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3 sept. 2013

Neurotonie

La dystonie neurovégétative, que l'on appelle aussi neurotonie, correspond à un déséquilibre bénin du fonctionnement du système nerveux autonome qui régule l'activité de nos organes. Elle se traduit par des symptômes variés. Revenons sur les conditions de sa formation, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention.
Qu'est-ce que la neurotonie ?
La dystonie neurovégétative correspond à un dysfonctionnement mineur du système nerveux autonome.
Le système nerveux autonome, ou système nerveux végétatif (viscéral), régule les fonctions vitales de l'organisme de façon inconsciente. En d'autres termes, il régule le fonctionnement de nos organes, du fonctionnement cardiaque à la respiration en passant par les mécanismes de la digestion.
Plus exactement, il existe deux systèmes nerveux autonomes, d'actions opposées.
Le système nerveux sympathique (ou orthosympathique)
C'est un système qui prédispose à l'action, au mouvement, à la fuite ou au combat, et ce, via la sécrétion d'un neuromédiateur (substance synthétisée par une terminaison nerveuse et qui permet de transmettre l'influx nerveux à un autre neurone) : l'adrénaline. C'est le système mis en route lors d'un stress.
Sa stimulation se traduit par :
  • Une augmentation du travail cardiaque (tachycardie, dilatation des coronaires)
  • Un ralentissement de la digestion (pour détourner le sang digestif au profit des muscles)
  • Une dilatation des pupilles, ou mydriase (pour améliorer son acuité visuelle)
  • Une dilatation des bronches (pour améliorer l'arrivée de l'air)
  • Une augmentation de la sudation
  • Une stimulation du foie (afin de fournir de l'énergie)
  • Une stimulation des glandes surrénales productrices d'adrénaline (hormone de la peur et de l'anxiété), de noradrénaline (hormone de la colère et de l'agressivité) et de cortisol (hormone de l'énergie)
Le système nerveux parasympathique
Lorsqu'il est stimulé, le système nerveux parasympathique freine les phénomènes induits par la stimulation du système nerveux sympathique. En d'autres termes, le système nerveux parasympathique remet l'organisme au repos, en "économie d'énergie" et s'oppose donc notamment au stress. Son neuromédiateur est l'acétylcholine. C'est le système qui prédomine au repos.
Sa stimulation se traduit par :
  • Une diminution du travail cardiaque (baisse de la fréquence cardiaque)
  • Une augmentation de la motricité des viscères digestifs pour favoriser l'assimilation des aliments, synonyme de mise en réserve
  • Un rétrécissement des pupilles, ou myosis
  • Une constriction bronchique
En temps normal, ces deux systèmes sont en équilibre et leur activité est sans cesse ajustée en fonction des besoins. L'un ou l'autre devient prédominant selon les circonstances. Ces deux systèmes sont silencieux : ils fonctionnent à notre insu en toute autonomie. Lorsque l'environnement change brutalement ou qu'un événement imprévu survient, l'un ou l'autre peut prendre le pas soudainement et les réactions induites peuvent être perceptibles (augmentation du rythme cardiaque par exemple, vertige lorsqu'on le lève trop rapidement du lit...).
Dans la dystonie neurovégétative, et pour une raison inconnue, l'un ou l'autre de ces deux systèmes devient prépondérant et va entraîner une cascade de réactions physiques perceptibles. On parle de vagotonie lorsque le système nerveux parasympathique est prédominant et de sympathicotonie lorsqu'il s'agit du système nerveux sympathique.
Quels sont les symptômes d'une neurotonie ?
Les symptômes dépendent de la prédominance de l'un ou l'autre des deux systèmes nerveux autonomes.
Du fait des deux origines nerveuses possibles, les symptômes sont très nombreux. Dominés souvent par une nervosité et/ou une anxiété, les symptômes de la dystonie neurovégétative comportent à des degrés divers, selon le dysfonctionnement du système nerveux concerné :
  • Une douleur thoracique gauche, brève, vive
  • Une tension musculaire
  • Une émotivité exagérée
  • Une agitation
  • Une tendance dépressive
  • Des maux d'estomac
  • Une fatigue
  • Des céphalées
  • Une sensation de vertige
  • Un malaise aux changements de position
  • Des sueurs
  • Des fourmillements dans les extrémités des membres
  • Une sensation d'oppression ou de difficulté à respirer
  • Des diarrhées ou au contraire une constipation
  • Des tremblements
  • Des palpitations
  • Une hypoglycémie (chute du taux sanguin de sucre)
  • Une bouche sèche
  • Des troubles sexuels (baisse de la libido, impuissance, frigidité...)
  • Une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) ou au contraire une bradycardie (ralentissement de la fréquence cardiaque)
  • Une augmentation des réflexes ostéo-tendineux
  • Des modifications de l'électrocardiogramme
Comment se fait le diagnostic d'une neurotonie ?
Il n'existe pas d'examen complémentaire spécifique de la dystonie neurovégétative.
Qui consulter ? Le médecin généraliste pour le diagnostic, un psychothérapeute pour une prise en charge.
Quel est l'examen de référence ?
  • Il n'existe pas d'examen complémentaire spécifique permettant de faire le diagnostic de dystonie neurovégétative qui reste un diagnostic essentiellement clinique. Un bilan peut être nécessaire afin d'éliminer les pathologies qui pourraient être responsables de symptômes identiques :
  • Un électrocardiogramme (pour éliminer un infarctus ou une angine de poitrine en cas de douleur thoracique)
  • Un bilan thyroïdien (pour éliminer une tachycardie liée à une hyperthyroïdie)
  • Un bilan sanguin, avec dosage du calcium, du magnésium ou encore du potassium, des minéraux qui peuvent entraîner également certains des symptômes constatés dans la dystonie neurovégétative
  • Certains tests permettent toutefois d'explorer la qualité de fonctionnement du système nerveux autonome. Des tests basés sur l'étude de la réponse cardio-vasculaire (fréquence cardiaque, tension artérielle...) et de la sudation après des stimulations diverses (respiration, tests de position, efforts musculaires...).
Peut-on prévenir la dystonie neurovégétative ?
Une meilleure hygiène de vie améliore l'équilibre entre les deux systèmes nerveux autonomes.
L'hygiène de vie améliore l'équilibre entre les deux systèmes nerveux autonomes et permet d'éviter l'aggravation de certains des symptômes, comme la tachycardie par exemple :
  • Pratique d'un sport ou d'une activité physique régulière
  • Quantité et qualité du sommeil suffisantes
  • Suppression de l'alcool et du tabac
  • Diminution du café (qui augmente la sécrétion d'adrénaline et de cortisol au niveau des glandes surrénales)
Quels sont les principaux traitements de la neurotonie ?
Il n'existe pas de traitement spécifique de la dystonie neurovégétative.
Aucun traitement allopathique n'a réellement fait ses preuves. Les benzodiazépines (type diazépam) peuvent être prescrites lorsque l'anxiété est au premier plan.
Du fait de l'aspect psychologique de la dystonie, il peut être utile d'essayer :
  • La psychothérapie légère
  • La psychanalyse
  • La relaxation, telle que la sophrologie
Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément d'une neurotonie ?
Le magnésium, le phosphore, l'aromathérapie, la phytothérapie et l'acupuncture peuvent constituer une aide importante.
Usage traditionnel
  • Le magnésium
Antistress majeur, le magnésium intervient dans la régulation de l'adrénaline, un déficit en magnésium favorisant la sécrétion d'adrénaline. Il agit également au niveau de la régulation du calcium. En s'opposant au calcium, le magnésium a une action neurosédative et peut donc contrebalancer les effets d'une stimulation accrue du système sympathique. Plus précisément, le magnésium favorise la relaxation, régularise le rythme cardiaque et réduit les tensions musculaires. On en retrouve dans les céréales complètes, le soja, les fruits secs, les crustacés, les poissons gras et le cacao, mais aussi dans certaines eaux minérales (Contrex, Badoit, Hépar) (in "Stress contrôle", Editions Alpen, 2005).
  • Le phosphore
Seul ou associé au magnésium, le phosphore agit comme un régulateur "de terrain" en cas de dystonie neurovégétative. (in site internet d'Homéophyto.com)
  • Aromathérapie
L'huile essentielle de Citrus aurantium est efficace en massage le long de la colonne vertébrale et sur le plexus solaire (in site Internet de Aroma-zone. Com)
  • Phytothérapie (in "Stress contrôle", Editions Alpen, 2005)
L'aubépine. Elle régularise le rythme cardiaque et les palpitations. Sédative, elle calme l'angoisse, les vertiges et la nervosité. Une cuillerée à soupe de pétales en infusion dans une tasse d'eau bouillante. Disponible aussi en gélules ou en ampoules : 1 à 2 g par jour en 3 prises
La passiflore. Sédative, la passiflore est efficace contre la dépression, les palpitations cardiaques, l'hyperémotivité, la nervosité ou l'insomnie. Une cuillerée à café de fleurs séchées à infuser dans de l'eau bouillante. Trois tasses par jour. En gélules, 1 à 2 g par jour en 3 prises.

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Neurotonie

La dystonie neurovégétative, que l'on appelle aussi neurotonie, correspond à un déséquilibre bénin du fonctionnement du système nerveux autonome qui régule l'activité de nos organes. Elle se traduit par des symptômes variés. Revenons sur les conditions de sa formation, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention.
Qu'est-ce que la neurotonie ?
La dystonie neurovégétative correspond à un dysfonctionnement mineur du système nerveux autonome.
Le système nerveux autonome, ou système nerveux végétatif (viscéral), régule les fonctions vitales de l'organisme de façon inconsciente. En d'autres termes, il régule le fonctionnement de nos organes, du fonctionnement cardiaque à la respiration en passant par les mécanismes de la digestion.
Plus exactement, il existe deux systèmes nerveux autonomes, d'actions opposées.
Le système nerveux sympathique (ou orthosympathique)
C'est un système qui prédispose à l'action, au mouvement, à la fuite ou au combat, et ce, via la sécrétion d'un neuromédiateur (substance synthétisée par une terminaison nerveuse et qui permet de transmettre l'influx nerveux à un autre neurone) : l'adrénaline. C'est le système mis en route lors d'un stress.
Sa stimulation se traduit par :
  • Une augmentation du travail cardiaque (tachycardie, dilatation des coronaires)
  • Un ralentissement de la digestion (pour détourner le sang digestif au profit des muscles)
  • Une dilatation des pupilles, ou mydriase (pour améliorer son acuité visuelle)
  • Une dilatation des bronches (pour améliorer l'arrivée de l'air)
  • Une augmentation de la sudation
  • Une stimulation du foie (afin de fournir de l'énergie)
  • Une stimulation des glandes surrénales productrices d'adrénaline (hormone de la peur et de l'anxiété), de noradrénaline (hormone de la colère et de l'agressivité) et de cortisol (hormone de l'énergie)
Le système nerveux parasympathique
Lorsqu'il est stimulé, le système nerveux parasympathique freine les phénomènes induits par la stimulation du système nerveux sympathique. En d'autres termes, le système nerveux parasympathique remet l'organisme au repos, en "économie d'énergie" et s'oppose donc notamment au stress. Son neuromédiateur est l'acétylcholine. C'est le système qui prédomine au repos.
Sa stimulation se traduit par :
  • Une diminution du travail cardiaque (baisse de la fréquence cardiaque)
  • Une augmentation de la motricité des viscères digestifs pour favoriser l'assimilation des aliments, synonyme de mise en réserve
  • Un rétrécissement des pupilles, ou myosis
  • Une constriction bronchique
En temps normal, ces deux systèmes sont en équilibre et leur activité est sans cesse ajustée en fonction des besoins. L'un ou l'autre devient prédominant selon les circonstances. Ces deux systèmes sont silencieux : ils fonctionnent à notre insu en toute autonomie. Lorsque l'environnement change brutalement ou qu'un événement imprévu survient, l'un ou l'autre peut prendre le pas soudainement et les réactions induites peuvent être perceptibles (augmentation du rythme cardiaque par exemple, vertige lorsqu'on le lève trop rapidement du lit...).
Dans la dystonie neurovégétative, et pour une raison inconnue, l'un ou l'autre de ces deux systèmes devient prépondérant et va entraîner une cascade de réactions physiques perceptibles. On parle de vagotonie lorsque le système nerveux parasympathique est prédominant et de sympathicotonie lorsqu'il s'agit du système nerveux sympathique.
Quels sont les symptômes d'une neurotonie ?
Les symptômes dépendent de la prédominance de l'un ou l'autre des deux systèmes nerveux autonomes.
Du fait des deux origines nerveuses possibles, les symptômes sont très nombreux. Dominés souvent par une nervosité et/ou une anxiété, les symptômes de la dystonie neurovégétative comportent à des degrés divers, selon le dysfonctionnement du système nerveux concerné :
  • Une douleur thoracique gauche, brève, vive
  • Une tension musculaire
  • Une émotivité exagérée
  • Une agitation
  • Une tendance dépressive
  • Des maux d'estomac
  • Une fatigue
  • Des céphalées
  • Une sensation de vertige
  • Un malaise aux changements de position
  • Des sueurs
  • Des fourmillements dans les extrémités des membres
  • Une sensation d'oppression ou de difficulté à respirer
  • Des diarrhées ou au contraire une constipation
  • Des tremblements
  • Des palpitations
  • Une hypoglycémie (chute du taux sanguin de sucre)
  • Une bouche sèche
  • Des troubles sexuels (baisse de la libido, impuissance, frigidité...)
  • Une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) ou au contraire une bradycardie (ralentissement de la fréquence cardiaque)
  • Une augmentation des réflexes ostéo-tendineux
  • Des modifications de l'électrocardiogramme
Comment se fait le diagnostic d'une neurotonie ?
Il n'existe pas d'examen complémentaire spécifique de la dystonie neurovégétative.
Qui consulter ? Le médecin généraliste pour le diagnostic, un psychothérapeute pour une prise en charge.
Quel est l'examen de référence ?
  • Il n'existe pas d'examen complémentaire spécifique permettant de faire le diagnostic de dystonie neurovégétative qui reste un diagnostic essentiellement clinique. Un bilan peut être nécessaire afin d'éliminer les pathologies qui pourraient être responsables de symptômes identiques :
  • Un électrocardiogramme (pour éliminer un infarctus ou une angine de poitrine en cas de douleur thoracique)
  • Un bilan thyroïdien (pour éliminer une tachycardie liée à une hyperthyroïdie)
  • Un bilan sanguin, avec dosage du calcium, du magnésium ou encore du potassium, des minéraux qui peuvent entraîner également certains des symptômes constatés dans la dystonie neurovégétative
  • Certains tests permettent toutefois d'explorer la qualité de fonctionnement du système nerveux autonome. Des tests basés sur l'étude de la réponse cardio-vasculaire (fréquence cardiaque, tension artérielle...) et de la sudation après des stimulations diverses (respiration, tests de position, efforts musculaires...).
Peut-on prévenir la dystonie neurovégétative ?
Une meilleure hygiène de vie améliore l'équilibre entre les deux systèmes nerveux autonomes.
L'hygiène de vie améliore l'équilibre entre les deux systèmes nerveux autonomes et permet d'éviter l'aggravation de certains des symptômes, comme la tachycardie par exemple :
  • Pratique d'un sport ou d'une activité physique régulière
  • Quantité et qualité du sommeil suffisantes
  • Suppression de l'alcool et du tabac
  • Diminution du café (qui augmente la sécrétion d'adrénaline et de cortisol au niveau des glandes surrénales)
Quels sont les principaux traitements de la neurotonie ?
Il n'existe pas de traitement spécifique de la dystonie neurovégétative.
Aucun traitement allopathique n'a réellement fait ses preuves. Les benzodiazépines (type diazépam) peuvent être prescrites lorsque l'anxiété est au premier plan.
Du fait de l'aspect psychologique de la dystonie, il peut être utile d'essayer :
  • La psychothérapie légère
  • La psychanalyse
  • La relaxation, telle que la sophrologie
Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément d'une neurotonie ?
Le magnésium, le phosphore, l'aromathérapie, la phytothérapie et l'acupuncture peuvent constituer une aide importante.
Usage traditionnel
  • Le magnésium
Antistress majeur, le magnésium intervient dans la régulation de l'adrénaline, un déficit en magnésium favorisant la sécrétion d'adrénaline. Il agit également au niveau de la régulation du calcium. En s'opposant au calcium, le magnésium a une action neurosédative et peut donc contrebalancer les effets d'une stimulation accrue du système sympathique. Plus précisément, le magnésium favorise la relaxation, régularise le rythme cardiaque et réduit les tensions musculaires. On en retrouve dans les céréales complètes, le soja, les fruits secs, les crustacés, les poissons gras et le cacao, mais aussi dans certaines eaux minérales (Contrex, Badoit, Hépar) (in "Stress contrôle", Editions Alpen, 2005).
  • Le phosphore
Seul ou associé au magnésium, le phosphore agit comme un régulateur "de terrain" en cas de dystonie neurovégétative. (in site internet d'Homéophyto.com)
  • Aromathérapie
L'huile essentielle de Citrus aurantium est efficace en massage le long de la colonne vertébrale et sur le plexus solaire (in site Internet de Aroma-zone. Com)
  • Phytothérapie (in "Stress contrôle", Editions Alpen, 2005)
L'aubépine. Elle régularise le rythme cardiaque et les palpitations. Sédative, elle calme l'angoisse, les vertiges et la nervosité. Une cuillerée à soupe de pétales en infusion dans une tasse d'eau bouillante. Disponible aussi en gélules ou en ampoules : 1 à 2 g par jour en 3 prises
La passiflore. Sédative, la passiflore est efficace contre la dépression, les palpitations cardiaques, l'hyperémotivité, la nervosité ou l'insomnie. Une cuillerée à café de fleurs séchées à infuser dans de l'eau bouillante. Trois tasses par jour. En gélules, 1 à 2 g par jour en 3 prises.

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