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12 juil. 2011

Les étudiants en médecine plébiscitent la Roumanie

Alors que les médecins roumains quittent souvent leur pays pour travailler ailleurs, les étudiants en médecine, dont les Français, affluent vers la Roumanie. Nos correspondants les ont rencontrés à l'université de médecine de Cluj-Napoca.
À première vue, c’est une ville ordinaire de la Roumanie profonde. Cluj-Napoca, au cœur de la Transylvanie, est située dans l’Ouest de la Roumanie. Mais derrière les façades de cet ancien bourg de l’Empire austro-hongrois, la tranquillité n’est plus qu’un lointain souvenir. " Les soirées sont aussi bien. On se fait des amis aussi et on fait autant la fête, voire plus, qu’en France ! "




Sur les 7 000 étudiants en médecine de Cluj-Napoca, 1 600 viennent de l’étranger. Si on connaissait l’exode des médecins roumains vers l’Occident, il faut désormais compter sur un autre exode : celui des étudiants en médecine vers la Roumanie.
Le "plaisir d'apprendre et d'être au top"
Il y a deux ans et demi, Sivashalini Tendayoudabany débarquait de Strasbourg à Cluj-Napoca pour accomplir son rêve le plus cher : devenir médecin. "Par rapport à nous, qui sommes passés par un concours où les profs étaient assez élitistes, on arrive ici et c’est comme dans un rêve parce que là ils sont ouverts, ils aiment enseigner et nous avons plaisir à apprendre et à être au top ", explique-t-elle.
L’étudiante de Strasbourg s’est jetée corps et âme dans la pratique de la médecine. L’accès à l’hôpital et le contact direct avec les patients que lui offre l’université roumaine semble satisfaire sa vocation. " Ici, on prend le temps de voir le patient, de l’ausculter, de lui parler. En France, c’est un peu plus rapide, on est davantage axés sur les examens secondaires."






Mis à part le millier d’étudiants inscrits dans la section francophone, le département anglophone de l’université de médecine de Cluj-Napoca compte à lui seul quelque 600 étudiants.
D'ailleurs, 200 d’entre eux viennent de Suède. Alexandra Börjesso, étudiante suédoise, explique : "L’enseignement d’ici est très différent de l’éducation médicale en Suède, parce qu’on a plus de contacts avec le patient et nous avançons mieux dans les leçons d’anatomie." Bref, Cluj-Napoca est devenue un aimant pour les étudiants en médecine des quatre coins d’Europe.




Temoignages:
SamFeather

Chef des services

Je veux vous parler d'un phénomène qui touche beaucoup les étudiants tunisiens qui veulent faire médecine et qui ne sont pas passé à travers le NC à nous.
La solution c'est la Roumanie depuis une vingtaine d'années, vu que les études sont en français
A ce que je vois, la Roumanie a adhérée à l'Union Européenne en 2007, enfin dans ces environs.
Je rappelle que tous les médecins titulaires d'un diplôme de médecine obtenu dans un des pays de l'union a le droit d'exercer en France.
Pour ceux qui veulent éviter un NC, qui n'ont pas trop de moyens financiers pour faire leurs études de l'autre coté de l'Atlantique et qui souhaitent exercer en France, Destination : la Roumanie.

et le revers de la médaille


Refusée comme infirmière auxiliaire ici
Immigration / Médecins rejetés
Jean-Michel Nahas
Le Journal de Montréal
avril 2007

Même si elle a étudié six ans la médecine et travaillé deux ans dans un hôpital de son pays, une Roumaine qui a élu domicile au Québec n'a même pas pu obtenir un emploi d'infirmière auxiliaire dans la province.
«Je n'accuse personne, mais tout le monde parle de pénurie de médecins et il n'y a rien qui est fait. Je ne comprends pas, dit la femme, qui souhaite garder l'anonymat. J'admets que c'est différent entre les pays, mais le corps humain, c'est le corps humain».
Le Journal rapportait ce week-end que des médecins formés hors du Québec sont contraints de travailler dans des usines ou comme chauffeur de taxi parce qu'ils ne réussissent pas à se placer dans un hôpital de la province.

Même pas infirmière

Le cas de cette femme médecin roumaine s'ajoute au lot.
Voyant qu'elle n'arrivait pas à pratiquer la médecine ici, elle a tenté d'obtenir un emploi comme infirmière auxiliaire mais elle n'a pas obtenu le poste, même après avoir montré son diplôme.
«Pourtant, ça ne prend presque pas d'études pour cet emploi, déplore-t-elle. Peut-être que c'est un problème d'intégration des immigrants...»
Pour espérer pratiquer au Québec, la femme d'origine roumaine s'est inscrite à un cours de sciences infirmières à l'université, même si la matière qu'elle y apprend n'est pas nouvelle pour elle.
Elle espère ensuite travailler comme infirmière pour amasser suffisamment d'argent afin de passer l'examen du Conseil médical du Canada.
Humiliation
La femme et son conjoint ont quitté la Roumanie à cause du mauvais climat social qui sévissait là-bas.
Cela en valait-il la peine ?
Depuis qu'ils habitent à Montréal, ils n'ont pas dit aux familles de l'un et de l'autre qu'ils restent dans un appartement et qu'ils ne pratiquent pas les métiers pour lesquels ils ont étudié.
«On a encore une maison en Roumanie, c'est humiliant de savoir qu'on vit maintenant dans un trois et demi», dit le mari.


La vie est faite de paradoxes, hein ?



11 juil. 2011

Un génie méconnu, et un des plus grands scientifiques:Nicolae Paulescu

Nicolae Constantin Paulescu, né le 8 novembre 1869 à Bucarest en Roumanie, décédé le 19 juillet 1931 était un professeur roumain en médecine et en physiologie. Il est considéré comme le véritable découvreur de l'insuline.
Il étudia la médecine à Paris entre 1888 et 1900, notamment avec Etienne Lancereaux (1827-1910) qui avait suggéré un lien entre le pancréas et le diabète des années auparavant. En 1897 il obtient le doctorat en médecine avec une thèse intitulée « Recherches sur la structure de la rate ». Il étudie en même temps la chimie et la physiologie à la Faculté des sciences de Paris et obtient également un titre de docteur en sciences.
Il retourne en Roumanie en 1900 et il est nommé professeur de physiologie à la Faculté de Médecine de Bucarest, où il travaillera jusqu'à 1931.
En 1911 il commence à entreprendre des recherches sur le diabète. Il parvient à fabriquer un extrait pancréatique provenant de pancréas animal, et à démontrer que la substance, qu'il surnomme la pancréine, contenue dans cet extrait, peut diminuer la glycémie et les cétones et augmenter le glycogène du foie. Il peut donc être considéré comme le premier à avoir décrit la substance qui s'appellera plus tard insuline. Ses expériences se font sur des chiens diabétiques, et il ne passe pas à l'expérimentation sur l'homme.
Ses recherches sont interrompues en 1916 par la Première Guerre mondiale et l'occupation de Bucarest. Il ne peut publier ses résultats que cinq ans plus tard, en 1921.
En mars 1921 il fait un rapport sur ses recherches, et notamment sur l'isolation de la pancréine à la Société de biologie de Bucarest.
En août 1921 il publie ses résultats en français dans les Archives Internationale de physiologie, de biochimie et de biophysique dans un article intitulé "Recherches sur le rôle du pancreas dans l’assimilation nutritive".
Le 10 avril 1922 il dépose un brevet roumain intitulé « La pancréine et le procédé de sa fabrication », brevet n° 6254.
Les canadiens Frederick Banting (1891-1941) et John James Richard Macleod (1899-1978) font la première injection d'insuline à un patient humain le 11 janvier 1922. Un an plus tard l'insuline est produite industriellement à des fins médicales.
Paulescu n'aura jamais de reconnaissance internationale de son vivant, malgré ses travaux de pionnier dans la découverte de l'insuline.
Ses idées antisémites et antimaçonniques, vivement critiquées, ne jouent pas en sa faveur pour une reconnaissance de ses mérites sur le plan médical.
L'inauguration de son buste, prévue le 27 août 2003 à l'hopital Hôtel-Dieu à Paris a été annulé suite à la protestation d'organisations juives.

Sur la paternité de la découverte de l’insuline

Dans ses numéros 2 et 3/2006, le D-Journal a relaté l’histoire de la découverte de l’insuline. En janvier 1922, les Canadiens Banting et Best ont pour la première fois réussi à l’injecter à un être humain, avec succès. Mais à qui revient le mérite de la découverte de l’insuline ? Avant les Canadiens, le Roumain Nicolae Paulescu était parvenu à isoler cette hormone qu’il appela «pancréine». Il faut lui en rendre justice, même s’il n’a pas produit un extrait purifié pouvant être administré à un humain, étape cruciale franchie par Banting et Best.
Le diabète fut longtemps considéré comme une maladie des reins ou du foie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, accélération. En 1869, Paul Langerhans, étudiant en médecine allemand, découvre les îlots des cellules du pancréas qui porteront son nom. Le lien pancréas-diabète est bientôt suggéré par le Français Etienne Lancereaux, hypothèse confirmée en 1889 par les chercheurs allemands Oscar Minkowski et Joseph Von Mehring. Ayant enlevé le pancréas d’un chien, ils constatent qu’il développe le diabète. D’autres chercheurs apportent leur pierre à l’édifice.
Jusqu’en 1922, les diabétiques sont voués à une fin rapide. On leur impose une diète drastique qui les rend rapidement squelettiques. Ils meurent de malnutrition et d’inanition. La découverte de l’insuline change tout. En janvier 1922 donc, au Canada, une dose d’insuline est administrée à Leonard Thompson, diabétique de 14 ans, au seuil de la mort. C’est une première. L’adolescent est sauvé et la nouvelle court le monde. Des laboratoires, à commencer par la société Lilly, se mettent à produire de l’insuline.En 1923 déjà, le prix Nobel de médecine est décerné à Banting et Macleod. Mais son attribution à MacLeod plutôt qu’à Charles Best et James Collip provoque de vifs remous. Banting partage l’argent du prix Nobel avec son assistant Best. Macleod fait de même avec Collip.
L’apport majeur de Paulescu
Retour aux prémices de la découverte. Le Roumain Nicolae Paulescu (1869-1931) travailla à Paris jusqu’en 1900 avec E. Lancereaux (1827-1910), puis à Bucarest. Il commença en 1911 ses recherches sur le diabète. Arriva la Première Guerre mondiale et, en 1916, l’occupation de Bucarest qui interrompit ses travaux. Le chercheur ne put publier ses résultats – en français – que cinq ans plus tard. Il prouvait qu’une substance contenue dans le pancréas réduisait rapidement le taux de glycémie, dissipait les cétones et augmentait le glycogène du foie. Il nomma «pancréine» cette hormone universellement connue ensuite, l’insuline.
Le 31 août 1921, Paulescu publia dans les «Archives internationales de physiologie» un article intitulé «Recherches sur le rôle du pancréas dans l’assimilation nutritive», décrivant l’action de l’extrait pancréatique. Près de 10 mois avant que Banting et Best annoncent leur découverte de l’insuline ! Les Canadiens ignoraient probablement les travaux du Roumain qui fit breveter sa découverte en avril 1922.
La controverse sur la paternité de la découverte de l’insuline – et de l’attribution du prix Nobel 1923 – n’est pas éteinte. D’aucuns pensent aujourd’hui encore que le Nobel aurait dû revenir à Paulescu, ou du moins être partagé avec lui. Selon Sir George Alberti, ancien président de la Fédération internationale du diabète, «l’extraordinaire travail de Paulescu n’a pas été estimé à sa juste valeur». Le Britannique estime d’ailleurs que des récompenses telles que le prix Nobel «font plus de tort que de bien» : tant d’autres chercheurs que leurs titulaires les mériteraient eux aussi.
Une tache rédhibitoire
Paulescu injustement méprisé ? S’il fut certes un chercheur brillant en physiologie, le Roumain se signala d’autre part par ses attitudes politiques : c’était un antisémite notoire. L’a-t-on ostracisé et sanctionné pour ses idées ? Constatons que Paulescu ne s’est pas contenté d’avoir des opinions politiques, à l’instar d’autres en son temps, en Roumanie et ailleurs. Il les a professées et activement répandues.
Dans les années 1920, Nicolae Paulescu signait des pamphlets aux titres édifiants : «Le Complot judéo-maçonnique contre la nation roumaine» ; «Les Youpins et l’Alcoolisme». En 1923, il fut l’un des fondateurs de la Ligue nationale de défense chrétienne, parti anti-juif virulent (dont une dissidence allait générer la Garde de fer de sinistre mémoire, promulgatrice de lois antisémites). Paulescu mourut en 1931, à 62 ans. Avant que la Roumanie, alliée à l’Allemagne nazie, fasse déporter quelque 400'000 Roumains juifs. Paulescu non coupable ? Il avait semé sa part du grain idéologique mortifère, c’est sûr.
Il n’en reste pas moins sûr, également, que Paulescu est l’auteur d’avancées majeures pour le traitement du diabète. En 2002, 80 ans après le dépôt de son brevet intitulé «La pancréine et le procédé de sa fabrication», la Roumanie a officiellement inauguré à Bucarest un buste en son honneur. En 2003, la France allait à son tour célébrer le scientifique oublié. Il s’agissait d’inaugurer à l’Hôtel-Dieu de Paris, le 27 août 2003, un bronze des pionniers Paulescu et Lancereaux. In extremis, la cérémonie fut annulée. Les deux faces du passé de Paulescu, la blanche et la noire, venaient de resurgir.
Dans «Le Monde» du 25 août 2003, Nicolas Weill raconte : «Après des atermoiements, l’ambassade de Roumanie en France a décidé, jeudi 21 août, d’annuler la cérémonie, en accord avec le professeur Gérard Slama de l’Hôtel-Dieu. M. Slama qui a participé en 2002, à Bucarest, à l’érection d’un buste en l’honneur de Nicolae Paulescu tombe des nues : "Nous n'avions jamais entendu dire qu’il y avait des taches sur son passé. Paulescu était pourtant un personnage dont on parle depuis trente ans dans le milieu des diabétologues." On ne posera pas le buste. Quant à la plaque, déjà scellée dans la galerie B du rez-de-chaussée de l’hôpital parisien, M. Slama estime que c’est "à l’Assistance publique de décider s'il faut l’ôter. Je ne serai fâché ni d'une position ni de l’autre".»
Il faut corriger «Le Monde» : le professeur Slama nous dit n’avoir jamais mis les pieds à Bucarest où la Fédération internationale du diabète était représentée lors de la cérémonie de 2002 par son président, Sir George Arberti. De plus, la plaque en l’honneur de Paulescu n’était pas «déjà scellée» dans la galerie.
LES GRANDS HOMMES(PAS TOUS) SANS PARDON
Nicolae Paulescu meurt en 1931 : l’année de la fondation de la Garde de fer. Ce parti nationaliste roumain mit hélas ! en pratique les idées fascistes et antisémites que Paulescu – et bien d’autres – nourrissaient. L’homme vieillissant a-t-il renié les opinions de ses années de militantisme ? Je l’ignore. Mais les exemples abondent de repentis plus illustres qui ont fait leur Chemin de Damas.
Voyons d’autres Roumains célèbres. Le penseur Mircea Eliade s’est lui aussi compromis avec la Garde de fer. Après 1945, il a observé un silence prudent sur ses vieux démons. Et son œuvre d’historien des religions lui a valu d’occuper une chaire à l’Université de Chicago. Partout des cercles académiques l’ont révéré.
Même parcours pour le nihiliste Emil Cioran. Dans les années 1930, il accusait les Juifs d’être «la malédiction de l’histoire». Il écrivait : «Si j’étais un Juif, je me tuerais à l’instant même». Bien plus tard il partit à la conquête d’une respectabilité : il avait honte de son passé ! Dans un de ses fameux aphorismes, Cioran dit : «Tout doit être révisé, même les salauds»…
Ô révisionnisme à rebours ! Nicolae Paulescu n’y aura pas droit en 2003, un bon demi-siècle après sa mort et plus de 80 ans après sa découverte de la pancréine-insuline tombée dans l’oubli, sauf chez les diabétologues qui souhaitaient l’honorer.
Nicolae Paulescu a son buste à Bucarest, inauguré en 2002. Le 9 février 2007, j’ai visité l’Hôtel-Dieu de Paris pour y photographier le bronze jamais inauguré. Chou blanc ! La secrétaire du professeur Gérard Slama n’a pu que hausser les épaules : «Oui, je me souviens. Ce n’était pas un buste, mais une plaque à l’effigie de Paulescu. A ma connaissance, elle venait de Roumanie. Elle n’a jamais été posée. Lors de notre déménagement dans l’hôpital, la plaque est partie à la benne. Nous n’en avons aucune photographie. Non, plus de trace écrite : nous échangions par e-mail avec Bucarest, tout est effacé…»
Le 13 février, le professeur Slama me rappelle et confirme : «La plaque a été jetée aux ordures».
Aux ordures ! Ainsi s’en vont les actes des hommes sans pardon, dans ce 21e siècle où règne avec le politiquement correct la censure bien-pensante. Oubli. Place nette.
Consciences plus propres ? Vous qui ne vous êtes jamais trompé de votre vie entière, vous de qui toutes les actions furent toujours pures, jetteriez-vous votre pierre à la face de bronze du triste Nicolae ? Si vous le vouliez, ce ne serait même pas possible.
Michel Gremaud







10 juil. 2011

La méthode de Heimlich ...

La méthode de Heimlich est une méthode de désobstruction des voies respiratoires sur l'adulte et l'enfant de plus d'un an. Elle a été inventée par Henry J. Heimlich en 1974
La méthode d'Heimlich sert à déloger un objet coincé dans la gorge et qui empêche une personne de respirer. Elle est totalement inefficace si l'air passe, notamment si la personne tousse. Elle est même dans ce cas dangereuse, risquant de mobiliser le corps étranger et de le rendre obstructif, provoquant de ce fait l'asphyxie redoutée. Elle doit donc être réalisée impérativement et exclusivement si un corps étranger inhalé met la victime en état d'asphyxie, c'est-à-dire que la circulation de l'air est totalement interrompue, et qu'elle ne peut plus tousser — aucun son ne doit sortir de la bouche de la victime.
La personne doit être debout ou assise.
La méthode consiste à comprimer les poumons par le bas, la surpression ainsi créée déloge l'objet coincé. Pour cela, on se place derrière la victime, un pied entre les 2 pieds de la victime.
On met un poing fermé dos vers le haut dans le creux de l'estomac, au-dessus du nombril et sous les côtes. On place l'autre main par-dessus le poing, et on écarte bien les avant-bras. Puis, on exerce des tractions violentes vers soi et vers le haut, afin de pousser les viscères sous les poumons (mouvements en « J »).
Si l'on ne peut pas appuyer sur le ventre (par exemple sur une femme enceinte ou une personne obèse), alors on se met dans la même position que pour la méthode d'Heimlich (derrière la victime, dos de la victime plaqué sur le torse du sauveteur), mais on place les mains sur le milieu du sternum et on applique des compressions thoraciques.
Sur un enfant de plus d'un an, on pratiquera cette méthode avec précaution. Sur un nourrisson, on utilisera la méthode de Mofenson.







La manœuvre de Heimlich peut être pratiquée par la victime elle-même si elle se trouve seule, avec une efficacité moindre. Le déroulement est identique, il consiste à placer son poing dans le creux de l'estomac et à l'empaumer de l'autre main, puis à réaliser des pressions vers l'arrière et en haut.
Mécanisme
La manœuvre de Heimlich reproduit par un intervenant extérieur le mécanisme de la toux.
La toux consiste à bloquer la circulation de l'air dans les voies aériennes par fermeture volontaire de la glotte, puis à augmenter la pression intra-thoracique par contraction des muscles respiratoires. Il s'ensuit un relâchement brutal de l'obstruction, qui permet une expulsion de l'air à haute vitesse, entrainant avec lui les éléments éventuellement présents dans les voies aériennes.
Dans la manœuvre de Heimlich, l'obstruction des voies aériennes est la conséquence du corps étranger. La pression brutale du secouriste est appliquée sur les organes intra-abdominaux, qui la transmettent à l'étage thoracique par l'intermédiaire du diaphragme, ce qui augmente la pression de l'air dans les voies aériennes. Quand cette pression est suffisamment élevée, elle déploie une énergie supérieure aux forces de frottement qui maintiennent l'obstacle en place dans le conduit, permettant sa mobilisation et idéalement son expulsion.

Victime allongée

La méthode de Heimlich n'est plus utilisée sur une victime allongée. Dans le cas d'une personne trouvée allongée et qui ne respire pas, ce qui est le cas d'une personne allongée qui s'est étouffée, le geste approprié est la réanimation cardio-pulmonaire. Les compressions thoraciques qui en font partie ont un effet similaire à la méthode de Heimlich.
Voir aussi:


Histoire vécue

Margaux, 2 ans, joue dans sa chambre, à l'étage. Soudain, sa mère la voit bleuir. Elle comprend très vite que Margaux s'étouffe avec des pièces de monnaie. Impossible d'appeler les secours de la maison : le téléphone sans fil a été égaré dans un récent déménagement. Elle confie la petite à son fils Damien, 11 ans, et court chercher un téléphone. Resté seul avec sa soeur, Damien ne perd ni son temps ni son sang-froid. Il place ses bras sous ceux de Margaux, applique le poing au creux de son abdomen et tire vigoureusement vers lui. Dès la troisième tentative, la pièce qui bloquait le passage de l'air est expulsée. Margaux retrouve son souffle et ses couleurs. Arrivés 10 minutes plus tard, les pompiers confirment : par son intervention, Damien a tout simplement sauvé la vie de sa soeur.
Si cette histoire s'est bien finie, c'est parce que Damien était formé aux premiers secours. Combien, pourtant, sont ceux qui n'auraient pu, qui n'auraient su réagir en pareilles circonstances ? Alors même que cette situation peut se produire partout. Celle-ci et bien d'autres.

Réanimation cardiorespiratoire: simple comme bonjour, utile pour toujours!

Si un ami, un parent ou votre conjoint perd conscience sous vos yeux, que faites-vous? Vous appelez le service d’urgence 911? Pas mal, et ensuite? Si vous ne savez que faire d’autre et que la personne est en arrêt cardiaque, souhaitez que l’ambulance arrive dans moins de dix minutes... Dix précieuses minutes au cours desquelles une tentative de réanimation cardiorespiratoire peut sauver une vie!
Parlez-en à Robert Charron, chef de la sécurité et de la prévention au Palais des congrès de Montréal. En octobre 2002, son père subissait une crise cardiaque au milieu de la nuit. À l’arrivée des ambulanciers, l’homme de 62 ans avait rendu l’âme.







Réanimation cardiorespiratoire: simple comme bonjour, utile pour toujours!Cet incident a beaucoup fait réfléchir Robert Charron... Pas surprenant qu’on le retrouve aujourd’hui dans une séance de formation en réanimation cardiorespiratoire. Il y est accompagné d’une dizaine de membres de son équipe d’agents de sécurité.
Avant son arrivée à la tête du Service de sécurité et de la prévention, en mars 2003, le personnel du Palais des congrès de Montréal ne comptait que sur une formation de base en premiers soins. Il ne disposait pas non plus d’équipement adéquat.
Robert Charron a remédié à la situation. Depuis début 2004, tous ses agents ont une certification en réanimation cardiorespiratoire et sont évalués deux fois l’an. L’immeuble, comprenant 65 salles de réunion, est doté d’un équipement dernier cri, dont trois défibrillateurs externes automatisés.
« Aujourd’hui, le Palais des congrès de Montréal est au "top niveau" en matière de premiers soins, avec celui de Vancouver », dit-il avec fierté.

Chaque minute compte...

Pas dans les écoles
« Le Québec est la seule province au pays où aucune formation en RCR n’est offerte dans les écoles. Même la majorité des enseignants ne connaissent pas la technique. »
Nathalie Giguère, instructrice en secourisme


La plupart des 45 000 arrêts cardiaques qui surviennent au Canada ont lieu à la maison. Plus de 35 000 d’entre eux se soldent par un décès1.





En fait, le temps compte énormément lorsqu’un coeur cesse de battre : le cerveau n’est alors plus approvisionné en oxygène. Cela peut entraîner des lésions cérébrales dans les quatre à six minutes suivant l’arrêt cardiaque. Après dix minutes sans oxygène, ces lésions sont irréversibles.
On estime que chaque minute sans assistance qui s’écoule diminue de 7 % à 10 % les chances de survie de la victime. Par contre, une intervention rapide - et adéquate! - augmente ces chances de 30 %. Or, au Québec, seulement 3 % à 4 % de la population est en mesure d’intervenir de façon appropriée en attendant l’arrivée des secours spécialisés. Le reste du Canada fait un peu mieux, avec 6 %.

Une demi-journée pour apprendre à sauver des vies

 
Récemment, les cinq grands organismes de formation en premiers soins2 au pays ont adopté les lignes directrices internationales qui simplifient les techniques d’intervention et rendent leur apprentissage plus accessible au grand public3. De sorte qu’une formation de base ne requiert qu’une demi-journée de formation!
Désormais, les mêmes techniques s’appliquent qu’une personne inconsciente soit étouffée ou en proie à un arrêt cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral (AVC).
Dès qu’on constate une absence de respiration, qu’il y ait pouls ou non, on applique 30 compressions (massage cardiaque) puis deux insufflations (bouche-à-bouche). Et on continue jusqu’à l’arrivée des ambulanciers... Ou, mieux encore, jusqu’à ce qu’on vous apporte un défibrillateur portatif!

Un défibrillateur à la portée de tous?

Grand changement : on peut maintenant tous utiliser un défibrillateur externe automatisé, ou DEA4. Il y a peu, ce geste était encore considéré comme un acte médical au Québec.
Mais qu’est-ce au juste? Le DEA est un appareil qui mesure les battements du coeur de la victime et décèle toute anomalie. Au besoin, il peut servir à lui administrer une décharge électrique5.
En se servant d’un DEA, on peut doubler - voire tripler - les chances de survie d’une victime d’arrêt cardiaque. « Dans 80 % des cas, la défibrillation rétablit le rythme cardiaque, le coeur ne pouvant être ranimé seulement grâce au massage cardiaque », explique Nathalie Giguère6, instructrice en secourisme depuis maintenant 12 ans.











Comme le DEA dicte à l’utilisateur quoi faire, son utilisation est fort simple. Tellement, que même des enfants peuvent s’en servir en cas d’urgence. « Des tests ont démontré que les enfants peuvent l’utiliser aisément, parfois même mieux que les adultes! », s’exclame Nathalie Giguère.
On devrait retrouver de plus en plus ces appareils dans les lieux publics, à l’instar des extincteurs d’incendie. Aux États-Unis, on en vend même dans les magasins à grande surface!


La réanimation cardiorespiratoire dans le monde
Au Canada, seulement 6 % de la population possède une formation en réanimation cardiorespiratoire. Or, d’autres pays ont une meilleure performance à ce chapitre :
  • en Suisse, une formation de premiers secours est obligatoire pour l’obtention d’un permis de conduire;
  • en Allemagne, des lois rendent cette formation obligatoire dans le cadre scolaire ou pour l’acquisition du permis de conduire;
  • aux États-Unis, plusieurs villes ont des programmes obligatoires de formation en premiers soins. À Seattle, par exemple, la formation est donnée dans les écoles secondaires et 98 % de la population connaît la technique RCR.
Martin LaSalle – PasseportSanté.net


1. Estimations de la Fondation des maladies du coeur du Canada : ww2.fmcoeur.ca [consulté le 7 décembre 2006].
2. Les cinq organismes sont la Croix-Rouge, la Fondation des maladies du coeur, l’Ambulance Saint-Jean, la Société de sauvetage ainsi que l’Organisation de la patrouille canadienne de ski. Pour connaître l’horaire des cours de réanimation cardiorespiratoire offerts dans votre région, consulter le site de la Fondation des maladies du coeur du Québec (http://www.santeducoeur.org/repertoire-PAGEW-sir-mi-i.php), de la Société de sauvetage (http://www.sauvetage.qc.ca/contenu-splashForm.asp?p=Cours) et de la Croix-Rouge (http://www.croixrouge.ca/article.asp?id=000636&tid=021). [consultés le 7 décembre 2006]
3. Voir notre nouvelle Les techniques de réanimation maintenant simplifiées à ce sujet.
4. Depuis novembre 2006, utiliser un appareil DEA ne constitue plus un acte médical. Pour consulter le décret : www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
5. Pour en savoir plus sur le défibrillateur externe automatisé : ww2.fmcoeur.ca [consultés le 7 décembre 2006]
6. Nathalie Giguère est instructrice en secourisme de la Croix-Rouge canadienne, pour le compte du fournisseur autorisé Impact Santé. Elle est aussi enseignante en éducation physique.




Les étudiants en médecine plébiscitent la Roumanie

Alors que les médecins roumains quittent souvent leur pays pour travailler ailleurs, les étudiants en médecine, dont les Français, affluent vers la Roumanie. Nos correspondants les ont rencontrés à l'université de médecine de Cluj-Napoca.
À première vue, c’est une ville ordinaire de la Roumanie profonde. Cluj-Napoca, au cœur de la Transylvanie, est située dans l’Ouest de la Roumanie. Mais derrière les façades de cet ancien bourg de l’Empire austro-hongrois, la tranquillité n’est plus qu’un lointain souvenir. " Les soirées sont aussi bien. On se fait des amis aussi et on fait autant la fête, voire plus, qu’en France ! "




Sur les 7 000 étudiants en médecine de Cluj-Napoca, 1 600 viennent de l’étranger. Si on connaissait l’exode des médecins roumains vers l’Occident, il faut désormais compter sur un autre exode : celui des étudiants en médecine vers la Roumanie.
Le "plaisir d'apprendre et d'être au top"
Il y a deux ans et demi, Sivashalini Tendayoudabany débarquait de Strasbourg à Cluj-Napoca pour accomplir son rêve le plus cher : devenir médecin. "Par rapport à nous, qui sommes passés par un concours où les profs étaient assez élitistes, on arrive ici et c’est comme dans un rêve parce que là ils sont ouverts, ils aiment enseigner et nous avons plaisir à apprendre et à être au top ", explique-t-elle.
L’étudiante de Strasbourg s’est jetée corps et âme dans la pratique de la médecine. L’accès à l’hôpital et le contact direct avec les patients que lui offre l’université roumaine semble satisfaire sa vocation. " Ici, on prend le temps de voir le patient, de l’ausculter, de lui parler. En France, c’est un peu plus rapide, on est davantage axés sur les examens secondaires."






Mis à part le millier d’étudiants inscrits dans la section francophone, le département anglophone de l’université de médecine de Cluj-Napoca compte à lui seul quelque 600 étudiants.
D'ailleurs, 200 d’entre eux viennent de Suède. Alexandra Börjesso, étudiante suédoise, explique : "L’enseignement d’ici est très différent de l’éducation médicale en Suède, parce qu’on a plus de contacts avec le patient et nous avançons mieux dans les leçons d’anatomie." Bref, Cluj-Napoca est devenue un aimant pour les étudiants en médecine des quatre coins d’Europe.




Temoignages:
SamFeather

Chef des services

Je veux vous parler d'un phénomène qui touche beaucoup les étudiants tunisiens qui veulent faire médecine et qui ne sont pas passé à travers le NC à nous.
La solution c'est la Roumanie depuis une vingtaine d'années, vu que les études sont en français
A ce que je vois, la Roumanie a adhérée à l'Union Européenne en 2007, enfin dans ces environs.
Je rappelle que tous les médecins titulaires d'un diplôme de médecine obtenu dans un des pays de l'union a le droit d'exercer en France.
Pour ceux qui veulent éviter un NC, qui n'ont pas trop de moyens financiers pour faire leurs études de l'autre coté de l'Atlantique et qui souhaitent exercer en France, Destination : la Roumanie.

et le revers de la médaille


Refusée comme infirmière auxiliaire ici
Immigration / Médecins rejetés
Jean-Michel Nahas
Le Journal de Montréal
avril 2007

Même si elle a étudié six ans la médecine et travaillé deux ans dans un hôpital de son pays, une Roumaine qui a élu domicile au Québec n'a même pas pu obtenir un emploi d'infirmière auxiliaire dans la province.
«Je n'accuse personne, mais tout le monde parle de pénurie de médecins et il n'y a rien qui est fait. Je ne comprends pas, dit la femme, qui souhaite garder l'anonymat. J'admets que c'est différent entre les pays, mais le corps humain, c'est le corps humain».
Le Journal rapportait ce week-end que des médecins formés hors du Québec sont contraints de travailler dans des usines ou comme chauffeur de taxi parce qu'ils ne réussissent pas à se placer dans un hôpital de la province.

Même pas infirmière

Le cas de cette femme médecin roumaine s'ajoute au lot.
Voyant qu'elle n'arrivait pas à pratiquer la médecine ici, elle a tenté d'obtenir un emploi comme infirmière auxiliaire mais elle n'a pas obtenu le poste, même après avoir montré son diplôme.
«Pourtant, ça ne prend presque pas d'études pour cet emploi, déplore-t-elle. Peut-être que c'est un problème d'intégration des immigrants...»
Pour espérer pratiquer au Québec, la femme d'origine roumaine s'est inscrite à un cours de sciences infirmières à l'université, même si la matière qu'elle y apprend n'est pas nouvelle pour elle.
Elle espère ensuite travailler comme infirmière pour amasser suffisamment d'argent afin de passer l'examen du Conseil médical du Canada.
Humiliation
La femme et son conjoint ont quitté la Roumanie à cause du mauvais climat social qui sévissait là-bas.
Cela en valait-il la peine ?
Depuis qu'ils habitent à Montréal, ils n'ont pas dit aux familles de l'un et de l'autre qu'ils restent dans un appartement et qu'ils ne pratiquent pas les métiers pour lesquels ils ont étudié.
«On a encore une maison en Roumanie, c'est humiliant de savoir qu'on vit maintenant dans un trois et demi», dit le mari.


La vie est faite de paradoxes, hein ?



Un génie méconnu, et un des plus grands scientifiques:Nicolae Paulescu

Nicolae Constantin Paulescu, né le 8 novembre 1869 à Bucarest en Roumanie, décédé le 19 juillet 1931 était un professeur roumain en médecine et en physiologie. Il est considéré comme le véritable découvreur de l'insuline.
Il étudia la médecine à Paris entre 1888 et 1900, notamment avec Etienne Lancereaux (1827-1910) qui avait suggéré un lien entre le pancréas et le diabète des années auparavant. En 1897 il obtient le doctorat en médecine avec une thèse intitulée « Recherches sur la structure de la rate ». Il étudie en même temps la chimie et la physiologie à la Faculté des sciences de Paris et obtient également un titre de docteur en sciences.
Il retourne en Roumanie en 1900 et il est nommé professeur de physiologie à la Faculté de Médecine de Bucarest, où il travaillera jusqu'à 1931.
En 1911 il commence à entreprendre des recherches sur le diabète. Il parvient à fabriquer un extrait pancréatique provenant de pancréas animal, et à démontrer que la substance, qu'il surnomme la pancréine, contenue dans cet extrait, peut diminuer la glycémie et les cétones et augmenter le glycogène du foie. Il peut donc être considéré comme le premier à avoir décrit la substance qui s'appellera plus tard insuline. Ses expériences se font sur des chiens diabétiques, et il ne passe pas à l'expérimentation sur l'homme.
Ses recherches sont interrompues en 1916 par la Première Guerre mondiale et l'occupation de Bucarest. Il ne peut publier ses résultats que cinq ans plus tard, en 1921.
En mars 1921 il fait un rapport sur ses recherches, et notamment sur l'isolation de la pancréine à la Société de biologie de Bucarest.
En août 1921 il publie ses résultats en français dans les Archives Internationale de physiologie, de biochimie et de biophysique dans un article intitulé "Recherches sur le rôle du pancreas dans l’assimilation nutritive".
Le 10 avril 1922 il dépose un brevet roumain intitulé « La pancréine et le procédé de sa fabrication », brevet n° 6254.
Les canadiens Frederick Banting (1891-1941) et John James Richard Macleod (1899-1978) font la première injection d'insuline à un patient humain le 11 janvier 1922. Un an plus tard l'insuline est produite industriellement à des fins médicales.
Paulescu n'aura jamais de reconnaissance internationale de son vivant, malgré ses travaux de pionnier dans la découverte de l'insuline.
Ses idées antisémites et antimaçonniques, vivement critiquées, ne jouent pas en sa faveur pour une reconnaissance de ses mérites sur le plan médical.
L'inauguration de son buste, prévue le 27 août 2003 à l'hopital Hôtel-Dieu à Paris a été annulé suite à la protestation d'organisations juives.

Sur la paternité de la découverte de l’insuline

Dans ses numéros 2 et 3/2006, le D-Journal a relaté l’histoire de la découverte de l’insuline. En janvier 1922, les Canadiens Banting et Best ont pour la première fois réussi à l’injecter à un être humain, avec succès. Mais à qui revient le mérite de la découverte de l’insuline ? Avant les Canadiens, le Roumain Nicolae Paulescu était parvenu à isoler cette hormone qu’il appela «pancréine». Il faut lui en rendre justice, même s’il n’a pas produit un extrait purifié pouvant être administré à un humain, étape cruciale franchie par Banting et Best.
Le diabète fut longtemps considéré comme une maladie des reins ou du foie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, accélération. En 1869, Paul Langerhans, étudiant en médecine allemand, découvre les îlots des cellules du pancréas qui porteront son nom. Le lien pancréas-diabète est bientôt suggéré par le Français Etienne Lancereaux, hypothèse confirmée en 1889 par les chercheurs allemands Oscar Minkowski et Joseph Von Mehring. Ayant enlevé le pancréas d’un chien, ils constatent qu’il développe le diabète. D’autres chercheurs apportent leur pierre à l’édifice.
Jusqu’en 1922, les diabétiques sont voués à une fin rapide. On leur impose une diète drastique qui les rend rapidement squelettiques. Ils meurent de malnutrition et d’inanition. La découverte de l’insuline change tout. En janvier 1922 donc, au Canada, une dose d’insuline est administrée à Leonard Thompson, diabétique de 14 ans, au seuil de la mort. C’est une première. L’adolescent est sauvé et la nouvelle court le monde. Des laboratoires, à commencer par la société Lilly, se mettent à produire de l’insuline.En 1923 déjà, le prix Nobel de médecine est décerné à Banting et Macleod. Mais son attribution à MacLeod plutôt qu’à Charles Best et James Collip provoque de vifs remous. Banting partage l’argent du prix Nobel avec son assistant Best. Macleod fait de même avec Collip.
L’apport majeur de Paulescu
Retour aux prémices de la découverte. Le Roumain Nicolae Paulescu (1869-1931) travailla à Paris jusqu’en 1900 avec E. Lancereaux (1827-1910), puis à Bucarest. Il commença en 1911 ses recherches sur le diabète. Arriva la Première Guerre mondiale et, en 1916, l’occupation de Bucarest qui interrompit ses travaux. Le chercheur ne put publier ses résultats – en français – que cinq ans plus tard. Il prouvait qu’une substance contenue dans le pancréas réduisait rapidement le taux de glycémie, dissipait les cétones et augmentait le glycogène du foie. Il nomma «pancréine» cette hormone universellement connue ensuite, l’insuline.
Le 31 août 1921, Paulescu publia dans les «Archives internationales de physiologie» un article intitulé «Recherches sur le rôle du pancréas dans l’assimilation nutritive», décrivant l’action de l’extrait pancréatique. Près de 10 mois avant que Banting et Best annoncent leur découverte de l’insuline ! Les Canadiens ignoraient probablement les travaux du Roumain qui fit breveter sa découverte en avril 1922.
La controverse sur la paternité de la découverte de l’insuline – et de l’attribution du prix Nobel 1923 – n’est pas éteinte. D’aucuns pensent aujourd’hui encore que le Nobel aurait dû revenir à Paulescu, ou du moins être partagé avec lui. Selon Sir George Alberti, ancien président de la Fédération internationale du diabète, «l’extraordinaire travail de Paulescu n’a pas été estimé à sa juste valeur». Le Britannique estime d’ailleurs que des récompenses telles que le prix Nobel «font plus de tort que de bien» : tant d’autres chercheurs que leurs titulaires les mériteraient eux aussi.
Une tache rédhibitoire
Paulescu injustement méprisé ? S’il fut certes un chercheur brillant en physiologie, le Roumain se signala d’autre part par ses attitudes politiques : c’était un antisémite notoire. L’a-t-on ostracisé et sanctionné pour ses idées ? Constatons que Paulescu ne s’est pas contenté d’avoir des opinions politiques, à l’instar d’autres en son temps, en Roumanie et ailleurs. Il les a professées et activement répandues.
Dans les années 1920, Nicolae Paulescu signait des pamphlets aux titres édifiants : «Le Complot judéo-maçonnique contre la nation roumaine» ; «Les Youpins et l’Alcoolisme». En 1923, il fut l’un des fondateurs de la Ligue nationale de défense chrétienne, parti anti-juif virulent (dont une dissidence allait générer la Garde de fer de sinistre mémoire, promulgatrice de lois antisémites). Paulescu mourut en 1931, à 62 ans. Avant que la Roumanie, alliée à l’Allemagne nazie, fasse déporter quelque 400'000 Roumains juifs. Paulescu non coupable ? Il avait semé sa part du grain idéologique mortifère, c’est sûr.
Il n’en reste pas moins sûr, également, que Paulescu est l’auteur d’avancées majeures pour le traitement du diabète. En 2002, 80 ans après le dépôt de son brevet intitulé «La pancréine et le procédé de sa fabrication», la Roumanie a officiellement inauguré à Bucarest un buste en son honneur. En 2003, la France allait à son tour célébrer le scientifique oublié. Il s’agissait d’inaugurer à l’Hôtel-Dieu de Paris, le 27 août 2003, un bronze des pionniers Paulescu et Lancereaux. In extremis, la cérémonie fut annulée. Les deux faces du passé de Paulescu, la blanche et la noire, venaient de resurgir.
Dans «Le Monde» du 25 août 2003, Nicolas Weill raconte : «Après des atermoiements, l’ambassade de Roumanie en France a décidé, jeudi 21 août, d’annuler la cérémonie, en accord avec le professeur Gérard Slama de l’Hôtel-Dieu. M. Slama qui a participé en 2002, à Bucarest, à l’érection d’un buste en l’honneur de Nicolae Paulescu tombe des nues : "Nous n'avions jamais entendu dire qu’il y avait des taches sur son passé. Paulescu était pourtant un personnage dont on parle depuis trente ans dans le milieu des diabétologues." On ne posera pas le buste. Quant à la plaque, déjà scellée dans la galerie B du rez-de-chaussée de l’hôpital parisien, M. Slama estime que c’est "à l’Assistance publique de décider s'il faut l’ôter. Je ne serai fâché ni d'une position ni de l’autre".»
Il faut corriger «Le Monde» : le professeur Slama nous dit n’avoir jamais mis les pieds à Bucarest où la Fédération internationale du diabète était représentée lors de la cérémonie de 2002 par son président, Sir George Arberti. De plus, la plaque en l’honneur de Paulescu n’était pas «déjà scellée» dans la galerie.
LES GRANDS HOMMES(PAS TOUS) SANS PARDON
Nicolae Paulescu meurt en 1931 : l’année de la fondation de la Garde de fer. Ce parti nationaliste roumain mit hélas ! en pratique les idées fascistes et antisémites que Paulescu – et bien d’autres – nourrissaient. L’homme vieillissant a-t-il renié les opinions de ses années de militantisme ? Je l’ignore. Mais les exemples abondent de repentis plus illustres qui ont fait leur Chemin de Damas.
Voyons d’autres Roumains célèbres. Le penseur Mircea Eliade s’est lui aussi compromis avec la Garde de fer. Après 1945, il a observé un silence prudent sur ses vieux démons. Et son œuvre d’historien des religions lui a valu d’occuper une chaire à l’Université de Chicago. Partout des cercles académiques l’ont révéré.
Même parcours pour le nihiliste Emil Cioran. Dans les années 1930, il accusait les Juifs d’être «la malédiction de l’histoire». Il écrivait : «Si j’étais un Juif, je me tuerais à l’instant même». Bien plus tard il partit à la conquête d’une respectabilité : il avait honte de son passé ! Dans un de ses fameux aphorismes, Cioran dit : «Tout doit être révisé, même les salauds»…
Ô révisionnisme à rebours ! Nicolae Paulescu n’y aura pas droit en 2003, un bon demi-siècle après sa mort et plus de 80 ans après sa découverte de la pancréine-insuline tombée dans l’oubli, sauf chez les diabétologues qui souhaitaient l’honorer.
Nicolae Paulescu a son buste à Bucarest, inauguré en 2002. Le 9 février 2007, j’ai visité l’Hôtel-Dieu de Paris pour y photographier le bronze jamais inauguré. Chou blanc ! La secrétaire du professeur Gérard Slama n’a pu que hausser les épaules : «Oui, je me souviens. Ce n’était pas un buste, mais une plaque à l’effigie de Paulescu. A ma connaissance, elle venait de Roumanie. Elle n’a jamais été posée. Lors de notre déménagement dans l’hôpital, la plaque est partie à la benne. Nous n’en avons aucune photographie. Non, plus de trace écrite : nous échangions par e-mail avec Bucarest, tout est effacé…»
Le 13 février, le professeur Slama me rappelle et confirme : «La plaque a été jetée aux ordures».
Aux ordures ! Ainsi s’en vont les actes des hommes sans pardon, dans ce 21e siècle où règne avec le politiquement correct la censure bien-pensante. Oubli. Place nette.
Consciences plus propres ? Vous qui ne vous êtes jamais trompé de votre vie entière, vous de qui toutes les actions furent toujours pures, jetteriez-vous votre pierre à la face de bronze du triste Nicolae ? Si vous le vouliez, ce ne serait même pas possible.
Michel Gremaud







La méthode de Heimlich ...

La méthode de Heimlich est une méthode de désobstruction des voies respiratoires sur l'adulte et l'enfant de plus d'un an. Elle a été inventée par Henry J. Heimlich en 1974
La méthode d'Heimlich sert à déloger un objet coincé dans la gorge et qui empêche une personne de respirer. Elle est totalement inefficace si l'air passe, notamment si la personne tousse. Elle est même dans ce cas dangereuse, risquant de mobiliser le corps étranger et de le rendre obstructif, provoquant de ce fait l'asphyxie redoutée. Elle doit donc être réalisée impérativement et exclusivement si un corps étranger inhalé met la victime en état d'asphyxie, c'est-à-dire que la circulation de l'air est totalement interrompue, et qu'elle ne peut plus tousser — aucun son ne doit sortir de la bouche de la victime.
La personne doit être debout ou assise.
La méthode consiste à comprimer les poumons par le bas, la surpression ainsi créée déloge l'objet coincé. Pour cela, on se place derrière la victime, un pied entre les 2 pieds de la victime.
On met un poing fermé dos vers le haut dans le creux de l'estomac, au-dessus du nombril et sous les côtes. On place l'autre main par-dessus le poing, et on écarte bien les avant-bras. Puis, on exerce des tractions violentes vers soi et vers le haut, afin de pousser les viscères sous les poumons (mouvements en « J »).
Si l'on ne peut pas appuyer sur le ventre (par exemple sur une femme enceinte ou une personne obèse), alors on se met dans la même position que pour la méthode d'Heimlich (derrière la victime, dos de la victime plaqué sur le torse du sauveteur), mais on place les mains sur le milieu du sternum et on applique des compressions thoraciques.
Sur un enfant de plus d'un an, on pratiquera cette méthode avec précaution. Sur un nourrisson, on utilisera la méthode de Mofenson.







La manœuvre de Heimlich peut être pratiquée par la victime elle-même si elle se trouve seule, avec une efficacité moindre. Le déroulement est identique, il consiste à placer son poing dans le creux de l'estomac et à l'empaumer de l'autre main, puis à réaliser des pressions vers l'arrière et en haut.
Mécanisme
La manœuvre de Heimlich reproduit par un intervenant extérieur le mécanisme de la toux.
La toux consiste à bloquer la circulation de l'air dans les voies aériennes par fermeture volontaire de la glotte, puis à augmenter la pression intra-thoracique par contraction des muscles respiratoires. Il s'ensuit un relâchement brutal de l'obstruction, qui permet une expulsion de l'air à haute vitesse, entrainant avec lui les éléments éventuellement présents dans les voies aériennes.
Dans la manœuvre de Heimlich, l'obstruction des voies aériennes est la conséquence du corps étranger. La pression brutale du secouriste est appliquée sur les organes intra-abdominaux, qui la transmettent à l'étage thoracique par l'intermédiaire du diaphragme, ce qui augmente la pression de l'air dans les voies aériennes. Quand cette pression est suffisamment élevée, elle déploie une énergie supérieure aux forces de frottement qui maintiennent l'obstacle en place dans le conduit, permettant sa mobilisation et idéalement son expulsion.

Victime allongée

La méthode de Heimlich n'est plus utilisée sur une victime allongée. Dans le cas d'une personne trouvée allongée et qui ne respire pas, ce qui est le cas d'une personne allongée qui s'est étouffée, le geste approprié est la réanimation cardio-pulmonaire. Les compressions thoraciques qui en font partie ont un effet similaire à la méthode de Heimlich.
Voir aussi:


Histoire vécue

Margaux, 2 ans, joue dans sa chambre, à l'étage. Soudain, sa mère la voit bleuir. Elle comprend très vite que Margaux s'étouffe avec des pièces de monnaie. Impossible d'appeler les secours de la maison : le téléphone sans fil a été égaré dans un récent déménagement. Elle confie la petite à son fils Damien, 11 ans, et court chercher un téléphone. Resté seul avec sa soeur, Damien ne perd ni son temps ni son sang-froid. Il place ses bras sous ceux de Margaux, applique le poing au creux de son abdomen et tire vigoureusement vers lui. Dès la troisième tentative, la pièce qui bloquait le passage de l'air est expulsée. Margaux retrouve son souffle et ses couleurs. Arrivés 10 minutes plus tard, les pompiers confirment : par son intervention, Damien a tout simplement sauvé la vie de sa soeur.
Si cette histoire s'est bien finie, c'est parce que Damien était formé aux premiers secours. Combien, pourtant, sont ceux qui n'auraient pu, qui n'auraient su réagir en pareilles circonstances ? Alors même que cette situation peut se produire partout. Celle-ci et bien d'autres.

Réanimation cardiorespiratoire: simple comme bonjour, utile pour toujours!

Si un ami, un parent ou votre conjoint perd conscience sous vos yeux, que faites-vous? Vous appelez le service d’urgence 911? Pas mal, et ensuite? Si vous ne savez que faire d’autre et que la personne est en arrêt cardiaque, souhaitez que l’ambulance arrive dans moins de dix minutes... Dix précieuses minutes au cours desquelles une tentative de réanimation cardiorespiratoire peut sauver une vie!
Parlez-en à Robert Charron, chef de la sécurité et de la prévention au Palais des congrès de Montréal. En octobre 2002, son père subissait une crise cardiaque au milieu de la nuit. À l’arrivée des ambulanciers, l’homme de 62 ans avait rendu l’âme.







Réanimation cardiorespiratoire: simple comme bonjour, utile pour toujours!Cet incident a beaucoup fait réfléchir Robert Charron... Pas surprenant qu’on le retrouve aujourd’hui dans une séance de formation en réanimation cardiorespiratoire. Il y est accompagné d’une dizaine de membres de son équipe d’agents de sécurité.
Avant son arrivée à la tête du Service de sécurité et de la prévention, en mars 2003, le personnel du Palais des congrès de Montréal ne comptait que sur une formation de base en premiers soins. Il ne disposait pas non plus d’équipement adéquat.
Robert Charron a remédié à la situation. Depuis début 2004, tous ses agents ont une certification en réanimation cardiorespiratoire et sont évalués deux fois l’an. L’immeuble, comprenant 65 salles de réunion, est doté d’un équipement dernier cri, dont trois défibrillateurs externes automatisés.
« Aujourd’hui, le Palais des congrès de Montréal est au "top niveau" en matière de premiers soins, avec celui de Vancouver », dit-il avec fierté.

Chaque minute compte...

Pas dans les écoles
« Le Québec est la seule province au pays où aucune formation en RCR n’est offerte dans les écoles. Même la majorité des enseignants ne connaissent pas la technique. »
Nathalie Giguère, instructrice en secourisme


La plupart des 45 000 arrêts cardiaques qui surviennent au Canada ont lieu à la maison. Plus de 35 000 d’entre eux se soldent par un décès1.





En fait, le temps compte énormément lorsqu’un coeur cesse de battre : le cerveau n’est alors plus approvisionné en oxygène. Cela peut entraîner des lésions cérébrales dans les quatre à six minutes suivant l’arrêt cardiaque. Après dix minutes sans oxygène, ces lésions sont irréversibles.
On estime que chaque minute sans assistance qui s’écoule diminue de 7 % à 10 % les chances de survie de la victime. Par contre, une intervention rapide - et adéquate! - augmente ces chances de 30 %. Or, au Québec, seulement 3 % à 4 % de la population est en mesure d’intervenir de façon appropriée en attendant l’arrivée des secours spécialisés. Le reste du Canada fait un peu mieux, avec 6 %.

Une demi-journée pour apprendre à sauver des vies

 
Récemment, les cinq grands organismes de formation en premiers soins2 au pays ont adopté les lignes directrices internationales qui simplifient les techniques d’intervention et rendent leur apprentissage plus accessible au grand public3. De sorte qu’une formation de base ne requiert qu’une demi-journée de formation!
Désormais, les mêmes techniques s’appliquent qu’une personne inconsciente soit étouffée ou en proie à un arrêt cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral (AVC).
Dès qu’on constate une absence de respiration, qu’il y ait pouls ou non, on applique 30 compressions (massage cardiaque) puis deux insufflations (bouche-à-bouche). Et on continue jusqu’à l’arrivée des ambulanciers... Ou, mieux encore, jusqu’à ce qu’on vous apporte un défibrillateur portatif!

Un défibrillateur à la portée de tous?

Grand changement : on peut maintenant tous utiliser un défibrillateur externe automatisé, ou DEA4. Il y a peu, ce geste était encore considéré comme un acte médical au Québec.
Mais qu’est-ce au juste? Le DEA est un appareil qui mesure les battements du coeur de la victime et décèle toute anomalie. Au besoin, il peut servir à lui administrer une décharge électrique5.
En se servant d’un DEA, on peut doubler - voire tripler - les chances de survie d’une victime d’arrêt cardiaque. « Dans 80 % des cas, la défibrillation rétablit le rythme cardiaque, le coeur ne pouvant être ranimé seulement grâce au massage cardiaque », explique Nathalie Giguère6, instructrice en secourisme depuis maintenant 12 ans.











Comme le DEA dicte à l’utilisateur quoi faire, son utilisation est fort simple. Tellement, que même des enfants peuvent s’en servir en cas d’urgence. « Des tests ont démontré que les enfants peuvent l’utiliser aisément, parfois même mieux que les adultes! », s’exclame Nathalie Giguère.
On devrait retrouver de plus en plus ces appareils dans les lieux publics, à l’instar des extincteurs d’incendie. Aux États-Unis, on en vend même dans les magasins à grande surface!


La réanimation cardiorespiratoire dans le monde
Au Canada, seulement 6 % de la population possède une formation en réanimation cardiorespiratoire. Or, d’autres pays ont une meilleure performance à ce chapitre :
  • en Suisse, une formation de premiers secours est obligatoire pour l’obtention d’un permis de conduire;
  • en Allemagne, des lois rendent cette formation obligatoire dans le cadre scolaire ou pour l’acquisition du permis de conduire;
  • aux États-Unis, plusieurs villes ont des programmes obligatoires de formation en premiers soins. À Seattle, par exemple, la formation est donnée dans les écoles secondaires et 98 % de la population connaît la technique RCR.
Martin LaSalle – PasseportSanté.net


1. Estimations de la Fondation des maladies du coeur du Canada : ww2.fmcoeur.ca [consulté le 7 décembre 2006].
2. Les cinq organismes sont la Croix-Rouge, la Fondation des maladies du coeur, l’Ambulance Saint-Jean, la Société de sauvetage ainsi que l’Organisation de la patrouille canadienne de ski. Pour connaître l’horaire des cours de réanimation cardiorespiratoire offerts dans votre région, consulter le site de la Fondation des maladies du coeur du Québec (http://www.santeducoeur.org/repertoire-PAGEW-sir-mi-i.php), de la Société de sauvetage (http://www.sauvetage.qc.ca/contenu-splashForm.asp?p=Cours) et de la Croix-Rouge (http://www.croixrouge.ca/article.asp?id=000636&tid=021). [consultés le 7 décembre 2006]
3. Voir notre nouvelle Les techniques de réanimation maintenant simplifiées à ce sujet.
4. Depuis novembre 2006, utiliser un appareil DEA ne constitue plus un acte médical. Pour consulter le décret : www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
5. Pour en savoir plus sur le défibrillateur externe automatisé : ww2.fmcoeur.ca [consultés le 7 décembre 2006]
6. Nathalie Giguère est instructrice en secourisme de la Croix-Rouge canadienne, pour le compte du fournisseur autorisé Impact Santé. Elle est aussi enseignante en éducation physique.




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