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9 févr. 2012

Nouvelles médicales

Des avancées récentes dans la recherche ravive l'espoir de vaincre Alzheimer

Plusieurs avancées récentes dans la recherche sur Alzheimer dont celle jeudi d'un anti-cancéreux qui restaure les fonctions cérébrales de souris atteintes de la maladie, font grandir l'espoir de traitements pour vaincre cette dégénérescence cérébrale aujourd'hui incurable.

La dernière percée en date, publiée dans la revue américaine Science du 10 février, révèle que le bexarotène, un médicament utilisé contre une forme rare de cancer, fait disparaître rapidement chez ces souris jusqu'à 75% des plaques de bêta-amyloïde, forme de protéine dont l'accumulation dans le cerveau est une des principales caractéristiques pathologiques d'Alzheimer.

Cette avancée est sans précédent, selon Paige Cramer, chercheur à la faculté de médecine Case Western à Cleveland (Ohio, Nord) qui a contribué à ces travaux.

Jusqu'alors le meilleur traitement existant chez des souris de laboratoire prenait plusieurs mois pour éliminer les plaques amyloïdes, dit-il.

Notre prochain objectif est de s'assurer que ce traitement agit de la même manière chez les humains, insiste le Dr Gary Landreth, professeur de neurosciences dans cette même faculté, principal auteur de l'étude.

En agissant sur un gène dit ApoE, le bexarotène semblent reprogrammer les cellules immunitaires du cerveau pour qu'elles puissent de nouveau dévorer les dépôts amyloïdes qui s'accumulent.

Le 2 février, des chercheurs de l'Université Columbia à New York avaient annoncé la découverte qu'Alzheimer sur des souris, se propageait comme une infection, d'une zone à l'autre du cerveau, le long des branchements entre les cellules cérébrales.

Cette propagation est le fait d'une variante anormale d'une protéine, appelée tau, dont l'agrégation sous forme de filaments étouffe progressivement l'ensemble des cellules nerveuses ou neurones.

Cette découverte laisse penser que bloquer suffisamment tôt ce processus qui intervient au début d'Alzheimer, empêcherait le développement de la maladie en empêchant l'accumulation de dépôts amyloïdes.

Fin janvier, une équipe française de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale avait publié une recherche montrant que le cerveau de la plupart des malades d'Alzheimer souffre d'importantes carences d'une protéine (FKBP52). Cette observation pourrait déboucher sur un traitement, selon ces chercheurs.

Les dernières avancées en laboratoire permettent d'être plus optimiste pour venir à bout d'Alzheimer avait jugé mardi devant la presse le Dr Francis Collins, directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH).

Il avait alors cité l'étude sur la protéine tau financée par les NIH, notant la grande difficulté (jusqu'à présent) à transformer ces avancées en stratégies efficaces de traitement et de prévention.

Même optimisme prudent du côté du Dr Scott Turner, neurologue spécialiste de la mémoire de l'Université Georgetown à Washington, interrogé sur l'étude publiée dans Science à laquelle il n'a pas participé.

Ceci paraît très emballant, a-t-il dit, ajoutant aussitôt qu'il s'agissait de souris. Il y a beaucoup de choses qui marchent avec ces animaux mais quand on essaye avec des humains ça échoue.

George Vradenburgh, président USAgainstAlzheimer, fondation privée en pointe contre Alzheimer, se dit réservé mais également optimiste par ce qu'il entend dans le milieu de la recherche.

Je suis prudent mais également encouragé par les scientifiques aux Etats-Unis et en Europe qui me disent que nous avançons aujourd'hui beaucoup plus vite qu'il y a cinq ou dix ans sur Alzheimer, a-t-il déclaré à l'AFP.

Il a aussi estimé que les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre Alzheimer, soit 4,4 fois plus que le budget actuel.

Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 5,5 millions d'Américains.
Dons d'organes et greffes pulmonaires : sur la bonne voie
chirurgienAu cours de la dernière décennie, le nombre de transplantations pulmonaires et le taux de survie qui en est résulté ont augmenté. Voilà l'une des conclusions tirées du rapport publié par l'ICIS (Institut canadien d'information sur la santé) en décembre dernier.

Transplantations pulmonaires à la hausse au Canada

Entre 1997 et 2006, un total de 1 222 transplantations pulmonaires ont été pratiquées au Canada. En 1997, on avait procédé à 93 transplantations pulmonaires; en 2006, ce nombre était passé à 171. Il s'agit d'un taux d'augmentation de 84 %. En outre, sur ces 171 transplantations, 128 étaient des transplantations doubles.

Par comparaison, l'ensemble des transplantations au Canada a connu une hausse de 29 % au cours des dix dernières années. Fait étrange, selon Québec Transplant, pour la même période, au Québec, le nombre de donneurs est resté stable, malgré la réduction du nombre de décès neurologiques grâce aux traitements de pointe en traumatologie et au succès des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière.

Don d'organes : un sommet historique au Québec
Au Québec, en 2008, 513 organes provenant de 15 donneurs décédés ont été prélevés et transplantés chez 453 receveurs; il s'agit d'un record historique, selon Québec Transplant, avec un taux d'augmentation de 7,9 % du nombre de donneurs et de 9,4 % du nombre d'organes disponibles, par rapport à l'année 2007.

Cependant, malgré l'augmentation de l'offre, la demande croît à un rythme nettement plus rapide : au 31 décembre 2008, la liste d'attente unique de dons d'organes, gérée par Québec Transplant, comptait 1 159 patients.

De meilleures chances de survie
Le don d'organes et les avancées dans divers domaines de la médecine, notamment, ont permis d'augmenter la longévité des personnes atteintes de fibrose kystique et des personnes greffées en général. Les immunosuppresseurs et les techniques de préservation des organes et de transplantation sont de plus en plus efficaces.

En outre, grâce aux campagnes de sensibilisation au don d'organes, la population est mieux informée et plus sensible à l'espoir que représente le don d'organes pour les personnes en attente d'une greffe.

Enfin, les procédures de prise en charge des donneurs et des receveurs sont plus claires et plus efficaces. Les différents intervenants collaborent désormais plus facilement grâce aux registres provinciaux et national pour le don et la transplantation d'organes.

Avec les progrès de la médecine, la greffe est devenue une forme de traitement de nombreuses maladies qui étaient jusqu'ici considérées comme incurables et qui laissaient peu d'espoir aux personnes atteintes et à leur entourage. La technologie et les techniques ne cessent de s'améliorer; la médecine avance à pas de géant. Il reste à déterminer si l'offre saura un jour répondre à la demande toujours croissante...

Le saviez-vous?
La première transplantation pulmonaire réussie a été réalisée au Canada en 1983, et a été suivie de la première transplantation pulmonaire double en 1986. Au Québec, un seul médecin réalise les transplantations pulmonaires : le Dr Pasquale Ferraro, affilié au CHUM. En Ontario, l'Hôpital général de Toronto a récemment annoncé et testé une méthode novatrice de conservation des organes prélevés qui permet aux médecins de réparer les organes abîmés et offre une durée de survie variant entre 12 et 18 heures plutôt que les 5 à 8 heures que permet la méthode actuelle de conservation des organes.

Et si on laissait monter la température chez les enfants

S'il est un sujet dans le milieu médical qui , ces dernières années , refait surface sous forme de polémique, le traitement de la fièvre de l'enfant en fait partie.
Wikipédia

Des études aux résultats catastrophiques réalisées par des neuropédiatres jusqu'à la fin des années 80 avaient changé les comportements des médecins comme des parents pour la prise en charge de la fièvre.

Elle était responsable de tout les maux. Les "convulsions fébriles" parfois mortelles ou responsables de lourdes séquelles.

Une fois n'est pas coutume (en fait si... en médecine, c'est souvent le cas, c'est d'abord oui, puis non, puis oui, puis non, puis "peut-être" pour finir par un "on sait pas trop"), toutes ces jolies théories sont remises en question.

Patatrac.

Il n'y a pas moins de convulsions d'enfants chez qui on traite la température que chez les autres. Quelques études ont même montré que l'utilisation des antipyrétiques n'évitaient en rien la récidive des convulsions.

On pensait aussi que la fièvre était responsable de "troubles du comportement" (appétit, soif, diminution des capacités intellectuelles...) Eh bien non... ce n'est pas la fièvre qui en est responsable mais la présence dans le sang de certains "médiateurs chimiques". L'injection de ces médiateurs entraînant les mêmes "troubles"... mais sans fièvre.

Pire encore, l'absence de fièvre dans certaines infections (ou une lutte trop intensive contre elle en utilisant les médicaments qui la font tomber) aggrave le pronostic de la maladie.

La température ne serait donc qu'un signal d'alarme sur la présence d'une maladie active, comme un voyant d'un tableau de bord de voiture.

On a appris récemment qu'il était dorénavant déconseillé de donner systématiquement du paracétamol lorsqu'on vaccine les enfants .. ça diminuerait les défenses immunitaires.

On en apprend tout les jours, on se contredit tout les jours...

L'abus de sucre serait aussi toxique que l'alcool

Dans la revue Nature reprise par Les Echos, trois scientifiques américains déclarent que "manger trop de sucre est aussi toxique pour la santé que l'abus d'alcool," ils sont "partisans de la mise en place de mesures de restrictions équivalentes à celles qui frappent l'alcool et le tabac".


Extraits de l'article :


« pour en réduire la consommation, ils proposent de taxer les boissons et aliments comportant des sucres ajoutés, en particulier du fructose ».
« ces mesures pourraient aller jusqu'à restreindre la vente des produits trop sucrés en dehors des horaires scolaires, voire à interdire la vente de boissons sucrées aux mineurs de moins de 17 ans, avancent Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis ».
« les maladies non transmissibles, comme les maladies cardiaques, le diabète ou les cancers, contribuent à la mort de 35 millions de personnes chaque année dans le monde, soit davantage que les maladies infectieuses, soulignent [les auteurs] en pointant le rôle du sucre dans la progression de ces pathologies ».
« Les effets de la consommation excessive de sucre peuvent être similaires à ceux d'un abus d'alcool. L'apport massif de sucres favorise ainsi l'hypertension, le diabète, et le risque cardiaque ainsi qu'une surcharge en graisses du foie », continue le journal.
« ces méfaits touchent jusqu'à 40% des gens de poids normal et épargnent 20% des obèses. La consommation de sucre dans le monde a triplé ces 50 dernières années ».
« Parmi leurs autres suggestions : contrôler le nombre de fast-foods dans les quartiers pauvres et inciter à l'installation de magasins de primeurs et de marchés de produits frais », ajoute le quotidien.

Le Monde détaille aussi cet article de la revue Nature, en reprenant que « trop de sucre nuit gravement à la santé », « la planète compte à présent 30% de plus de personnes obèses que d’individus sous-alimentés ».


La nicotine a des bienfaits ... En Patch ! .

Dans un article que nous résumons brièvement, Le journal
L’Express précise « administrer de la nicotine sous forme de patch à des personnes atteintes d'une sénilité légère améliore leurs performances cognitives, selon une étude américaine publiée dans la revue Neurology ».
« L’étude a été menée auprès de 74 patients âgés non fumeurs. Ceux qui ont porté le patch nicotiné pendant six mois ont vu leur temps de réaction, leur attention et leur vitesse psychomotrice s'améliorer » souligne L'Express.

Boire de l'eau diminue le diabète.

De l’eau contre le diabète ! Telle pourrait être la devise des chercheurs des unités Inserm 695 et 872 de Paris qui ont scruté la cohorte DESIR (3 615 sujets pendant 9 ans) et montré que les petits buveurs d’eau (moins d’1/2 litre quotidien) avaient un risque 29 % plus élevé de développer une hyperglycémie par rapport à ceux qui en buvaient plus d’un demi-litre. Le résultat a été obtenu quelque soit le niveaud’activité physique,professionnelle,de loisirs et après avoir exclu l’influence possible des facteurs classiques de prédiction de l’hyperglycémie tels que le sexe, l’âge, les antécédents familiaux de diabète ainsi que les quantités d’alcool ou de boissons sucrées consommées.
Des études expérimentales en cours devraient élucider les mécanismes qui lient l’état d’hydratation au métabolisme du glucose, défaillant en cas de diabète.


Les troubles du sommeil et le diabète ?
Une équipe franco-britannique (CNRS/Institut Pasteur de Lille/ EGID) a montré que les troubles du sommeil multiplieraient par 7 le risque de développer un diabète de type 2.
Avec 7 600 sujets diabétiques ou présentant une glycémie normale, testés, les chercheurs ont séquencé le gène MT2, qui code pour le récepteur de la mélatonine, Il y a eu 40 mutations observées, 14 d'entre elles rendaient ce récepteur « non fonctionnel ». « Chez les porteurs de ces mutations, le risque de développer un diabète est près de 7 fois plus élevé », « Cela pourrait déboucher sur de nouveaux traitements du diabète, à visée préventive ou curative », précisent les scientifiques.
Ces résultats démontrent l’implication directe d’un mécanisme de contrôle des rythmes biologiques dans le diabète de type 2.


Une puce comestible pour le suivi de la prise de médicaments !Selon Le Figaro « une société américaine a développé une micropuce électronique qui permet de surveiller si le patient suit bien son traitement et comment son corps y réagit. Elle devrait être en vente prochainement en Grande-Bretagne ».
Le journal précise que « la mauvaise observance des traitements est un problème que les médecins connaissent bien et qui ne leur facilite pas le travail. Le phénomène concernerait un patient sur deux dans le monde, selon l'OMS »....
« développée par Proteus Biomedical, cette toute petite puce - plus petite qu'un grain de riz - fonctionne en duo avec un patch que le patient s'applique sur la peau.
Chacun des deux éléments contient une petite quantité de magnésium et de cuivre ».
Le Figro note que « quand la puce est ingérée, elle réagit aux sucs gastriques et crée un signal électrique qui est transmis par le corps jusqu'au patch. Ce dernier enregistre l'heure et la dose de médicament prise mais aussi l'activité cardiaque, la respiration, la qualité du sommeil et la température corporelle ».
« Toutes ces données cryptées sont envoyées à un téléphone portable ou à un ordinateur pour lecture, qui pourra rappeler au patient l'heure de la prochaine prise. Le signal ne peut être détecté qu'en présence du patch, a affirmé à Nature Andrew Thompson, l'un des dirigeants de la société, en réponse aux craintes sur la confidentialité des données »
Le journal cite « ce produit s'adresse en priorité aux personnes qui suivent des traitements compliqués et/ou de longue durée, et qui sont donc susceptibles de ne pas respecter les recommandations de leur médecin » « Protheus affirme avoir testé le système lors d'essais cliniques sur des patients souffrant de tuberculose, de troubles psychiatriques, de problèmes cardiaques, d'hypertension et de diabète.
Selon le Financial Times, l'entreprise a aussi conclu un partenariat avec le laboratoire suisse Novartis pour adjoindre ses puces au Diovan, un médicament destiné à abaisser la pression artérielle ».
Allaitement : Les hormones ont une mémoireLe cerveau et le système immunitaire ne sont plus les seuls concernés par la mémoire. Pour la première fois, une forme de mémoire du système endocrinien a été mise en évidence par des chercheurs de l’Inserm et du CNRS. L’équipe de Patrice Mollard à l’Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier vient de montrer, chez la souris, que les cellules de l’hypophyse régulant la lactation s’organisent en réseau lors d’un premier allaitement. Une organisation mise en mémoire pour être encore plus opérationnelle lors de l’allaitement d’une seconde portée.
En dehors des systèmes immunitaires et cérébraux permettant de garder en mémoire des informations à long terme, rien n’indiquait que d’autres cellules pouvaient fonctionner de façon similaire.
L'hypophyse est un organe qui comprend des populations distinctes de cellules endocrines organisées en réseaux et qui régulent une multitude de fonctions physiologiques par la sécrétion de différentes hormones.
L’équipe de Patrice Mollard à Montpellier a travaillé avec celle de Paul Le Tissier à Londres (NIMR-MRC) afin de déterminer si les réseaux de cellules endocrines possèdent des capacités de mémorisation, avec pour modèle les cellules qui sécrètent la prolactine, hormone de la lactation. La sécrétion de prolactine commande un éventail de réponses cruciales pour permettre de nourrir des souriceaux, comprenant la production de lait. La production de prolactine et donc de lait maternel chez la souris est stimulée d’une part, par un signal provenant du cerveau et d’autre part, par le phénomène de tétée.

Un réseau mis en mémoire après l’allaitement

Grâce à l'imagerie biphotonique, les chercheurs ont pu distinguer les interactions entre les cellules productrices de prolactine, avant, pendant et après une période d’allaitement.
Avant l’allaitement, ces cellules sont faiblement connectées les unes des autres.

Au moment de l’allaitement, les cellules répondent à la lactation en augmentant la communication intercellulaire coordonnée, la connectivité fonctionnelle et la production tissulaire.
L’originalité de cette découverte réside dans le fait que trois mois après le sevrage, le réseau reste en place, comme s’il avait été mis en mémoire.
« Par la suite, explique Patrice Mollard, un même stimulus (tétée) entraînera une réponse plus coordonnée et plus efficace. Le réseau sécrétera plus de prolactine et provoquera à nouveau un accroissement de la production tissulaire. »
Bien que menés sur un modèle animal, cette mémoire à long terme des cellules endocrines pourrait expliquer une mise en route plus rapide d'un allaitement chez les femmes ayant déjà allaité un précédent enfant.
Toutefois cette mise en réseau ne se produit pas si la puissance du stimulus de tétée est réduite. Chez les souris dont les portées sont souvent importantes (8 petits par portée en moyenne), si, seuls 3 petits sont mis à la tétée, le stimulus est trop faible pour déclencher cette mise en réseau.
C’est la première fois que des chercheurs mettent en évidence une forme de mémoire dans un tel système. « Il ouvre un champ des possibilités assez immense. Nous pensons que cette découverte pourrait notamment s’appliquer à d’autres systèmes endocriniens tels que celui des cellules bêta pancréatiques et les cellules endocrines du tractus gastro-intestinal », concluent les auteurs.
Source Hodson et coll. “Existence of long-lasting experience-dependent plasticity in endocrine cell networks” Nature Communications 3 janvier 2012.


Un espoir de vaccin contre l'Hépatice C
Le Figaro annonce qu’« un essai britannique montre la faisabilité d’un vaccin contre l’hépatite C, alors que l’on pensait cet objectif inatteignable étant donné que ce virus mute tout le temps : dix fois plus que celui du sida ! ».
Le journal précise que ces travaux, publiés par une équipe de l’université d’Oxford dans Science Translational Medicine, « mettent en évidence un effet biologique apparemment protecteur. Reste à démontrer qu’il est efficace dans la «vraie vie» ».
Le Dr Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU Saint-Antoine à Paris, explique que « les gènes codant pour des protéines appartenant à la structure du virus de l’hépatite C ont été recombinés avec un adénovirus de chimpanzé inactivé pour servir de vecteur et ainsi former un vaccin injecté à 41 volontaires sains ».
La spécialiste précise qu’« il était moins intéressant d’utiliser un adénovirus humain contre lequel beaucoup de personnes ont déjà une immunité préexistante et qui aurait donc été éliminé par l’organisme. Grâce à ce subterfuge, la réaction immunitaire obtenue a été forte et surtout durable : au moins une année, sans effet secondaire majeur ».

Le Pr Christine Silvain, chef du service d’hépatogastroentérologie au CHU de Poitiers, remarque pour sa part que « dans les pays où l’on compte encore des centaines de milliers de nouveaux infectés par le virus de l’hépatite C, … la mise au point d’un tel vaccin représenterait une avancée considérable. Mais pour un pays comme le nôtre où l’on estime qu’il y a chaque année 2 500 à 3 000 nouveaux cas diagnostiqués, la portée serait plus limitée »...« c’est plutôt l’usage thérapeutique qui pourrait être fait de ce vaccin qui intéresse nos médecins. On compte environ 370 000 porteurs du virus de l’hépatite C. Or, parmi ces personnes qui contractent le virus, 20% d’entre elles arrivent à s’en débarrasser spontanément et de façon très efficace, sans doute par le biais de leurs lymphocytes tue.

Pour conclure, le Figaro souligne que « pour autant, la route avant la commercialisation d’un vaccin (si elle se concrétise) est encore longue : une dizaine d’années environ ».urs ».

L'Aspirine serait dangereux
Une étude dirigée par des chercheurs britanniques de l'Université de Londres a examiné les données portant sur 100 000 participants à neuf essais cliniques. Cette étude vient d'être publiée dans la revue spécialisée Archives of Internal Medecine.
Elle démontre que la prise d'une faible dose d'aspirine chaque jour et à long terme, pour des personnes sans maladie cardiovasculaire entraine des risques qui dépassent les bénéfices en terme de prévention d'un accident cardiaque
.
Cette même étude révéle que la prise régulière d'aspirine à faible dose entraîne un risque 30% plus élevé de saignements internes.

"L'effet bénéfique de l'aspirine dans la prévention des maladies cardiovasculaires pour des personnes ayant fait des attaques ou des AVC (accident vasculaire cérébral) est indiscutable", déclare le docteur Rao Sehasai, de l'Université de Londres-St George, engageant ces patients à poursuivre leur traitement. "Mais les bénéfices pour des personnes qui n'ont pas ces problèmes sont beaucoup plus modestes qu'on le croyait, et un traitement à l'aspirine peut entraîner potentiellement des dégâts majeurs consécutifs à des saignements".
En outre, il n'y a pas de preuve que l'aspirine réduise les décès par cancer
L'étude n'a en outre pas trouvé de preuve que l'aspirine pouvait prévenir des décès par cancers. Plusieurs études précédentes publiées dans The Lancet avaient fait état d'effets protecteurs de l'aspirine contre plusieurs cancers courants (colon, prostate, poumon). 

Un gène protecteur du cancer colorectal
L’action d’un gène qui protège des tumeurs colorectales en induisant la mort des cellules cancéreuses vient d’être mise en évidence par l’équipe de Patrick Mehlen au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon. Cette découverte publiée dans la revue Nature pourrait aboutir plus largement à la mise au point d'un nouveau traitement des cancers visant à réactiver la mort spontanée des cellules cancéreuses.

Cancer colorectal humain et les cellules immunitaires

L’équipe de Patrick Mehlen, directeur du Laboratoire d’Excellence DEVweCAN au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (1), étudie le processus de mort cellulaire – l’apoptose - et plus particulièrement le mécanisme qui permet aux cellules de comprendre qu’elles doivent s’engager dans un processus d’autodestruction lorsqu’elles deviennent anormales.

Ce mécanisme passe par des sentinelles localisées à la surface des cellules ; elles scrutent leur environnement pour donner l’ordre de maintenir en vie une cellule ou de mener à sa destruction. L’équipe de Patrick Mehlen a nommé ces sentinelles des "récepteurs à dépendance" et s’est penchée sur ce concept appliqué à la destruction des cellules cancéreuses, des cellules qui prolifèrent de manière anarchique.
Dans cette étude, les chercheurs montrent que le gène DCC (pour Deleted Cancer Colorectal), qui code pour un "récepteur à dépendance", protège l'organisme de l’apparition de cancer en provoquant la mort des cellules devenues cancéreuses.
Les scientifiques ont utilisé un modèle de souris dans lequel le gène DCC est génétiquement modifié : la mutation de ce "récepteur à dépendance" empêche le processus normal d'apoptose et la souris développe spontanément des cancers du côlon.
"L'organisme est naturellement protégé du développement de cancers grâce à la présence de ce gène suppresseur de tumeur.

Malheureusement, certaines cellules cancéreuses échappent à ce contrôle en bloquant ce mécanisme de sentinelles. On sait ainsi que le gène DCC est éteint dans la majorité des cancers chez l'homme", explique Patrick Mehlen.

Le travail des chercheurs pourrait déboucher dans un futur proche sur un nouveau traitement ciblé visant à réactiver la mort des cellules cancéreuses pour détruire les cancers, tels que le cancer du sein, du poumon… "Notre groupe a d'ailleurs développé plusieurs candidats médicaments qui réactivent la mort cellulaire induite par DCC dans des modèles animaux et nous espérons être capable de tester ces candidats médicaments en essai clinique chez l'homme d'ici 3 ans", conclut Patrick Mehlen.

Patrick Mehlen a reçu le 15 décembre 2011 le Prix Liliane Bettencourt pour les Sciences du Vivant.
Sources Castets et coll. DCC constrains tumour progression via its dependence receptor activity
Nature. 2011 Dec 11. doi: 10.1038/nature107

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Des avancées récentes dans la recherche ravive l'espoir de vaincre Alzheimer

Plusieurs avancées récentes dans la recherche sur Alzheimer dont celle jeudi d'un anti-cancéreux qui restaure les fonctions cérébrales de souris atteintes de la maladie, font grandir l'espoir de traitements pour vaincre cette dégénérescence cérébrale aujourd'hui incurable.

La dernière percée en date, publiée dans la revue américaine Science du 10 février, révèle que le bexarotène, un médicament utilisé contre une forme rare de cancer, fait disparaître rapidement chez ces souris jusqu'à 75% des plaques de bêta-amyloïde, forme de protéine dont l'accumulation dans le cerveau est une des principales caractéristiques pathologiques d'Alzheimer.

Cette avancée est sans précédent, selon Paige Cramer, chercheur à la faculté de médecine Case Western à Cleveland (Ohio, Nord) qui a contribué à ces travaux.

Jusqu'alors le meilleur traitement existant chez des souris de laboratoire prenait plusieurs mois pour éliminer les plaques amyloïdes, dit-il.

Notre prochain objectif est de s'assurer que ce traitement agit de la même manière chez les humains, insiste le Dr Gary Landreth, professeur de neurosciences dans cette même faculté, principal auteur de l'étude.

En agissant sur un gène dit ApoE, le bexarotène semblent reprogrammer les cellules immunitaires du cerveau pour qu'elles puissent de nouveau dévorer les dépôts amyloïdes qui s'accumulent.

Le 2 février, des chercheurs de l'Université Columbia à New York avaient annoncé la découverte qu'Alzheimer sur des souris, se propageait comme une infection, d'une zone à l'autre du cerveau, le long des branchements entre les cellules cérébrales.

Cette propagation est le fait d'une variante anormale d'une protéine, appelée tau, dont l'agrégation sous forme de filaments étouffe progressivement l'ensemble des cellules nerveuses ou neurones.

Cette découverte laisse penser que bloquer suffisamment tôt ce processus qui intervient au début d'Alzheimer, empêcherait le développement de la maladie en empêchant l'accumulation de dépôts amyloïdes.

Fin janvier, une équipe française de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale avait publié une recherche montrant que le cerveau de la plupart des malades d'Alzheimer souffre d'importantes carences d'une protéine (FKBP52). Cette observation pourrait déboucher sur un traitement, selon ces chercheurs.

Les dernières avancées en laboratoire permettent d'être plus optimiste pour venir à bout d'Alzheimer avait jugé mardi devant la presse le Dr Francis Collins, directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH).

Il avait alors cité l'étude sur la protéine tau financée par les NIH, notant la grande difficulté (jusqu'à présent) à transformer ces avancées en stratégies efficaces de traitement et de prévention.

Même optimisme prudent du côté du Dr Scott Turner, neurologue spécialiste de la mémoire de l'Université Georgetown à Washington, interrogé sur l'étude publiée dans Science à laquelle il n'a pas participé.

Ceci paraît très emballant, a-t-il dit, ajoutant aussitôt qu'il s'agissait de souris. Il y a beaucoup de choses qui marchent avec ces animaux mais quand on essaye avec des humains ça échoue.

George Vradenburgh, président USAgainstAlzheimer, fondation privée en pointe contre Alzheimer, se dit réservé mais également optimiste par ce qu'il entend dans le milieu de la recherche.

Je suis prudent mais également encouragé par les scientifiques aux Etats-Unis et en Europe qui me disent que nous avançons aujourd'hui beaucoup plus vite qu'il y a cinq ou dix ans sur Alzheimer, a-t-il déclaré à l'AFP.

Il a aussi estimé que les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre Alzheimer, soit 4,4 fois plus que le budget actuel.

Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 5,5 millions d'Américains.
Dons d'organes et greffes pulmonaires : sur la bonne voie
chirurgienAu cours de la dernière décennie, le nombre de transplantations pulmonaires et le taux de survie qui en est résulté ont augmenté. Voilà l'une des conclusions tirées du rapport publié par l'ICIS (Institut canadien d'information sur la santé) en décembre dernier.

Transplantations pulmonaires à la hausse au Canada

Entre 1997 et 2006, un total de 1 222 transplantations pulmonaires ont été pratiquées au Canada. En 1997, on avait procédé à 93 transplantations pulmonaires; en 2006, ce nombre était passé à 171. Il s'agit d'un taux d'augmentation de 84 %. En outre, sur ces 171 transplantations, 128 étaient des transplantations doubles.

Par comparaison, l'ensemble des transplantations au Canada a connu une hausse de 29 % au cours des dix dernières années. Fait étrange, selon Québec Transplant, pour la même période, au Québec, le nombre de donneurs est resté stable, malgré la réduction du nombre de décès neurologiques grâce aux traitements de pointe en traumatologie et au succès des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière.

Don d'organes : un sommet historique au Québec
Au Québec, en 2008, 513 organes provenant de 15 donneurs décédés ont été prélevés et transplantés chez 453 receveurs; il s'agit d'un record historique, selon Québec Transplant, avec un taux d'augmentation de 7,9 % du nombre de donneurs et de 9,4 % du nombre d'organes disponibles, par rapport à l'année 2007.

Cependant, malgré l'augmentation de l'offre, la demande croît à un rythme nettement plus rapide : au 31 décembre 2008, la liste d'attente unique de dons d'organes, gérée par Québec Transplant, comptait 1 159 patients.

De meilleures chances de survie
Le don d'organes et les avancées dans divers domaines de la médecine, notamment, ont permis d'augmenter la longévité des personnes atteintes de fibrose kystique et des personnes greffées en général. Les immunosuppresseurs et les techniques de préservation des organes et de transplantation sont de plus en plus efficaces.

En outre, grâce aux campagnes de sensibilisation au don d'organes, la population est mieux informée et plus sensible à l'espoir que représente le don d'organes pour les personnes en attente d'une greffe.

Enfin, les procédures de prise en charge des donneurs et des receveurs sont plus claires et plus efficaces. Les différents intervenants collaborent désormais plus facilement grâce aux registres provinciaux et national pour le don et la transplantation d'organes.

Avec les progrès de la médecine, la greffe est devenue une forme de traitement de nombreuses maladies qui étaient jusqu'ici considérées comme incurables et qui laissaient peu d'espoir aux personnes atteintes et à leur entourage. La technologie et les techniques ne cessent de s'améliorer; la médecine avance à pas de géant. Il reste à déterminer si l'offre saura un jour répondre à la demande toujours croissante...

Le saviez-vous?
La première transplantation pulmonaire réussie a été réalisée au Canada en 1983, et a été suivie de la première transplantation pulmonaire double en 1986. Au Québec, un seul médecin réalise les transplantations pulmonaires : le Dr Pasquale Ferraro, affilié au CHUM. En Ontario, l'Hôpital général de Toronto a récemment annoncé et testé une méthode novatrice de conservation des organes prélevés qui permet aux médecins de réparer les organes abîmés et offre une durée de survie variant entre 12 et 18 heures plutôt que les 5 à 8 heures que permet la méthode actuelle de conservation des organes.

Et si on laissait monter la température chez les enfants

S'il est un sujet dans le milieu médical qui , ces dernières années , refait surface sous forme de polémique, le traitement de la fièvre de l'enfant en fait partie.
Wikipédia

Des études aux résultats catastrophiques réalisées par des neuropédiatres jusqu'à la fin des années 80 avaient changé les comportements des médecins comme des parents pour la prise en charge de la fièvre.

Elle était responsable de tout les maux. Les "convulsions fébriles" parfois mortelles ou responsables de lourdes séquelles.

Une fois n'est pas coutume (en fait si... en médecine, c'est souvent le cas, c'est d'abord oui, puis non, puis oui, puis non, puis "peut-être" pour finir par un "on sait pas trop"), toutes ces jolies théories sont remises en question.

Patatrac.

Il n'y a pas moins de convulsions d'enfants chez qui on traite la température que chez les autres. Quelques études ont même montré que l'utilisation des antipyrétiques n'évitaient en rien la récidive des convulsions.

On pensait aussi que la fièvre était responsable de "troubles du comportement" (appétit, soif, diminution des capacités intellectuelles...) Eh bien non... ce n'est pas la fièvre qui en est responsable mais la présence dans le sang de certains "médiateurs chimiques". L'injection de ces médiateurs entraînant les mêmes "troubles"... mais sans fièvre.

Pire encore, l'absence de fièvre dans certaines infections (ou une lutte trop intensive contre elle en utilisant les médicaments qui la font tomber) aggrave le pronostic de la maladie.

La température ne serait donc qu'un signal d'alarme sur la présence d'une maladie active, comme un voyant d'un tableau de bord de voiture.

On a appris récemment qu'il était dorénavant déconseillé de donner systématiquement du paracétamol lorsqu'on vaccine les enfants .. ça diminuerait les défenses immunitaires.

On en apprend tout les jours, on se contredit tout les jours...

L'abus de sucre serait aussi toxique que l'alcool

Dans la revue Nature reprise par Les Echos, trois scientifiques américains déclarent que "manger trop de sucre est aussi toxique pour la santé que l'abus d'alcool," ils sont "partisans de la mise en place de mesures de restrictions équivalentes à celles qui frappent l'alcool et le tabac".


Extraits de l'article :


« pour en réduire la consommation, ils proposent de taxer les boissons et aliments comportant des sucres ajoutés, en particulier du fructose ».
« ces mesures pourraient aller jusqu'à restreindre la vente des produits trop sucrés en dehors des horaires scolaires, voire à interdire la vente de boissons sucrées aux mineurs de moins de 17 ans, avancent Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis ».
« les maladies non transmissibles, comme les maladies cardiaques, le diabète ou les cancers, contribuent à la mort de 35 millions de personnes chaque année dans le monde, soit davantage que les maladies infectieuses, soulignent [les auteurs] en pointant le rôle du sucre dans la progression de ces pathologies ».
« Les effets de la consommation excessive de sucre peuvent être similaires à ceux d'un abus d'alcool. L'apport massif de sucres favorise ainsi l'hypertension, le diabète, et le risque cardiaque ainsi qu'une surcharge en graisses du foie », continue le journal.
« ces méfaits touchent jusqu'à 40% des gens de poids normal et épargnent 20% des obèses. La consommation de sucre dans le monde a triplé ces 50 dernières années ».
« Parmi leurs autres suggestions : contrôler le nombre de fast-foods dans les quartiers pauvres et inciter à l'installation de magasins de primeurs et de marchés de produits frais », ajoute le quotidien.

Le Monde détaille aussi cet article de la revue Nature, en reprenant que « trop de sucre nuit gravement à la santé », « la planète compte à présent 30% de plus de personnes obèses que d’individus sous-alimentés ».


La nicotine a des bienfaits ... En Patch ! .

Dans un article que nous résumons brièvement, Le journal
L’Express précise « administrer de la nicotine sous forme de patch à des personnes atteintes d'une sénilité légère améliore leurs performances cognitives, selon une étude américaine publiée dans la revue Neurology ».
« L’étude a été menée auprès de 74 patients âgés non fumeurs. Ceux qui ont porté le patch nicotiné pendant six mois ont vu leur temps de réaction, leur attention et leur vitesse psychomotrice s'améliorer » souligne L'Express.

Boire de l'eau diminue le diabète.

De l’eau contre le diabète ! Telle pourrait être la devise des chercheurs des unités Inserm 695 et 872 de Paris qui ont scruté la cohorte DESIR (3 615 sujets pendant 9 ans) et montré que les petits buveurs d’eau (moins d’1/2 litre quotidien) avaient un risque 29 % plus élevé de développer une hyperglycémie par rapport à ceux qui en buvaient plus d’un demi-litre. Le résultat a été obtenu quelque soit le niveaud’activité physique,professionnelle,de loisirs et après avoir exclu l’influence possible des facteurs classiques de prédiction de l’hyperglycémie tels que le sexe, l’âge, les antécédents familiaux de diabète ainsi que les quantités d’alcool ou de boissons sucrées consommées.
Des études expérimentales en cours devraient élucider les mécanismes qui lient l’état d’hydratation au métabolisme du glucose, défaillant en cas de diabète.


Les troubles du sommeil et le diabète ?
Une équipe franco-britannique (CNRS/Institut Pasteur de Lille/ EGID) a montré que les troubles du sommeil multiplieraient par 7 le risque de développer un diabète de type 2.
Avec 7 600 sujets diabétiques ou présentant une glycémie normale, testés, les chercheurs ont séquencé le gène MT2, qui code pour le récepteur de la mélatonine, Il y a eu 40 mutations observées, 14 d'entre elles rendaient ce récepteur « non fonctionnel ». « Chez les porteurs de ces mutations, le risque de développer un diabète est près de 7 fois plus élevé », « Cela pourrait déboucher sur de nouveaux traitements du diabète, à visée préventive ou curative », précisent les scientifiques.
Ces résultats démontrent l’implication directe d’un mécanisme de contrôle des rythmes biologiques dans le diabète de type 2.


Une puce comestible pour le suivi de la prise de médicaments !Selon Le Figaro « une société américaine a développé une micropuce électronique qui permet de surveiller si le patient suit bien son traitement et comment son corps y réagit. Elle devrait être en vente prochainement en Grande-Bretagne ».
Le journal précise que « la mauvaise observance des traitements est un problème que les médecins connaissent bien et qui ne leur facilite pas le travail. Le phénomène concernerait un patient sur deux dans le monde, selon l'OMS »....
« développée par Proteus Biomedical, cette toute petite puce - plus petite qu'un grain de riz - fonctionne en duo avec un patch que le patient s'applique sur la peau.
Chacun des deux éléments contient une petite quantité de magnésium et de cuivre ».
Le Figro note que « quand la puce est ingérée, elle réagit aux sucs gastriques et crée un signal électrique qui est transmis par le corps jusqu'au patch. Ce dernier enregistre l'heure et la dose de médicament prise mais aussi l'activité cardiaque, la respiration, la qualité du sommeil et la température corporelle ».
« Toutes ces données cryptées sont envoyées à un téléphone portable ou à un ordinateur pour lecture, qui pourra rappeler au patient l'heure de la prochaine prise. Le signal ne peut être détecté qu'en présence du patch, a affirmé à Nature Andrew Thompson, l'un des dirigeants de la société, en réponse aux craintes sur la confidentialité des données »
Le journal cite « ce produit s'adresse en priorité aux personnes qui suivent des traitements compliqués et/ou de longue durée, et qui sont donc susceptibles de ne pas respecter les recommandations de leur médecin » « Protheus affirme avoir testé le système lors d'essais cliniques sur des patients souffrant de tuberculose, de troubles psychiatriques, de problèmes cardiaques, d'hypertension et de diabète.
Selon le Financial Times, l'entreprise a aussi conclu un partenariat avec le laboratoire suisse Novartis pour adjoindre ses puces au Diovan, un médicament destiné à abaisser la pression artérielle ».
Allaitement : Les hormones ont une mémoireLe cerveau et le système immunitaire ne sont plus les seuls concernés par la mémoire. Pour la première fois, une forme de mémoire du système endocrinien a été mise en évidence par des chercheurs de l’Inserm et du CNRS. L’équipe de Patrice Mollard à l’Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier vient de montrer, chez la souris, que les cellules de l’hypophyse régulant la lactation s’organisent en réseau lors d’un premier allaitement. Une organisation mise en mémoire pour être encore plus opérationnelle lors de l’allaitement d’une seconde portée.
En dehors des systèmes immunitaires et cérébraux permettant de garder en mémoire des informations à long terme, rien n’indiquait que d’autres cellules pouvaient fonctionner de façon similaire.
L'hypophyse est un organe qui comprend des populations distinctes de cellules endocrines organisées en réseaux et qui régulent une multitude de fonctions physiologiques par la sécrétion de différentes hormones.
L’équipe de Patrice Mollard à Montpellier a travaillé avec celle de Paul Le Tissier à Londres (NIMR-MRC) afin de déterminer si les réseaux de cellules endocrines possèdent des capacités de mémorisation, avec pour modèle les cellules qui sécrètent la prolactine, hormone de la lactation. La sécrétion de prolactine commande un éventail de réponses cruciales pour permettre de nourrir des souriceaux, comprenant la production de lait. La production de prolactine et donc de lait maternel chez la souris est stimulée d’une part, par un signal provenant du cerveau et d’autre part, par le phénomène de tétée.

Un réseau mis en mémoire après l’allaitement

Grâce à l'imagerie biphotonique, les chercheurs ont pu distinguer les interactions entre les cellules productrices de prolactine, avant, pendant et après une période d’allaitement.
Avant l’allaitement, ces cellules sont faiblement connectées les unes des autres.

Au moment de l’allaitement, les cellules répondent à la lactation en augmentant la communication intercellulaire coordonnée, la connectivité fonctionnelle et la production tissulaire.
L’originalité de cette découverte réside dans le fait que trois mois après le sevrage, le réseau reste en place, comme s’il avait été mis en mémoire.
« Par la suite, explique Patrice Mollard, un même stimulus (tétée) entraînera une réponse plus coordonnée et plus efficace. Le réseau sécrétera plus de prolactine et provoquera à nouveau un accroissement de la production tissulaire. »
Bien que menés sur un modèle animal, cette mémoire à long terme des cellules endocrines pourrait expliquer une mise en route plus rapide d'un allaitement chez les femmes ayant déjà allaité un précédent enfant.
Toutefois cette mise en réseau ne se produit pas si la puissance du stimulus de tétée est réduite. Chez les souris dont les portées sont souvent importantes (8 petits par portée en moyenne), si, seuls 3 petits sont mis à la tétée, le stimulus est trop faible pour déclencher cette mise en réseau.
C’est la première fois que des chercheurs mettent en évidence une forme de mémoire dans un tel système. « Il ouvre un champ des possibilités assez immense. Nous pensons que cette découverte pourrait notamment s’appliquer à d’autres systèmes endocriniens tels que celui des cellules bêta pancréatiques et les cellules endocrines du tractus gastro-intestinal », concluent les auteurs.
Source Hodson et coll. “Existence of long-lasting experience-dependent plasticity in endocrine cell networks” Nature Communications 3 janvier 2012.


Un espoir de vaccin contre l'Hépatice C
Le Figaro annonce qu’« un essai britannique montre la faisabilité d’un vaccin contre l’hépatite C, alors que l’on pensait cet objectif inatteignable étant donné que ce virus mute tout le temps : dix fois plus que celui du sida ! ».
Le journal précise que ces travaux, publiés par une équipe de l’université d’Oxford dans Science Translational Medicine, « mettent en évidence un effet biologique apparemment protecteur. Reste à démontrer qu’il est efficace dans la «vraie vie» ».
Le Dr Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU Saint-Antoine à Paris, explique que « les gènes codant pour des protéines appartenant à la structure du virus de l’hépatite C ont été recombinés avec un adénovirus de chimpanzé inactivé pour servir de vecteur et ainsi former un vaccin injecté à 41 volontaires sains ».
La spécialiste précise qu’« il était moins intéressant d’utiliser un adénovirus humain contre lequel beaucoup de personnes ont déjà une immunité préexistante et qui aurait donc été éliminé par l’organisme. Grâce à ce subterfuge, la réaction immunitaire obtenue a été forte et surtout durable : au moins une année, sans effet secondaire majeur ».

Le Pr Christine Silvain, chef du service d’hépatogastroentérologie au CHU de Poitiers, remarque pour sa part que « dans les pays où l’on compte encore des centaines de milliers de nouveaux infectés par le virus de l’hépatite C, … la mise au point d’un tel vaccin représenterait une avancée considérable. Mais pour un pays comme le nôtre où l’on estime qu’il y a chaque année 2 500 à 3 000 nouveaux cas diagnostiqués, la portée serait plus limitée »...« c’est plutôt l’usage thérapeutique qui pourrait être fait de ce vaccin qui intéresse nos médecins. On compte environ 370 000 porteurs du virus de l’hépatite C. Or, parmi ces personnes qui contractent le virus, 20% d’entre elles arrivent à s’en débarrasser spontanément et de façon très efficace, sans doute par le biais de leurs lymphocytes tue.

Pour conclure, le Figaro souligne que « pour autant, la route avant la commercialisation d’un vaccin (si elle se concrétise) est encore longue : une dizaine d’années environ ».urs ».

L'Aspirine serait dangereux
Une étude dirigée par des chercheurs britanniques de l'Université de Londres a examiné les données portant sur 100 000 participants à neuf essais cliniques. Cette étude vient d'être publiée dans la revue spécialisée Archives of Internal Medecine.
Elle démontre que la prise d'une faible dose d'aspirine chaque jour et à long terme, pour des personnes sans maladie cardiovasculaire entraine des risques qui dépassent les bénéfices en terme de prévention d'un accident cardiaque
.
Cette même étude révéle que la prise régulière d'aspirine à faible dose entraîne un risque 30% plus élevé de saignements internes.

"L'effet bénéfique de l'aspirine dans la prévention des maladies cardiovasculaires pour des personnes ayant fait des attaques ou des AVC (accident vasculaire cérébral) est indiscutable", déclare le docteur Rao Sehasai, de l'Université de Londres-St George, engageant ces patients à poursuivre leur traitement. "Mais les bénéfices pour des personnes qui n'ont pas ces problèmes sont beaucoup plus modestes qu'on le croyait, et un traitement à l'aspirine peut entraîner potentiellement des dégâts majeurs consécutifs à des saignements".
En outre, il n'y a pas de preuve que l'aspirine réduise les décès par cancer
L'étude n'a en outre pas trouvé de preuve que l'aspirine pouvait prévenir des décès par cancers. Plusieurs études précédentes publiées dans The Lancet avaient fait état d'effets protecteurs de l'aspirine contre plusieurs cancers courants (colon, prostate, poumon). 

Un gène protecteur du cancer colorectal
L’action d’un gène qui protège des tumeurs colorectales en induisant la mort des cellules cancéreuses vient d’être mise en évidence par l’équipe de Patrick Mehlen au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon. Cette découverte publiée dans la revue Nature pourrait aboutir plus largement à la mise au point d'un nouveau traitement des cancers visant à réactiver la mort spontanée des cellules cancéreuses.

Cancer colorectal humain et les cellules immunitaires

L’équipe de Patrick Mehlen, directeur du Laboratoire d’Excellence DEVweCAN au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (1), étudie le processus de mort cellulaire – l’apoptose - et plus particulièrement le mécanisme qui permet aux cellules de comprendre qu’elles doivent s’engager dans un processus d’autodestruction lorsqu’elles deviennent anormales.

Ce mécanisme passe par des sentinelles localisées à la surface des cellules ; elles scrutent leur environnement pour donner l’ordre de maintenir en vie une cellule ou de mener à sa destruction. L’équipe de Patrick Mehlen a nommé ces sentinelles des "récepteurs à dépendance" et s’est penchée sur ce concept appliqué à la destruction des cellules cancéreuses, des cellules qui prolifèrent de manière anarchique.
Dans cette étude, les chercheurs montrent que le gène DCC (pour Deleted Cancer Colorectal), qui code pour un "récepteur à dépendance", protège l'organisme de l’apparition de cancer en provoquant la mort des cellules devenues cancéreuses.
Les scientifiques ont utilisé un modèle de souris dans lequel le gène DCC est génétiquement modifié : la mutation de ce "récepteur à dépendance" empêche le processus normal d'apoptose et la souris développe spontanément des cancers du côlon.
"L'organisme est naturellement protégé du développement de cancers grâce à la présence de ce gène suppresseur de tumeur.

Malheureusement, certaines cellules cancéreuses échappent à ce contrôle en bloquant ce mécanisme de sentinelles. On sait ainsi que le gène DCC est éteint dans la majorité des cancers chez l'homme", explique Patrick Mehlen.

Le travail des chercheurs pourrait déboucher dans un futur proche sur un nouveau traitement ciblé visant à réactiver la mort des cellules cancéreuses pour détruire les cancers, tels que le cancer du sein, du poumon… "Notre groupe a d'ailleurs développé plusieurs candidats médicaments qui réactivent la mort cellulaire induite par DCC dans des modèles animaux et nous espérons être capable de tester ces candidats médicaments en essai clinique chez l'homme d'ici 3 ans", conclut Patrick Mehlen.

Patrick Mehlen a reçu le 15 décembre 2011 le Prix Liliane Bettencourt pour les Sciences du Vivant.
Sources Castets et coll. DCC constrains tumour progression via its dependence receptor activity
Nature. 2011 Dec 11. doi: 10.1038/nature107

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