 Deux des neuf noyaux sérotoninergiques du tronc cérébral,                  les noyaux du raphé dorsal et médian,                  sont composés de neurones dont les fibres se terminent dans                  de nombreuses régions cérébrales comme la partie                  antérieure du cerveau et le système                    limbique. Les fibres issues des noyaux du raphé                 dorsal et médian représentent quasiment la                  seule source de sérotonine dans les parties antérieures                  du système nerveux central.
Deux des neuf noyaux sérotoninergiques du tronc cérébral,                  les noyaux du raphé dorsal et médian,                  sont composés de neurones dont les fibres se terminent dans                  de nombreuses régions cérébrales comme la partie                  antérieure du cerveau et le système                    limbique. Les fibres issues des noyaux du raphé                 dorsal et médian représentent quasiment la                  seule source de sérotonine dans les parties antérieures                  du système nerveux central. On connaît une quinzaine de récepteurs à la sérotonine (ou 5-HT, pour 5-hydroxytryptamine) que l'on peut regrouper en 3 grandes familles selon leur mode de fonctionnement.
De nombreuses études montrent également l’effet important de l’activation de l’axe du stress sur la dépression. Les patients déprimés ou suicidaires montrent des signes d’hypersécrétion des hormones du stress, notamment les glucocorticoïdes des glandes surrénales, ce qui affecte leur système sérotoninergique.
Plusieurs autres récepteurs à la                    sérotonine (5-HT4, 5-HT5, 5-HT6, 5-HT7) ont été identifiés. Ils fonctionnent pour la plupart comme les 5-HT 1 et 2, c'est-à-dire                    avec une protéine G qui modifie un canal ionique ou                    une enzyme membranaire. 
Depuis les années 1970 environ, les neurotransmetteurs                  et leurs récepteurs ont été au coeur de                  la recherche sur les troubles mentaux. On s'aperçoit                  de plus en plus cependant, avec la découverte de cascades                  biochimiques de plus en plus complexes à                   l'intérieur de la cellule, que les fluctuations de neurotransmetteurs                  comme la sérotonine ne sont peut-être que la pointe                  de l'iceberg, et que notre compréhension d'un phénomène                  complexe comme la dépression nécessitera d'aller voir en détail ce                  qui se passe dans les neurones une fois que le neurotransmetteur                  s'est fixé à son récepteur.
Il existe de nos jours de nombreuses                    molécules qu’on                    peut qualifier d’antidépresseurs. Chacune augmente                    la quantité de certains neurotransmetteurs donnés                    dans certaines régions cérébrales particulières. 
Au fil des découvertes démontrant l’implication d’un nouveau neurotransmetteur dans la dépression,on a établit une classification des antidépresseurs selon leur structure moléculaire et leur mode d’action.Ils comprennent trois familles principales : les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), les tricycliques et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(ISRS).
On compte aussi un certain nombre de nouveaux médicaments qui sont uniques dans leurs mécanismes d’action et que l’on appelle antidépresseurs atypiques. Ils n’ont pas de mécanismes d’action communs, mais augmentent tous le niveau de certains neurotransmetteurs dans les synapses.
Enfin, un stabilisateurs de l’humeur comme le lithium occupe une place à part dans les traitements disponibles pour les troubles bipolaires, tant par sa nature d’élément simple que par son efficacité.
Cliquez sur chacun des médicaments suivants pour avoir un aperçu de leur mode d’action et de leurs effets :
Au fil des découvertes démontrant l’implication d’un nouveau neurotransmetteur dans la dépression,on a établit une classification des antidépresseurs selon leur structure moléculaire et leur mode d’action.Ils comprennent trois familles principales : les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), les tricycliques et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine(ISRS).
On compte aussi un certain nombre de nouveaux médicaments qui sont uniques dans leurs mécanismes d’action et que l’on appelle antidépresseurs atypiques. Ils n’ont pas de mécanismes d’action communs, mais augmentent tous le niveau de certains neurotransmetteurs dans les synapses.
Enfin, un stabilisateurs de l’humeur comme le lithium occupe une place à part dans les traitements disponibles pour les troubles bipolaires, tant par sa nature d’élément simple que par son efficacité.
Cliquez sur chacun des médicaments suivants pour avoir un aperçu de leur mode d’action et de leurs effets :
Lithium
La principale difficulté liée                     à l'utilisation du lithium demeure son dosage, qui                    doit être très précis pour minimiser                    ses effets secondaires pouvant aller de la nausée,                    la diarrhée, la perte d’appétit ou la                    soif à l’insuffisance rénale.
Il existe différentes marques de lithium (Cibalith-S, Eskalith, Lithane, Lithobid, Lithonate, Lithotabs) disponible en tablettes, capsules ou sous forme liquide.
 La phénelzine (Nardil) et              la tranylcypromine (Parnate) sont des exemples d'IMAO.
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Les antidépresseurs tricycliques
Les tricycliques agissent principalement en bloquant les                    pompes à recapture des synapses sérotoninergiques                    et noradrénergiques. Résultat : davantage de                    sérotonine ou de noradrénaline de disponible                    dans la fente synaptique. Comme les personnes dépressives                    ont souvent un taux anormalement faible de ces substances,                    les tricycliques compensent et améliorent ainsi l'humeur                    de la personne. 
Ces antidépresseurs sont                        efficaces mais ont de multiples effets secondaires qui                        leur font parfois préférer des substances                        plus modernes comme lesISRS.                        Les tricycliques influencent par exemple aussi l’histamine                        et l’acétylcholine, ce qui explique plusieurs                        de leurs effets secondaires (bouche sèche, vision                        embrouillée, sueurs, gain de poids, etc.). Les                        ISRS n’ont pas un mode d’action aussi large                        et n’amènent par conséquent pas ces                        effets secondaires.
Les Inhibiteurs sélectifs de la Recapture de              la Sérotonine (ISRS)
Les inhibiteurs                      sélectifs de la recapture de la sérotonine                      (ISRS) sont le dernier né de la famille des antidépresseurs.                      Ils sont déjà très connus du public                      grâce à l'un de ses représentants,                      la fluoxétine, devenue célèbre sous                      le nom de Prozac. 
Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent                    que les pompes à recapture de la sérotonine.                    Ils affectent toutefois 
indirectement la noradrénaline,                    puisque ses niveaux sont intimement liés à                     ceux de la sérotonine et qu'en élevant le taux                    de celle-ci, on élève également le taux                    de celle-là.
Les ISRS produisent généralement moins d'effets                    secondaires que les IMAO ou                    les tricycliques.                    Grâce à leur spécificité, il n'influencent                    pas l'histamine, ni la tyramine ou l'acétylcholine.                    Même si ses effets secondaires sont plus bénins,                    les ISRS peuvent tout de même provoquer des nausées,                    des diarrhées, des maux de tête, une baisse                    de libido ou des tremblements 
qui disparaissent toutefois                    après le premier mois d'utilisation. 
Les ISRS sont la fluoxétine (Prozac),                    le citalopram (Celexa), la fluvoxamine (Luvox), la sertraline (Zoloft)                    et la paroxétine (Paxil). Ces substances sont aussi utilisées                    dans le traitement des troubles obsessifs compulsifs, les            attaques de panique et le syndrome de stress post-traumatique.
Les inhibiteurs                      sélectifs de la recapture de la sérotonine                      (ISRS) sont le dernier né de la famille des antidépresseurs.                      Ils sont déjà très connus du public                      grâce à l'un de ses représentants,                      la fluoxétine, devenue célèbre sous                      le nom de Prozac. 
Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent                    que les pompes à recapture de la sérotonine.                    Ils affectent toutefois indirectement la noradrénaline,                    puisque ses niveaux sont intimement liés à                     ceux de la sérotonine et qu'en élevant le taux                    de celle-ci, on élève également le taux                    de celle-là.
Les ISRS produisent généralement moins d'effets                    secondaires que les IMAO ou                    les tricycliques.                    Grâce à leur spécificité, il n'influencent pas l'histamine, ni la tyramine ou l'acétylcholine.                    Même si ses effets secondaires sont plus bénins,                    les ISRS peuvent tout de même provoquer des nausées,                    des diarrhées, des maux de tête, une baisse                    de libido ou des tremblements qui disparaissent toutefois                    après le premier mois d'utilisation. 
Les ISRS sont la fluoxétine (Prozac),                    le citalopram (Celexa), la fluvoxamine (Luvox), la sertraline (Zoloft)                    et la paroxétine (Paxil). Ces substances sont aussi utilisées                    dans le traitement des troubles obsessifs compulsifs, les            attaques de panique et le syndrome de stress post-traumatique.
 
 
 
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