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19 juil. 2012

Hépatites : des centaines de milliers des bombes à retardement

Définition de l'hépatite virale

Les hépatites virales sont des infections atteignant principalement le foie et provoquant des lésions inflammatoires.
Six virus sont responsables des hépatites : virus A, B, C, D, E et G. On parle d’hépatite « aiguë » lors de la phase d’invasion de l’organisme par le virus ; on parle d’hépatite « chronique » quand la maladie persiste au-delà de six mois après l’infection. Les hépatites B, C et D peuvent devenir des hépatites chroniques, ce qui en fait la dangerosité.

Risques et enjeux sanitaires d'une hépatite virale

Les trois hépatites virales les plus fréquentes en France sont les hépatites A, B et C. L’hépatite A est le plus souvent bénigne et guérit en 10 à 15 jours. En revanche, les hépatites B et C sont plus graves car elles peuvent devenir chroniques et dégénérer en cirrhose et cancer du foie.
280 000 personnes (soit 0,65 % de la population adulte) sont porteuses chroniques du virus de l’hépatite B. Pour l’hépatite C, 180 millions de personnes sont atteintes par le virus dans le monde, dont 500 000 à 650 000 en France.L'association SOS Hépatites s'associe à la journée mondiale contre ces virus dans l'espoir de sensibiliser le grand public et d'alerter les pouvoirs publics face à cette "bombe à retardement".
Au Canada, on estime entre 210 000 et 275 000 le nombre de personnes actuellement infectées par l'hépatite C, et seulement 30 % de ces personnes savent qu'elles ont le virus.

Causes et symptômes d'une hépatite virale 

Les hépatites   (Hépatite Nom générique désignant certaines formes d’affections inflammatoires du foie. L’hépatite peut être due à un virus (hépatite A, B, C,…) ou un toxique (alcool, médicament,…)  sont transmises par des virus. Le virus   (Virus Les virus sont des micro-organismes responsables de nombreuses maladies infectieuses. Ils agissent en pénétrant dans une cellule hôte de l’organisme au sein de laquelle ils se multiplient ; les virions ainsi produits colonisent de nouvelles cellules. Contrairement aux bactéries, les antibiotiques n’ont aucune efficacité contre les infections virales. Ils existent quelques traitements dits « antiviraux » utiles pour soigner certaines affections virales. Les antiviraux ne détruisent pas le virus mais ce sont des substances qui empêchent la multiplication du virus dans l’organisme. )  de l’hépatite  A (VHA) se transmet par voie digestive (orofécale) et touche essentiellement l’adulte jeune ou l’enfant. Il s’élimine par les selles   (Selles Matières fécales. Excréments.   et ne persiste jamais chroniquement dans l’organisme. )L’hépatite virale B est consécutive quant à elle à une infection   ( Infection Maladie infectieuse due au contact de l’organisme avec un agent infectieux, bactérie, virus, parasite ou champignon, n’appartenant pas à la flore normalement présente dans l’organisme ou devenant pathogène en raison de conditions particulières. Les infections nosocomiales sont des infections consécutives à une intervention médicale (sonde urinaire, intervention chirurgicale, hospitalisation etc.)  par le virus  de l’hépatite   B (VHB) ; sa transmission se fait par le contact avec des liquides biologiques de personnes infectées (relations sexuelles non protégées, piqûre ou coupure avec du sang, transmission pendant la grossesse…).

L’infection guérit spontanément dans la plupart des cas mais peut parfois rester dans l’organisme : les personnes atteintes sont alors porteuses du virus sans présenter de symptômes, d’autres présentent une hépatite chronique évolutive.
Le virus de l’hépatite C (VHC) est transmis par le sang, essentiellement par usage de drogues par voie intraveineuse. La guérison spontanée de l’hépatite C est rare (20 % des cas environ) et l’infection devient chronique  
Chronique De longue durée. Se dit d’une « maladie chronique », qui évolue dans le temps sans possibilité de guérison définitive ou d’un « traitement chronique », « à vie » ou sur une longue période.   chez la plupart des patients.

Hépatites virales

La raison première à l'ignorance de sa contamination relève de la méconnaissance des risques liés à ces infections. Entre idées reçues et ignorance, SASI 101 - InfAux  fait le tour de la question des hépatites.
L'hépatite virale est un groupe de maladies du foie pouvant être causées par la consommation d'eau ou d'aliments contaminés, par l'utilisation d'aiguilles ou de seringues usagées ou par des relations sexuelles non protégées.
Les scientifiques ont identifié six virus d'hépatite, mais trois - connus comme A, B et C - causent environ 90 % des cas aigus d'hépatite au Canada. Les gens infectés par l'hépatite peuvent éprouver des effets allant de la maladie bénigne à des dommages sérieux au foie. Plusieurs récupèrent complètement d'une infection alors que d'autres deviennent porteurs de la maladie et peuvent la transmettre à d'autres sans le savoir. Il est spécialement important que les femmes enceintes ou qui désirent devenir enceintes soient testées pour l'hépatite.

Les hépatites, des maladies mortelles

Loin d'être des infections virales bénignes, les hépatites peuvent être mortelles. On compte ainsi plus de deux millions de décès dans le monde qui y sont directement liés dont 4 000 dans l'Hexagone.
  • L'hépatite A, surnommée la maladie du voyageur, est dans la plupart de cas bénigne. Sa contamination se fait par l'ingestion d'aliments contaminés par des matières fécales, on parle de contamination féco-orale par l'eau ou les aliments contaminés dans des pays à l'hygiène précaire. Elle provoque parfois quelques symptômes tels que de la fièvre, de la fatigue, des douleurs abdominales ou des nausées. Contre cette infection, un vaccin existe. Il est à prendre avant le départ dans les zones à risques (les pays les moins développés), puis à renouveler un an après.
En revanche, les complications les plus importantes sont causées par les hépatites B et C.
  • L'hépatite C : 4 à 5 000 contaminations chaque année, 500 à 600 000 personnes atteintes, et 3 000 à 3 500 décès par an. Cette infection, qui se transmet surtout par le sang, ne peut être évitée par aucun vaccin (la transmission sexuelle reste rarissime). En revanche, elle se traite de manière efficace par des médicaments antiviraux et se guérit dans plus de la moitié des cas. Actuellement, plus de 45 000 des porteurs chroniques du virus de l'hépatite C sont atteints de cirrhoses et parmi eux, plus de 2 000 personnes sont affectées par un cancer du foie.
  • L'hépatite B : 500 nouveaux cas chaque année, 300 000 personnes sont atteintes de la forme chronique, 1 000 à 1 500 décès par an. Elle se transmet par le sang, mais aussi par voie sexuelle. Surtout, il n'existe à ce jour aucun traitement véritablement efficace contre l'hépatite B, seul un vaccin est disponible pour s'en prémunir en cas d'exposition.
Plus de la moitié des porteurs des virus hépatiques ignorent qu'ils sont malades. L'hépatite B est trop souvent détectée tardivement. Résultat : le traitement s'avère moins efficace. Elle provoque deux millions de décès par an et près d'une personne sur trois aurait déjà été en contact avec ce virus, cent fois plus contagieux que celui du VIH !
Mode de transmission des virus des hépaites

La prévention comme meilleure arme contre les virus

Les solutions de traitement et de prévention diffèrent selon les hépatites, qu'elles soient A, B ou C. Seule la vigilance leur est commune.
  • Prévention de l'hépatite A : La maladie du voyageur peut s'éviter par un simple vaccin de prévention à prendre avant le départ selon les risques de la zone de destination. La vérification de tous ses rappels des vaccins obligatoires (BCG, diphtérie, polio milite, tétanos, rougeole…) est vivement recommandée, au moins deux mois avant le départ pour tenir compte du délai d'efficacité des traitements.
  • Prévention de l'hépatite B : la meilleure prévention est le vaccin. Il est recommandé de le faire chez l'enfant dès le plus jeune âge ou avant l'adolescence, pour rattraper le retard. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'estime sûr et efficace à 100 %. Il permet de "protéger l'enfant pour toute sa vie" souligne le professeur Patrick Marcellin. Une première campagne de vaccination inadaptée et des soupçons liant ce vaccin à la sclérose en plaques ont fait de la France lanterne rouge de la prévention du VHB en Europe. En Italie par exemple, 98 % des enfants sont vaccinés alors qu'en France moins d'un enfant sur trois l'est ! Rappelons qu'il est encore aujourd'hui impossible de guérir d'une hépatite chronique B, ce qui implique la poursuite des traitement à vie pour permettre de stabiliser l'évolution de la maladie.
  • Prévention de l'hépatite C : Il n'existe en revanche aucun vaccin contre le virus de l'hépatite C (VHC). Grâce à un traitement antiviral, plus de la moitié des cas peuvent cependant être guéris aujourd'hui. La transmission par usage de drogues (par voie intraveineuse avec utilisation de seringues), par l'utilisation d'instruments contaminés (piercing, tatouage ou encore acupuncture) ou par des produits sanguins avant 1992 sont les principales causes de contamination, la vigilance est donc encore une fois la plus belle arme contre ce virus.

Une découverte de contamination par hasard

Parce qu'elles évoluent en silence, le diagnostic se fait le plus souvent "par hasard" à l'occasion d'un contrôle sanguin classique. "Dans la majeure partie des cas, la découverte de l'infection fait suite à un examen de routine, un bilan effectué pour un tout autre motif" souligne SOS Hépatites.
L'association publie les "10 Bonnes Raisons de vous faire dépister". Découvrez-les ci-dessous.
10 bonnes raisons de se faire dépister
Si vous vous reconnaissez dans l'une de ces situations, même de loin, n'hésitez pas à vous faire dépister !
SOS Hépatites s'attend au triplement du nombre de cancers du foie liés à une évolution d'un virus d'hépatites en 2025. Un chiffre alarmant qui témoigne de l'urgence de la situation. L'association mène depuis 13 ans son combat contre ces virus. Elle a pour but la prévention, l'information, le soutien aux personnes concernées par les hépatites et participe à l'orientation des choix nationaux en matière de santé publique. L'aide aux patients est importante, "comprendre sa maladie et son traitement est un parcours parfois difficile rapporte Danièle Desclerc-Dulac présidente de SOS Hépatites, "car le malade n'avait pas ou peu de symptômes avant sa mise sous traitement".

La journée mondiale contre les hépatites (19 mai )

A l'occasion de la journée mondiale contre les hépatites, l'Alliance d'Hépatite Mondiale lance une campagne baptisée "Suis-je le numéro 12 ?". Ave cette question, ce collectif d'associations et de fondations rappelle que 500 millions de personnes sont concernées dans le monde, soit 1 personne sur 12.
En France, le Ministère de la Santé et des Sports a lancé en février 2009 le plan national 2009-2012 de lutte contre les hépatites. Si les axes de ce plan couvrent une grande partie de la problématique, Danièle Desclerc-Dulac attend une "démarche plus offensive sur la vaccination Hépatite B (auprès des nourrissons, ou la vaccination de rattrapage des préadolescents), sur la prise en charge par l'Assurance maladie des tests de dépistages non invasifs, sur l'éducation thérapeutique des patients et sur l'accès au dépistage pour les population précarisées qui comptent deux fois plus de cas d'hépatites B et trois fois plus de cas d'hépatites C".
Par ailleurs, elle estime que "les moyens financiers alloués à ce plan ne répondent pas à l'urgence de la situation. Le budget alloué est de 4 millions d'euros par an (les sommes engagées dans des actions en cours sont inclues). Il n'y a donc pas de moyens financiers supplémentaires". La journée mondiale contre les hépatites du 19 mai est donc l'occasion pour SOS Hépatites et les associations de soutiens aux malades d'alerter l'opinion publique sur des centaines de milliers des bombes à retardement au monde".

Feuillet d'information sur l'hépatite A

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • Virus de l'hépatite A (VHA).
  • Virus non enveloppé de la famille des picornaviridés.
  • Un sérotype identifié.
  • Identifié en 1972.
  • L'hépatite A est une infection virale entérique, généralement transmise par voie fécale-orale.

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation
Peut être de 15 à 50 jours; de 28 à 30 jours en moyenne.
Infection aiguë
Chez environ 15 % des malades, il peut y avoir récurrence de la maladie jusqu'à un an après l'infection initiale.
Infection chronique
Les malades ne demeurent habituellement pas infectés pour la vie. Le corps combat normalement le virus de façon naturelle.
Incidence dans le monde
1,5 million de cas chaque année.
Prévalence dans le monde
De 15 à 100 % de la population, selon les régions du monde.
Les personnes qui ont été infectées par le virus de l'hépatite A et qui ont récupéré sont immunisées contre cette maladie pour le reste de leur vie.

Signes et symptômes

  • Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux); autres symptômes généraux comme des malaises, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, des urines foncées et de la fatigue.
  • La plupart des gens qui font une hépatite A, qu'elle soit légère ou grave, récupèrent de façon naturelle.

Modes de transmission

  • Exposition à de l'eau ou à des produits alimentaires contaminés par le VHA(excréments contenant le virus).
  • La transmission par des contacts familiaux ou sexuels est très rare, spécialement dans le cas des relations hétérosexuelles.
  • La transmission par le sang n'est pas fréquente.

Personnes à risque

Personnes
Niveaux de risque
Les préposés à la manutention des aliments sujets à être exposés à de la nourriture ou de l'eau contaminées. Élevé
Utilisateurs de drogues injectables   Modéré
Personnes qui vivent ou travaillent dans les pays en développement ou qui visitent ces pays     Modéré
Détenus  Modéré
Contacts familiaux des personnes infectées par le VHA  Modéré
Hémophiles  Faible
Les personnes souffrant d'une maladie chronique du foie peuvent présenter un risque accru d'infection plus grave.

Prévention

  • Il existe un vaccin contre le VHA. Il existe aussi un vaccin combiné contre l'hépatite A et l'hépatite B.

Traitement

  • Il n'existe pas encore de traitement efficace. Les symptômes disparaissent habituellement au bout de 4 à 6 semaines.

Données canadiennes sur les tendances relatives au VHA

  • L'incidence de l'hépatite A était d'environ 2,9 cas par tranche de 100 000 habitants en 1999 (Santé Canada, Maladies à déclaration obligatoire en direct).

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003

Hépatite B : informez-vous

Ce qu'il faut savoir

Vous pouvez l'avoir sans le savoir

Qu'est-ce que l'hépatite B ?

L'hépatite B est une maladie du foie causée par le virus de l'hépatite B (VHB). Elle peut être prévenue par un vaccin. Le VHB est environ 100 fois plus contagieux que le VIH. 
Dans les 6 mois suivant l'infection, environ 90 % des adultes élimineront le virus d'eux-mêmes (hépatite B aiguë) et fabriqueront des anticorps qui les protégeront à vie. Par contre, les 10 % restants sont incapables d'éliminer le virus et deviendront des porteurs chroniques (c.-à-d. ces personnes ont une infection chronique et restent contagieuses). L'hépatite B chronique peut toutefois être traitée.
On estime que de 0,7 à 0,9 % de la population canadienne est infectée de façon chronique par le VHB.  Environ 5 % de la population canadienne a contracté l'hépatite B à un moment ou un autre de sa vie (infection aiguë antérieure).  En 2008, le taux d'hépatite B aiguë rapporté était de 0,74 cas par 100 000 habitants vivant au Canada.

De quelle façon se transmet l'hépatite B ?

Le virus de l'hépatite B (VHB) est présent dans le sang et les liquides organiques (sperme, sécrétions vaginales et salive) d'une personne infectée. Le virus se transmet le plus souvent par les moyens suivants : rapports sexuels avec une personne infectée; partage d'aiguilles contaminées et d'autres articles associés à l'utilisation de drogues (p. ex. pailles, pipes, cuillères, récipients); partage d'articles de soins personnels tels que rasoir, ciseaux, coupe-ongles ou une brosse à dents avec une personne infectée; transmission d'une mère infectée à son enfant pendant l'accouchement. Dans les pays où l'infection est répandue et où les précautions de base ne sont pas toujours prises durant les procédures médicales ou dentaires, la transmission du virus est fréquente. Le virus peut également être transmis sur les lieux de travail par l'exposition au sang ou aux liquides organiques d'une personne infectée.
La transmission par la salive non visiblement contaminée par du sang est rare. 
L'hépatite B n'est PAS transmise lorsqu'on :
  • tousse ou éternue;
  • touche ou serre la main d'une personne infectée;
  • allaite (à moins que les mamelons ne soient fissurés et saignent. L'allaitement peut reprendre une fois les mamelons guéris);
  • s'assoie sur un siège de toilette;
  • étreint ou embrasse quelqu'un (sans échange de salive);
  • a tout autre contact ordinaire;

Quels sont les symptômes de l'hépatite B ?

Parmi les symptômes de l'hépatite B, mentionnons un ictère (jaunissement de la peau et des yeux), de la fatigue, une perte d'appétit, des nausées, une urine foncée, des selles blanchâtres, des douleurs aux articulations et des douleurs abdominales.
Environ la moitié des personnes infectées par le VHB ne présenteront pas de symptôme. Voilà pourquoi il est si important de prendre des mesures de précaution contre le VHB et de passer un test de dépistage si vous pensez être infecté.

Votre foie : pourquoi il est important ?

Il est important de garder votre foie en bonne santé car il joue un rôle clé dans l'ensemble de votre santé. Il aide à digérer les aliments et sert comme réservoir de vitamines et minéraux.  Il filtre les substances chimiques et d'autres substances qui pénètrent à l'intérieur du corps. Le foie joue aussi un rôle dans la production du sang et des protéines qui sont nécessaires au fonctionnement de l'organisme.

L'hépatite B est un problème de santé. Pourquoi ?

Étant donné qu'il s'écoule de deux à six mois entre le premier contact avec le VHB et l'apparition des symptômes, et que seulement 50 % des personnes présentent des symptômes, il est possible pour des personnes de transmettre le virus sans savoir qu'elles sont infectées.
Les personnes avec une infection chronique du VHB sont à risque continu de transmettre le virus à d'autres personnes et de développer de graves complications, comme la cicatrisation du foie (cirrhose) ou le cancer du foie.

Comment puis-je me protéger et protéger les autres contre le VHB ?

Il existe un vaccin sécuritaire et efficace pour prévenir l'hépatite B. Au Canada, l'ensemble des provinces et des territoires offrent gratuitement des programmes d'immunisation aux enfants et à certains groupes d'adultes.
Si vous êtes enceinte et êtes infectée par le virus de l'hépatite B, il est important que vous sachiez que votre bébé risque de devenir un porteur chronique du virus. Au Canada, on recommande que les nourrissons nés de mères infectées reçoivent une injection spéciale immédiatement après leur naissance ainsi qu'une première dose du vaccin dans les 12 heures suivant l'accouchement pour prévenir l'infection.
En plus de l'immunisation contre l'hépatite B, il existe d'autres mesures de précaution qui peuvent vous aider à éviter l'infection avec le VHB et d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS):
  • Ne partagez jamais les aiguilles, les seringues, les cuillères, des drogues en solutions, l'eau, les filtres, les récipients, les pipes ou les pailles utilisés pour renifler de la drogue ni aucun autre matériel utilisé pour en prendre.
  • Ne partagez pas des articles personnels comme un coupe-ongle, un rasoir ou une brosse à dents;
  • Si vous vous faites tatouer ou si vous prévoyez vous faire faire un perçage ou recevoir un traitement d'acupuncture, vous devez au préalable faire quelques vérifications. Ne laissez JAMAIS personne utiliser sur vous des instruments maison ou réutiliser de l'équipement, y compris des aiguilles, de l'encre ou des bijoux. Assurez-vous de n'utiliser que des aiguilles neuves, à usage unique et jetables et désinfecter et stériliser tout le reste du matériel;
  • Si vous êtes susceptible d'entrer en contact avec du sang ou d'autres liquides organiques dans le cadre de votre travail (p. ex. personnel infirmier ou techniciens de laboratoire), vous devez prendre des mesures appropriées, comme le port de gants en latex;
  • Ayez des rapports sexuels protégés. Utilisez des condoms et/ou des digues dentaires pour réduire le risque de contracter des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), y compris le VHB;
  • Soyez particulièrement prudent lorsque vous voyagez dans des pays où le VHB est répandu.

Comment savoir si j'ai l'hépatite B ?

Si vous pensez être à risque de contracter l'hépatite B, consultez votre fournisseur de soins de santé. Une analyse sanguine peut déterminer si vous avez été exposé au virus.

Et si j'ai l'hépatite B ?

Si vous avez été récemment infecté, votre fournisseur de soins de santé devra faire des analyses sanguines répétées pour déterminer si vous avez éliminé le virus. Dans un tel cas, il s'agit d'une infection aiguë. Une fois que le virus a été éliminé, vous ne serez plus infecté et ne pourrez plus transmettre le virus à d'autres personnes. Toutefois, tant que votre fournisseur de soins de santé ne vous a pas dit que vous avez éliminé le virus, vous restez contagieux et pouvez encore transmettre le virus à d'autres personnes.
Avec le temps, si vous n'éliminez pas le virus, vous serez alors atteint d'une infection chronique au VHB. Il existe divers médicaments pour traiter l'hépatite B chronique et pour vous aider à protéger votre foie. Il se peut que votre fournisseur de soins de santé vous recommande de vous faire vacciner contre l'hépatite A pour réduire encore davantage les risques de dommages au foie.
Les personnes atteintes de l'hépatite B (aiguë ou chronique) devraient éviter de prendre de l'alcool ou réduire leur consommation, car l'alcool peut aggraver l'état du foie et accélérer la progression des maladies du foie.
Si vous avez une infection aiguë ou chronique, vous devez prévenir toute personne ayant été en contact avec vos liquides organiques (p. ex. partenaires sexuels, personnes qui vivent avec vous et fournisseurs de soins de santé). Ces personnes devraient consulter immédiatement un fournisseur de soins de santé pour connaître les moyens de prévenir l'infection.
Si vous êtes atteint(e) de l'hépatite B (aiguë ou chronique), vous pouvez infecter d'autres personnes.  Pour éviter de transmettre le virus :
  • Ne faites aucun don de sang, de tissu, d'organes ou de sperme.
  • Utilisez des condoms et des digues dentaires pour limiter la transmission du VHB ainsi que d'autres ITSS. Le risque de transmission par voie sexuelle est élevé.
  • Demandez à votre ou à vos partenaires sexuels de subir un test de dépistage du VHB et de se faire vacciner.
  • Demandez aux personnes qui habitent avec vous de subir un test de dépistage du VHB et de se faire vacciner.
  • Ne partagez jamais le matériel utilisé pour préparer, injecter ou inhaler des drogues (p. ex. aiguilles, seringues, cuillères, des drogues en solutions, eau, filtres, récipients, pipes, pailles).
  • Ne partagez jamais des instruments coupants ou des articles de soins personnels (p. ex. brosse à dents, ciseaux, rasoirs ou coupe-ongles).
  • Si vous vous faites tatouer ou si vous prévoyez vous faire faire un perçage ou recevoir un traitement d'acupuncture, assurez-vous que seul du matériel stérile est utilisé.
  • Si vous êtes enceinte, veillez à en informer votre fournisseur de soins de santé afin de prendre toutes les précautions nécessaires pendant et après l'accouchement.
  • Couvrez les blessures et les plaies ouvertes.

RAPPELEZ VOUS QUE

L'hépatite B est une maladie qui peut être prévenue par un vaccin.
L'hépatite B chronique peut être traitée. Si vous pensez être à risque de contracter l'infection, il est important de savoir si vous êtes infecté par le VHB pour pouvoir prendre les mesures nécessaires pour protéger les autres et vous-même, et de consulter un médecin afin de bien gérer votre infection.

Feuillet d'information sur l'hépatite C

Hépatite C : plus vite on C mieux C

Cause

  • Virus de l'hépatite C (VHC).
  • Identifié en 1989.
  • Responsable de 90 % des cas d'hépatite non A et non B consécutifs à une transfusion sanguine survenue avant 1989.
  • L'hépatite C est une infection virale véhiculée par le sang.
  • Il existe six génotypes et plus de 100 sous-types du VHC.

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation De 2 à 26 semaines en moyenne
Maladie aiguë Les cas de maladie aiguë légère concernent moins de 25 % des personnes infectées.
Infection chronique De 70 % à 80 % des victimes acquièrent une infection chronique.
Décès causés par une maladie chronique du foie, une maladie consécutive à des dommages au foie ou un cancer du foie De 1 % à 5 % des personnes infectées par année.

Signes et symptômes



  • Comment traiter l’hépatite C ? - Explania
    De 20 % à 30 % des personnes infectées peuvent faire de la jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux). D'autres symptômes de nature générale (malaises, perte d'appétit, douleurs à l'estomac, urine foncée et fatigue) sont observés chez 10 % à 20 % des personnes infectées.
  • De 70 % à 80 % des personnes infectées ne présentent aucun signe ou symptôme d'infection.
  • De 20 % à 30 % des personnes atteintes d'hépatite C aiguë récupèrent sans traitement.

Modes de transmission

  • Exposition à du sang ou à des produits sanguins infectés par le VHC.
  • Une mère infectée peut infecter son nouveau-né (transmission verticale).
  • La transmission par voie sexuelle est rare, mais peut se produire s'il y a présence de sang.
  • La transmission par contacts familiaux (partage de rasoirs, de brosses à dents, de ciseaux et de coupe-ongles) est possible.

Personnes à risque

Personnes à risque
Personnes Niveaux de risque
Personnes ayant reçu du sang, des tissus ou des organes avant 1990 Élevé
Personnes ayant reçu des facteurs de coagulation sanguine (facteur VIII, p. ex.) avant 1992 Élevé
Utilisateurs de drogues injectables Élevé
Personnes qui « sniffent » des drogues Élevé
Personnes qui reçoivent des traitements d'hémodialyse Modéré
Personnes qui se font tatouer ou percer la peau avec des instruments non stérilisés (en prison, p. ex.) Modéré
Personnes ayant des relations sexuelles avec une personne porteuse du virus de l'hépatite C Modéré
Enfants nés de mères infectées par le virus de l'hépatite C Faible
Travailleurs de la santé Faible

Prévention

  • Si à votre travail vous êtes régulièrement en contact avec du sang ou des produits sanguins d'autres personnes, efforcez-vous de vous protéger en portant des gants afin de réduire le risque de propagation des virus.
  • Si vous utilisez des drogues injectables, assurez-vous de faire usage d'aiguilles propres et stérilisées. Le fait de partager avec d'autres personnes des aiguilles, des seringues ou d'autres équipements liés à l'utilisation de drogues constitue un risque d'infection.

Traitement

  • Le traitement des infections récentes au moyen de l'interféron à action prolongée ou du ribavirin peut entraîner la suppression du virus dans 24 à 72 semaines en 60 % des cas.


Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

Feuillet d'information sur l'hépatite D

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • L'hépatite D est causée par le virus delta.
  • Découvert en 1977.
  • Il s'agit d'un virus défectif. Il ne peut se reproduire qu'en présence de l'antigène de surface de l'hépatite B (HbsAg).
  • Les personnes infectées par le virus de l'hépatite D peuvent être coinfectées (infectées par le virus de l'hépatite B et celui de l'hépatite D en même temps) or surinfectées (personne déjà infectée par le virus de l'hépatite B qui est infectée par le virus de l'hépatite D).

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation
La période d'incubation est plus longue dans les cas de coinfection que de surinfection.
Taux d'infection
À l'échelle mondiale, plus de 5 % des personnes infectées par le virus de l'hépatite B le sont aussi par celui de l'hépatite D.
Coinfection :
Maladie aiguë : Maladie grave dans la plupart des cas.
Maladie chronique : 2% des infections sont de longue durée.
Surinfection :
Maladie chronique : Plus de 90 % des personnes infectées deviennent porteuses de longue durée.
Décès causés par un cancer du foie
Les décès liés à cette complication sont rares.
La mortalité est plus élevée dans le cas des malades infectés par le virus de l'hépatite B et de ceux contractant une maladie consécutive à des dommages au foie (de 15 % à 25 %).

Signes et symptômes

  • Les symptômes de l'hépatite D sont identiques à ceux de l'hépatite B (cliquer ici pour accéder au feuillet d'information sur l'hépatite B).
  • Ces symptômes sont notamment les suivants : jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), fatigue, perte d'appétit, douleurs aux articulations, douleurs à l'estomac et malaises.

Modes de transmission

  • La plupart des cas sont dus à une exposition à des aiguilles contaminées.
  • La transmission par contact sexuel est possible, mais elle n'est pas fréquente.
  • La transmission par contacts familiaux est possible.

Personnes à risque

Les personnes à risque sont les personnes à risque pour l'hépatite B, ce qui comprend les personnes ayant de multiples partenaires sexuels et celles qui utilisent des drogues injectables (voir le feuillet d'information sur l'hépatite B).

Prévention

  • Dans le cas des personnes qui ne sont pas infectées par le virus de l'hépatite B, le fait de recevoir le vaccin contre l'hépatite B assure une protection contre le virus de l'hépatite D.
  • Les personnes infectées par le virus de l'hépatite B doivent s'efforcer d'éviter d'entrer en contact avec du sang ou des produits sanguins infectés (voir les facteurs de risque).

Renseignements sur la vaccination

  • Il n'existe pas de vaccin contre l'hépatite D.
  • Le vaccin contre l'hépatite B assure une protection contre l'hépatite D.

Traitement

  • Dans certains cas, l'hépatite D peut être traitée au moyen de l'interféron-alpha, mais de 60 % à 97 % des personnes qui réagissent au traitement dans un premier temps font une rechute.

Données canadiennes sur les tendances relatives à l'hépatite D

  • La prévalence des infections par le virus de l'hépatite D est extrêmement faible au Canada.

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

Feuillet d'information sur l'hépatite E

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • Virus de l'hépatite E (VHE).
  • Identifié en 1983.
  • Le VHE est un petit virus à ARN monocaténaire et non enveloppé.
  • Il existe au moins quatre génotypes identifiables du VHE, mais un seul sérotype.
  • Les génotypes sont identifiés en fonction de leur origine géographique.

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation
De 15 à 60 jours
Maladie aiguë
Chez les adultes de 15 à 40 ans, le VHE cause une hépatite grave, mais l'organisme le combat habituellement de façon naturelle. La gravité augmente en fonction de l'âge.
Infection chronique
Le VHE n'entraîne pas d'hépatite de longue durée et ne cause pas de dommages au foie ni le cancer du foie.
  • L'infection par le VHE est beaucoup plus fréquente chez les adultes que chez les enfants.
  • On trouve régulièrement le VHE dans la plupart des pays en développement.
  • Le taux de mortalité attribuable au VHE dans la plupart de ces pays se situe entre 0,2 % et 4,0 %.
  • Le taux de mortalité chez les femmes enceintes est beaucoup plus élevé, se situant entre 15 % et 25 %.
  • Il se peut qu'il existe des réservoirs zoonotiques (animaux) de VHE, notamment chez les porcs et les rats.

Signes et symptômes

  • Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux); autres symptômes généraux, comme des malaises, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac et une inflammation du foie.
  • Le VHE se retrouve dans les matières fécales à partir d'environ 1 semaine avant le début de la maladie et jusqu'à 2 semaines par la suite.
  • Environ 90 % des enfants de moins de 10 ans infectés par le VHE qui vivent dans les régions où le virus est présent ne manifestent aucun symptôme.
  • La plupart des personnes infectées par le VHE récupèrent dans un délai de 1 à 6 semaines.
  • La plupart des cas persistants de VHE se résolvent habituellement dans un délai de 6 mois, sans qu'il y ait de preuve d'une persistance du VHE à long terme.

Modes de transmission

  • Exposition à de l'eau ou à des produits alimentaires contaminés par le VHE (excréments contenant le virus).
  • La transmission interpersonnelle (transmission horizontale) est peu fréquente.
  • La transmission par une mère à son nouveau-né (transmission horizontale) est possible.
  • Aucune preuve de transmission par le partage d'articles personnels contaminés par le virus.
  • Aucune preuve de transmission à la suite d'activités sexuelles.

Personnes à risque

Personnes
Niveaux de risque
Personnes qui vivent dans les régions subtropicales notamment le sud de l'Asie, l'Afrique du Nord et l'Amérique centrale) Élevé
Personnes au statut social ou économique précaire qui vivent dans des régions où le virus est présent Élevé
Personnes recevant des traitements d'hémodialyse Modéré
Personnes qui utilisent des drogues injectables Modéré
Personnes ayant des marqueurs d'autres infections virales transmissibles par le sang Modéré
Personnes qui voyagent dans les régions où le virus est présent Faible

Prévention

  • Améliorer les conditions d'hygiène dans les régions où le VHE est présent.
  • Déceler les sources de VHE et prévenir les contacts.

Traitement

  • Il n'existe pas de traitement contre le VHE.
  • Hospitalisation des personnes gravement malades afin de traiter les symptômes.
  • Le VHE est une maladie que l'organisme est habituellement en mesure de combattre naturellement. Il n'existe pas de thérapie ni de restriction concernant le régime alimentaire ou les activités.

Données canadiennes sur les tendances relatives au VHE

  • Comme elle est rare au Canada, l'infection par le VHE ne constitue pas une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Système national de surveillance.

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

Feuillet d’information sur l’hépatite G

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • Virus de l'hépatite G (VHG). Également connu sous le nom de virus
    GB-C (VGB-C).
  • Le VHG et le VGB-C ont été découverts à peu près à la même époque et l'on estime qu'il s'agit de souches différentes du même virus. Il sont désignés ci-dessous par le sigle VHG/VGB-C.
  • Le VHG/VGB-C a été décrit pour la première fois en 1995-1996.
  • Le VHG/VGB-C est un virus à ARN monocaténaire appartenant à la famille des flaviviridés.

Caractéristiques cliniques

  • La proportion de personnes porteuses se situe entre 2 % et 5 %.
  • Cause des infections persistantes pouvant durer jusqu'à 9 ans chez 15 % à 30 % des adultes.
  • Les sujets infectés par le VHG/VGB-C sont souvent coinfectés par d'autres virus, comme le virus de l'hépatite C (VHC), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
  • Il n'y a guère de preuve que l'hépatite G cause de graves maladies du foie, quel que soit l'âge. Il se peut que le VHG/VGB-C ne soit pas un véritable virus de l'hépatite.

Signes et symptômes

  • Contrairement aux autres virus de l'hépatite, le VHG/VGB-C ne cause de symptômes dans pratiquement aucun cas.

Modes de transmission

  • Le virus se transmet par le sang ou les produits sanguins infectés.
  • Le VHG/VGB-C peut se transmettre par le partage d'articles personnels contaminés et par d'autres comportements analogues (transmission parentérale). Il peut aussi être transmis par une mère à son nouveau-né lors de l'accouchement (transmission verticale) ou par diverses activités sexuelles.

Personnes à risque

Personnes
Niveaux de risque
Personnes ayant reçu du sang ou des produits sanguins infectés Élevé
Personnes recevant des traitements d'hémodialyse Élevé
Utilisateurs de drogues injectables Élevé
Personnes qui se font tatouer ou percer des parties du corps ou qui reçoivent des traitements d'acupuncture au moyen d'instruments non stérilisés Modéré
Personnes dont la réaction immunitaire est altérée Modéré
Personnes qui se livrent à la prostitution Modéré
Homosexuels Modéré

Prévention

  • Les personnes qui viennent régulièrement en contact avec le sang ou les produits sanguins d'autres personnes doivent s'efforcer de se protéger en portant des gants afin de réduire le risque de propagation des virus.
  • Les personnes qui font usage de drogues injectables doivent veiller à utiliser des aiguilles propres et stérilisées. Le fait de partager avec d'autres personnes des aiguilles, des seringues ou d'autres équipements liés à l'utilisation de drogues constitue un risque d'infection.

Traitement

  • Il n'existe pas de traitement recommandé contre l'hépatite G.

Données canadiennes sur les tendances relatives au VHG

  • La présence du VHG/VGB-C est constatée chez 1 % à 4 % des donneurs de sang au Canada (2001).

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

1 commentaire:

Centre d'appel a dit…

un post très détaillé, tout est bien clair, si clair que ça donne froid dans le dos, ce n'est pas pour rien que je suis devenue un peu hypocondriaque
Manon

Hépatites : des centaines de milliers des bombes à retardement

Définition de l'hépatite virale

Les hépatites virales sont des infections atteignant principalement le foie et provoquant des lésions inflammatoires.
Six virus sont responsables des hépatites : virus A, B, C, D, E et G. On parle d’hépatite « aiguë » lors de la phase d’invasion de l’organisme par le virus ; on parle d’hépatite « chronique » quand la maladie persiste au-delà de six mois après l’infection. Les hépatites B, C et D peuvent devenir des hépatites chroniques, ce qui en fait la dangerosité.

Risques et enjeux sanitaires d'une hépatite virale

Les trois hépatites virales les plus fréquentes en France sont les hépatites A, B et C. L’hépatite A est le plus souvent bénigne et guérit en 10 à 15 jours. En revanche, les hépatites B et C sont plus graves car elles peuvent devenir chroniques et dégénérer en cirrhose et cancer du foie.
280 000 personnes (soit 0,65 % de la population adulte) sont porteuses chroniques du virus de l’hépatite B. Pour l’hépatite C, 180 millions de personnes sont atteintes par le virus dans le monde, dont 500 000 à 650 000 en France.L'association SOS Hépatites s'associe à la journée mondiale contre ces virus dans l'espoir de sensibiliser le grand public et d'alerter les pouvoirs publics face à cette "bombe à retardement".
Au Canada, on estime entre 210 000 et 275 000 le nombre de personnes actuellement infectées par l'hépatite C, et seulement 30 % de ces personnes savent qu'elles ont le virus.

Causes et symptômes d'une hépatite virale 

Les hépatites   (Hépatite Nom générique désignant certaines formes d’affections inflammatoires du foie. L’hépatite peut être due à un virus (hépatite A, B, C,…) ou un toxique (alcool, médicament,…)  sont transmises par des virus. Le virus   (Virus Les virus sont des micro-organismes responsables de nombreuses maladies infectieuses. Ils agissent en pénétrant dans une cellule hôte de l’organisme au sein de laquelle ils se multiplient ; les virions ainsi produits colonisent de nouvelles cellules. Contrairement aux bactéries, les antibiotiques n’ont aucune efficacité contre les infections virales. Ils existent quelques traitements dits « antiviraux » utiles pour soigner certaines affections virales. Les antiviraux ne détruisent pas le virus mais ce sont des substances qui empêchent la multiplication du virus dans l’organisme. )  de l’hépatite  A (VHA) se transmet par voie digestive (orofécale) et touche essentiellement l’adulte jeune ou l’enfant. Il s’élimine par les selles   (Selles Matières fécales. Excréments.   et ne persiste jamais chroniquement dans l’organisme. )L’hépatite virale B est consécutive quant à elle à une infection   ( Infection Maladie infectieuse due au contact de l’organisme avec un agent infectieux, bactérie, virus, parasite ou champignon, n’appartenant pas à la flore normalement présente dans l’organisme ou devenant pathogène en raison de conditions particulières. Les infections nosocomiales sont des infections consécutives à une intervention médicale (sonde urinaire, intervention chirurgicale, hospitalisation etc.)  par le virus  de l’hépatite   B (VHB) ; sa transmission se fait par le contact avec des liquides biologiques de personnes infectées (relations sexuelles non protégées, piqûre ou coupure avec du sang, transmission pendant la grossesse…).

L’infection guérit spontanément dans la plupart des cas mais peut parfois rester dans l’organisme : les personnes atteintes sont alors porteuses du virus sans présenter de symptômes, d’autres présentent une hépatite chronique évolutive.
Le virus de l’hépatite C (VHC) est transmis par le sang, essentiellement par usage de drogues par voie intraveineuse. La guérison spontanée de l’hépatite C est rare (20 % des cas environ) et l’infection devient chronique  
Chronique De longue durée. Se dit d’une « maladie chronique », qui évolue dans le temps sans possibilité de guérison définitive ou d’un « traitement chronique », « à vie » ou sur une longue période.   chez la plupart des patients.

Hépatites virales

La raison première à l'ignorance de sa contamination relève de la méconnaissance des risques liés à ces infections. Entre idées reçues et ignorance, SASI 101 - InfAux  fait le tour de la question des hépatites.
L'hépatite virale est un groupe de maladies du foie pouvant être causées par la consommation d'eau ou d'aliments contaminés, par l'utilisation d'aiguilles ou de seringues usagées ou par des relations sexuelles non protégées.
Les scientifiques ont identifié six virus d'hépatite, mais trois - connus comme A, B et C - causent environ 90 % des cas aigus d'hépatite au Canada. Les gens infectés par l'hépatite peuvent éprouver des effets allant de la maladie bénigne à des dommages sérieux au foie. Plusieurs récupèrent complètement d'une infection alors que d'autres deviennent porteurs de la maladie et peuvent la transmettre à d'autres sans le savoir. Il est spécialement important que les femmes enceintes ou qui désirent devenir enceintes soient testées pour l'hépatite.

Les hépatites, des maladies mortelles

Loin d'être des infections virales bénignes, les hépatites peuvent être mortelles. On compte ainsi plus de deux millions de décès dans le monde qui y sont directement liés dont 4 000 dans l'Hexagone.
  • L'hépatite A, surnommée la maladie du voyageur, est dans la plupart de cas bénigne. Sa contamination se fait par l'ingestion d'aliments contaminés par des matières fécales, on parle de contamination féco-orale par l'eau ou les aliments contaminés dans des pays à l'hygiène précaire. Elle provoque parfois quelques symptômes tels que de la fièvre, de la fatigue, des douleurs abdominales ou des nausées. Contre cette infection, un vaccin existe. Il est à prendre avant le départ dans les zones à risques (les pays les moins développés), puis à renouveler un an après.
En revanche, les complications les plus importantes sont causées par les hépatites B et C.
  • L'hépatite C : 4 à 5 000 contaminations chaque année, 500 à 600 000 personnes atteintes, et 3 000 à 3 500 décès par an. Cette infection, qui se transmet surtout par le sang, ne peut être évitée par aucun vaccin (la transmission sexuelle reste rarissime). En revanche, elle se traite de manière efficace par des médicaments antiviraux et se guérit dans plus de la moitié des cas. Actuellement, plus de 45 000 des porteurs chroniques du virus de l'hépatite C sont atteints de cirrhoses et parmi eux, plus de 2 000 personnes sont affectées par un cancer du foie.
  • L'hépatite B : 500 nouveaux cas chaque année, 300 000 personnes sont atteintes de la forme chronique, 1 000 à 1 500 décès par an. Elle se transmet par le sang, mais aussi par voie sexuelle. Surtout, il n'existe à ce jour aucun traitement véritablement efficace contre l'hépatite B, seul un vaccin est disponible pour s'en prémunir en cas d'exposition.
Plus de la moitié des porteurs des virus hépatiques ignorent qu'ils sont malades. L'hépatite B est trop souvent détectée tardivement. Résultat : le traitement s'avère moins efficace. Elle provoque deux millions de décès par an et près d'une personne sur trois aurait déjà été en contact avec ce virus, cent fois plus contagieux que celui du VIH !
Mode de transmission des virus des hépaites

La prévention comme meilleure arme contre les virus

Les solutions de traitement et de prévention diffèrent selon les hépatites, qu'elles soient A, B ou C. Seule la vigilance leur est commune.
  • Prévention de l'hépatite A : La maladie du voyageur peut s'éviter par un simple vaccin de prévention à prendre avant le départ selon les risques de la zone de destination. La vérification de tous ses rappels des vaccins obligatoires (BCG, diphtérie, polio milite, tétanos, rougeole…) est vivement recommandée, au moins deux mois avant le départ pour tenir compte du délai d'efficacité des traitements.
  • Prévention de l'hépatite B : la meilleure prévention est le vaccin. Il est recommandé de le faire chez l'enfant dès le plus jeune âge ou avant l'adolescence, pour rattraper le retard. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'estime sûr et efficace à 100 %. Il permet de "protéger l'enfant pour toute sa vie" souligne le professeur Patrick Marcellin. Une première campagne de vaccination inadaptée et des soupçons liant ce vaccin à la sclérose en plaques ont fait de la France lanterne rouge de la prévention du VHB en Europe. En Italie par exemple, 98 % des enfants sont vaccinés alors qu'en France moins d'un enfant sur trois l'est ! Rappelons qu'il est encore aujourd'hui impossible de guérir d'une hépatite chronique B, ce qui implique la poursuite des traitement à vie pour permettre de stabiliser l'évolution de la maladie.
  • Prévention de l'hépatite C : Il n'existe en revanche aucun vaccin contre le virus de l'hépatite C (VHC). Grâce à un traitement antiviral, plus de la moitié des cas peuvent cependant être guéris aujourd'hui. La transmission par usage de drogues (par voie intraveineuse avec utilisation de seringues), par l'utilisation d'instruments contaminés (piercing, tatouage ou encore acupuncture) ou par des produits sanguins avant 1992 sont les principales causes de contamination, la vigilance est donc encore une fois la plus belle arme contre ce virus.

Une découverte de contamination par hasard

Parce qu'elles évoluent en silence, le diagnostic se fait le plus souvent "par hasard" à l'occasion d'un contrôle sanguin classique. "Dans la majeure partie des cas, la découverte de l'infection fait suite à un examen de routine, un bilan effectué pour un tout autre motif" souligne SOS Hépatites.
L'association publie les "10 Bonnes Raisons de vous faire dépister". Découvrez-les ci-dessous.
10 bonnes raisons de se faire dépister
Si vous vous reconnaissez dans l'une de ces situations, même de loin, n'hésitez pas à vous faire dépister !
SOS Hépatites s'attend au triplement du nombre de cancers du foie liés à une évolution d'un virus d'hépatites en 2025. Un chiffre alarmant qui témoigne de l'urgence de la situation. L'association mène depuis 13 ans son combat contre ces virus. Elle a pour but la prévention, l'information, le soutien aux personnes concernées par les hépatites et participe à l'orientation des choix nationaux en matière de santé publique. L'aide aux patients est importante, "comprendre sa maladie et son traitement est un parcours parfois difficile rapporte Danièle Desclerc-Dulac présidente de SOS Hépatites, "car le malade n'avait pas ou peu de symptômes avant sa mise sous traitement".

La journée mondiale contre les hépatites (19 mai )

A l'occasion de la journée mondiale contre les hépatites, l'Alliance d'Hépatite Mondiale lance une campagne baptisée "Suis-je le numéro 12 ?". Ave cette question, ce collectif d'associations et de fondations rappelle que 500 millions de personnes sont concernées dans le monde, soit 1 personne sur 12.
En France, le Ministère de la Santé et des Sports a lancé en février 2009 le plan national 2009-2012 de lutte contre les hépatites. Si les axes de ce plan couvrent une grande partie de la problématique, Danièle Desclerc-Dulac attend une "démarche plus offensive sur la vaccination Hépatite B (auprès des nourrissons, ou la vaccination de rattrapage des préadolescents), sur la prise en charge par l'Assurance maladie des tests de dépistages non invasifs, sur l'éducation thérapeutique des patients et sur l'accès au dépistage pour les population précarisées qui comptent deux fois plus de cas d'hépatites B et trois fois plus de cas d'hépatites C".
Par ailleurs, elle estime que "les moyens financiers alloués à ce plan ne répondent pas à l'urgence de la situation. Le budget alloué est de 4 millions d'euros par an (les sommes engagées dans des actions en cours sont inclues). Il n'y a donc pas de moyens financiers supplémentaires". La journée mondiale contre les hépatites du 19 mai est donc l'occasion pour SOS Hépatites et les associations de soutiens aux malades d'alerter l'opinion publique sur des centaines de milliers des bombes à retardement au monde".

Feuillet d'information sur l'hépatite A

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • Virus de l'hépatite A (VHA).
  • Virus non enveloppé de la famille des picornaviridés.
  • Un sérotype identifié.
  • Identifié en 1972.
  • L'hépatite A est une infection virale entérique, généralement transmise par voie fécale-orale.

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation
Peut être de 15 à 50 jours; de 28 à 30 jours en moyenne.
Infection aiguë
Chez environ 15 % des malades, il peut y avoir récurrence de la maladie jusqu'à un an après l'infection initiale.
Infection chronique
Les malades ne demeurent habituellement pas infectés pour la vie. Le corps combat normalement le virus de façon naturelle.
Incidence dans le monde
1,5 million de cas chaque année.
Prévalence dans le monde
De 15 à 100 % de la population, selon les régions du monde.
Les personnes qui ont été infectées par le virus de l'hépatite A et qui ont récupéré sont immunisées contre cette maladie pour le reste de leur vie.

Signes et symptômes

  • Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux); autres symptômes généraux comme des malaises, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, des urines foncées et de la fatigue.
  • La plupart des gens qui font une hépatite A, qu'elle soit légère ou grave, récupèrent de façon naturelle.

Modes de transmission

  • Exposition à de l'eau ou à des produits alimentaires contaminés par le VHA(excréments contenant le virus).
  • La transmission par des contacts familiaux ou sexuels est très rare, spécialement dans le cas des relations hétérosexuelles.
  • La transmission par le sang n'est pas fréquente.

Personnes à risque

Personnes
Niveaux de risque
Les préposés à la manutention des aliments sujets à être exposés à de la nourriture ou de l'eau contaminées. Élevé
Utilisateurs de drogues injectables   Modéré
Personnes qui vivent ou travaillent dans les pays en développement ou qui visitent ces pays     Modéré
Détenus  Modéré
Contacts familiaux des personnes infectées par le VHA  Modéré
Hémophiles  Faible
Les personnes souffrant d'une maladie chronique du foie peuvent présenter un risque accru d'infection plus grave.

Prévention

  • Il existe un vaccin contre le VHA. Il existe aussi un vaccin combiné contre l'hépatite A et l'hépatite B.

Traitement

  • Il n'existe pas encore de traitement efficace. Les symptômes disparaissent habituellement au bout de 4 à 6 semaines.

Données canadiennes sur les tendances relatives au VHA

  • L'incidence de l'hépatite A était d'environ 2,9 cas par tranche de 100 000 habitants en 1999 (Santé Canada, Maladies à déclaration obligatoire en direct).

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003

Hépatite B : informez-vous

Ce qu'il faut savoir

Vous pouvez l'avoir sans le savoir

Qu'est-ce que l'hépatite B ?

L'hépatite B est une maladie du foie causée par le virus de l'hépatite B (VHB). Elle peut être prévenue par un vaccin. Le VHB est environ 100 fois plus contagieux que le VIH. 
Dans les 6 mois suivant l'infection, environ 90 % des adultes élimineront le virus d'eux-mêmes (hépatite B aiguë) et fabriqueront des anticorps qui les protégeront à vie. Par contre, les 10 % restants sont incapables d'éliminer le virus et deviendront des porteurs chroniques (c.-à-d. ces personnes ont une infection chronique et restent contagieuses). L'hépatite B chronique peut toutefois être traitée.
On estime que de 0,7 à 0,9 % de la population canadienne est infectée de façon chronique par le VHB.  Environ 5 % de la population canadienne a contracté l'hépatite B à un moment ou un autre de sa vie (infection aiguë antérieure).  En 2008, le taux d'hépatite B aiguë rapporté était de 0,74 cas par 100 000 habitants vivant au Canada.

De quelle façon se transmet l'hépatite B ?

Le virus de l'hépatite B (VHB) est présent dans le sang et les liquides organiques (sperme, sécrétions vaginales et salive) d'une personne infectée. Le virus se transmet le plus souvent par les moyens suivants : rapports sexuels avec une personne infectée; partage d'aiguilles contaminées et d'autres articles associés à l'utilisation de drogues (p. ex. pailles, pipes, cuillères, récipients); partage d'articles de soins personnels tels que rasoir, ciseaux, coupe-ongles ou une brosse à dents avec une personne infectée; transmission d'une mère infectée à son enfant pendant l'accouchement. Dans les pays où l'infection est répandue et où les précautions de base ne sont pas toujours prises durant les procédures médicales ou dentaires, la transmission du virus est fréquente. Le virus peut également être transmis sur les lieux de travail par l'exposition au sang ou aux liquides organiques d'une personne infectée.
La transmission par la salive non visiblement contaminée par du sang est rare. 
L'hépatite B n'est PAS transmise lorsqu'on :
  • tousse ou éternue;
  • touche ou serre la main d'une personne infectée;
  • allaite (à moins que les mamelons ne soient fissurés et saignent. L'allaitement peut reprendre une fois les mamelons guéris);
  • s'assoie sur un siège de toilette;
  • étreint ou embrasse quelqu'un (sans échange de salive);
  • a tout autre contact ordinaire;

Quels sont les symptômes de l'hépatite B ?

Parmi les symptômes de l'hépatite B, mentionnons un ictère (jaunissement de la peau et des yeux), de la fatigue, une perte d'appétit, des nausées, une urine foncée, des selles blanchâtres, des douleurs aux articulations et des douleurs abdominales.
Environ la moitié des personnes infectées par le VHB ne présenteront pas de symptôme. Voilà pourquoi il est si important de prendre des mesures de précaution contre le VHB et de passer un test de dépistage si vous pensez être infecté.

Votre foie : pourquoi il est important ?

Il est important de garder votre foie en bonne santé car il joue un rôle clé dans l'ensemble de votre santé. Il aide à digérer les aliments et sert comme réservoir de vitamines et minéraux.  Il filtre les substances chimiques et d'autres substances qui pénètrent à l'intérieur du corps. Le foie joue aussi un rôle dans la production du sang et des protéines qui sont nécessaires au fonctionnement de l'organisme.

L'hépatite B est un problème de santé. Pourquoi ?

Étant donné qu'il s'écoule de deux à six mois entre le premier contact avec le VHB et l'apparition des symptômes, et que seulement 50 % des personnes présentent des symptômes, il est possible pour des personnes de transmettre le virus sans savoir qu'elles sont infectées.
Les personnes avec une infection chronique du VHB sont à risque continu de transmettre le virus à d'autres personnes et de développer de graves complications, comme la cicatrisation du foie (cirrhose) ou le cancer du foie.

Comment puis-je me protéger et protéger les autres contre le VHB ?

Il existe un vaccin sécuritaire et efficace pour prévenir l'hépatite B. Au Canada, l'ensemble des provinces et des territoires offrent gratuitement des programmes d'immunisation aux enfants et à certains groupes d'adultes.
Si vous êtes enceinte et êtes infectée par le virus de l'hépatite B, il est important que vous sachiez que votre bébé risque de devenir un porteur chronique du virus. Au Canada, on recommande que les nourrissons nés de mères infectées reçoivent une injection spéciale immédiatement après leur naissance ainsi qu'une première dose du vaccin dans les 12 heures suivant l'accouchement pour prévenir l'infection.
En plus de l'immunisation contre l'hépatite B, il existe d'autres mesures de précaution qui peuvent vous aider à éviter l'infection avec le VHB et d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS):
  • Ne partagez jamais les aiguilles, les seringues, les cuillères, des drogues en solutions, l'eau, les filtres, les récipients, les pipes ou les pailles utilisés pour renifler de la drogue ni aucun autre matériel utilisé pour en prendre.
  • Ne partagez pas des articles personnels comme un coupe-ongle, un rasoir ou une brosse à dents;
  • Si vous vous faites tatouer ou si vous prévoyez vous faire faire un perçage ou recevoir un traitement d'acupuncture, vous devez au préalable faire quelques vérifications. Ne laissez JAMAIS personne utiliser sur vous des instruments maison ou réutiliser de l'équipement, y compris des aiguilles, de l'encre ou des bijoux. Assurez-vous de n'utiliser que des aiguilles neuves, à usage unique et jetables et désinfecter et stériliser tout le reste du matériel;
  • Si vous êtes susceptible d'entrer en contact avec du sang ou d'autres liquides organiques dans le cadre de votre travail (p. ex. personnel infirmier ou techniciens de laboratoire), vous devez prendre des mesures appropriées, comme le port de gants en latex;
  • Ayez des rapports sexuels protégés. Utilisez des condoms et/ou des digues dentaires pour réduire le risque de contracter des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), y compris le VHB;
  • Soyez particulièrement prudent lorsque vous voyagez dans des pays où le VHB est répandu.

Comment savoir si j'ai l'hépatite B ?

Si vous pensez être à risque de contracter l'hépatite B, consultez votre fournisseur de soins de santé. Une analyse sanguine peut déterminer si vous avez été exposé au virus.

Et si j'ai l'hépatite B ?

Si vous avez été récemment infecté, votre fournisseur de soins de santé devra faire des analyses sanguines répétées pour déterminer si vous avez éliminé le virus. Dans un tel cas, il s'agit d'une infection aiguë. Une fois que le virus a été éliminé, vous ne serez plus infecté et ne pourrez plus transmettre le virus à d'autres personnes. Toutefois, tant que votre fournisseur de soins de santé ne vous a pas dit que vous avez éliminé le virus, vous restez contagieux et pouvez encore transmettre le virus à d'autres personnes.
Avec le temps, si vous n'éliminez pas le virus, vous serez alors atteint d'une infection chronique au VHB. Il existe divers médicaments pour traiter l'hépatite B chronique et pour vous aider à protéger votre foie. Il se peut que votre fournisseur de soins de santé vous recommande de vous faire vacciner contre l'hépatite A pour réduire encore davantage les risques de dommages au foie.
Les personnes atteintes de l'hépatite B (aiguë ou chronique) devraient éviter de prendre de l'alcool ou réduire leur consommation, car l'alcool peut aggraver l'état du foie et accélérer la progression des maladies du foie.
Si vous avez une infection aiguë ou chronique, vous devez prévenir toute personne ayant été en contact avec vos liquides organiques (p. ex. partenaires sexuels, personnes qui vivent avec vous et fournisseurs de soins de santé). Ces personnes devraient consulter immédiatement un fournisseur de soins de santé pour connaître les moyens de prévenir l'infection.
Si vous êtes atteint(e) de l'hépatite B (aiguë ou chronique), vous pouvez infecter d'autres personnes.  Pour éviter de transmettre le virus :
  • Ne faites aucun don de sang, de tissu, d'organes ou de sperme.
  • Utilisez des condoms et des digues dentaires pour limiter la transmission du VHB ainsi que d'autres ITSS. Le risque de transmission par voie sexuelle est élevé.
  • Demandez à votre ou à vos partenaires sexuels de subir un test de dépistage du VHB et de se faire vacciner.
  • Demandez aux personnes qui habitent avec vous de subir un test de dépistage du VHB et de se faire vacciner.
  • Ne partagez jamais le matériel utilisé pour préparer, injecter ou inhaler des drogues (p. ex. aiguilles, seringues, cuillères, des drogues en solutions, eau, filtres, récipients, pipes, pailles).
  • Ne partagez jamais des instruments coupants ou des articles de soins personnels (p. ex. brosse à dents, ciseaux, rasoirs ou coupe-ongles).
  • Si vous vous faites tatouer ou si vous prévoyez vous faire faire un perçage ou recevoir un traitement d'acupuncture, assurez-vous que seul du matériel stérile est utilisé.
  • Si vous êtes enceinte, veillez à en informer votre fournisseur de soins de santé afin de prendre toutes les précautions nécessaires pendant et après l'accouchement.
  • Couvrez les blessures et les plaies ouvertes.

RAPPELEZ VOUS QUE

L'hépatite B est une maladie qui peut être prévenue par un vaccin.
L'hépatite B chronique peut être traitée. Si vous pensez être à risque de contracter l'infection, il est important de savoir si vous êtes infecté par le VHB pour pouvoir prendre les mesures nécessaires pour protéger les autres et vous-même, et de consulter un médecin afin de bien gérer votre infection.

Feuillet d'information sur l'hépatite C

Hépatite C : plus vite on C mieux C

Cause

  • Virus de l'hépatite C (VHC).
  • Identifié en 1989.
  • Responsable de 90 % des cas d'hépatite non A et non B consécutifs à une transfusion sanguine survenue avant 1989.
  • L'hépatite C est une infection virale véhiculée par le sang.
  • Il existe six génotypes et plus de 100 sous-types du VHC.

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation De 2 à 26 semaines en moyenne
Maladie aiguë Les cas de maladie aiguë légère concernent moins de 25 % des personnes infectées.
Infection chronique De 70 % à 80 % des victimes acquièrent une infection chronique.
Décès causés par une maladie chronique du foie, une maladie consécutive à des dommages au foie ou un cancer du foie De 1 % à 5 % des personnes infectées par année.

Signes et symptômes



  • Comment traiter l’hépatite C ? - Explania
    De 20 % à 30 % des personnes infectées peuvent faire de la jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux). D'autres symptômes de nature générale (malaises, perte d'appétit, douleurs à l'estomac, urine foncée et fatigue) sont observés chez 10 % à 20 % des personnes infectées.
  • De 70 % à 80 % des personnes infectées ne présentent aucun signe ou symptôme d'infection.
  • De 20 % à 30 % des personnes atteintes d'hépatite C aiguë récupèrent sans traitement.

Modes de transmission

  • Exposition à du sang ou à des produits sanguins infectés par le VHC.
  • Une mère infectée peut infecter son nouveau-né (transmission verticale).
  • La transmission par voie sexuelle est rare, mais peut se produire s'il y a présence de sang.
  • La transmission par contacts familiaux (partage de rasoirs, de brosses à dents, de ciseaux et de coupe-ongles) est possible.

Personnes à risque

Personnes à risque
Personnes Niveaux de risque
Personnes ayant reçu du sang, des tissus ou des organes avant 1990 Élevé
Personnes ayant reçu des facteurs de coagulation sanguine (facteur VIII, p. ex.) avant 1992 Élevé
Utilisateurs de drogues injectables Élevé
Personnes qui « sniffent » des drogues Élevé
Personnes qui reçoivent des traitements d'hémodialyse Modéré
Personnes qui se font tatouer ou percer la peau avec des instruments non stérilisés (en prison, p. ex.) Modéré
Personnes ayant des relations sexuelles avec une personne porteuse du virus de l'hépatite C Modéré
Enfants nés de mères infectées par le virus de l'hépatite C Faible
Travailleurs de la santé Faible

Prévention

  • Si à votre travail vous êtes régulièrement en contact avec du sang ou des produits sanguins d'autres personnes, efforcez-vous de vous protéger en portant des gants afin de réduire le risque de propagation des virus.
  • Si vous utilisez des drogues injectables, assurez-vous de faire usage d'aiguilles propres et stérilisées. Le fait de partager avec d'autres personnes des aiguilles, des seringues ou d'autres équipements liés à l'utilisation de drogues constitue un risque d'infection.

Traitement

  • Le traitement des infections récentes au moyen de l'interféron à action prolongée ou du ribavirin peut entraîner la suppression du virus dans 24 à 72 semaines en 60 % des cas.


Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

Feuillet d'information sur l'hépatite D

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • L'hépatite D est causée par le virus delta.
  • Découvert en 1977.
  • Il s'agit d'un virus défectif. Il ne peut se reproduire qu'en présence de l'antigène de surface de l'hépatite B (HbsAg).
  • Les personnes infectées par le virus de l'hépatite D peuvent être coinfectées (infectées par le virus de l'hépatite B et celui de l'hépatite D en même temps) or surinfectées (personne déjà infectée par le virus de l'hépatite B qui est infectée par le virus de l'hépatite D).

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation
La période d'incubation est plus longue dans les cas de coinfection que de surinfection.
Taux d'infection
À l'échelle mondiale, plus de 5 % des personnes infectées par le virus de l'hépatite B le sont aussi par celui de l'hépatite D.
Coinfection :
Maladie aiguë : Maladie grave dans la plupart des cas.
Maladie chronique : 2% des infections sont de longue durée.
Surinfection :
Maladie chronique : Plus de 90 % des personnes infectées deviennent porteuses de longue durée.
Décès causés par un cancer du foie
Les décès liés à cette complication sont rares.
La mortalité est plus élevée dans le cas des malades infectés par le virus de l'hépatite B et de ceux contractant une maladie consécutive à des dommages au foie (de 15 % à 25 %).

Signes et symptômes

  • Les symptômes de l'hépatite D sont identiques à ceux de l'hépatite B (cliquer ici pour accéder au feuillet d'information sur l'hépatite B).
  • Ces symptômes sont notamment les suivants : jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), fatigue, perte d'appétit, douleurs aux articulations, douleurs à l'estomac et malaises.

Modes de transmission

  • La plupart des cas sont dus à une exposition à des aiguilles contaminées.
  • La transmission par contact sexuel est possible, mais elle n'est pas fréquente.
  • La transmission par contacts familiaux est possible.

Personnes à risque

Les personnes à risque sont les personnes à risque pour l'hépatite B, ce qui comprend les personnes ayant de multiples partenaires sexuels et celles qui utilisent des drogues injectables (voir le feuillet d'information sur l'hépatite B).

Prévention

  • Dans le cas des personnes qui ne sont pas infectées par le virus de l'hépatite B, le fait de recevoir le vaccin contre l'hépatite B assure une protection contre le virus de l'hépatite D.
  • Les personnes infectées par le virus de l'hépatite B doivent s'efforcer d'éviter d'entrer en contact avec du sang ou des produits sanguins infectés (voir les facteurs de risque).

Renseignements sur la vaccination

  • Il n'existe pas de vaccin contre l'hépatite D.
  • Le vaccin contre l'hépatite B assure une protection contre l'hépatite D.

Traitement

  • Dans certains cas, l'hépatite D peut être traitée au moyen de l'interféron-alpha, mais de 60 % à 97 % des personnes qui réagissent au traitement dans un premier temps font une rechute.

Données canadiennes sur les tendances relatives à l'hépatite D

  • La prévalence des infections par le virus de l'hépatite D est extrêmement faible au Canada.

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

Feuillet d'information sur l'hépatite E

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • Virus de l'hépatite E (VHE).
  • Identifié en 1983.
  • Le VHE est un petit virus à ARN monocaténaire et non enveloppé.
  • Il existe au moins quatre génotypes identifiables du VHE, mais un seul sérotype.
  • Les génotypes sont identifiés en fonction de leur origine géographique.

Caractéristiques cliniques

Période d'incubation
De 15 à 60 jours
Maladie aiguë
Chez les adultes de 15 à 40 ans, le VHE cause une hépatite grave, mais l'organisme le combat habituellement de façon naturelle. La gravité augmente en fonction de l'âge.
Infection chronique
Le VHE n'entraîne pas d'hépatite de longue durée et ne cause pas de dommages au foie ni le cancer du foie.
  • L'infection par le VHE est beaucoup plus fréquente chez les adultes que chez les enfants.
  • On trouve régulièrement le VHE dans la plupart des pays en développement.
  • Le taux de mortalité attribuable au VHE dans la plupart de ces pays se situe entre 0,2 % et 4,0 %.
  • Le taux de mortalité chez les femmes enceintes est beaucoup plus élevé, se situant entre 15 % et 25 %.
  • Il se peut qu'il existe des réservoirs zoonotiques (animaux) de VHE, notamment chez les porcs et les rats.

Signes et symptômes

  • Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux); autres symptômes généraux, comme des malaises, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac et une inflammation du foie.
  • Le VHE se retrouve dans les matières fécales à partir d'environ 1 semaine avant le début de la maladie et jusqu'à 2 semaines par la suite.
  • Environ 90 % des enfants de moins de 10 ans infectés par le VHE qui vivent dans les régions où le virus est présent ne manifestent aucun symptôme.
  • La plupart des personnes infectées par le VHE récupèrent dans un délai de 1 à 6 semaines.
  • La plupart des cas persistants de VHE se résolvent habituellement dans un délai de 6 mois, sans qu'il y ait de preuve d'une persistance du VHE à long terme.

Modes de transmission

  • Exposition à de l'eau ou à des produits alimentaires contaminés par le VHE (excréments contenant le virus).
  • La transmission interpersonnelle (transmission horizontale) est peu fréquente.
  • La transmission par une mère à son nouveau-né (transmission horizontale) est possible.
  • Aucune preuve de transmission par le partage d'articles personnels contaminés par le virus.
  • Aucune preuve de transmission à la suite d'activités sexuelles.

Personnes à risque

Personnes
Niveaux de risque
Personnes qui vivent dans les régions subtropicales notamment le sud de l'Asie, l'Afrique du Nord et l'Amérique centrale) Élevé
Personnes au statut social ou économique précaire qui vivent dans des régions où le virus est présent Élevé
Personnes recevant des traitements d'hémodialyse Modéré
Personnes qui utilisent des drogues injectables Modéré
Personnes ayant des marqueurs d'autres infections virales transmissibles par le sang Modéré
Personnes qui voyagent dans les régions où le virus est présent Faible

Prévention

  • Améliorer les conditions d'hygiène dans les régions où le VHE est présent.
  • Déceler les sources de VHE et prévenir les contacts.

Traitement

  • Il n'existe pas de traitement contre le VHE.
  • Hospitalisation des personnes gravement malades afin de traiter les symptômes.
  • Le VHE est une maladie que l'organisme est habituellement en mesure de combattre naturellement. Il n'existe pas de thérapie ni de restriction concernant le régime alimentaire ou les activités.

Données canadiennes sur les tendances relatives au VHE

  • Comme elle est rare au Canada, l'infection par le VHE ne constitue pas une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Système national de surveillance.

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

Feuillet d’information sur l’hépatite G

Section des pathogènes transmissibles par le sang

Cause

  • Virus de l'hépatite G (VHG). Également connu sous le nom de virus
    GB-C (VGB-C).
  • Le VHG et le VGB-C ont été découverts à peu près à la même époque et l'on estime qu'il s'agit de souches différentes du même virus. Il sont désignés ci-dessous par le sigle VHG/VGB-C.
  • Le VHG/VGB-C a été décrit pour la première fois en 1995-1996.
  • Le VHG/VGB-C est un virus à ARN monocaténaire appartenant à la famille des flaviviridés.

Caractéristiques cliniques

  • La proportion de personnes porteuses se situe entre 2 % et 5 %.
  • Cause des infections persistantes pouvant durer jusqu'à 9 ans chez 15 % à 30 % des adultes.
  • Les sujets infectés par le VHG/VGB-C sont souvent coinfectés par d'autres virus, comme le virus de l'hépatite C (VHC), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
  • Il n'y a guère de preuve que l'hépatite G cause de graves maladies du foie, quel que soit l'âge. Il se peut que le VHG/VGB-C ne soit pas un véritable virus de l'hépatite.

Signes et symptômes

  • Contrairement aux autres virus de l'hépatite, le VHG/VGB-C ne cause de symptômes dans pratiquement aucun cas.

Modes de transmission

  • Le virus se transmet par le sang ou les produits sanguins infectés.
  • Le VHG/VGB-C peut se transmettre par le partage d'articles personnels contaminés et par d'autres comportements analogues (transmission parentérale). Il peut aussi être transmis par une mère à son nouveau-né lors de l'accouchement (transmission verticale) ou par diverses activités sexuelles.

Personnes à risque

Personnes
Niveaux de risque
Personnes ayant reçu du sang ou des produits sanguins infectés Élevé
Personnes recevant des traitements d'hémodialyse Élevé
Utilisateurs de drogues injectables Élevé
Personnes qui se font tatouer ou percer des parties du corps ou qui reçoivent des traitements d'acupuncture au moyen d'instruments non stérilisés Modéré
Personnes dont la réaction immunitaire est altérée Modéré
Personnes qui se livrent à la prostitution Modéré
Homosexuels Modéré

Prévention

  • Les personnes qui viennent régulièrement en contact avec le sang ou les produits sanguins d'autres personnes doivent s'efforcer de se protéger en portant des gants afin de réduire le risque de propagation des virus.
  • Les personnes qui font usage de drogues injectables doivent veiller à utiliser des aiguilles propres et stérilisées. Le fait de partager avec d'autres personnes des aiguilles, des seringues ou d'autres équipements liés à l'utilisation de drogues constitue un risque d'infection.

Traitement

  • Il n'existe pas de traitement recommandé contre l'hépatite G.

Données canadiennes sur les tendances relatives au VHG

  • La présence du VHG/VGB-C est constatée chez 1 % à 4 % des donneurs de sang au Canada (2001).

Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins de santé, Santé Canada, 2003.

1 commentaire:

Centre d'appel a dit…

un post très détaillé, tout est bien clair, si clair que ça donne froid dans le dos, ce n'est pas pour rien que je suis devenue un peu hypocondriaque
Manon

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