Un rapport décrivant les réactions chimiques se trouvant derrière les effets antioxydants de la caféine a été publié récemment dans le Journal of Physical Chemistry. Les auteurs y décrivent les preuves suggérant que le café serait l'une des plus riches sources alimentaires d'antioxydants pour les personnes saines.
Manque de données
Plusieurs études évaluant les effets bénéfiques de la caféine issue de produits tels que le café, le thé, le cacao et d'autres aliments en tant qu’antioxydant sont disponibles dans la littérature. Elles suggèrent notamment un effet positif en terme de réduction du risque de maladie dégénérative comme la maladie d’Alzheimer ou du risque de maladie cardiovasculaires.
Toutefois, les scientifiques savent peu de choses sur les mécanismes exactes des effets antioxydants de la caféine et de l’action de cette dernière sur les radicaux dits « libres » qui ont des effets néfastes dans le corps. En outre, certaines des études publiées à ce jour ont également des résultats contradictoires.
Calculs théorique
Dans un effort visant à renforcer les connaissances scientifiques sur la caféine et ses effets en tant qu’antioxydant, les auteurs du rapport publié récemment présentent des calculs théoriques détaillés sur les interactions entre cette molécule et les radicaux libres.
La conclusion de ce rapport théorique théoriques montre une "excellente" cohérence avec les résultats des autres études déjà menées sur le sujet, qu’il s’agisse d’études sur animal, in vitro, ... Ce rapport renforce donc la probabilité selon laquelle la caféine exercerait un puissant effet antioxydant. D’autres études permettront de confirmer ces résultats prometteurs, bien qu’étant théoriques.
(Adrien Loreis, diététicien, d'après León-Carmona J, Galano A. "Is Caffeine a Good Scavenger of Oxygenated Free Radicals?" The Journal of Physical Chemistry B, 2011; 115 (15): 4538 DOI:10.1021/jp201383y)
Café, thé, chocolat : les bienfaits pour le cerveau et pour le corps
En France, chaque année, on boit une trentaine de milliards de tasses de café ! À cela s'ajoute la consommation de divers produits alimentaires ou boissons qui contiennent également de la caféine ou des substances voisines, à effet stimulant, avec le succès des thés et des colas, mais aussi du cacao et du chocolat...
Manque de données
Plusieurs études évaluant les effets bénéfiques de la caféine issue de produits tels que le café, le thé, le cacao et d'autres aliments en tant qu’antioxydant sont disponibles dans la littérature. Elles suggèrent notamment un effet positif en terme de réduction du risque de maladie dégénérative comme la maladie d’Alzheimer ou du risque de maladie cardiovasculaires.
Toutefois, les scientifiques savent peu de choses sur les mécanismes exactes des effets antioxydants de la caféine et de l’action de cette dernière sur les radicaux dits « libres » qui ont des effets néfastes dans le corps. En outre, certaines des études publiées à ce jour ont également des résultats contradictoires.
Calculs théorique
Dans un effort visant à renforcer les connaissances scientifiques sur la caféine et ses effets en tant qu’antioxydant, les auteurs du rapport publié récemment présentent des calculs théoriques détaillés sur les interactions entre cette molécule et les radicaux libres.
La conclusion de ce rapport théorique théoriques montre une "excellente" cohérence avec les résultats des autres études déjà menées sur le sujet, qu’il s’agisse d’études sur animal, in vitro, ... Ce rapport renforce donc la probabilité selon laquelle la caféine exercerait un puissant effet antioxydant. D’autres études permettront de confirmer ces résultats prometteurs, bien qu’étant théoriques.
(Adrien Loreis, diététicien, d'après León-Carmona J, Galano A. "Is Caffeine a Good Scavenger of Oxygenated Free Radicals?" The Journal of Physical Chemistry B, 2011; 115 (15): 4538 DOI:10.1021/jp201383y)
Café, thé, chocolat : les bienfaits pour le cerveau et pour le corps
En France, chaque année, on boit une trentaine de milliards de tasses de café ! À cela s'ajoute la consommation de divers produits alimentaires ou boissons qui contiennent également de la caféine ou des substances voisines, à effet stimulant, avec le succès des thés et des colas, mais aussi du cacao et du chocolat...
Le livre
Deux éminents universitaires, alliant cultures médicale et pharmaceutique, explorent ici les arcanes de ces substances qui ne font pas nos délices tout à fait par hasard. Mais qu'en est-il vraiment pour notre santé ?
Quels sont, au-delà du plaisir apparent, les effets du café, du thé et du chocolat sur notre cerveau, notre humeur ou encore notre appareil digestif, notre système cardio-vasculaire, nos poumons, ainsi que dans des affections telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la schizophrénie, l'épilepsie, l'asthme, le diabète et même les cancers ?
Découvrez grâce à cet ouvrage les données scientifiques les plus avancées sur ces petites " drogues " du quotidien.
Les auteurs
Le chocolat : pour ou contre ? Aurait-il des effets bénéfiques sur la santé ?
Le chocolat se mange sans faim, c'est un plaisir auquel personne ne peut résister suivant ses goûts : chocolat noir, au lait, blanc, aux noisettes... Le chocolat, dit-on, est aussi un remède contre le stress, la déprime, les petits coups de blues, il a un effet antidépresseur mais est-ce un mythe ou la réalité ?
On peut dire que c'est bel et bien réel, les glucides du chocolat augmenteraient le tryptophane dans le cerveau qui se transforme en sérotonine. Or un manque de sérotonine entraînerait un état dépressif. De plus le chocolat contient aussi de la caféine donc est un stimulant apprécié pour rester en forme. Bref, pourquoi se priver de ce petit plaisir qui non seulement est bon mais fait du bien.
Ce qui nous conforte dans cet aliment est que comme les fruits et légumes, le chocolat aurait un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Cette avancée a été confirmée lors d'un congrès de cardiologie à Amsterdam. Des chercheurs ont montré ses effets bénéfiques sur les vaisseaux sanguins.
Nous devons quand même un bémol pour les grands consommateurs de chocolat, il reste un aliment très calorique donc à consommer avec modération. Gare aux excès !
(Dr Stephanie Queudray - Actualités IMAAGE)
Chez les femmes, la caféine a un effet protecteur pour la mémoire
La consommation d'au moins trois tasses de café (ou de 6 tasses de thé) par jour protège les femmes de plus de 65 ans du déclin cognitif, comparée aux femmes qui boivent une tasse ou moins. Ce sont les conclusions des travaux, publiés le 7 août 2007 dans Neurology, de l'unité Inserm 888 « Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique » dirigée par Karen Richie en collaboration avec Alex de Mendonça du laboratoire de neurosciences de l'Université de Lisbonne.
Deux éminents universitaires, alliant cultures médicale et pharmaceutique, explorent ici les arcanes de ces substances qui ne font pas nos délices tout à fait par hasard. Mais qu'en est-il vraiment pour notre santé ?
Quels sont, au-delà du plaisir apparent, les effets du café, du thé et du chocolat sur notre cerveau, notre humeur ou encore notre appareil digestif, notre système cardio-vasculaire, nos poumons, ainsi que dans des affections telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la schizophrénie, l'épilepsie, l'asthme, le diabète et même les cancers ?
Découvrez grâce à cet ouvrage les données scientifiques les plus avancées sur ces petites " drogues " du quotidien.
Les auteurs
Le professeur Jean Costentin est membre des Académies nationales de médecine et de pharmacie. II a dirigé pendant trente ans une unité de recherche de neuropsychopharmacologie, associée au CNRS. Pierre Delaveau est professeur honoraire de l'université René-Descartes-Paris-V, membre de l'Académie nationale de médecine et ancien président de l'Académie nationale de pharmacie.
Découvrir le livre « Café, thé, chocolat : les bienfaits pour le cerveau et pour le corps », de Jean Costentin et Pierre Delaveau aux Editions Odile Jacob, 288 pages. Le chocolat : pour ou contre ? Aurait-il des effets bénéfiques sur la santé ?
Le chocolat se mange sans faim, c'est un plaisir auquel personne ne peut résister suivant ses goûts : chocolat noir, au lait, blanc, aux noisettes... Le chocolat, dit-on, est aussi un remède contre le stress, la déprime, les petits coups de blues, il a un effet antidépresseur mais est-ce un mythe ou la réalité ?
On peut dire que c'est bel et bien réel, les glucides du chocolat augmenteraient le tryptophane dans le cerveau qui se transforme en sérotonine. Or un manque de sérotonine entraînerait un état dépressif. De plus le chocolat contient aussi de la caféine donc est un stimulant apprécié pour rester en forme. Bref, pourquoi se priver de ce petit plaisir qui non seulement est bon mais fait du bien.
Ce qui nous conforte dans cet aliment est que comme les fruits et légumes, le chocolat aurait un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Cette avancée a été confirmée lors d'un congrès de cardiologie à Amsterdam. Des chercheurs ont montré ses effets bénéfiques sur les vaisseaux sanguins.
Nous devons quand même un bémol pour les grands consommateurs de chocolat, il reste un aliment très calorique donc à consommer avec modération. Gare aux excès !
(Dr Stephanie Queudray - Actualités IMAAGE)
Chez les femmes, la caféine a un effet protecteur pour la mémoire
La consommation d'au moins trois tasses de café (ou de 6 tasses de thé) par jour protège les femmes de plus de 65 ans du déclin cognitif, comparée aux femmes qui boivent une tasse ou moins. Ce sont les conclusions des travaux, publiés le 7 août 2007 dans Neurology, de l'unité Inserm 888 « Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique » dirigée par Karen Richie en collaboration avec Alex de Mendonça du laboratoire de neurosciences de l'Université de Lisbonne.
Karen Ritchie et son équipe travaillent sur les facteurs en cause dans le vieillissement cognitif. De fortes présomptions pesaient sur la caféine depuis qu'il avait été suggéré par des études sur les animaux que la caféine, en agissant sur les récepteurs d'adénosine, minimisait les dommages au cerveau. A partir d'une étude de cohorte baptisée 3C, menée à Montpellier, Dijon et Bordeaux (Karen Ritchie coordonne le centre de Montpellier), les chercheurs ont étudié le lien entre consommation de caféine et performances cognitives (mémoire, langage, logique…).
A partir des données recueillies pendant 4 années auprès de 7000 personnes, 4197 femmes et 2820 hommes âgés de 65 et plus, ils ont créé un modèle statistique. Après l'avoir ajusté en fonction des autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardiovasculaires, dépression, incapacités…), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur, chez les femmes seulement.
« Notre modèle indique très clairement que la caféine a un impact sur le fonctionnement du cerveau des femmes », explique Karen Ritchie, directrice de l'Unité Inserm 888. « Nos résultats montrent que plus les femmes s'éloignent de la ménopause, plus le bénéfice de la caféine est important ».
Par contre, la caféine n'a pas d'effet sur l'apparition de la maladie d'Alzheimer. « Nous avons besoin de poursuivre cette étude encore deux ans pour mieux étudier la relation entre caféine et Alzheimer. Il est probable que la consommation de caféine ne joue pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression.» Reste à comprendre pourquoi la caféine ne protège que les femmes. « Il est possible que les hommes et les femmes métabolisent différemment la caféine ou bien encore qu'il y ait une interaction hormonale ».
Pour Karen Ritchie, « en tant qu'épidémiologistes, notre objectif est d'ouvrir de nouvelles pistes de recherche et cette nouvelle voie doit maintenant être explorée plus en détail par les neurobiologistes. Il faut élucider le mécanisme biologique afin d'évaluer si une thérapie à base de caféine pourrait être utile. »
(Ritchie K., Carrière I., Portet F., de Mendonça A., Dartigues J.F., Rouaud O., Barberger-Gateau P, Ancelin M.L. « The neuroprotective effects of caffeine : A prospective population study (the 3C Study) » Neurology, 7 Août 2007)
Bienfaits du café après 65 ans
L'équipe de Karen Ritchie (Inserm U 888, unité Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique), en collaboration avec le laboratoire de neurosciences de l'université de Lisbonne, a montré dans une étude publiée dans la revue Neurology que la caféine avait un effet protecteur sur la mémoire, mais pour les femmes seulement.
A partir des données recueillies pendant 4 années auprès de 7000 personnes, 4197 femmes et 2820 hommes âgés de 65 et plus, ils ont créé un modèle statistique. Après l'avoir ajusté en fonction des autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardiovasculaires, dépression, incapacités…), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur, chez les femmes seulement.
« Notre modèle indique très clairement que la caféine a un impact sur le fonctionnement du cerveau des femmes », explique Karen Ritchie, directrice de l'Unité Inserm 888. « Nos résultats montrent que plus les femmes s'éloignent de la ménopause, plus le bénéfice de la caféine est important ».
Par contre, la caféine n'a pas d'effet sur l'apparition de la maladie d'Alzheimer. « Nous avons besoin de poursuivre cette étude encore deux ans pour mieux étudier la relation entre caféine et Alzheimer. Il est probable que la consommation de caféine ne joue pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression.» Reste à comprendre pourquoi la caféine ne protège que les femmes. « Il est possible que les hommes et les femmes métabolisent différemment la caféine ou bien encore qu'il y ait une interaction hormonale ».
Pour Karen Ritchie, « en tant qu'épidémiologistes, notre objectif est d'ouvrir de nouvelles pistes de recherche et cette nouvelle voie doit maintenant être explorée plus en détail par les neurobiologistes. Il faut élucider le mécanisme biologique afin d'évaluer si une thérapie à base de caféine pourrait être utile. »
(Ritchie K., Carrière I., Portet F., de Mendonça A., Dartigues J.F., Rouaud O., Barberger-Gateau P, Ancelin M.L. « The neuroprotective effects of caffeine : A prospective population study (the 3C Study) » Neurology, 7 Août 2007)
Bienfaits du café après 65 ans
L'équipe de Karen Ritchie (Inserm U 888, unité Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique), en collaboration avec le laboratoire de neurosciences de l'université de Lisbonne, a montré dans une étude publiée dans la revue Neurology que la caféine avait un effet protecteur sur la mémoire, mais pour les femmes seulement.
En effet, la consommation d'au moins trois tasses de café (ou 6 tasses de thé) par jour préserve la mémoire des femmes de plus de 65 ans, comparées à celles qui n'en boivent qu'une tasse ou même moins. La caféine n'aurait par contre aucun effet bénéfique sur la mémoire des hommes. Pour expliquer ce phénomène, Karen Ritchie avance "qu'il est possible que les hommes et les femmes métabolisent différemment la caféine ou bien encore qu'il y ait une interaction hormonale".
(France-Soir, 08/08 - L'Indépendant, 09/08)
(France-Soir, 08/08 - L'Indépendant, 09/08)
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