Dans le domaine du VIH, la recherche s'oriente dans deux
grandes directions. D'un côté, la mise au point d'un vaccin préventif,
le rêve de tout chercheur. Et de l'autre, des pistes de traitement
curatif pour éliminer le virus chez les patients séropositifs. Un
objectif également très difficile à atteindre. Une voie intermédiaire
consiste à trouver le moyen de contrôler la réplication du virus ce qui
permettrait d'arrêter les traitements antirétroviraux sur des périodes
plus ou moins longues. C'est ce que l'on appelle l'"immunisation
thérapeutique". Une approche testée dans plusieurs hôpitaux français,
dont le CHU de Bordeaux.
L'essai clinique qui
vient de s'achever au CHU de Bordeaux a été réalisé en double aveugle.
Certains patients recevaient la substance active et d'autres, un
placebo. Les patients ont reçu plusieurs injections qui contenaient plusieurs vaccins thérapeutiques. Ces injections ne vont pas guérir les malades mais ces produits doivent aider le corps des patients à mieux contrôler la réplication du virus. "On essaie de créer des défenses surnaturelles en quelque sorte,
artificielles. On va stimuler plus que le virus VIH naturel ne le fait,
les défenses de l'organisme de façon, espère-t-on, à développer chez les
personnes concernées un système de défenses un peu artificiel, dopé,
qui puisse être suffisant pour contenir le virus plus qu'il ne le fait
naturellement", explique le Dr Philippe Morlat, chef du service de
médecine interne et maladies infectieuses du groupe hospitalier
Saint-André-CHU de Bordeaux. Comme les patients ont dû arrêter leur traitement pendant l'essai, la
quantité de virus dans leur organisme risquait d'augmenter. Tous les
quinze jours, des analyses permettaient donc de vérifier qu'ils ne
couraient aucun risque. "L'intérêt pour les patients d'interrompre
leur traitement est principalement celui d'éviter la toxicité cumulative
sur le long terme que peuvent avoir ces médicaments (…) Deuxièmement,
il y a éventuellement un bénéfice économique, car ce sont des
médicaments qui coûtent cher", précise le Dr Philippe Morlat. Aujourd'hui en France, l'Agence nationale de la recherche sur le sida coordonne plusieurs dizaines d'études cliniques portant sur le VIH.
Dans le domaine du VIH, la recherche s'oriente dans deux
grandes directions. D'un côté, la mise au point d'un vaccin préventif,
le rêve de tout chercheur. Et de l'autre, des pistes de traitement
curatif pour éliminer le virus chez les patients séropositifs. Un
objectif également très difficile à atteindre. Une voie intermédiaire
consiste à trouver le moyen de contrôler la réplication du virus ce qui
permettrait d'arrêter les traitements antirétroviraux sur des périodes
plus ou moins longues. C'est ce que l'on appelle l'"immunisation
thérapeutique". Une approche testée dans plusieurs hôpitaux français,
dont le CHU de Bordeaux.
L'essai clinique qui
vient de s'achever au CHU de Bordeaux a été réalisé en double aveugle.
Certains patients recevaient la substance active et d'autres, un
placebo. Les patients ont reçu plusieurs injections qui contenaient plusieurs vaccins thérapeutiques. Ces injections ne vont pas guérir les malades mais ces produits doivent aider le corps des patients à mieux contrôler la réplication du virus. "On essaie de créer des défenses surnaturelles en quelque sorte,
artificielles. On va stimuler plus que le virus VIH naturel ne le fait,
les défenses de l'organisme de façon, espère-t-on, à développer chez les
personnes concernées un système de défenses un peu artificiel, dopé,
qui puisse être suffisant pour contenir le virus plus qu'il ne le fait
naturellement", explique le Dr Philippe Morlat, chef du service de
médecine interne et maladies infectieuses du groupe hospitalier
Saint-André-CHU de Bordeaux. Comme les patients ont dû arrêter leur traitement pendant l'essai, la
quantité de virus dans leur organisme risquait d'augmenter. Tous les
quinze jours, des analyses permettaient donc de vérifier qu'ils ne
couraient aucun risque. "L'intérêt pour les patients d'interrompre
leur traitement est principalement celui d'éviter la toxicité cumulative
sur le long terme que peuvent avoir ces médicaments (…) Deuxièmement,
il y a éventuellement un bénéfice économique, car ce sont des
médicaments qui coûtent cher", précise le Dr Philippe Morlat. Aujourd'hui en France, l'Agence nationale de la recherche sur le sida coordonne plusieurs dizaines d'études cliniques portant sur le VIH.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire