Des chercheurs américains ont pour la
première fois identifié des traits génétiques permettant de
diagnostiquer un trouble bipolaire sévère. Liés au cycle de sommeil et
d'éveil, ils fournissant des indices importants sur la nature génétique
de la maladie et permettent d'apporter de nouvelles voies pour prévenir
son apparition.
Le
trouble bipolaire est un trouble de l’humeur encore trop souvent
sous-diagnostiqué car il faut parfois plusieurs années avant qu'il ne
soit établi. Dans une première étude du genre,
une équipe de scientifiques menée par des chercheurs de l'université du
Texas et de UCLA ont identifié une douzaine de traits liés aux cycles
de sommeil et à des activités qui sont associées à un trouble bipolaire
grave. "En outre, nous avons été en mesure de retracer certains de ces
traits à un chromosome spécifique", a déclaré le Dr Joseph Takahashi,
principal auteur de l'étude.
"Cette étude représente une étape clé dans l'identification des causes génétiques de ce trouble et fournit des cibles pour de nouvelles approches de prévention et de traitement", ajoute le Dr Nelson Freimer de UCLA. Le trouble bipolaire provoque des changements d'humeur drastiques- appelés épisodes - pendant lesquelles la personne est soit trop excitée, soit triste ou irritable. Entre les deux pôles, la personne qui en souffre retrouve un état normal. Ses causes sont suspectées d'être à la fois génétiques et environnementales.
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"Cette étude représente une étape clé dans l'identification des causes génétiques de ce trouble et fournit des cibles pour de nouvelles approches de prévention et de traitement", ajoute le Dr Nelson Freimer de UCLA. Le trouble bipolaire provoque des changements d'humeur drastiques- appelés épisodes - pendant lesquelles la personne est soit trop excitée, soit triste ou irritable. Entre les deux pôles, la personne qui en souffre retrouve un état normal. Ses causes sont suspectées d'être à la fois génétiques et environnementales.
Des comportements qui précèdent une saute d'humeur
Ainsi, les chercheurs soupçonnent que la perturbation des rythmes circadiens, notamment les cycles de sommeil et de réveil, peut précéder ces sautes d'humeur. Les malades se réveillent plus tard et dorment plus en moyenne, sont actifs pendant des périodes plus courtes que les autres personnes et ont un niveau plus faible d'activité. Pour leur étude, ils ont fait appel à plus de 500 membres de 26 familles en provenance du Costa Rica et de la Colombie, qui comprennent chacune de nombreuses personnes atteintes de troubles bipolaires graves.
les traits génétiques liés à la maladie.
Ils ont ainsi pu établir 13 marqueurs biologiques ou comportementaux
que l'on retrouve le plus souvent chez les malades bipolaires. Il s'agit
notamment de la moyenne de la durée d’éveil, l’amplitude
réveil-sommeil, le pic d’activité, la durée des phases de sommeil durant
la période de sommeil, le temps de sommeil décalé ou encore le délai
d’endormissement.
Les chercheurs ont analysé de près les rythmes circadiens de toutes ces personnes pour identifier Vidéo Stars bipolaires : qui sont-elles ?
Stars bipolaires : qui sont-elles ? par Zoomin_Wallonie
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