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19 janv. 2012

L'alcool & les jeunes

L’adolescence est le temps de toutes les découvertes. Parmi elles, figure la rencontre avec l’alcool.
C’est ainsi que la consommation d’alcool devient une étape incontournable des fêtes ou des sorties. Il orne et accompagne les différents rituels de la vie sociale.
L’alcool apparaît pour les jeunes adultes en quête de transgression d’un accès plus facile et bien moins stigmatisé socialement que les «mauvaises drogues».
Les producteurs d’alcool ne l’ignorent pas et n’hésitent pas à faire la promotion de leurs produits directement dans les fêtes étudiantes. L’idée est de créer des vocations de vrais buveurs qui dureront toute une vie, en mêlant l’alcool à la fête et à la musique.

Types d’alcools

Les types d’alcool choisis par les adolescents ne sont pas les mêmes que ceux de leurs parents. La bière est préférée au vin. On retrouve aussi une préférence pour les alcools forts, souvent en ingestion massive.
Les premix ciblent de manière directe les consommateurs les plus jeunes. Ces boissons se présentent comme des sodas « corsés » ou « branchés ». Malgré leur emballage qui ne les distinguent pas des boissons sans alcool, l’alcool est bien présent. Son goût est couvert par le sucre de la boisson.

 De plus en plus jeune ?
La consommation très précoce d’alcool chez les jeunes enfants (à l’école ou pendant les premières années de collège) est très préoccupante.
Cette prise d’alcool est volontiers méconnue. Elle est socialement inacceptable et donc cachée. Les études dans le domaine retrouvent pourtant des ivresses bien avant le collège chez les enfants les plus à risque.
Les enfants ou adolescents buvant de l’alcool en cachette se trouvent en situation d’échec scolaire. Ils sont en butte à diverses violences et exclusions qui en retour renforcent encore plus leur consommation.

Vers une augmentation des alcoolisations ?

Les études démontrent que l’alcoolisation de l’adolescent est de plus en plus fréquente. Elle se réalise souvent sous forme d’ivresse. Les garçons continuent à davantage s’alcooliser que les filles, mais celles-ci rattrapent leur « retard » à grande vitesse.
La consommation régulière d'alcool chez les adultes diminue, mais on assiste à une recrudescence des comportements extrêmes chez les jeunes.

On retrouve la prise de danger dans le « binge drinking ». Cette pratique consiste à s’enivrer massivement et le plus rapidement, souvent pendant le week-end ou lors de fêtes. Le moyen pour y arriver est simple : boire un maximum d’alcool en un minimum de temps.
Cette recherche de sensations fortes peut avoir de graves conséquences : traumatismes, troubles respiratoires, comas,…

De plus, ces fréquentes hyperalcoolisations pourraient conduire à des lésions cérébrales. Elles seraient dues à la réduction durable de la neurogenèse au niveau de l’hippocampe, jouant un grand rôle dans la mémoire. Ces lésions sur le cerveau sont irréversibles et laisseront des séquelles sur les capacités de mémorisation.

Association à d’autres substances :

Le cannabis est, avec l’alcool, la substance la plus consommée par les adolescents. Elle est le fait de deux types de jeunes :
  • certains utilisent l’alcool et la drogue comme un traitement sauvage à un état dépressif
  • dans d’autres cas, la consommation d’alcool et de cannabis s’inscrit dans le sillage d’un trouble de la personnalité marqué par une intolérance à la frustration, une impulsivité et une tendance à transgresser les règles sociales
Les adolescents consommant de l’alcool sont aussi ceux qui fument le plus de tabac. La relation à l’alcool et au tabac s’apprend très tôt dans la vie, et ces deux comportements sont souvent liés.
Ainsi, le fait de fumer à l’âge adulte est fréquemment corrélé à la consommation précoce d’alcool.

Alcool et scolarité :

Il peut rapidement se mettre en place une sorte de cercle vicieux. La prise d’alcool incite à désinvestir la scolarité.
En retour, le désinvestissement de la scolarité et l’échec des performances sont vécues comme une raison supplémentaire de consommer de l’alcool.
L’adolescent en échec scolaire tente d’oublier dans l’alcool une situation qui l’angoisse et dont il a honte.

  
Le point positif ?

La relation entre alcool et adolescence a tout de même une note positive. L’adolescence est l’époque ou s’acquiert l’expérience de l’alcoolisation normale, socialement intégrée. Les adolescents apprennent à passer de l’essai de l’alcool à une consommation conviviale.

Différents stades de relation avec l'alcool

  • Premier contact  - I l a lieu à des âges divers et ses effets sont variés.Certains adolescents interrompent leur relation à l’alcool dès ce premier contact. Ils se découvrent intolérants à la substance. Ils ne supportent pas l’effet d’euphorisation, de désinhibition ou encore l’effet sédatif.
  • L'expérience - A ce stade, l’adolescent apprend à connaitre les différentes boissons alcooliques. Il découvre sa propre capacité à boire. Il repère sa préférence pour certains modes d’alcoolisation. Il fait donc des essais sur lui-même et sur différentes boissons.
  • L'alcoolisation intégrée - Il s’agit pour la majorité des adolescents et ensuite des adultes du comportement définitif vis-à-vis de l’alcool. Il intègre les règles sociales et culturelles du moment. Il tient aussi compte des usages et des traditions de la famille, de l’exemple des amis.
    La façon de boire d’un adolescent apparaît liée à des facteurs macro-sociaux ainsi qu’à des facteurs individuels. Seule une minorité d’adolescents atteindra des stades d’alcoolisation plus pathologiques tels que l’alcoolisation excessive et la dépendance.
e terme « alcoolisme » est très général et imprécis. Il regroupe un ensemble hétérogène de relations anormales avec l’alcool, influencé par certains facteurs.
On préfèrera parler de non-usage, mésusage ou d’alcoolodépendance pour qualifier et quantifier la relation avec l’alcool.



Le non-usage est une absence de consommation de boissons alcoolisées
L’usage à faibles risques regroupe les habitudes de consommation n’ayant aucun préjudice sur la vie de l’individu.
Le mésusage se définit comme des « conduites d’alcoolisation caractérisées par l’existence d’un ou plusieurs risques potentiels ou par la survenue de dommages induits (alcoolodépendance incluse)».
Ce mésusage de l'alcool inclut l'usage à risques de l'alcool, l'usage nocif ou encore l'usage de l'alcool avec dépendance.


 Facteurs influençant la consommation

Pour concevoir des interventions efficaces contre l'usage nocif de l’alcool, il importe de comprendre les facteurs qui déterminent ce problème.
La consommation d’alcool est souvent enracinée dans le contexte culturel et social de nombreuses civilisations. Elle est aussi associée à certaines caractéristiques personnelles :

  • Âge, sexe, statut physiologique et psychologique, conscience personnelle des effets indésirables de la consommation d'alcool
  • Valeurs sociales, économiques et culturelles ; normes familiales telles qu’acceptation et approbation des schémas individuels de consommation d’alcool
  • Disponibilité, accessibilité économique et tolérance sociale de la consommation d’alcool
  • Caractéristiques socioculturelles de l'influence des pairs, de la situation personnelle et des attitudes sociales vis-à-vis de la consommation d'alcool
  • Image transmise par la publicité et les médias de la consommation d’alcool comme « virile » et « attirante », déterminant ainsi les valeurs et opinions individuelles à ce sujet
  • Statut juridique de l'alcool et existence de sanctions pénales à l'encontre des personnes occasionnant des traumatismes sous l'influence de l'alcool.
Dans de nombreuses sociétés, l’alcool est associé aux célébrations : mariage, naissance, promotion professionnelle, obtention de diplômes.
C’est le cas en France, où l’abstinence ou la modération sont rarement mises en avant lors de grandes occasions.

Diminuer sa consommation :

  • Décidez du nombre maximum de verre que vous allez boire avant de sortir
  • Ne rentrez pas dans le système des « tournées » qui encouragent à boire plus que prévu
  • Alternez boissons alcoolisées et boissons non-alcoolisées

Complications d'un mauvais usage de l'alcool

  • La santé

Court terme :

  • Baisse de la vigilance
  • Perte de contrôle
  • Diminution des capacités de réaction
  • Suicide
  • Perturbations neurologiques
  Long terme (alcoolisation répétée) :
 

  • Carences notamment vitaminiques
  • Hépato-toxicité
  • Complications neurologiques
  • Troubles digestifs
  • Complications endocriniennes
  • L'ivresse  - Ivresse simple
    Ivresse pathologique (4 formes) :
    • excitomotrice
    • maniaque
    • dépressive
    • délirante
      Coma éthylique -> urgence médicale
    Une intoxication aiguë à l’alcool peut aussi être responsable d’une crise d’épilepsie, ou d’un delirium tremens pendant le sevrage. Au même titre que le coma, ce sont des urgences médicales !
  • La dépendance  - La dépendance est le stade où l’individu a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool. Les alcooliques sont des buveurs excessifs. Leur dépendance à l’égard de l’alcool conduit à une consommation responsable d’un trouble mental ou physique.Cela affecte les comportements, les relations sociales et familiales, ainsi que le statut économique du sujet.

Les conséquences


A long terme, la surconsommation d'alcool impacte fortement la santé !

L'alcool agit à presque tous les niveaux sur l'être humain. Tant au niveau psychique, que physique, l'alcool sévit également dans la vie sociale ou professionnelle.
Les atteintes physiques sur l'organisme sont nombreuses et bien réelles. L'ensemble des organes est exposé. La diminution fonctionnelle du foie est bien connue, mais il faut aussi savoir que les yeux, l’œsophage ou le cœur sont sévèrement touchés par l'abus d'alcool.

L'alcool occasionne d'importants dégâts sur le cerveau. Ces atteintes sont irréversibles, et encore plus marquées chez les sujets jeunes abusant de boissons alcoolisées.


Le système nerveux est touché par l'excès d'alcool : troubles de la marche ou possible survenue de crises d'épilepsie, l'alcool fragilise tout le système nerveux de l'organisme.


Au delà des atteintes purement physiques, l'alcool entraîne également :

  • une exclusion sociale en coupant du reste des individus
  • des difficultés familiales menant souvent à des conflits ou à une séparation
  • des dommages professionnels par manque de motivation, abscence, ou manque de concentration
L'ensemble de ces dégâts et atteintes représente un très lourd coût pour la société, aussi bien en terme de soins à apporter qu'en terme de force de travail non utilisable.

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L'alcool & les jeunes

L’adolescence est le temps de toutes les découvertes. Parmi elles, figure la rencontre avec l’alcool.
C’est ainsi que la consommation d’alcool devient une étape incontournable des fêtes ou des sorties. Il orne et accompagne les différents rituels de la vie sociale.
L’alcool apparaît pour les jeunes adultes en quête de transgression d’un accès plus facile et bien moins stigmatisé socialement que les «mauvaises drogues».
Les producteurs d’alcool ne l’ignorent pas et n’hésitent pas à faire la promotion de leurs produits directement dans les fêtes étudiantes. L’idée est de créer des vocations de vrais buveurs qui dureront toute une vie, en mêlant l’alcool à la fête et à la musique.

Types d’alcools

Les types d’alcool choisis par les adolescents ne sont pas les mêmes que ceux de leurs parents. La bière est préférée au vin. On retrouve aussi une préférence pour les alcools forts, souvent en ingestion massive.
Les premix ciblent de manière directe les consommateurs les plus jeunes. Ces boissons se présentent comme des sodas « corsés » ou « branchés ». Malgré leur emballage qui ne les distinguent pas des boissons sans alcool, l’alcool est bien présent. Son goût est couvert par le sucre de la boisson.

 De plus en plus jeune ?
La consommation très précoce d’alcool chez les jeunes enfants (à l’école ou pendant les premières années de collège) est très préoccupante.
Cette prise d’alcool est volontiers méconnue. Elle est socialement inacceptable et donc cachée. Les études dans le domaine retrouvent pourtant des ivresses bien avant le collège chez les enfants les plus à risque.
Les enfants ou adolescents buvant de l’alcool en cachette se trouvent en situation d’échec scolaire. Ils sont en butte à diverses violences et exclusions qui en retour renforcent encore plus leur consommation.

Vers une augmentation des alcoolisations ?

Les études démontrent que l’alcoolisation de l’adolescent est de plus en plus fréquente. Elle se réalise souvent sous forme d’ivresse. Les garçons continuent à davantage s’alcooliser que les filles, mais celles-ci rattrapent leur « retard » à grande vitesse.
La consommation régulière d'alcool chez les adultes diminue, mais on assiste à une recrudescence des comportements extrêmes chez les jeunes.

On retrouve la prise de danger dans le « binge drinking ». Cette pratique consiste à s’enivrer massivement et le plus rapidement, souvent pendant le week-end ou lors de fêtes. Le moyen pour y arriver est simple : boire un maximum d’alcool en un minimum de temps.
Cette recherche de sensations fortes peut avoir de graves conséquences : traumatismes, troubles respiratoires, comas,…

De plus, ces fréquentes hyperalcoolisations pourraient conduire à des lésions cérébrales. Elles seraient dues à la réduction durable de la neurogenèse au niveau de l’hippocampe, jouant un grand rôle dans la mémoire. Ces lésions sur le cerveau sont irréversibles et laisseront des séquelles sur les capacités de mémorisation.

Association à d’autres substances :

Le cannabis est, avec l’alcool, la substance la plus consommée par les adolescents. Elle est le fait de deux types de jeunes :
  • certains utilisent l’alcool et la drogue comme un traitement sauvage à un état dépressif
  • dans d’autres cas, la consommation d’alcool et de cannabis s’inscrit dans le sillage d’un trouble de la personnalité marqué par une intolérance à la frustration, une impulsivité et une tendance à transgresser les règles sociales
Les adolescents consommant de l’alcool sont aussi ceux qui fument le plus de tabac. La relation à l’alcool et au tabac s’apprend très tôt dans la vie, et ces deux comportements sont souvent liés.
Ainsi, le fait de fumer à l’âge adulte est fréquemment corrélé à la consommation précoce d’alcool.

Alcool et scolarité :

Il peut rapidement se mettre en place une sorte de cercle vicieux. La prise d’alcool incite à désinvestir la scolarité.
En retour, le désinvestissement de la scolarité et l’échec des performances sont vécues comme une raison supplémentaire de consommer de l’alcool.
L’adolescent en échec scolaire tente d’oublier dans l’alcool une situation qui l’angoisse et dont il a honte.

  
Le point positif ?

La relation entre alcool et adolescence a tout de même une note positive. L’adolescence est l’époque ou s’acquiert l’expérience de l’alcoolisation normale, socialement intégrée. Les adolescents apprennent à passer de l’essai de l’alcool à une consommation conviviale.

Différents stades de relation avec l'alcool

  • Premier contact  - I l a lieu à des âges divers et ses effets sont variés.Certains adolescents interrompent leur relation à l’alcool dès ce premier contact. Ils se découvrent intolérants à la substance. Ils ne supportent pas l’effet d’euphorisation, de désinhibition ou encore l’effet sédatif.
  • L'expérience - A ce stade, l’adolescent apprend à connaitre les différentes boissons alcooliques. Il découvre sa propre capacité à boire. Il repère sa préférence pour certains modes d’alcoolisation. Il fait donc des essais sur lui-même et sur différentes boissons.
  • L'alcoolisation intégrée - Il s’agit pour la majorité des adolescents et ensuite des adultes du comportement définitif vis-à-vis de l’alcool. Il intègre les règles sociales et culturelles du moment. Il tient aussi compte des usages et des traditions de la famille, de l’exemple des amis.
    La façon de boire d’un adolescent apparaît liée à des facteurs macro-sociaux ainsi qu’à des facteurs individuels. Seule une minorité d’adolescents atteindra des stades d’alcoolisation plus pathologiques tels que l’alcoolisation excessive et la dépendance.
e terme « alcoolisme » est très général et imprécis. Il regroupe un ensemble hétérogène de relations anormales avec l’alcool, influencé par certains facteurs.
On préfèrera parler de non-usage, mésusage ou d’alcoolodépendance pour qualifier et quantifier la relation avec l’alcool.



Le non-usage est une absence de consommation de boissons alcoolisées
L’usage à faibles risques regroupe les habitudes de consommation n’ayant aucun préjudice sur la vie de l’individu.
Le mésusage se définit comme des « conduites d’alcoolisation caractérisées par l’existence d’un ou plusieurs risques potentiels ou par la survenue de dommages induits (alcoolodépendance incluse)».
Ce mésusage de l'alcool inclut l'usage à risques de l'alcool, l'usage nocif ou encore l'usage de l'alcool avec dépendance.


 Facteurs influençant la consommation

Pour concevoir des interventions efficaces contre l'usage nocif de l’alcool, il importe de comprendre les facteurs qui déterminent ce problème.
La consommation d’alcool est souvent enracinée dans le contexte culturel et social de nombreuses civilisations. Elle est aussi associée à certaines caractéristiques personnelles :

  • Âge, sexe, statut physiologique et psychologique, conscience personnelle des effets indésirables de la consommation d'alcool
  • Valeurs sociales, économiques et culturelles ; normes familiales telles qu’acceptation et approbation des schémas individuels de consommation d’alcool
  • Disponibilité, accessibilité économique et tolérance sociale de la consommation d’alcool
  • Caractéristiques socioculturelles de l'influence des pairs, de la situation personnelle et des attitudes sociales vis-à-vis de la consommation d'alcool
  • Image transmise par la publicité et les médias de la consommation d’alcool comme « virile » et « attirante », déterminant ainsi les valeurs et opinions individuelles à ce sujet
  • Statut juridique de l'alcool et existence de sanctions pénales à l'encontre des personnes occasionnant des traumatismes sous l'influence de l'alcool.
Dans de nombreuses sociétés, l’alcool est associé aux célébrations : mariage, naissance, promotion professionnelle, obtention de diplômes.
C’est le cas en France, où l’abstinence ou la modération sont rarement mises en avant lors de grandes occasions.

Diminuer sa consommation :

  • Décidez du nombre maximum de verre que vous allez boire avant de sortir
  • Ne rentrez pas dans le système des « tournées » qui encouragent à boire plus que prévu
  • Alternez boissons alcoolisées et boissons non-alcoolisées

Complications d'un mauvais usage de l'alcool

  • La santé

Court terme :

  • Baisse de la vigilance
  • Perte de contrôle
  • Diminution des capacités de réaction
  • Suicide
  • Perturbations neurologiques
  Long terme (alcoolisation répétée) :
 

  • Carences notamment vitaminiques
  • Hépato-toxicité
  • Complications neurologiques
  • Troubles digestifs
  • Complications endocriniennes
  • L'ivresse  - Ivresse simple
    Ivresse pathologique (4 formes) :
    • excitomotrice
    • maniaque
    • dépressive
    • délirante
      Coma éthylique -> urgence médicale
    Une intoxication aiguë à l’alcool peut aussi être responsable d’une crise d’épilepsie, ou d’un delirium tremens pendant le sevrage. Au même titre que le coma, ce sont des urgences médicales !
  • La dépendance  - La dépendance est le stade où l’individu a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool. Les alcooliques sont des buveurs excessifs. Leur dépendance à l’égard de l’alcool conduit à une consommation responsable d’un trouble mental ou physique.Cela affecte les comportements, les relations sociales et familiales, ainsi que le statut économique du sujet.

Les conséquences


A long terme, la surconsommation d'alcool impacte fortement la santé !

L'alcool agit à presque tous les niveaux sur l'être humain. Tant au niveau psychique, que physique, l'alcool sévit également dans la vie sociale ou professionnelle.
Les atteintes physiques sur l'organisme sont nombreuses et bien réelles. L'ensemble des organes est exposé. La diminution fonctionnelle du foie est bien connue, mais il faut aussi savoir que les yeux, l’œsophage ou le cœur sont sévèrement touchés par l'abus d'alcool.

L'alcool occasionne d'importants dégâts sur le cerveau. Ces atteintes sont irréversibles, et encore plus marquées chez les sujets jeunes abusant de boissons alcoolisées.


Le système nerveux est touché par l'excès d'alcool : troubles de la marche ou possible survenue de crises d'épilepsie, l'alcool fragilise tout le système nerveux de l'organisme.


Au delà des atteintes purement physiques, l'alcool entraîne également :

  • une exclusion sociale en coupant du reste des individus
  • des difficultés familiales menant souvent à des conflits ou à une séparation
  • des dommages professionnels par manque de motivation, abscence, ou manque de concentration
L'ensemble de ces dégâts et atteintes représente un très lourd coût pour la société, aussi bien en terme de soins à apporter qu'en terme de force de travail non utilisable.

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