoire et nombreuses sont celles qui ont établi un lien entre l'ingestion d'aspartame et certaines maladies. C'est notamment le cas de la Fondation européenne Ramazzini qui, en 2005, a informé le public des résultats d'une étude effectuée sur les rats entre 1997 et 1999. Ses conclusions : l'aspartame pourrait provoquer le cancer. L'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui regroupe des chercheurs indépendants, a pris les résultats au sérieux et demandé à la Fondation des données plus complètes. Toutefois, à la lumière de l'analyse de ces données et après avoir décortiqué les résultats d'autres études, l'EFSA a conclu qu'il n'y avait pas raison de réviser l'avis scientifique et ainsi d'interdire l'utilisation d'aspartame dans les aliments.
Mais...
Cette étude a toutefois démontré une incidence, faible, mais présente de tumeurs malignes observées sur les nerfs périphériques des animaux nourris à l'aspartame en grande quantité. Encore une fois, ici, rien selon les scientifiques ne prouve l'évidence du lien entre la consommation d'aspartame et l'apparition de ces tumeurs malignes...
Les données regorgent d'études concluantes, contredites toutefois par d'autres études effectuées depuis des décennies. Difficile de se faire une idée claire. On doit donc se fier aux conclusions de nos représentants dans le domaine de la santé, organismes et agences gouvernementaux officiels. Au Canada, les additifs alimentaires comme l'aspartame sont soumis à des contrôles et avant d'en autoriser l'utilisation, des représentants de Santé Canada ont évalué un éventail détaillé d'épreuves toxicologiques auxquelles on avait soumis des animaux de laboratoire. D'ailleurs, plus de 90 pays, dont les États-Unis, des pays de l'Union européenne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont aussi étudié l'aspartame et l'ont jugé sans danger pour la consommation humaine.
Le méthanol
Environ 10 % de l'aspartame se dégrade en méthanol, substance qui représente une certaine toxicité pour l'être humain. Il est donc craint par les consommateurs. Il semblerait toutefois que la dose toxique doit être 100 fois plus élevée que celle produite par l'aspartame contenu dans une boisson légère. Or, selon Santé Canada, les consommateurs reçoivent moins de méthanol quand ils ingèrent de l'aspartame que lorsqu'ils consomment certains fruits et légumes. À titre d'exemple, un jus de tomates produirait environ six fois plus de méthanol qu'une tasse de boisson gazeuse contenant de l'aspartame. Le méthanol alimentaire ne s'accumule pas dans le corps, mais est plutôt métabolisé, par les voies du métabolisme normal.
Encore des doutes?
Études, contre-études, encore d'autres nouvelles études... C'est à s'y perdre totalement. On se demande quand on nous apprendra, finalement, que tels ou tels produits jugés inoffensifs sont finalement mauvais pour notre santé. Se fier à notre gros bon sens est, à mon avis, la meilleure des idées.
Pour s'y retrouver, pourquoi ne pas arrêter nos choix sur des valeurs sûres et consommer des produits qui se rapprochent le plus possible de la nature. Si vous désirez perdre du poids, consommez de l'eau au lieu des boissons sucrées ou sans sucre, mangez des fruits comme dessert à la place de desserts sucrés sans sucre et réduisez vos portions au lieu de consommer des produits sans gras qui sont souvent plus sucrés. La nature se trompe rarement! Fiez-vous à elle!

Avoir peur des vrais dangers


Ces quelques chiffres parlent d’eux-mêmes et devraient nous amener à réfléchir à la façon de communiquer et de prendre des décisions. Ils nous permettent de comprendre quels sont les vrais dangers, ceux dont il faut avoir peur et ceux dont on peut sourire.
Ces chiffres devraient vraiment guider notre politique de santé publique, car ils correspondent tous à des morts évitables.
Rappelons-les :
  1. Tabac : 70.000
  2. Alcool : 45.000
  3. Diesel : 15.000
  4. Sucre : 10.000
  5. Route : 4.000
  6. Grippe : 2.000
  7. Hépatite B : 1.500
  8. Cancer du col : 1.000
A contrario, ces chiffres nous montrent qu’il n’est pas justifié d’avoir peur des substituts nicotiniques, des boissons énergisantes, de l’aspartame, du vaccin contre la grippe et de celui contre l’hépatite B ou contre le papilloma virus (virus responsable des cancers du col). Ne nous trompons pas de peurs. Ne nous trompons pas de politique de santé publique.

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