On peut parler de «machine» dès qu'il y a de l'activité entre les molécules; le transport de l'oxygène par l'hémoglobine en est un exemple. «Toutes les décisions prises par notre corps se prennent au niveau moléculaire par des nanomachines», explique Alexis Vallée-Bélisle, professeur au département de chimie de l'Université de Montréal. «Une nanomachine est simplement une machine ou un processus de transfert d'énergie à l'échelle nanométrique, soit un milliardième de mètre», enchaîne-t-il.
ANTICORPS
La nanomachine conçue à l'Université de Montréal réagit avec les anticorps. Ceux-ci sont produits par notre système immunitaire lors d'une infection. Pour diagnostiquer le VIH, il faut trouver la présence d'anticorps. Il est possible d'adapter la nanomachine selon le test que l'on veut effectuer, que ce soit pour détecter des anticorps ou toute autre substance présente dans le sang. Une petite goutte de sang suffit pour faire le test et le résultat est immédiat.
PRIX ET RAPIDITÉ
FINANCEMENT
C'est grâce à l'aide de la fondation Bill and Melinda Gates que la nanomachine a vu le jour. La fondation a comme objectif de soutenir la recherche qui vient en aide aux pays en développement. La nanomachine est une solution au manque de ressources dans ces pays. Pour le moment, ces nanomachines devront être testées sur de véritables patients, mais leur efficacité ne fait aucun doute, selon le chercheur. «On espère être en mesure de commercialiser la nanomachine le plus rapidement possible», explique Alexis Vallée-Bélisle.
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