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2 juil. 2012

La fracture de hanche

La fracture de hanche correspond à la fracture du col du fémur, autrement dit l'extrémité haute du fémur au niveau de l'articulation. Les chutes sont la principale cause de cette fracture qui concerne environ 70 000 personnes en France chaque année, en majorité des personnes âgées souffrant d'ostéoporose. Revenons sur les conditions de sa formation, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention.
Qu'est-ce qu'une fracture de hanche ?
80 % des fractures du col du fémur surviennent à l'occasion d'une chute.
La fracture de hanche correspond en réalité à la fracture du col du fémur, autrement dit l'extrémité supérieure du fémur qui soutient la tête du fémur. La tête s'emboîte dans le bassin au niveau du cotyle pour former l'articulation de la hanche, ou articulation coxo-fémorale.
Comme son nom l'indique, le col du fémur correspond à une zone rétrécie, donc fragile, d'autant plus qu'il supporte tout le poids du tronc par l'intermédiaire du bassin. En outre, le col du fémur est vascularisé par une artère - l'artère circonflexe - bien souvent blessée lorsque la fracture se déplace (les deux fragments ne se font plus face). Or la blessure artérielle va compromettre la consolidation osseuse par la suite et impose la pose d'une prothèse.
Même si les techniques chirurgicales et le matériel utilisé ont considérablement progressé, cette fracture reste un accident grave. Beaucoup garderont des séquelles et une autonomie moindre. D'autres auront des phlébites, des escarres, des infections urinaires ou pulmonaires. Chez les personnes très âgées, le décès survient parfois dans les semaines qui suivent l'accident du fait de l'alitement forcé.

Qui est concerné par une fracture de hanche ?

L'ostéoporose est un facteur de risque majeur de fracture du col du fémur.
Si chacun peut être concerné par une chute, les femmes sont plus souvent touchées par cette fracture (environ 50 000 par an), du fait de l'ostéoporose constatée à la ménopause qui va fragiliser tous les os et notamment le col du fémur, sous l'effet de la carence en oestrogènes. Mais tout se joue également à l'adolescence où s'effectue le pic maximal de minéralisation osseuse : une alimentation pauvre en calcium pendant cette période due à un régime déséquilibré ou à une anorexie expose à l'ostéoporose et donc à la fracture du col du fémur.
D'autres situations exposent à cette fracture :
  • La petite taille,
  • La maigreur (la surcharge pondérale "amortit" la chute),
  • Le tabagisme,
  • Les troubles de la vision,
  • La perte d'autonomie et les chutes fréquentes (équilibre),
  • La baisse de la force et de la masse musculaires,
  • L'usage prolongé de corticoïdes,
  • L'abus d'alcool,
  • L'usage de psychotropes,
  • Les accidents de la voie publique.

La fréquence de la fracture du col du fémur est-elle élevée ?

Chaque année en France, 70 000 personnes se fracturent le col du fémur.
On constate une augmentation de cet accident, du fait du vieillissement de la population.

Quels sont les symptômes d'une fracture de hanche ?

Toute douleur de la hanche après une chute doit être considérée comme une fracture du col du fémur jusqu'à preuve du contraire.
Le diagnostic de fracture du col du fémur est souvent évident. Gare à ne pas appuyer sur la jambe blessée en serrant les dents : la fracture pourrait s'aggraver en se déplaçant encore plus.
La douleur est vive, localisée au niveau de la hanche ou de l'aine, et s'accentue lorsqu'on bouge la cuisse.
Sauf exceptions (fracture engrenée, fissure du col du fémur), l'impotence est totale : on ne peut plus du tout se relever ni même bouger la cuisse.
Autre signe caractéristique qui témoigne déjà d'une fracture "déplacée" : le membre paraît tourné vers l'extérieur et raccourci. La cuisse est déformée vers le haut.

Comment se fait le diagnostic d'une fracture de hanche ?

Le diagnostic est souvent posé dès l'examen clinique.
  • Qui consulter ? Si le médecin généraliste n'a aucun mal en général à suspecter le diagnostic en constatant les douleurs, l'impotence fonctionnelle et la déformation de la cuisse, c'est bien souvent à l'hôpital ou en clinique que va s'effectuer le diagnostic de certitude.
  • Quel est l'examen de référence ? La radiographie de la hanche de face, de profil permet à elle seule de faire le diagnostic et d'envisager le traitement chirurgical le plus adapté. Une IRM peut être pratiquée en cas de doute sur une fracture (fissure) ou pour mieux guider le choix de la technique opératoire.

Peut-on prévenir une fracture du col du fémur ?

Le port de protections rembourrées sur les hanches diminue de 80 % le risque de fracture en cas de chute.
Quelques mesures de prévention permettent de diminuer le risque de fracture du col du fémur :
  • Limitez toutes les causes de chutes au domicile d'une personne âgée, surtout lors des levers nocturnes : somnifères, tapis, obstacles divers, chaussons glissants, éclairage insuffisant, escaliers, etc.
  • N'hésitez pas à pratiquer une activité physique en plein air, car le soleil favorise la minéralisation osseuse. Choisissez des activités en "charge" comme la marche à pied ou la course à pied. En revanche, ne vous contentez pas uniquement des sports dits "portés", comme le vélo ou la natation. S'ils améliorent le volume et la force musculaire, important pour la station debout et l'équilibre, ils n'augmentent pas la densité osseuse. Ce sont les vibrations du pied frappant le sol qui améliorent la minéralisation osseuse.
  • Buvez un litre et demi d'eau quotidiennement.
  • Consommez des aliments riches en calcium et en vitamine D (aliments lactés, légumes, etc.).
  • Participez à des "ateliers d'équilibre" si vous êtes un(e) "candidat(e)" aux chutes.
  • Chez les personnes âgées à haut risque de fracture, le port de protections rembourrées sur les hanches de type "KPH" diminue de 80% le risque de fracture du col du fémur en cas de chute.

Quels sont les principaux traitements ?

Sauf exception, le traitement est le plus souvent chirurgical.
Idéalement, l'intervention chirurgicale (ostéosynthèse) doit s'effectuer dans les 24 heures. Certaines fractures non déplacées peuvent toutefois bénéficier d'un alitement strict sans intervention. Le choix de la technique dépend de plusieurs paramètres : le type de fracture et son trait exact, l'existence d'un déplacement, l'âge du patient (chez les patients jeunes, on privilégie la conservation de la tête fémorale), l'état général, l'importance de l'ostéoporose, l'activité du patient (profession, sport pratiqué, loisirs, autonomie, etc.).
Les différentes interventions :
  • La prothèse de hanche consiste à remplacer la tête du fémur. Lorsque le toit de l'articulation de la hanche (cotyle) s'avère en mauvais état, le chirurgien peut être amené à lui substituer une cupule synthétique. L'ensemble porte alors le nom de prothèse totale. La prothèse permet de récupérer plus rapidement. Elle est indiquée notamment après 70 ans lorsqu'il s'avère essentiel de limiter la durée de l'alitement et donc l'apparition de complications.Le lever pour une mise au fauteuil s'effectue d'ailleurs souvent le lendemain de l'intervention.
  • Les vis, clous et les plaques sont préférés avant l'âge de 70 ans. L'appui n'est pas autorisé avant la consolidation (3e mois).
  • Quel que soit le traitement choisi, une rééducation doit être mise en oeuvre de façon précoce.

Peut-on faire du sport après une chirurgie de fracture de la hanche ?

Un opéré non sportif avant l'intervention doit choisir un sport comportant un risque faible de traumatismes.


Tout dépend de l'âge du patient, du type d'intervention et du sport pratiqué avant la chute en sachant que les surfaces des prothèses sont plus fragiles que les cartilages d'origine. S'il s'agit de la natation ou du cyclisme, la reprise est possible après les séances de rééducation. Pour les sports courus, le judo, les sports à sauts ou les sports collectifs, prenez avis auprès de votre chirurgien. Dans tous les cas, la reprise de l'activité sportive doit se faire de façon harmonieuse et progressive. Enfin, perdez du poids en cas de surcharge pondérale : le poids est l'ennemi d'une prothèse de hanche !
Une hypersollicitation de la PTH peut entraîner usure, descellement, fracture de l'implant ou de l'os periprothétique, luxation.

Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément d'un traitement d'une fracture de hanche ?

Aucune médecine douce n'a fait la preuve de son efficacité dans cette indication. Néanmoins, elles peuvent être utilisées sans risque après la chirurgie ou en prévention.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très utile!
Jm'en suis servis pour faire mon dossier

La fracture de hanche

La fracture de hanche correspond à la fracture du col du fémur, autrement dit l'extrémité haute du fémur au niveau de l'articulation. Les chutes sont la principale cause de cette fracture qui concerne environ 70 000 personnes en France chaque année, en majorité des personnes âgées souffrant d'ostéoporose. Revenons sur les conditions de sa formation, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention.
Qu'est-ce qu'une fracture de hanche ?
80 % des fractures du col du fémur surviennent à l'occasion d'une chute.
La fracture de hanche correspond en réalité à la fracture du col du fémur, autrement dit l'extrémité supérieure du fémur qui soutient la tête du fémur. La tête s'emboîte dans le bassin au niveau du cotyle pour former l'articulation de la hanche, ou articulation coxo-fémorale.
Comme son nom l'indique, le col du fémur correspond à une zone rétrécie, donc fragile, d'autant plus qu'il supporte tout le poids du tronc par l'intermédiaire du bassin. En outre, le col du fémur est vascularisé par une artère - l'artère circonflexe - bien souvent blessée lorsque la fracture se déplace (les deux fragments ne se font plus face). Or la blessure artérielle va compromettre la consolidation osseuse par la suite et impose la pose d'une prothèse.
Même si les techniques chirurgicales et le matériel utilisé ont considérablement progressé, cette fracture reste un accident grave. Beaucoup garderont des séquelles et une autonomie moindre. D'autres auront des phlébites, des escarres, des infections urinaires ou pulmonaires. Chez les personnes très âgées, le décès survient parfois dans les semaines qui suivent l'accident du fait de l'alitement forcé.

Qui est concerné par une fracture de hanche ?

L'ostéoporose est un facteur de risque majeur de fracture du col du fémur.
Si chacun peut être concerné par une chute, les femmes sont plus souvent touchées par cette fracture (environ 50 000 par an), du fait de l'ostéoporose constatée à la ménopause qui va fragiliser tous les os et notamment le col du fémur, sous l'effet de la carence en oestrogènes. Mais tout se joue également à l'adolescence où s'effectue le pic maximal de minéralisation osseuse : une alimentation pauvre en calcium pendant cette période due à un régime déséquilibré ou à une anorexie expose à l'ostéoporose et donc à la fracture du col du fémur.
D'autres situations exposent à cette fracture :
  • La petite taille,
  • La maigreur (la surcharge pondérale "amortit" la chute),
  • Le tabagisme,
  • Les troubles de la vision,
  • La perte d'autonomie et les chutes fréquentes (équilibre),
  • La baisse de la force et de la masse musculaires,
  • L'usage prolongé de corticoïdes,
  • L'abus d'alcool,
  • L'usage de psychotropes,
  • Les accidents de la voie publique.

La fréquence de la fracture du col du fémur est-elle élevée ?

Chaque année en France, 70 000 personnes se fracturent le col du fémur.
On constate une augmentation de cet accident, du fait du vieillissement de la population.

Quels sont les symptômes d'une fracture de hanche ?

Toute douleur de la hanche après une chute doit être considérée comme une fracture du col du fémur jusqu'à preuve du contraire.
Le diagnostic de fracture du col du fémur est souvent évident. Gare à ne pas appuyer sur la jambe blessée en serrant les dents : la fracture pourrait s'aggraver en se déplaçant encore plus.
La douleur est vive, localisée au niveau de la hanche ou de l'aine, et s'accentue lorsqu'on bouge la cuisse.
Sauf exceptions (fracture engrenée, fissure du col du fémur), l'impotence est totale : on ne peut plus du tout se relever ni même bouger la cuisse.
Autre signe caractéristique qui témoigne déjà d'une fracture "déplacée" : le membre paraît tourné vers l'extérieur et raccourci. La cuisse est déformée vers le haut.

Comment se fait le diagnostic d'une fracture de hanche ?

Le diagnostic est souvent posé dès l'examen clinique.
  • Qui consulter ? Si le médecin généraliste n'a aucun mal en général à suspecter le diagnostic en constatant les douleurs, l'impotence fonctionnelle et la déformation de la cuisse, c'est bien souvent à l'hôpital ou en clinique que va s'effectuer le diagnostic de certitude.
  • Quel est l'examen de référence ? La radiographie de la hanche de face, de profil permet à elle seule de faire le diagnostic et d'envisager le traitement chirurgical le plus adapté. Une IRM peut être pratiquée en cas de doute sur une fracture (fissure) ou pour mieux guider le choix de la technique opératoire.

Peut-on prévenir une fracture du col du fémur ?

Le port de protections rembourrées sur les hanches diminue de 80 % le risque de fracture en cas de chute.
Quelques mesures de prévention permettent de diminuer le risque de fracture du col du fémur :
  • Limitez toutes les causes de chutes au domicile d'une personne âgée, surtout lors des levers nocturnes : somnifères, tapis, obstacles divers, chaussons glissants, éclairage insuffisant, escaliers, etc.
  • N'hésitez pas à pratiquer une activité physique en plein air, car le soleil favorise la minéralisation osseuse. Choisissez des activités en "charge" comme la marche à pied ou la course à pied. En revanche, ne vous contentez pas uniquement des sports dits "portés", comme le vélo ou la natation. S'ils améliorent le volume et la force musculaire, important pour la station debout et l'équilibre, ils n'augmentent pas la densité osseuse. Ce sont les vibrations du pied frappant le sol qui améliorent la minéralisation osseuse.
  • Buvez un litre et demi d'eau quotidiennement.
  • Consommez des aliments riches en calcium et en vitamine D (aliments lactés, légumes, etc.).
  • Participez à des "ateliers d'équilibre" si vous êtes un(e) "candidat(e)" aux chutes.
  • Chez les personnes âgées à haut risque de fracture, le port de protections rembourrées sur les hanches de type "KPH" diminue de 80% le risque de fracture du col du fémur en cas de chute.

Quels sont les principaux traitements ?

Sauf exception, le traitement est le plus souvent chirurgical.
Idéalement, l'intervention chirurgicale (ostéosynthèse) doit s'effectuer dans les 24 heures. Certaines fractures non déplacées peuvent toutefois bénéficier d'un alitement strict sans intervention. Le choix de la technique dépend de plusieurs paramètres : le type de fracture et son trait exact, l'existence d'un déplacement, l'âge du patient (chez les patients jeunes, on privilégie la conservation de la tête fémorale), l'état général, l'importance de l'ostéoporose, l'activité du patient (profession, sport pratiqué, loisirs, autonomie, etc.).
Les différentes interventions :
  • La prothèse de hanche consiste à remplacer la tête du fémur. Lorsque le toit de l'articulation de la hanche (cotyle) s'avère en mauvais état, le chirurgien peut être amené à lui substituer une cupule synthétique. L'ensemble porte alors le nom de prothèse totale. La prothèse permet de récupérer plus rapidement. Elle est indiquée notamment après 70 ans lorsqu'il s'avère essentiel de limiter la durée de l'alitement et donc l'apparition de complications.Le lever pour une mise au fauteuil s'effectue d'ailleurs souvent le lendemain de l'intervention.
  • Les vis, clous et les plaques sont préférés avant l'âge de 70 ans. L'appui n'est pas autorisé avant la consolidation (3e mois).
  • Quel que soit le traitement choisi, une rééducation doit être mise en oeuvre de façon précoce.

Peut-on faire du sport après une chirurgie de fracture de la hanche ?

Un opéré non sportif avant l'intervention doit choisir un sport comportant un risque faible de traumatismes.


Tout dépend de l'âge du patient, du type d'intervention et du sport pratiqué avant la chute en sachant que les surfaces des prothèses sont plus fragiles que les cartilages d'origine. S'il s'agit de la natation ou du cyclisme, la reprise est possible après les séances de rééducation. Pour les sports courus, le judo, les sports à sauts ou les sports collectifs, prenez avis auprès de votre chirurgien. Dans tous les cas, la reprise de l'activité sportive doit se faire de façon harmonieuse et progressive. Enfin, perdez du poids en cas de surcharge pondérale : le poids est l'ennemi d'une prothèse de hanche !
Une hypersollicitation de la PTH peut entraîner usure, descellement, fracture de l'implant ou de l'os periprothétique, luxation.

Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément d'un traitement d'une fracture de hanche ?

Aucune médecine douce n'a fait la preuve de son efficacité dans cette indication. Néanmoins, elles peuvent être utilisées sans risque après la chirurgie ou en prévention.

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