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23 févr. 2013

Pouls rapide, tachycardie

Pouls rapide, tachycardieUn cœur normal, au repos, bat entre 60 et 80 fois par minute. Lorsque le pouls dépasse 100 battements par minute, on appelle ce phénomène "tachycardie".
Cette accélération du rythme cardiaque est normale ou pathologique, selon le cas.
La personne qui fait de la tachycardie peut ne pas s'en apercevoir ou, au contraire, sentir son cœur battre fortement à l'intérieur de son thorax (ce sont des palpitations).
Il est important de savoir qu'un pouls rapide ne veut pas automatiquement dire qu'on a une pression artérielle élevée.
En cas d'anémie ou de crise cardiaque, par exemple, le cœur bat plus vite pour compenser une baisse de pression afin de la ramener à la normale.
  • Pratique d'exercices physiques.
    Il est normal que le pouls s'accélère proportionnellement à l'intensité de l'activité physique pratiquée.
    Il revient progressivement à la normale une fois l'activité terminée.
  • Sédentarité.
    Au moindre effort, le cœur d'une personne inactive doit battre plus vite pour répondre à une consommation accrue d'oxygène, ce qui se traduit par un essoufflement désagréable.
  • Consommation de thé, de café, de cola ou de chocolat.
    Tous les produits qui contiennent des dérivés de la caféine ont la propriété d'accélérer la fréquence cardiaque.
  • Stress physiologique (maladie grave, blessure, chirurgie) ou psychologique (problèmes familiaux ou financiers, changement d'emploi) et nervosité.
  • Cigarette et autres produits du tabac.
    Leur action est double.
    D'une part, ils forcent le cœur à battre plus rapidement et, donc, à utiliser plus d'oxygène, d'autre part, ils diminuent la quantité d'oxygène transportée jusqu'au cœur par le sang.
  • Certains médicaments, tels que les décongestifs et les bronchodilatateurs, comme le salbutamol (Ventoline) ou la théophylline, utilisés dans le traitement de l'asthme ou d'autres affections bronchiques.
  • Alcool et drogues, tels que les stimulants et les dérivés de l'amphétamine (substance qui excite le système nerveux central).
  • Syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    Il s'agit d'une anomalie congénitale du circuit électrique du cœur (comme si le système électrique était mal branché).
    Peu fréquente et en général bénigne, elle peut être découverte chez un adolescent ou un jeune adulte qui se plaint de faiblesse subite, de syncope durant des activités physiques intenses et de crises de tachycardie.
  • Tachycardie paroxystique.
    Elle peut être auriculaire ou ventriculaire, selon que ce sont les oreillettes ou les ventricules qui accélèrent le rythme cardiaque.
    Si elle est auriculaire, les battements seront de 95 à 150 à la minute.
    Si elle est ventriculaire, ils seront de 160 à 190.
    Cette anomalie du circuit électrique du cœur se rencontre le plus souvent chez les jeunes à cause d'une hypersensibilité émotive et elle se traduit par l'apparition soudaine d'un pouls très rapide (de 160 à 190 par minute) et régulier, pouvant durer de quelques minutes à quelques heures et revenant à la normale tout aussi soudainement.
    La tachycardie paroxystique peut être déclenchée par un effort anodin (comme se pencher pour lacer ses chaussures), par un choc (être témoin d'un accident) ou sans aucune raison.
  • Fibrillation auriculaire.
    Ce trouble du rythme cardiaque se manifeste par un pouls irrégulier, le plus souvent rapide à cause de contractions désordonnées des oreillettes.
    Il peut entraîner une embolie cérébrale (AVC) ou une embolie pulmonaire (blocage brusque d'un vaisseau par un caillot de sang).
    La fibrillation auriculaire survient généralement à cause d'un problème cardiaque, mais elle peut aussi être due à un dysfonctionnement de la glande thyroïde, à des problèmes pulmonaires ou à un excès d'alcool.
    Elle est plus fréquente chez les personnes âgées.
  • Tachycardie ventriculaire.
    Cette accélération très grave du rythme cardiaque
    (de 140 à 220 battements par minute) apparaît souvent au moment d'un infarctus en raison d'un court-circuit dans un ventricule (cavité inférieure du cœur) lésé.
    La tachycardie ventriculaire peut aussi se manifester chez des sujets souffrant de diverses maladies du cœur et d'insuffisance cardiaque.
  • Anémie.
    Une baisse assez marquée de la quantité de globules rouges dans le sang entraîne un pouls rapide du fait du manque de transporteurs d'oxygène.
  • Troubles respiratoires, tels que l'asthme, la pneumonie, la bronchite ou l'emphysème chronique (dilatation des alvéoles pulmonaires).
    Ces affections perturbent les échanges d'oxygène dans les alvéoles des poumons.
    Par conséquent, le cœur bat plus vite pour essayer de pallier le déficit en oxygène.
  • Glande thyroïde trop active (hyperthyroïdie) ou, plus rarement, d'autres problèmes endocriniens.
    Une trop grande sécrétion d'hormones thyroïdiennes augmente le métabolisme, tout comme un thermostat programmé à une température élevée fera consommer plus d'énergie.
    Il en résulte diverses formes de tachycardie.
  • Réduire ou, encore mieux, éliminer les produits qui contiennent de la caféine (café, thé, cola, chocolat) ainsi que l'alcool et les drogues illicites.
  • Cesser de fumer.
    Dans les jours qui suivront l'arrêt de la consommation de tabac, vous remarquerez que votre cœur bat moins vite.
    Avec le temps, vous serez moins essoufflé et vous aurez une meilleure tolérance à l'effort et à l'exercice.
    Par ailleurs, des études scientifiques montrent que cesser de fumer est l'un des facteurs les plus importants pour réduire le risque de souffrir d'une maladie cardiovasculaire.
  • Maintenir un poids santé.
    La plupart des personnes qui ont des kilos en trop souffrent de tachycardie au moindre effort, car le surplus de poids oblige le cœur à pomper du sang plus rapidement pour assurer l'oxygénation de l'organisme.
    Un poids idéal est un atout très important pour la santé du cœur, mais faites attention aux régimes amaigrissants draconiens qui peuvent entraîner des effets indésirables, dont la tachycardie.
    Optez plutôt pour les régimes alimentaires équilibrés et supervisés par un médecin.
  • Améliorer l'endurance.
    La seule façon d'améliorer votre condition cardiovasculaire et d'avoir plus d'énergie consiste à pratiquer des activités exigeant de l'endurance plusieurs fois par semaine : promenades à pied, travaux de jardinage, programme de conditionnement physique, sports de loisirs, etc.
  • Maintenir le stress à un niveau raisonnable.
    Le stress fait partie de la vie quotidienne et il est utile pour rester dynamique.
    Toutefois, trop de stress devient nuisible pour la santé. Sachez donc maintenir le stress dans des limites raisonnables en vous initiant à des techniques de relaxation, en vous accordant des moments de loisirs, en faisant régulièrement de l'exercice, en planifiant votre travail, etc.
  • Consulter un médecin.
    Il existe plusieurs médicaments sur ordonnance pour traiter la tachycardie persistante
    (bêtabloquants, certains inhibiteurs des canaux calciques et agents anti-arythmiques).
    Votre médecin est le mieux placé pour évaluer si vous pouvez tirer des bienfaits de l'un d'entre eux.
  • Tenter des manœuvres vagales.
    Si vous faites de la tachycardie, c'est-à-dire une accélération subite du pouls, et que vous vous sentez mal, vous pouvez essayer d'enrayer la crise par des manœuvres vagales, techniques qui envoient de faux messages au nerf vague (nerf qui ralentit le système cardiaque et qui se trouve dans le thorax) de façon à faire baisser la fréquence du cœur.
    Il s'agit tout simplement de tousser plusieurs fois, de vous pincer le nez en tentant en même temps d'expirer par celui-ci, ou bien de forcer comme si vous étiez constipé(e).
    Vous pouvez aussi vous masser les carotides (artères du cou) une à la fois jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux ou appuyer assez fortement sur les yeux avec les doigts.
    Pour éviter de tomber, faites toutes ces manœuvres en position assise.
    Faites l'un de ces exercices pendant une dizaine de secondes en le répétant deux ou trois fois.
  • Votre pouls s'accélère au-delà du seuil de 100 battements par minute ou vous avez l'impression que votre cœur s'emballe alors que vous êtes au repos et non soumis(e) au stress.
  • Votre pouls ne se stabilise pas à un niveau normal dans les cinq minutes qui suivent l'arrêt de vos activités physiques.
Les questions que pose le médecin peuvent parfois révéler les raisons d'une accélération de la fréquence cardiaque (la prise d'un médicament par exemple).
Il prendra soin, toutefois, de faire un examen physique pour vérifier l'état du cœur.
Il pourra aussi demander des prises de sang, un électrocardiogramme (un test qui consiste à enregistrer l'activité électrique du cœur) au repos et à l'effort, en faisant marcher ou courir le patient sur un tapis roulant.
Le médecin pourra aussi recourir à d'autres tests s'il le juge opportun.
La méthode de Holter consiste à faire un enregistrement ambulatoire continu, pendant 24 heures, de l'activité cardiaque (l'appareil ressemble à un petit baladeur). En actionnant un bouton, le patient informera l'appareil sur les symptômes perçus. Il devra ensuite les noter pour en faire part à son médecin.
L'épreuve d'inclinaison sert à rechercher des variations de pouls et de tension artérielle en plaçant le patient dans différentes positions sur une table à bascule.
De plus, on peut vérifier directement l'activité cardiaque au moyen d'une sonde introduite, sous anesthésie locale, dans le bras ou dans la veine fémorale (au niveau de la cuisse). Cet examen s'appelle l'"exploration électrophysiologique endocavitaire".
En ce qui concerne la tachycardie paroxystique, elle n'est pas toujours facile à identifier et elle doit parfois se faire à l'aide d'un cathéter introduit dans le cœur par des voies telles que les veines pour y mesurer l'activité électrique et tenter de déclencher le stimulus afin de découvrir ce qui provoque ce trouble du rythme.
  • Sédentarité, consommation d'excitants, stress physiologique, cigarette et autres produits du tabac, alcool et drogues.
    Le respect des conseils d'usage permet de régler ou d'améliorer la situation.
  • Certains médicaments.
    Le médecin pourra changer la prescription.
  • Syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    Le médecin suivra le patient pour s'assurer que son état est bien maîtrisé.
    Il existe plusieurs traitements curatifs possibles, de la simple prescription de médicaments anti-arythmiques (médicaments qui s'opposent aux irrégularités du rythme cardiaque) à l'ablation chirurgicale de la région où se produit le court-circuit, en passant par l'implantation d'un stimulateur cardiaque.
  • Tachycardie paroxystique (auriculaire ou ventriculaire).
    Puisque cette maladie survient chez des personnes jeunes chez qui le cœur est le plus souvent sain, ce trouble du rythme est généralement bénin, à l'exception de l'inconfort créé par la crise.
    Des médicaments anti-arythmiques peuvent être prescrits pour prévenir les palpitations ou pour les faire avorter dès leur apparition.
    Un traitement définitif est maintenant possible grâce à des techniques de fulguration ayant recours à une onde de choc (radiofréquence) ou à l'application de froid (cryothérapie).
    Ces méthodes consistent à détruire le site responsable des courts-circuits à l'aide de cathéters introduits à l'intérieur des cavités cardiaques.
  • Fibrillation auriculaire.
    Le médecin aura recours à des agents permettant de maîtriser la fréquence cardiaque, tels que les anti-arythmiques.
    Pour prévenir les embolies, il prescrira aussi fréquemment des anticoagulants.
  • Tachycardie ventriculaire.
    Outre le traitement classique de l'infarctus du myocarde (voir Pouls lent), le traitement spécifique de la tachycardie ventriculaire qui l'accompagne peut comprendre des médicaments anti-arythmiques, la pose d'un défibrillateur interne capable de donner un choc électrique destiné à arrêter les battements inappropriés, des techniques de fulguration ou, encore, une chirurgie cardiaque.
  • Anémie.
    Le traitement consiste à corriger la cause sous-jacente. Parmi les causes les plus courantes d'anémie, on trouve la malnutrition, l'insuffisance rénale chronique et les saignements gastro-intestinaux.
  • Troubles respiratoires.
    Le traitement d'un trouble respiratoire réversible réglera le problème de pouls rapide.
    Mais s'il s'agit d'une maladie chronique, le patient devra s'adapter à son handicap en modifiant son mode de vie et, avant toute chose, en arrêtant de fumer.
  • Glande thyroïde trop active (hyperthyroïdie) et problèmes endocriniens.
    Des médicaments (bêtabloquants) seront administrés pour juguler les manifestations cardiaques dues à l'excès de sécrétion d'hormones thyroïdiennes.
    L'iode radioactif est aussi utilisé pour rendre inactive la portion de la glande thyroïde responsable de cette production exagérée.

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Pouls rapide, tachycardie

Pouls rapide, tachycardieUn cœur normal, au repos, bat entre 60 et 80 fois par minute. Lorsque le pouls dépasse 100 battements par minute, on appelle ce phénomène "tachycardie".
Cette accélération du rythme cardiaque est normale ou pathologique, selon le cas.
La personne qui fait de la tachycardie peut ne pas s'en apercevoir ou, au contraire, sentir son cœur battre fortement à l'intérieur de son thorax (ce sont des palpitations).
Il est important de savoir qu'un pouls rapide ne veut pas automatiquement dire qu'on a une pression artérielle élevée.
En cas d'anémie ou de crise cardiaque, par exemple, le cœur bat plus vite pour compenser une baisse de pression afin de la ramener à la normale.
  • Pratique d'exercices physiques.
    Il est normal que le pouls s'accélère proportionnellement à l'intensité de l'activité physique pratiquée.
    Il revient progressivement à la normale une fois l'activité terminée.
  • Sédentarité.
    Au moindre effort, le cœur d'une personne inactive doit battre plus vite pour répondre à une consommation accrue d'oxygène, ce qui se traduit par un essoufflement désagréable.
  • Consommation de thé, de café, de cola ou de chocolat.
    Tous les produits qui contiennent des dérivés de la caféine ont la propriété d'accélérer la fréquence cardiaque.
  • Stress physiologique (maladie grave, blessure, chirurgie) ou psychologique (problèmes familiaux ou financiers, changement d'emploi) et nervosité.
  • Cigarette et autres produits du tabac.
    Leur action est double.
    D'une part, ils forcent le cœur à battre plus rapidement et, donc, à utiliser plus d'oxygène, d'autre part, ils diminuent la quantité d'oxygène transportée jusqu'au cœur par le sang.
  • Certains médicaments, tels que les décongestifs et les bronchodilatateurs, comme le salbutamol (Ventoline) ou la théophylline, utilisés dans le traitement de l'asthme ou d'autres affections bronchiques.
  • Alcool et drogues, tels que les stimulants et les dérivés de l'amphétamine (substance qui excite le système nerveux central).
  • Syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    Il s'agit d'une anomalie congénitale du circuit électrique du cœur (comme si le système électrique était mal branché).
    Peu fréquente et en général bénigne, elle peut être découverte chez un adolescent ou un jeune adulte qui se plaint de faiblesse subite, de syncope durant des activités physiques intenses et de crises de tachycardie.
  • Tachycardie paroxystique.
    Elle peut être auriculaire ou ventriculaire, selon que ce sont les oreillettes ou les ventricules qui accélèrent le rythme cardiaque.
    Si elle est auriculaire, les battements seront de 95 à 150 à la minute.
    Si elle est ventriculaire, ils seront de 160 à 190.
    Cette anomalie du circuit électrique du cœur se rencontre le plus souvent chez les jeunes à cause d'une hypersensibilité émotive et elle se traduit par l'apparition soudaine d'un pouls très rapide (de 160 à 190 par minute) et régulier, pouvant durer de quelques minutes à quelques heures et revenant à la normale tout aussi soudainement.
    La tachycardie paroxystique peut être déclenchée par un effort anodin (comme se pencher pour lacer ses chaussures), par un choc (être témoin d'un accident) ou sans aucune raison.
  • Fibrillation auriculaire.
    Ce trouble du rythme cardiaque se manifeste par un pouls irrégulier, le plus souvent rapide à cause de contractions désordonnées des oreillettes.
    Il peut entraîner une embolie cérébrale (AVC) ou une embolie pulmonaire (blocage brusque d'un vaisseau par un caillot de sang).
    La fibrillation auriculaire survient généralement à cause d'un problème cardiaque, mais elle peut aussi être due à un dysfonctionnement de la glande thyroïde, à des problèmes pulmonaires ou à un excès d'alcool.
    Elle est plus fréquente chez les personnes âgées.
  • Tachycardie ventriculaire.
    Cette accélération très grave du rythme cardiaque
    (de 140 à 220 battements par minute) apparaît souvent au moment d'un infarctus en raison d'un court-circuit dans un ventricule (cavité inférieure du cœur) lésé.
    La tachycardie ventriculaire peut aussi se manifester chez des sujets souffrant de diverses maladies du cœur et d'insuffisance cardiaque.
  • Anémie.
    Une baisse assez marquée de la quantité de globules rouges dans le sang entraîne un pouls rapide du fait du manque de transporteurs d'oxygène.
  • Troubles respiratoires, tels que l'asthme, la pneumonie, la bronchite ou l'emphysème chronique (dilatation des alvéoles pulmonaires).
    Ces affections perturbent les échanges d'oxygène dans les alvéoles des poumons.
    Par conséquent, le cœur bat plus vite pour essayer de pallier le déficit en oxygène.
  • Glande thyroïde trop active (hyperthyroïdie) ou, plus rarement, d'autres problèmes endocriniens.
    Une trop grande sécrétion d'hormones thyroïdiennes augmente le métabolisme, tout comme un thermostat programmé à une température élevée fera consommer plus d'énergie.
    Il en résulte diverses formes de tachycardie.
  • Réduire ou, encore mieux, éliminer les produits qui contiennent de la caféine (café, thé, cola, chocolat) ainsi que l'alcool et les drogues illicites.
  • Cesser de fumer.
    Dans les jours qui suivront l'arrêt de la consommation de tabac, vous remarquerez que votre cœur bat moins vite.
    Avec le temps, vous serez moins essoufflé et vous aurez une meilleure tolérance à l'effort et à l'exercice.
    Par ailleurs, des études scientifiques montrent que cesser de fumer est l'un des facteurs les plus importants pour réduire le risque de souffrir d'une maladie cardiovasculaire.
  • Maintenir un poids santé.
    La plupart des personnes qui ont des kilos en trop souffrent de tachycardie au moindre effort, car le surplus de poids oblige le cœur à pomper du sang plus rapidement pour assurer l'oxygénation de l'organisme.
    Un poids idéal est un atout très important pour la santé du cœur, mais faites attention aux régimes amaigrissants draconiens qui peuvent entraîner des effets indésirables, dont la tachycardie.
    Optez plutôt pour les régimes alimentaires équilibrés et supervisés par un médecin.
  • Améliorer l'endurance.
    La seule façon d'améliorer votre condition cardiovasculaire et d'avoir plus d'énergie consiste à pratiquer des activités exigeant de l'endurance plusieurs fois par semaine : promenades à pied, travaux de jardinage, programme de conditionnement physique, sports de loisirs, etc.
  • Maintenir le stress à un niveau raisonnable.
    Le stress fait partie de la vie quotidienne et il est utile pour rester dynamique.
    Toutefois, trop de stress devient nuisible pour la santé. Sachez donc maintenir le stress dans des limites raisonnables en vous initiant à des techniques de relaxation, en vous accordant des moments de loisirs, en faisant régulièrement de l'exercice, en planifiant votre travail, etc.
  • Consulter un médecin.
    Il existe plusieurs médicaments sur ordonnance pour traiter la tachycardie persistante
    (bêtabloquants, certains inhibiteurs des canaux calciques et agents anti-arythmiques).
    Votre médecin est le mieux placé pour évaluer si vous pouvez tirer des bienfaits de l'un d'entre eux.
  • Tenter des manœuvres vagales.
    Si vous faites de la tachycardie, c'est-à-dire une accélération subite du pouls, et que vous vous sentez mal, vous pouvez essayer d'enrayer la crise par des manœuvres vagales, techniques qui envoient de faux messages au nerf vague (nerf qui ralentit le système cardiaque et qui se trouve dans le thorax) de façon à faire baisser la fréquence du cœur.
    Il s'agit tout simplement de tousser plusieurs fois, de vous pincer le nez en tentant en même temps d'expirer par celui-ci, ou bien de forcer comme si vous étiez constipé(e).
    Vous pouvez aussi vous masser les carotides (artères du cou) une à la fois jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux ou appuyer assez fortement sur les yeux avec les doigts.
    Pour éviter de tomber, faites toutes ces manœuvres en position assise.
    Faites l'un de ces exercices pendant une dizaine de secondes en le répétant deux ou trois fois.
  • Votre pouls s'accélère au-delà du seuil de 100 battements par minute ou vous avez l'impression que votre cœur s'emballe alors que vous êtes au repos et non soumis(e) au stress.
  • Votre pouls ne se stabilise pas à un niveau normal dans les cinq minutes qui suivent l'arrêt de vos activités physiques.
Les questions que pose le médecin peuvent parfois révéler les raisons d'une accélération de la fréquence cardiaque (la prise d'un médicament par exemple).
Il prendra soin, toutefois, de faire un examen physique pour vérifier l'état du cœur.
Il pourra aussi demander des prises de sang, un électrocardiogramme (un test qui consiste à enregistrer l'activité électrique du cœur) au repos et à l'effort, en faisant marcher ou courir le patient sur un tapis roulant.
Le médecin pourra aussi recourir à d'autres tests s'il le juge opportun.
La méthode de Holter consiste à faire un enregistrement ambulatoire continu, pendant 24 heures, de l'activité cardiaque (l'appareil ressemble à un petit baladeur). En actionnant un bouton, le patient informera l'appareil sur les symptômes perçus. Il devra ensuite les noter pour en faire part à son médecin.
L'épreuve d'inclinaison sert à rechercher des variations de pouls et de tension artérielle en plaçant le patient dans différentes positions sur une table à bascule.
De plus, on peut vérifier directement l'activité cardiaque au moyen d'une sonde introduite, sous anesthésie locale, dans le bras ou dans la veine fémorale (au niveau de la cuisse). Cet examen s'appelle l'"exploration électrophysiologique endocavitaire".
En ce qui concerne la tachycardie paroxystique, elle n'est pas toujours facile à identifier et elle doit parfois se faire à l'aide d'un cathéter introduit dans le cœur par des voies telles que les veines pour y mesurer l'activité électrique et tenter de déclencher le stimulus afin de découvrir ce qui provoque ce trouble du rythme.
  • Sédentarité, consommation d'excitants, stress physiologique, cigarette et autres produits du tabac, alcool et drogues.
    Le respect des conseils d'usage permet de régler ou d'améliorer la situation.
  • Certains médicaments.
    Le médecin pourra changer la prescription.
  • Syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    Le médecin suivra le patient pour s'assurer que son état est bien maîtrisé.
    Il existe plusieurs traitements curatifs possibles, de la simple prescription de médicaments anti-arythmiques (médicaments qui s'opposent aux irrégularités du rythme cardiaque) à l'ablation chirurgicale de la région où se produit le court-circuit, en passant par l'implantation d'un stimulateur cardiaque.
  • Tachycardie paroxystique (auriculaire ou ventriculaire).
    Puisque cette maladie survient chez des personnes jeunes chez qui le cœur est le plus souvent sain, ce trouble du rythme est généralement bénin, à l'exception de l'inconfort créé par la crise.
    Des médicaments anti-arythmiques peuvent être prescrits pour prévenir les palpitations ou pour les faire avorter dès leur apparition.
    Un traitement définitif est maintenant possible grâce à des techniques de fulguration ayant recours à une onde de choc (radiofréquence) ou à l'application de froid (cryothérapie).
    Ces méthodes consistent à détruire le site responsable des courts-circuits à l'aide de cathéters introduits à l'intérieur des cavités cardiaques.
  • Fibrillation auriculaire.
    Le médecin aura recours à des agents permettant de maîtriser la fréquence cardiaque, tels que les anti-arythmiques.
    Pour prévenir les embolies, il prescrira aussi fréquemment des anticoagulants.
  • Tachycardie ventriculaire.
    Outre le traitement classique de l'infarctus du myocarde (voir Pouls lent), le traitement spécifique de la tachycardie ventriculaire qui l'accompagne peut comprendre des médicaments anti-arythmiques, la pose d'un défibrillateur interne capable de donner un choc électrique destiné à arrêter les battements inappropriés, des techniques de fulguration ou, encore, une chirurgie cardiaque.
  • Anémie.
    Le traitement consiste à corriger la cause sous-jacente. Parmi les causes les plus courantes d'anémie, on trouve la malnutrition, l'insuffisance rénale chronique et les saignements gastro-intestinaux.
  • Troubles respiratoires.
    Le traitement d'un trouble respiratoire réversible réglera le problème de pouls rapide.
    Mais s'il s'agit d'une maladie chronique, le patient devra s'adapter à son handicap en modifiant son mode de vie et, avant toute chose, en arrêtant de fumer.
  • Glande thyroïde trop active (hyperthyroïdie) et problèmes endocriniens.
    Des médicaments (bêtabloquants) seront administrés pour juguler les manifestations cardiaques dues à l'excès de sécrétion d'hormones thyroïdiennes.
    L'iode radioactif est aussi utilisé pour rendre inactive la portion de la glande thyroïde responsable de cette production exagérée.

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