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Rouge ou blanc, en fruit ou en jus, le raisin est disponible sous
différentes formes et se consomme toute l’année. Et s’il s’avère être un
aliment très apprécié par son goût, ses vertus ne se limitent pas à sa
saveur. Le raisin est le fruit de l’énergie par excellence ! Véritable
atout tonus, il est vivement recommandé en automne pour prévenir des
petits maux hivernaux car il est constitué de nombreux bienfaits
énergétiques : glucose et fructose, des sucres rapides facilement
assimilables, vitamines A ,B et C mais également d’oligo-éléments tels
que le calcium, le potassium, le fer et le magnésium. Non vous ne rêvez
pas, ce petit fruit ovale contient bien tous ces nutriments et ce n’est
pas tout… C’est un formidable antioxydant. Riche en polyphénols, la
consommation de raisin permet de prévenir votre système
cardio-vasculaire en le protégeant contre différentes maladies en
réduisant l’apparition de mauvais cholestérol.
Pour ceux qui surveillent leur ligne, sachez que le raisin est peu calorique et participe activement à une bonne digestion. En effet, il possède des qualités diurétiques indéniables de part sa forte teneur en eau et la présence de fibres contenues notamment dans la peau et les pépins. Et si le raisin se veut un excellent partenaire santé vous serez ravies mesdames d’apprendre qu’il répond aussi à des critères de beauté. Depuis quelques années le raisin est devenu le nouvel ingrédient de prédilection chez de nombreux spécialistes en cosmétique. Mais pourquoi donc ? Comme expliqué précédemment, le raisin possède des polyphénols et ces derniers vont piéger les radicaux libres, comprenez la pollution, responsable du vieillissement cutané. Bien plus performant que la vitamine E, ils renforcent le collagène et l’élastine de peau. Mangez régulièrement du raisin et vous pouvez être sûres d’obtenir un teint éclatant et unifié. Mais pour cela évitez de retirer les pépins du raisin car c’est ici que se concentre une grande majorité des polyphénols. Alors que ce soit en jus,en dessert ou en salade, n’hésitez pas, consommez du raisin ! Pour ceux qui auraient les intestins sensibles attention, le raisin est tout de même un laxatif.
Raisin
Valeur nutritive du raisin
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Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2010.
Profil santé du raisin
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Les bienfaits du raisin
Que contient le raisin?
Resvératrol. Présent principalement dans la peau du raisin (donc aussi dans le jus de raisin et le vin rouge), le resvératrol a révélé in vitro un effet cardioprotecteur, entre autres par ses propriétés antiplaquettaire et antioxydante8-10. L’effet préventif qu’exerce le raisin contre le cancer serait aussi en partie attribuable au resvératrol32,33. Cependant, des études seront nécessaires pour déterminer la biodisponibilité du resvératrol alimentaire et son effet chez l’humain11. Vitamines et minéraux principaux> Classification des sources des nutriments> Vitamines: leurs fonctions, les meilleures sources > Minéraux: leurs fonctions, les meilleures sources
Idées recettes
haut
avec des raisins
Pour accéder à d’autres recettes, vous pouvez vous rendre sur le site
de recettes de cuisine CuisineAZ.com, qui propose entre autres, les
recettes suivantes : jus de raisin, gelée de raisin, caille au raisinRaisins frais
Raisins secs
Feuilles de vigneIngrédient important de la cuisine grecque et turque, elle sert à envelopper divers aliments, auxquels elle confère, durant la cuisson, une agréable saveur acidulée.Vinaigre de vinOn l’emploie dans les vinaigrettes, pour faire mariner les viandes ou déglacer les poêles. Vin blanc, vin rouge, champagne, xérès, etc. servent à la fabrication de vinaigres fins, souvent aromatisés aux fruits ou aux fines herbes. Ils permettent de varier à l'infini les plats auxquels on les ajoute.Huile de pépins de raisinFaible en gras saturés et riche en gras insaturés, l'huile de pépins de raisin peut servir à la cuisson, à macérer les viandes ou être utilisée dans les salades. Son point de fusion élevé en fait un produit très utilisé pour les grillades et les fondues.Choix et conservationChoisirLes raisins doivent être fermes, mais bien mûrs, car ils ne mûriront plus une fois cueillis. La tige doit être ferme, sans traces de moisissure. À noter que la pellicule blanche qui recouvre la surface du raisin n'a rien d'inquiétant. C'est au contraire, signe que le fruit est frais et qu'il n'a pas fait l'objet de manipulations excessives.ConserverRéfrigérateur. Quelques jours dans la partie centrale. Épongez d'abord l'humidité des fruits avec un papier absorbant, puis placez dans un sac perforé. Rincez au moment de consommer.Congélateur. Déposez les fruits entiers, pelés ou non, sur une plaque. Lorsqu'ils sont gelés, enfermez-les dans un sac à congélateur. Raisins secs. Dans un contenant hermétique, gardez au frais, au sec et à l'abri de la lumière. Huile de pépins de raisins. Une fois la bouteille entamée, conservez-la au réfrigérateur, car l’huile s'oxyde rapidement. La petite histoire du raisin
Cependant, les experts pensent que l'impulsion de domestiquer la vigne sauvage (il y a environ 6 000 ans) et de sélectionner des variétés donnant des fruits plus gros et plus sucrés serait venue de la découverte du processus de fermentation conduisant à la transformation du jus en vin. Cette découverte serait attribuable au hasard et au fait que le raisin renferme des levures naturelles qui favorisent sa fermentation. Un beau matin, quelque part entre la mer Noire et le golfe Persique, quelqu'un a retrouvé une jarre oubliée dans le coin d'une caverne et a goûté le jus fermenté qu'elle contenait. Un jus qui se conservait bien, qui avait bon goût et des effets particuliers... La bonne nouvelle s’est répandue rapidement et il n’a guère fallu de temps avant que l'on maîtrise à la fois le processus de vinification et la viticulture. La culture de la vigne était déjà établie dans la région du Tigre et de l'Euphrate 4 000 ans avant notre ère. Mille ans plus tard, elle avait atteint un haut degré de sophistication en Mésopotamie, en Syrie, en Phénicie et dans le delta égyptien. De nombreuses variétés existaient déjà à l'époque, ce qui témoigne d'une longue période de développement. Chez les Grecs du temps d'Homère, le vin était la boisson de tous les jours; hommes, femmes et enfants en buvaient. Les Romains, grands amateurs de vin eux aussi, et par ailleurs excellents agriculteurs, répandront la culture de la vigne dans tout l'Empire. Sur les 50 ou 60 espèces de vignes répertoriées dans le monde, c'est essentiellement l'espèce Vitis vinifera que l'on cultive commercialement. Introduite en Amérique par les Espagnols lors de la conquête, elle sera cultivée dans toutes les missions, le vin étant indispensable à la célébration de la messe. Deux espèces ont fait l'objet de travaux de sélection. V. labrusca produit entre autres les fameux raisins Concord destinés à la consommation en frais et à la fabrication de jus. V. rotundifolia produit la vigne muscadine surtout cultivée dans le sud des États-Unis pour la production de vin et de vin fortifié de type Porto. Les autres espèces indigènes n’ont pas été modifiées. Leurs fruits sont restés inchangés depuis l'apparition du genre Vitis sur la planète il y a environ 70 millions d'années, et n'intéressent guère que les oiseaux et les ours. Le raisin de tableLes Égyptiens et les Romains consommaient le raisin de table frais et séché. Dès la Renaissance, on s'est intéressé à l'amélioration et à la sélection de variétés de vignes destinées à sa production. Malgré tout, ce fruit restera d'une relative rareté dans l'alimentation humaine jusqu'au tournant du XXe siècle. C’est la nécessité de trouver de nouveaux marchés pour les produits de la viticulture qui conduira à en faire la promotion auprès du grand public. Quant au raisin sec, dont la Californie est le plus grand producteur mondial, il entre aujourd'hui dans de nombreuses préparations alimentaires, que ce soit en boulangerie et en pâtisserie, ou dans les mélanges de type muesli ou granola.Jardinage biologiqueLa culture de la vigne dont le fruit est destiné à être mangé frais n'est pas la même que celle de la vigne à vin. Dans ce dernier cas, on fertilise moins et on n'irrigue pas.pH : 5,0 à 6,0. La vigne est indifférente à la nature du sol. Toutefois, ce dernier doit bien s'égoutter afin d'éviter la pourriture des racines et diverses autres maladies provoquées par des champignons. Idéalement, on la plantera sur un terrain en pente. Au Québec, à moins d'être disposé à protéger les plants contre le gel en les renchaussant à l'automne, il est préférable de planter des variétés de l'espèce V. labrusca, plus résistantes aux froids que la vigne européenne et la muscadine. Préparez le sol en ajoutant un bon fumier décomposé ou du compost. Les années subséquentes, on se contentera d'engrais foliaires et de quelques pelletées de compost au pied de chacun des plants au printemps. À la plantation, taillez les racines et rabattez la tige en ne gardant que deux bourgeons. La taille d'entretien varie selon les variétés et les producteurs. Informez-vous auprès du pépiniériste. Il faudra également tuteurer les plants d'une manière qui variera selon le type de taille que l'on pratique. De plus en plus présent dans les jardins du Québec, le scarabée japonais peut défolier un plant de vigne en un temps record. Limitez les dégâts en appliquant au sol des spores de la maladie laiteuse (pour contrôler les larves) ou en protégeant avec un voilage à mailles serrées. On doit ramasser les adultes sur les plants tôt le matin et les détruire. En cas d'infestation grave, traitez à la roténone. On peut prévenir et traiter la majorité des maladies de la vigne en appliquant du soufre ou du sulfate de cuivre, deux produits acceptés en agriculture biologique. Assurez une bonne circulation de l'air en éliminant les mauvaises herbes et en taillant de façon à ce que le soleil pénètre bien au coeur des plants. Si l’on cultive la vigne pour la production de raisins secs, on récolte le plus tard possible, lorsque le fruit est bien mûr. Sa teneur en eau sera alors moins élevée et il sera plus sucré. Écologie et environnementDeux événements écologiques majeurs ont marqué l'histoire de la vigne européenne vers la fin du XIXe siècle. Restée jusque-là relativement à l'abri des insectes et des maladies, elle a été attaquée par un insecte importé d'Amérique, le phylloxera de la vigne. Il a causé des dommages considérables, à tel point que l'industrie du vin a frisé la catastrophe et risqué la ruine. Les Européens sont alors partis à la recherche de variétés résistantes à l'insecte. Ils les ont trouvées dans l’habitat original de la vigne, soit l'est des États-Unis. Diverses espèces de vigne sauvage y cohabitent avec l’insecte depuis des milliers d'années. Depuis, la majorité des vignes européennes sont greffées sur des pieds appartenant aux espèces américaines V. riparia, V. rupestris, et V. berlandieri ou à des hybrides de ces espèces.Tandis que les viticulteurs se remettaient à peine de la première crise, les vignes seront de nouveau touchées vers 1878. Cette fois, par le mildiou, une maladie causée par des champignons, et importée elle aussi de l’Amérique du Nord. Une fois encore, c'est toute l'industrie viticole qui est menacée, et de façon encore plus imminente, car on ne dispose pas de variétés résistantes à la maladie. La solution au problème sera découverte par hasard. En examinant des vignes de la région du Médoc, un professeur du nom d’Alexis Millardet découvre que certaines d'entre elles ne sont pas touchées par la maladie. Il observe également que, sur ces plants, les raisins sont recouverts d'une substance grisâtre verdâtre, du sulfate de cuivre, un produit ayant une forte action purgative. Il apprend que les propriétaires du vignoble l’appliquent sur les plants en bordure des chemins pour dissuader les potentiels voleurs de raisins. À partir de cela, en 1885, Millardet créa la bouillie bordelaise qui contient également de la chaux éteinte qui réduit l'agressivité du sulfate de cuivre. Cette mixture possède des propriétés fongicides qui seront largement mises à profit par la suite. Grâce à elle, les vignobles européens échappent à la faillite et, pendant près d'un siècle, ce sera le seul traitement dont on se servira pour prévenir la maladie. Contrairement aux nouveaux fongicides mis au point au cours des dernières décennies, la bouillie bordelaise est acceptée en agriculture biologique. Toutefois, son usage est controversé au sein des organismes de certification. L’Institut national français de la recherche agronomique (INRA) a publié les résultats d’études montrant que le cuivre contenu dans cette bouillie s’accumulait dans le sol. À hautes doses, bien qu’il soit relativement inoffensif pour les animaux et les êtres humains, il peut être toxique pour les plantes et la microflore du sol. |
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