* Alzheimer : 9 facteurs de risque viennent d'être identifiés
Intervenir sur l’hygiène de vie et sur la santé psychologique des personnes à risque pourrait aider à freiner l’avancée de la maladie.
Près de 900 000 personnes
souffrent de la maladie d’Alzheimer aujourd’hui en France, d’après les
estimations de l’Institut national de la santé (Inserm).
En 2020, ce chiffre devrait atteindre 1,3 million compte tenu de
l’augmentation de l’espérance de vie. Mais cette tendance pourrait
peut-être s’inverser au vu des résultats d’une étude
menée par des chercheurs de l’université de Californie, aux Etats-Unis,
et publiée par la revue Journal of neurology neurosurgery &
psychiatry.
En effet, l’équipe estime que les deux-tiers des cas
d’Alzheimer sont liés à neufs facteurs de risques qui peuvent être
évités, rapporte le site du magazine Time.
En cause : l’obésité, le rétrécissement de l’artère carotide, un niveau
d’éducation faible, la dépression, l’hypertension artérielle, la
fragilité générale, le tabac, des niveaux élevés d’homocystéine (un
acide aminé) et le diabète de type 2. Certains médicaments, hormones et
vitamines auraient également une influence sur la pression artérielle et
peuvent ainsi diminuer les risques.
Les scientifiques ont analysé les résultats d’environ 300 études concernant la maladie d’Alzheimer dans le monde pour identifier ces facteurs de risque. Même si leurs travaux sont basés uniquement sur de l’observation, ils espèrent pourvoir aider les professionnels de santé qui souhaitent traiter les patients ou populations à risque.
Aider les professionnels de santé
La maladie d’Alzheimer est caractérisée par des troubles de la mémoire à court terme, des fonctions d’exécution et de l’orientation. Les neurones dégénèrent lentement jusqu’à priver les malades de leurs facultés cognitives et de leur autonomie.Les scientifiques ont analysé les résultats d’environ 300 études concernant la maladie d’Alzheimer dans le monde pour identifier ces facteurs de risque. Même si leurs travaux sont basés uniquement sur de l’observation, ils espèrent pourvoir aider les professionnels de santé qui souhaitent traiter les patients ou populations à risque.
* 5 astuces pour booster ses orgasmes
Il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour se détendre au bon moment et laisser le plaisir prendre le dessus.
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"Des études précédentes ont tenté de découvrir le lien entre la mutation génétique FTO et la régulation de l'appétit ou la propension à faire de l'exercice et le contrôle du cerveau", explique Melina Claussnitzer, professeur au département des sciences informatiques du MIT, un des co-auteurs.
"Mais des analyses de plus d'une centaine de tissus adipeux humains et de différents types de cellules de graisse indiquent l'absence de lien avec le cerveau, et que le mécanisme génétique réside principalement dans des cellules des tissus adipeux, pas dans le cerveau", ajoute-t-elle.
Les chercheurs ont prélevé de nombreux échantillons de tissus adipeux chez des personnes avec la variante génétique FTO et d'autres qui n'en n'étaient pas porteuses. Ils ont constaté une activité accrue de deux gènes distants IRX3 et IRX5, contrôlés par FTO.
Ces scientifiques ont pu aussi montrer qu'il est possible de manipuler ce mécanisme génétique pour inverser l'accumulation de poids.
Le métabolisme de ces rongeurs a rapidement augmenté entraînant une nette perte de poids et ce sans changement de leur niveau d'activité physique ou de leur appétit.
"L'impact sur l'organisme a été spectaculaire", selon Melina Claussnitzer. "Ces souris sont devenues 50 % plus minces que celles du groupe de contrôle et elles n'ont pris aucun poids même avec un régime alimentaire plus riche en graisse, brûlant plus d'énergie même dans leur sommeil, ce qui indique une modification drastique de leur métabolisme", précise-t-elle.
Les résultats montrent que ce mécanisme génétique agit comme une commande centrale du stockage ou de la consommation d'énergie dans l'organisme, concluent ces chercheurs.
AFP/Relaxnews
Source : Claussnitzer M, Dankel SL, Kim K-H, Quon G et al. FTO Obesity variant circuitry and adipocyte browning in humans. The New England Journal of Medicine, August 19 2015. DOI: 10.1056/NEJMoa1502214
La transplantation rénale robot-assistée existe depuis 2001 en
France, où elle a été réalisée pour la première fois par une équipe de
l’hôpital Henri-Mondor à Créteil. L’intervention a depuis été réitérée
au CHU de Tours en 2013. Elle reste toutefois très confidentielle,
puisque l’on compte à peine une centaine de patients opérés de cette
façon dans le monde.
L’intérêt de la greffe de rein par assistance robotique est multiple : cicatrice plus petite, douleur moindre, suites opératoires moins lourdes, réduction de la durée du séjour… Mais surtout, elle permet à des patients non éligibles à la greffe rénale classique, du fait de leur obésité morbide (IMC >40), de pouvoir être opérés.
Plus récemment, en mars 2015, l’Inde a publié une petite étude montrant l’intérêt d’une technique innovante d’introduction du greffon, par voie vaginale mais par cœlioscopie traditionnelle.
Dans un premier temps, ils se sont limités à l’introduction du greffon par voie vaginale, réalisant l’extraction du rein en vue de la greffe de façon conventionnelle. C’était le 13 mai 2015 et c’était déjà une première mondiale.
Le 9 juillet dernier, ils sont allés plus loin en réalisant également par voie vaginale et sous assistance robotique l’extraction du rein, en plus de sa transplantation. Ce sont deux sœurs qui ont bénéficié de cette technique ultra innovante : la donneuse a pu rentrer chez elle au 2ème jour, et la receveuse au 4ème."Au-delà des avantages médicaux, moins de risques infectieux, d’éventration, de douleur", et, non négligeable, l’absence de cicatrice, indique le CHU de Toulouse dans un communiqué.
Les partenaires de longue date
Faire l’amour avec la personne qui partage sa vie depuis un moment facilite nettement l’accès au plaisir et à l’orgasme par rapport aux aventures d’un soir. Les nouvelles rencontres peuvent être très excitantes, mais vous serez plus à l’aise avec un partenaire que vous connaissez bien, explique le site américain Health.Muscler son périnée
Dans une étude publiée par la revue The Journal of Sexual Medicine, des chercheurs ont proposé à un groupe de volontaire de pratiquer 22 mouvements de yoga plusieurs fois par semaine pendant trois mois. A la fin du test, les participantes ont affirmé avoir ressenti plus de désir, plus d’excitation et une plus grande facilité à atteindre l’orgasme.Un peu de bruit
Pas besoin de réveiller les voisins tous les soirs, mais ne pas avoir peur de se laisser aller à quelques gémissements peut aider à se sentir plus proche de son partenaire et à augmenter le niveau d’excitation.Piéger le cerveau
Pour les femmes, le sexe commence dans la tête. C’est pour cette raison qu’on peut parfois se trouver face à des blocages pendant les rapports sexuels qui empêchent d’atteindre l’orgasme. Pour aider votre cerveau, essayez de n’associer que le sexe et le sommeil à votre chambre à coucher et de limiter d’autres activités pour maintenir la charge érotique de la pièce intacte.Simuler un peu (mais pas trop)
Si vous avez déjà été tentée de faire semblant d’avoir un orgasme, ce n’est pas uniquement pour faire plaisir à votre chéri/e, d’après certaines études. Simuler n’est pas honnête, mais exagérer un peu ses réactions pendant l’acte en cambrant le dos et en augmentant sa respiration peut l’encourager à atteindre l’orgasme pour de bon.* Obésité : nouvel éclairage génétique sur ses origines
Des chercheurs ont identifié des gènes clé dans le métabolisme
contrôlant le mécanisme qui brûle ou emmagasine les graisses de
l'organisme. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait aboutir à
une nouvelle approche pour traiter l'obésité.
L'obésité serait liée à la surexpression d'un gène qui modifie le métabolisme des graisses.
Une prédisposition génétique connue
Ces scientifiques, notamment du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dont les travaux sont publiés jeudi dans la version en ligne du New England Journal of Medicine, rappellent que 44 % des populations européennes sont génétiquement prédisposées à l'obésité car porteuses de la variation génétique FTO découverte il y a quelques années par des chercheurs britanniques.Mais des mécanismes non élucidés
Mais on ignorait jusqu'ici le mécanisme d'action de cette variante, appelée le gène de l'obésité, soulignent-ils."Des études précédentes ont tenté de découvrir le lien entre la mutation génétique FTO et la régulation de l'appétit ou la propension à faire de l'exercice et le contrôle du cerveau", explique Melina Claussnitzer, professeur au département des sciences informatiques du MIT, un des co-auteurs.
"Mais des analyses de plus d'une centaine de tissus adipeux humains et de différents types de cellules de graisse indiquent l'absence de lien avec le cerveau, et que le mécanisme génétique réside principalement dans des cellules des tissus adipeux, pas dans le cerveau", ajoute-t-elle.
Les chercheurs ont prélevé de nombreux échantillons de tissus adipeux chez des personnes avec la variante génétique FTO et d'autres qui n'en n'étaient pas porteuses. Ils ont constaté une activité accrue de deux gènes distants IRX3 et IRX5, contrôlés par FTO.
Un gène qui modifie le métabolisme
Une plus forte expression de l'un des deux gènes entraîne une modification du métabolisme qui, au lieu de brûler de l'énergie, à savoir des graisses, les emmagasine, entraînant une prise de poids et l'obésité.Ces scientifiques ont pu aussi montrer qu'il est possible de manipuler ce mécanisme génétique pour inverser l'accumulation de poids.
La neutralisation du gène de l’obésité chez la souris, un succès
Ils ont ainsi évalué les effets de neutraliser l'activité du gène IRX3 sur l'ensemble du métabolisme et du poids du corps en agissant sur le gène équivalent dans les graisses de souris.Le métabolisme de ces rongeurs a rapidement augmenté entraînant une nette perte de poids et ce sans changement de leur niveau d'activité physique ou de leur appétit.
"L'impact sur l'organisme a été spectaculaire", selon Melina Claussnitzer. "Ces souris sont devenues 50 % plus minces que celles du groupe de contrôle et elles n'ont pris aucun poids même avec un régime alimentaire plus riche en graisse, brûlant plus d'énergie même dans leur sommeil, ce qui indique une modification drastique de leur métabolisme", précise-t-elle.
Les résultats montrent que ce mécanisme génétique agit comme une commande centrale du stockage ou de la consommation d'énergie dans l'organisme, concluent ces chercheurs.
AFP/Relaxnews
Source : Claussnitzer M, Dankel SL, Kim K-H, Quon G et al. FTO Obesity variant circuitry and adipocyte browning in humans. The New England Journal of Medicine, August 19 2015. DOI: 10.1056/NEJMoa1502214
* Greffe de rein : le CHU de Toulouse réalise une première mondiale
Le CHU de Toulouse a réussi une première mondiale en réalisant une
extraction puis une greffe de rein par voie vaginale, exclusivement
assisté par un robot chirurgical. Explications.
Deux chirurgiens du CHU de Toulouse ont réalisé une première mondiale
en utilisant la voie vaginale et l'assistance robotique pour extraire
puis greffer un rein. (Crédit photo : DAMOURETTE/SIPA)
L’intérêt de la greffe de rein par assistance robotique est multiple : cicatrice plus petite, douleur moindre, suites opératoires moins lourdes, réduction de la durée du séjour… Mais surtout, elle permet à des patients non éligibles à la greffe rénale classique, du fait de leur obésité morbide (IMC >40), de pouvoir être opérés.
Plus récemment, en mars 2015, l’Inde a publié une petite étude montrant l’intérêt d’une technique innovante d’introduction du greffon, par voie vaginale mais par cœlioscopie traditionnelle.
Extraction et transplantation rénale par voie vaginale, sous assistance robotique
Au CHU de Toulouse, le Dr Nicolas Doumerc, expert en chirurgie urologique robot-assistée, et le Dr Federico Sallusto, chirurgien urologue, coordonnateur responsable de la transplantation rénale dans cet établissement, ont combiné les deux techniques donnant lieu à une approche totalement innovante.Dans un premier temps, ils se sont limités à l’introduction du greffon par voie vaginale, réalisant l’extraction du rein en vue de la greffe de façon conventionnelle. C’était le 13 mai 2015 et c’était déjà une première mondiale.
Le 9 juillet dernier, ils sont allés plus loin en réalisant également par voie vaginale et sous assistance robotique l’extraction du rein, en plus de sa transplantation. Ce sont deux sœurs qui ont bénéficié de cette technique ultra innovante : la donneuse a pu rentrer chez elle au 2ème jour, et la receveuse au 4ème."Au-delà des avantages médicaux, moins de risques infectieux, d’éventration, de douleur", et, non négligeable, l’absence de cicatrice, indique le CHU de Toulouse dans un communiqué.
* Traitements de l’hépatite C
Médicaments anti-hépatite C
Médicaments utilisés pour traiter l’hépatite C au CanadaAntirétroviraux à action directe
Nouveaux médicaments utilisés pour traiter l’hépatite C- Combinaisons de traitement pour l’hépatite C chronique
- Agents anti-VCH de TraitementSida, publication de CATIE sur la recherche et le traitement liés au VIH et à l’hépatite C
Interféron et ribavirine
Médicaments classiques utilisés pour traiter l’hépatite C- Peginterféron et ribavirine
- Le Pegasys, un feuillet d'information de CATIE
- Le Pegetron, un feuillet d'information
Effets secondaires
Effets secondaires des traitements contre l’hépatite C et comment les gérer- Comment gérer les effets secondaires
- Prise en charge des effets secondaires des nouveaux médicaments contre l’hépatite C de TraitementSida, publication de CATIE sur la recherche et le traitement liés au VIH et à l’hépatite C
- Hépatite C : Prise en charge des symptômes courants et effets secondaires du traitement
Directives liées au traitement
- Mise à jour sur la prise en charge de l’hépatite C chronique : les lignes directrices consensuelles 2015 de l’Association canadienne pour l’étude du foie (en anglais seulement)
- Le domaine des co-infections et des maladies concomitantes du Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC : mise à jour des lignes directrices canadiennes pour le traitement de l’infection par l’hépatite C chez des adultes co-infectés par le VIH (en anglais seulement)
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