La démence vasculaire

Une personne sur trois sera touchée par la démence ou un accident vasculaire cérébral (AVC). L’une des principales découvertes de la recherche dans ce domaine au cours des dix dernières années est que tous les facteurs de risque vasculaire classiques de l’AVC que nous connaissons sont également des facteurs de risque de démence. Cette découverte permet d’envisager sérieusement la possibilité que la démence puisse être prévenue, ou du moins retardée, en agissant sur ces facteurs de risque. Par exemple, il existe certaines preuves à l’effet que la maîtrise de la tension artérielle à l’aide de médicaments adéquats peut prévenir la démence et la perte de mémoire. Il n’existe aucune preuve formelle à l’effet qu’une classe de médicaments antihypertenseurs en particulier soit supérieure à une autre pour prévenir la démence.

Un autre espoir nous a été donné au cours des dernières années. En effet, les médicaments utilisés pour traiter la maladie d’Alzheimer pourraient venir en aide aux personnes atteintes d’une démence causée par une maladie vasculaire cérébrale. Il semble que les deux maladies aient une caractéristique commune, entre autres choses, soit un déficit relatif d’un neurotransmetteur, l’acétylcholine. Les médicaments qui élèvent la concentration de cette substance dans le cerveau (les inhibiteurs de la cholinestérase) sont bénéfiques pour ces deux formes de démence.

Les experts de la CCCDTD3 ont revu les preuves relatives aux bienfaits procurés par les inhibiteurs de la cholinestérase dans les cas de démence à composante vasculaire. Ils ont conclu que les preuves relatives aux bienfaits de faible amplitude du donépézil sur les paramètres cognitifs et globaux sont satisfaisantes, ses bienfaits sur les paramètres fonctionnels étant moins probants. Le donépézil pourrait représenter une option

thérapeutique contre la démence vasculaire. De nombreuses personnes souffrent de démence en raison à la fois de la maladie d’Alzheimer et d’une maladie vasculaire. Il existe des preuves satisfaisantes sur les bienfaits de faible amplitude de la galantamine dans de tels cas. La galantamine peut être envisagée comme option thérapeutique contre la maladie d’Alzheimer accompagnée d’une maladie vasculaire cérébrale.

Traiter la démence vasculaire
Une personne sur trois sera touchée par la démence ou un accident vasculaire cérébral
(AVC). L’une des principales découvertes de la recherche dans ce domaine au cours des dix
dernières années est que tous les facteurs de risque vasculaire classiques de l’AVC que nous
connaissons sont également des facteurs de risque de démence. Cette découverte permet
d’envisager sérieusement la possibilité que la démence puisse être prévenue, ou du moins
retardée, en agissant sur ces facteurs de risque. Par exemple, il existe certaines preuves à
l’effet que la maîtrise de la tension artérielle à l’aide de médicaments adéquats peut prévenir
la démence et la perte de mémoire. Il n’existe aucune preuve formelle à l’effet qu’une classe
de médicaments antihypertenseurs en particulier soit supérieure à une autre pour prévenir la
démence.
Un autre espoir nous a été donné au cours des dernières années. En effet, les médicaments
utilisés pour traiter la maladie d’Alzheimer pourraient venir en aide aux personnes atteintes
d’une démence causée par une maladie vasculaire cérébrale. Il semble que les deux maladies
aient une caractéristique commune, entre autres choses, soit un déficit relatif d’un
neurotransmetteur, l’acétylcholine. Les médicaments qui élèvent la concentration de cette
substance dans le cerveau (les inhibiteurs de la cholinestérase) sont bénéfiques pour ces deux
formes de démence.
Les experts de la CCCDTD3 ont revu les preuves relatives aux bienfaits procurés par les
inhibiteurs de la cholinestérase dans les cas de démence à composante vasculaire. Ils ont
conclu que les preuves relatives aux bienfaits de faible amplitude du donépézil sur les
paramètres cognitifs et globaux sont satisfaisantes, ses bienfaits sur les paramètres
fonctionnels étant moins probants. Le donépézil pourrait représenter une option
thérapeutique contre la démence vasculaire. De nombreuses personnes souffrent de
démence en raison à la fois de la maladie d’Alzheimer et d’une maladie vasculaire. Il existe
des preuves satisfaisantes sur les bienfaits de faible amplitude de la galantamine dans de tels
cas. La galantamine peut être envisagée comme option thérapeutique contre la maladie
d’Alzheimer accompagnée d’une maladie vasculaire cérébrale.