L’entreprise Isobar a développé, en partenariat avec le MIT, une méthode pour capter et observer les émotions ressenties lors d’une expérience en réalité virtuelle. Un outil destiné aux entreprises, pour améliorer l’impact de leurs expériences.
“Les émotions apportent l’énergie derrière pratiquement chaque attitude que prennent les gens, chaque jour de leur vie.” C’est de ce constat qu’est parti Dave Meeker, vice-président de la société Isobar, pour développer un système de mesure en temps réel des émotions, lors d’expériences en réalité virtuelle.
Une multitude de technologies médicales pour capter les émotions
En combinant plusieurs technologies médicales, Isobar, en partenariat avec le MIT, a su créer “le premier programme objectif, non invasif et fiable à mesurer la réponse émotionnelle d’humains face à des stimuli visuels”. Isobar, qui est déjà spécialisé en analyse des émotions, a donc créé cet outil, destiné aux marketeurs, pour évaluer l’efficacité d’expériences VR et en améliorer l’impact.
“Les émotions sont compliquées à mesurer”, continue Dave Meeker. Pour se faire, le dispositif créé par Isobar s’appuie sur de l’eye tracking, de l’électroencéphalographie, l’électrocardiographie et sur l’analyse de l’activité électrodermale et de l’électromyographie faciale. Derrière ces mots compliqués se cache l’observation du rythme cardiaque, des muscles du visage, de la sudation, du système nerveux et de l’activité cérébrale.
Entrer dans l’expérience pour “voir” les émotions
Le programme fait plus qu’analyser les réponses émotionnelles : il permet à l’observateur d’entrer dans l’expérience VR et d’y voir l’avatar de la personne qui l’a vécue. Là, il constate les émotions qu’il a ressenties à tel ou tel moment de l’expérience. Cela se traduit par des changements de couleur de l’avatar : lorsqu’il est doré, il ressent de l’intérêt, rose il est joyeux et vert, déçu.
“Les marques qui investissent dans la VR peuvent maintenant avoir une méthode précise et sensible, qui mesure les écueils majeurs et les succès, sans dépendre de l’auto vérification, du langage, des efforts cognitifs, de la mémoire ou même de la volonté de l’utilisateur de donner une réponse honnête”, se félicite Dave Meeker
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