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3 mars 2015

Complications de la maladie coeliaque

Les complications de la maladie cœliaque sont nombreuses et diverses, nutritionnelles (retard de croissance chez l’enfant, dénutrition, carences vitaminiques), hématologiques (anémie), osseuses (ostéoporose fracturaire), gynécologiques (troubles de la fécondité), cardiovasculaires (coronaropathie et thromboses veineuses), neurologiques (neuropathie périphérique), et hépatiques (cytolyse, cirrhose). La maladie cœliaque est associée à un sur-risque de maladies auto-immunes (diabète type I, thyroïdites) et surtout de cancer (cancer des voies digestives supérieures, carcinome hépatocellulaire, lymphomes). Sur le plan digestif, les principales complications sont la colite microscopique et la sprue réfractaire, marquée par une résistance au régime sans gluten. Celle-ci peut s’accompagner d’une hyperlymphocytose intraépithéliale monoclonale (sprue réfractaire de type II), véritable lymphome cryptique dont le risque évolutif est le lymphome T invasif, qui complique une maladie cœliaque sur 1000. Le régime sans gluten à vie protège en grande partie de la survenue de la plupart des complications et corrige la surmortalité associée aux complications.
Il y a une évidence raisonnable de troubles neurologiques associés à la maladie cœliaque (MC) et même les patients traités de façon adéquate par une diète sans gluten devraient se prêter à un examen neurologique périodique. La neuropathie périphérique est présente chez plus de la moitié des cœliaques. Antérieurement, les complications neurologiques chez les cœliaques étaient considérées comme étant présentes chez plus du tiers des cœliaques (36%). Beaucoup de patients présentent un ou plusieurs troubles neurologiques inexpliqués et ces troubles ne sont pas toujours reconnus par ceux-ci ou par leurs médecins. Malheureusement, comme l’imagerie du cerveau n’est pas pratiquée ou recommandée de façon routinière chez les patients nouvellement diagnostiqués, nous n’en connaissons pas vraiment l’incidence exacte. Plus renversant encore est le fait d’apprendre que plusieurs patients ne rencontrant pas les critères de diagnostic de la MC mais chez lesquels on a découvert des troubles neurologiques associés au gluten répondent positivement à une diète SG.
Il y a plusieurs troubles neurologiques associés à la MC non-diagnostiquée et non-traitée comme la neuropathie, les troubles d’équilibre (ataxie), l’épilepsie, les symptômes similaires à ceux de la sclérose en plaques, les maux de tête, les troubles de mémoire, l’anxiété et la dépression, les troubles d’inattention (ADD/ADHD), la schizophrénie, la démence, la faiblesse musculaire, les retards de développement chez les enfants, l’autisme (Asperger). La triste vérité est que plusieurs patients reçoivent leur diagnostic tardivement engendrant un retard dans l’établissement du traitement et une faible réponse neurologique en dépit de l’adoption d’une diète stricte sans gluten. Le délai moyen chez un adulte avant de recevoir, le bon diagnostic, se situe entre 11 et 13 ans. Le Dr Hadjivassiliou, neurologue Britannique considéré être un expert mondial relativement aux troubles neurologiques causés par le gluten, estime que la réponse neurologique à la diète sans gluten peut prendre jusqu’à 5 ans et que si la condition neurologique perdure depuis longtemps, la guérison complète est peu probable.

Les symptômes de la neuropathie sont la paresthésie (fourmillements, engourdissements) ou dysthésie (sensations de brûlure ou de froid, picotements, lourdeurs, sensations «d’épingles et d’aiguilles»). Beaucoup de mes patients décrivent aussi une hypersensibilité de la peau de telle sorte qu'ils n'aiment pas la sensation de l'air soufflant sur eux ou la présence de leurs enfants ou leur conjoint contre leur peau. Certains admettent ressentir la sensation similaire à un «ver rampant» sur leur peau, une sensation qui se nomme «contraction musculaire vermiculaire» en termes médicaux, mais dont la présence fait rarement l’objet d’un questionnement ou d’une grande réflexion chez la plupart des médecins. De curieux mouvements musculaires sous la peau, plus exactement des tressautements musculaires médicalement connus sous le nom de «fasciculations», sont également très fréquents mais rejetés par de nombreux médecins. Mon épouse, qui est médecin et atteinte de la maladie cœliaque, a vécu cette négation de la part d’une spécialiste alors qu’elle subissait une EMG (électromyographie visant à enregistrer l’activité musculaire en plaçant une aiguille en guise d’électrode dans le muscle), examen effectué par une neurologue d’expérience. Bien que celle-ci fût à même d’observer visuellement ces phénomènes musculaires et que le moniteur afficha la présence «d’un bruit statique», elle les rejeta et les considéra comme «normaux». 

Plusieurs patients ayant la maladie cœliaque ont ce que les radiologues et les neurologues nomment des «OBNIs» apparaissant lors d’examens du cerveau par IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique). Ces objets brillants non identifiés (pensez aux OVNIs) sont des taches blanches apparaissant sur les images du cerveau. Lorsque ces OBNIs sont présents à certains endroits spécifiques du cerveau, ils sont hautement suggestifs de sclérose en plaques (plusieurs cicatrices dans le cerveau à différents endroits). Cependant, bien que plusieurs cœliaques aient des symptômes ressemblant à ceux de la sclérose en plaques et répondent souvent à la diète SG lorsque celle-ci est amorcée suffisamment tôt, les OBNIs vus par IRM du cerveau chez les cœliaques ne se situent pas de façon typique dans la région classique du cerveau associée à la sclérose en plaques. Par contre, il est commun de les retrouver dans la région du cerveau associée aux migraines ou aux difficultés d’équilibre (ataxie). Certains sont vus chez des enfants ne manifestant pas de symptômes intestinaux mais sujets à des crises étranges (petit mal). Un syndrome classique et spécifique est très bien reconnu et est associé à l’épilepsie où des enfants et des adultes ont des calcifications dans le cerveau pouvant être détectées par tomagraphie (CT scan) ou IRM. L’épilepsie est bien documentée mais les études sont tellement confuses qu'il n'y a pas de véritable consensus concernant le risque et la recommandation de dépistage de tous les enfants atteints d'épilepsie.
 
Personnellement et professionnellement j’ai observé toutes les complications neurologiques de la maladie cœliaque et la plupart d'entre elles, je les ai  également notées auprès de patients chez lesquels je n'étais pas en mesure de confirmer une MC mais qui avaient ce que je crois être des signes objectifs et/ou des risques génétiques de sensibilité au gluten. J’ai des patients ayant des symptômes semblables à ceux de la sclérose en plaques, des neuropathies chroniques inexpliquées, des maux de têtes, des difficultés d’attention, des comportements autistiques et des retards développementaux qui ont bien répondu à la diète SG alors que bien des médecins maintiennent qu’une telle diète «restrictive, coûteuse et difficile à suivre» ne devrait être «imposée» qu’à ceux ayant reçu un diagnostic établi de maladie cœliaque.


Si vous éprouvez des troubles neurologiques, faites-vous tester pour la MC avant d’amorcer une diète SG. Si vous testez négatif pour la MC, soyez certain qu’ils ont effectué une analyse génétique HLA DQ complète recherchant les gènes considérés à hauts risques pour la MC soit DQ2 et DQ8 et qu’ils ont effectué des tests sanguins à la recherche d’anticorps  anti-gliadine IgA et IgG. Si vos tests sanguins, incluant les anticorps anti-gliadine IgA et IgG, sont négatifs ou normaux, considérez par la suite un test fécal pour la recherche d’anticorps anti-gliadine dans les selles ($99 US, http://www.enterolab.com). Les évidences continuent de s'accumuler que le gluten est toxique pour le cerveau de certaines personnes même si celles-ci n’ont pas la MC, mais la communauté médicale ignore souvent ces évidences ou n’en prend même pas connaissance. Si vous avez la MC il est possible que vous ayez des troubles neurologiques en dépit d’une diète sans gluten. Rappelez-vous cette vieille mise en garde contre l’abus des drogues disant «mais c’est votre cerveau qui est affecté par la drogue» et bien nous pourrions tout aussi bien mettre en garde les gens contre le gluten en disant «mais c’est votre cerveau qui est affecté par le gluten». Peu importe les résultats de vos tests pour la MC, si vous éprouvez des problèmes neurologiques inexpliqués ou ne répondant à aucun traitement, considérez un challenge sans gluten une fois tous vos tests complétés; c’est de votre cerveau qu’il s’agit! Comme le disait mon fils de sept ans à l’un de ses amis, «peut-être devrais-tu (devriez-vous) laisser tomber le gluten».

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Complications de la maladie coeliaque

Les complications de la maladie cœliaque sont nombreuses et diverses, nutritionnelles (retard de croissance chez l’enfant, dénutrition, carences vitaminiques), hématologiques (anémie), osseuses (ostéoporose fracturaire), gynécologiques (troubles de la fécondité), cardiovasculaires (coronaropathie et thromboses veineuses), neurologiques (neuropathie périphérique), et hépatiques (cytolyse, cirrhose). La maladie cœliaque est associée à un sur-risque de maladies auto-immunes (diabète type I, thyroïdites) et surtout de cancer (cancer des voies digestives supérieures, carcinome hépatocellulaire, lymphomes). Sur le plan digestif, les principales complications sont la colite microscopique et la sprue réfractaire, marquée par une résistance au régime sans gluten. Celle-ci peut s’accompagner d’une hyperlymphocytose intraépithéliale monoclonale (sprue réfractaire de type II), véritable lymphome cryptique dont le risque évolutif est le lymphome T invasif, qui complique une maladie cœliaque sur 1000. Le régime sans gluten à vie protège en grande partie de la survenue de la plupart des complications et corrige la surmortalité associée aux complications.
Il y a une évidence raisonnable de troubles neurologiques associés à la maladie cœliaque (MC) et même les patients traités de façon adéquate par une diète sans gluten devraient se prêter à un examen neurologique périodique. La neuropathie périphérique est présente chez plus de la moitié des cœliaques. Antérieurement, les complications neurologiques chez les cœliaques étaient considérées comme étant présentes chez plus du tiers des cœliaques (36%). Beaucoup de patients présentent un ou plusieurs troubles neurologiques inexpliqués et ces troubles ne sont pas toujours reconnus par ceux-ci ou par leurs médecins. Malheureusement, comme l’imagerie du cerveau n’est pas pratiquée ou recommandée de façon routinière chez les patients nouvellement diagnostiqués, nous n’en connaissons pas vraiment l’incidence exacte. Plus renversant encore est le fait d’apprendre que plusieurs patients ne rencontrant pas les critères de diagnostic de la MC mais chez lesquels on a découvert des troubles neurologiques associés au gluten répondent positivement à une diète SG.
Il y a plusieurs troubles neurologiques associés à la MC non-diagnostiquée et non-traitée comme la neuropathie, les troubles d’équilibre (ataxie), l’épilepsie, les symptômes similaires à ceux de la sclérose en plaques, les maux de tête, les troubles de mémoire, l’anxiété et la dépression, les troubles d’inattention (ADD/ADHD), la schizophrénie, la démence, la faiblesse musculaire, les retards de développement chez les enfants, l’autisme (Asperger). La triste vérité est que plusieurs patients reçoivent leur diagnostic tardivement engendrant un retard dans l’établissement du traitement et une faible réponse neurologique en dépit de l’adoption d’une diète stricte sans gluten. Le délai moyen chez un adulte avant de recevoir, le bon diagnostic, se situe entre 11 et 13 ans. Le Dr Hadjivassiliou, neurologue Britannique considéré être un expert mondial relativement aux troubles neurologiques causés par le gluten, estime que la réponse neurologique à la diète sans gluten peut prendre jusqu’à 5 ans et que si la condition neurologique perdure depuis longtemps, la guérison complète est peu probable.

Les symptômes de la neuropathie sont la paresthésie (fourmillements, engourdissements) ou dysthésie (sensations de brûlure ou de froid, picotements, lourdeurs, sensations «d’épingles et d’aiguilles»). Beaucoup de mes patients décrivent aussi une hypersensibilité de la peau de telle sorte qu'ils n'aiment pas la sensation de l'air soufflant sur eux ou la présence de leurs enfants ou leur conjoint contre leur peau. Certains admettent ressentir la sensation similaire à un «ver rampant» sur leur peau, une sensation qui se nomme «contraction musculaire vermiculaire» en termes médicaux, mais dont la présence fait rarement l’objet d’un questionnement ou d’une grande réflexion chez la plupart des médecins. De curieux mouvements musculaires sous la peau, plus exactement des tressautements musculaires médicalement connus sous le nom de «fasciculations», sont également très fréquents mais rejetés par de nombreux médecins. Mon épouse, qui est médecin et atteinte de la maladie cœliaque, a vécu cette négation de la part d’une spécialiste alors qu’elle subissait une EMG (électromyographie visant à enregistrer l’activité musculaire en plaçant une aiguille en guise d’électrode dans le muscle), examen effectué par une neurologue d’expérience. Bien que celle-ci fût à même d’observer visuellement ces phénomènes musculaires et que le moniteur afficha la présence «d’un bruit statique», elle les rejeta et les considéra comme «normaux». 

Plusieurs patients ayant la maladie cœliaque ont ce que les radiologues et les neurologues nomment des «OBNIs» apparaissant lors d’examens du cerveau par IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique). Ces objets brillants non identifiés (pensez aux OVNIs) sont des taches blanches apparaissant sur les images du cerveau. Lorsque ces OBNIs sont présents à certains endroits spécifiques du cerveau, ils sont hautement suggestifs de sclérose en plaques (plusieurs cicatrices dans le cerveau à différents endroits). Cependant, bien que plusieurs cœliaques aient des symptômes ressemblant à ceux de la sclérose en plaques et répondent souvent à la diète SG lorsque celle-ci est amorcée suffisamment tôt, les OBNIs vus par IRM du cerveau chez les cœliaques ne se situent pas de façon typique dans la région classique du cerveau associée à la sclérose en plaques. Par contre, il est commun de les retrouver dans la région du cerveau associée aux migraines ou aux difficultés d’équilibre (ataxie). Certains sont vus chez des enfants ne manifestant pas de symptômes intestinaux mais sujets à des crises étranges (petit mal). Un syndrome classique et spécifique est très bien reconnu et est associé à l’épilepsie où des enfants et des adultes ont des calcifications dans le cerveau pouvant être détectées par tomagraphie (CT scan) ou IRM. L’épilepsie est bien documentée mais les études sont tellement confuses qu'il n'y a pas de véritable consensus concernant le risque et la recommandation de dépistage de tous les enfants atteints d'épilepsie.
 
Personnellement et professionnellement j’ai observé toutes les complications neurologiques de la maladie cœliaque et la plupart d'entre elles, je les ai  également notées auprès de patients chez lesquels je n'étais pas en mesure de confirmer une MC mais qui avaient ce que je crois être des signes objectifs et/ou des risques génétiques de sensibilité au gluten. J’ai des patients ayant des symptômes semblables à ceux de la sclérose en plaques, des neuropathies chroniques inexpliquées, des maux de têtes, des difficultés d’attention, des comportements autistiques et des retards développementaux qui ont bien répondu à la diète SG alors que bien des médecins maintiennent qu’une telle diète «restrictive, coûteuse et difficile à suivre» ne devrait être «imposée» qu’à ceux ayant reçu un diagnostic établi de maladie cœliaque.


Si vous éprouvez des troubles neurologiques, faites-vous tester pour la MC avant d’amorcer une diète SG. Si vous testez négatif pour la MC, soyez certain qu’ils ont effectué une analyse génétique HLA DQ complète recherchant les gènes considérés à hauts risques pour la MC soit DQ2 et DQ8 et qu’ils ont effectué des tests sanguins à la recherche d’anticorps  anti-gliadine IgA et IgG. Si vos tests sanguins, incluant les anticorps anti-gliadine IgA et IgG, sont négatifs ou normaux, considérez par la suite un test fécal pour la recherche d’anticorps anti-gliadine dans les selles ($99 US, http://www.enterolab.com). Les évidences continuent de s'accumuler que le gluten est toxique pour le cerveau de certaines personnes même si celles-ci n’ont pas la MC, mais la communauté médicale ignore souvent ces évidences ou n’en prend même pas connaissance. Si vous avez la MC il est possible que vous ayez des troubles neurologiques en dépit d’une diète sans gluten. Rappelez-vous cette vieille mise en garde contre l’abus des drogues disant «mais c’est votre cerveau qui est affecté par la drogue» et bien nous pourrions tout aussi bien mettre en garde les gens contre le gluten en disant «mais c’est votre cerveau qui est affecté par le gluten». Peu importe les résultats de vos tests pour la MC, si vous éprouvez des problèmes neurologiques inexpliqués ou ne répondant à aucun traitement, considérez un challenge sans gluten une fois tous vos tests complétés; c’est de votre cerveau qu’il s’agit! Comme le disait mon fils de sept ans à l’un de ses amis, «peut-être devrais-tu (devriez-vous) laisser tomber le gluten».

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