STRUCTURE
Le cortex cérébral est formé de substance grise, variété de tissu nerveux contenant les corps cellulaires (partie principale) des neurones. Il est en relation avec le reste du système nerveux grâce aux fins prolongements multiples des neurones. Dans le sens de l'épaisseur, de la surface des hémisphères vers la profondeur, l'organisation du cortex le fait parfois comparer aux circuits électroniques, bien qu'il soit plus complexe. En effet, on y distingue au microscope plusieurs couches superposées, chacune renfermant un réseau de corps cellulaires et de prolongements. Par ailleurs, chaque hémisphère cérébral est divisé en 4 grands lobes : les frontières entre les lobes correspondent à de profonds sillons, les scissures, à la surface du cortex.
Il existe 3 types de cortex, de complexité croissante et se distinguant par leur structure au microscope et par leur rôle : l'archicortex, le paléocortex et le néocortex.
Le cortex du lobe frontal, situé à la partie antérieure de l'hémisphère cérébral, joue un rôle important dans le comportement de l'individu ; en outre, on y trouve l'aire motrice primaire, qui commande tous les mouvements volontaires. Le cortex pariétal, situé en haut de l'hémisphère, sur le côté, intervient dans la connaissance du corps, le maniement des données spatiales, le contrôle du geste ; il comprend en particulier l'aire sensitive, qui assure la réception des informations cutanées. Le cortex temporal, situé sur le côté de l'hémisphère, en dessous du cortex pariétal, participe à différentes fonctions cérébrales : goût, olfaction, audition, langage, mémoire, vie végétative (fonctionnement des viscères). Le cortex occipital, qui se trouve en arrière de l'hémisphère, contient l'aire visuelle, qui reçoit et analyse les informations venant de l'œil. Des aires d'association se trouvent autour de toutes ces aires primaires et entre elles ; elles permettent notamment la coordination des fonctions de base, par exemple la perception et la compréhension simultanées d'images et de sons.
Le cortex du lobe frontal, situé à la partie antérieure de l'hémisphère cérébral, joue un rôle important dans le comportement de l'individu ; en outre, on y trouve l'aire motrice primaire, qui commande tous les mouvements volontaires. Le cortex pariétal, situé en haut de l'hémisphère, sur le côté, intervient dans la connaissance du corps, le maniement des données spatiales, le contrôle du geste ; il comprend en particulier l'aire sensitive, qui assure la réception des informations cutanées. Le cortex temporal, situé sur le côté de l'hémisphère, en dessous du cortex pariétal, participe à différentes fonctions cérébrales : goût, olfaction, audition, langage, mémoire, vie végétative (fonctionnement des viscères). Le cortex occipital, qui se trouve en arrière de l'hémisphère, contient l'aire visuelle, qui reçoit et analyse les informations venant de l'œil. Des aires d'association se trouvent autour de toutes ces aires primaires et entre elles ; elles permettent notamment la coordination des fonctions de base, par exemple la perception et la compréhension simultanées d'images et de sons.
Le cortex tient donc un rôle indispensable d'une part dans les fonctions nerveuses de base (motricité, sensibilité, sensorialité), d'autre part dans les fonctions supérieures (langage, mémoire, etc.). On y observe souvent, comme dans le reste du système nerveux central, le phénomène du croisement : le cortex droit assure les mouvements et la sensibilité de la moitié gauche du corps et la vision de la moitié gauche de l'espace, tandis que le cortex gauche contrôle la moitié droite du corps et la moitié droite de la vision de chaque œil.
La latéralisation est un phénomène spécifique au cortex : pour certaines fonctions, les deux hémisphères ne sont pas symétriques, l'un étant dit dominant. C'est ainsi que le langage est contrôlé par l'hémisphère dominant (le gauche chez un droitier, le gauche ou le droit chez un gaucher).
Lobe frontal du cerveau
Définition
Le lobe frontal du cerveau est limité en arrière par la scissure de Rolando et par la scissure sylvienne. Il comprend le tiers avant de l'hémisphère cérébrale.
Le cerveau est divisé en deux hémisphères symétriques par un sillon antéropostérieur (d'avant en arrière). Un grand nombre de scissures répartissent chaque hémisphère en lobes.
Le cerveau est constitué de substance blanche (au centre) et de substance grise (en périphérie : écorce cérébrale). Cet organe du système nerveux central contient des cavités liquidiennes dont les plus importantes sont les deux ventricules cérébraux.
Les autres lobes du cerveau sont : le lobe pariétal (au-dessus), le lobe occipital (en arrière) et le lobe temporal sur le côté.
Le lobe pariétal est illimité en avant par la scissure de Rolando et en bas par la scissure Sylvienne. En arrière le lobe pariétal est limité par la scissures pariéto-occipitale. Cette zone du cerveau comprend l'écorce sensitive et la zone psycho sensorielle.
La destruction de la pariétale ascendante d'un côté s'accompagne dans la zone controlatérale, d'une anesthésie généralement non complète. L'irritation de l'écorce sensitive entraîne l'apparition de paresthésies (fourmillements) et de sensations douloureuses du côté opposé de l'organisme. On observe à la suite l'apparitions de crises d'épilepsie de type bravais-jacksonienne.
La zone psycho sensorielle se situe en arrière de la pariétale ascendante. À l'intérieur de la zone psycho sensorielle, qui est très complexe, s'élaborent les sensations qui sont également enregistrées à ce niveau. Les lésions de cette région entraînent une astéréognosie c'est-à-dire une perte de la possibilité pour un individu de reconnaître un objet en le touchant. On constate également une hémiasomatognosie (affection qui se caractérise par le fait que le patient refuse de reconnaître comme sien la moitié paralysée de son corps). Il s'agit du syndrome d'Anton-Babinski. Ceci est le résultat d'une atteinte pariéto temporale. L'enregistrement des mots écrits se fait à l'intérieur de la zone 39 et 40 de Brodmann. Une destruction de cette zone aboutit à l'impossibilité de lire et d'écrire. On parle dans ce cas d'agraphie et d'alexie.
Le lobe occipital se situe en arrière du cerveau (pôle postérieure). Il est divisé sur sa face interne par la scissure calcarine. La destruction de l'écorce visuelle d'un côté entraîne une hémianopsie homonyme controlatérale. L'hémianopsie est la perte ou diminution de la vue dans une moitié du champ visuel d'un oeil. Le terme homonyme désigne une lésion ou un trouble concernant deux organes placés du même côté (tous deux à droite ou à gauche du plan médian). Fait important, la vision maculaire c'est-à-dire provenant d'une autre zone de la rétine est conservée. Ceci est dû au fait que la projection des neurones provenant de cette zone de la rétine se fait dans le cortex bilatéral (des deux côtés).
Les lésions des zones d'association visuelle du côté de l'hémisphère qui domine (hémisphère gauche chez le droitier et inversement) entraîne des troubles de l'orientation dans l'espace et des troubles de la reconnaissance des objets dans une moitié du champ visuel, on parle dans ce cas d'agnosie visuelle.
Le lobe temporal repose dans la fosse moyenne du crâne. La scissure sylvienne sépare le lobe temporal du lobe frontal et du lobe pariétal. Le lobe temporal contient les aires auditives (écorce auditive : permettant d'entendre les sons). Les hallucinations auditives qui surviennent quelquefois sont le résultat de lésions de type irritatif.
Le centre sensoriel du langage. Les lésions survenant à ce niveau engendrent une impossibilité de comprendre le langage entendu alors que l'audition est normale. On parle dans ce cas d'aphasie sensorielle de Wernick (L'aphasie de Wemicke, appelée également aphasie sensorielle, aphasie sensorielle corticale de Lichtheim, aphasie syntaxique de Head (1926), aphasie sensorielle centrale de Goldstein (1948), aphasie de Wernicke type I selon Lecours et Lhermitte en 1979, est une aphasie consécutive à une altération de la réception du langage sans trouble de l'articulation verbale se caractérisant par un langage spontané rapide (fluence normale ou exagérée), l'absence de troubles de l'articulation, la production de nombreuses paraphasies et un langage généralement vide de sens avec des troubles importants de la compréhension.
).
L'écorce olfactive (sens de l'odorat) se situe également dans le lobe temporal, plus précisément au niveau de la partie interne du lobe temporal au niveau du gyrus uncinatus et de la circonvolution de l'hippocampe. Les hallucinations gustatives (quelquefois insupportables) apparaissent avant certaines crises d'épilepsie que l'on appelle les crises uncinées.
La moria est un trouble neurologique se caractérisant par une tendance à plaisanterie déplacée associée à une excitation et une tendance à la gaieté familière et bonhomme. Ceci survient au cours du syndrome du lobe frontal se caractérisant par une atteinte de la partie antérieure du lobe frontal qui comprend le tiers antérieur de l'hémisphère cérébrale. Ce lobe est illimité en arrière par la scissure de Rolando et par la scissure sylvienne.
Le cerveau est constitué de plusieurs lobes. Le terme lobe désigne une partie arrondie et bien délimitée d'un organe.
Le syndrome cérébral est un ensemble de symptômes dû à une lésion du lobe frontal du
cerveau.
Selon la localisation de la lésion l'examen neurologique met en évidence des troubles différents.
Quand elle siège au niveau de la frontale ascendante (zone motrice) la lésion entraîne des troubles moteurs à type d'épilepsie et de paralysie dans l'ensemble de la moitié du corps opposée à la lésion.
Au cours du syndrome frontal juxta-rolandique les troubles moteurs concernent la jambe, le bras ou la face.
Quand la lésion se localise à la partie antérieure (avant) du lobe frontal comme c'est le cas au cours du syndrome préfrontal, on constate d'importants troubles psychologiques. il peut s'agir d'une inattention, d'une indifférence, d'une inactivité, d'une euphorie, ou encore d'une désorientation. Certains patients présentent d'autre part, des troubles de l'équilibre (on parle d'ataxie frontale de Bruns), une anosmie (perte totale ou partielle de l'odorat), et plus rarement une légère paralysie du visage associée à une à anarthrie. Le terme anarthrie (appelé également aphasie motrice sous cortical de Déjérine) est un trouble du langage qui consiste uniquement dans l'impossibilité d'articuler des sons. Le patient atteint d'anarthrie comprend parfaitement ce qu'on lui dit mais au cours d'une lecture, il ne peut prononcer le mot qu'il est en train de lire. Ceci n'empêche pas le patient d'indiquer le nombre de syllabes contenu dans le mot qu'il essaye de lire mais qu'il ne peut prononcer, en pressant par exemple la main de quelqu'un d'autre pour lui indiquer ce nombre. En dehors d'une atteinte du lobe frontal, l'anarthrie traduit également une lésion cérébrale en foyer au niveau de la zone du noyau lenticulaire.
Les autres symptômes survenant au cours du syndrome cérébrales du lobe frontal sont (liste non exhaustive) :
Le cerveau est divisé en deux hémisphères symétriques par un sillon antéropostérieur (d'avant en arrière). Un grand nombre de scissures répartissent chaque hémisphère en lobes.
Le cerveau est constitué de substance blanche (au centre) et de substance grise (en périphérie : écorce cérébrale). Cet organe du système nerveux central contient des cavités liquidiennes dont les plus importantes sont les deux ventricules cérébraux.
Les autres lobes du cerveau sont : le lobe pariétal (au-dessus), le lobe occipital (en arrière) et le lobe temporal sur le côté.
Le lobe pariétal est illimité en avant par la scissure de Rolando et en bas par la scissure Sylvienne. En arrière le lobe pariétal est limité par la scissures pariéto-occipitale. Cette zone du cerveau comprend l'écorce sensitive et la zone psycho sensorielle.
La destruction de la pariétale ascendante d'un côté s'accompagne dans la zone controlatérale, d'une anesthésie généralement non complète. L'irritation de l'écorce sensitive entraîne l'apparition de paresthésies (fourmillements) et de sensations douloureuses du côté opposé de l'organisme. On observe à la suite l'apparitions de crises d'épilepsie de type bravais-jacksonienne.
La zone psycho sensorielle se situe en arrière de la pariétale ascendante. À l'intérieur de la zone psycho sensorielle, qui est très complexe, s'élaborent les sensations qui sont également enregistrées à ce niveau. Les lésions de cette région entraînent une astéréognosie c'est-à-dire une perte de la possibilité pour un individu de reconnaître un objet en le touchant. On constate également une hémiasomatognosie (affection qui se caractérise par le fait que le patient refuse de reconnaître comme sien la moitié paralysée de son corps). Il s'agit du syndrome d'Anton-Babinski. Ceci est le résultat d'une atteinte pariéto temporale. L'enregistrement des mots écrits se fait à l'intérieur de la zone 39 et 40 de Brodmann. Une destruction de cette zone aboutit à l'impossibilité de lire et d'écrire. On parle dans ce cas d'agraphie et d'alexie.
Le lobe occipital se situe en arrière du cerveau (pôle postérieure). Il est divisé sur sa face interne par la scissure calcarine. La destruction de l'écorce visuelle d'un côté entraîne une hémianopsie homonyme controlatérale. L'hémianopsie est la perte ou diminution de la vue dans une moitié du champ visuel d'un oeil. Le terme homonyme désigne une lésion ou un trouble concernant deux organes placés du même côté (tous deux à droite ou à gauche du plan médian). Fait important, la vision maculaire c'est-à-dire provenant d'une autre zone de la rétine est conservée. Ceci est dû au fait que la projection des neurones provenant de cette zone de la rétine se fait dans le cortex bilatéral (des deux côtés).
Les lésions des zones d'association visuelle du côté de l'hémisphère qui domine (hémisphère gauche chez le droitier et inversement) entraîne des troubles de l'orientation dans l'espace et des troubles de la reconnaissance des objets dans une moitié du champ visuel, on parle dans ce cas d'agnosie visuelle.
Le lobe temporal repose dans la fosse moyenne du crâne. La scissure sylvienne sépare le lobe temporal du lobe frontal et du lobe pariétal. Le lobe temporal contient les aires auditives (écorce auditive : permettant d'entendre les sons). Les hallucinations auditives qui surviennent quelquefois sont le résultat de lésions de type irritatif.
Le centre sensoriel du langage. Les lésions survenant à ce niveau engendrent une impossibilité de comprendre le langage entendu alors que l'audition est normale. On parle dans ce cas d'aphasie sensorielle de Wernick (L'aphasie de Wemicke, appelée également aphasie sensorielle, aphasie sensorielle corticale de Lichtheim, aphasie syntaxique de Head (1926), aphasie sensorielle centrale de Goldstein (1948), aphasie de Wernicke type I selon Lecours et Lhermitte en 1979, est une aphasie consécutive à une altération de la réception du langage sans trouble de l'articulation verbale se caractérisant par un langage spontané rapide (fluence normale ou exagérée), l'absence de troubles de l'articulation, la production de nombreuses paraphasies et un langage généralement vide de sens avec des troubles importants de la compréhension.
).
L'écorce olfactive (sens de l'odorat) se situe également dans le lobe temporal, plus précisément au niveau de la partie interne du lobe temporal au niveau du gyrus uncinatus et de la circonvolution de l'hippocampe. Les hallucinations gustatives (quelquefois insupportables) apparaissent avant certaines crises d'épilepsie que l'on appelle les crises uncinées.
La moria est un trouble neurologique se caractérisant par une tendance à plaisanterie déplacée associée à une excitation et une tendance à la gaieté familière et bonhomme. Ceci survient au cours du syndrome du lobe frontal se caractérisant par une atteinte de la partie antérieure du lobe frontal qui comprend le tiers antérieur de l'hémisphère cérébrale. Ce lobe est illimité en arrière par la scissure de Rolando et par la scissure sylvienne.
Le cerveau est constitué de plusieurs lobes. Le terme lobe désigne une partie arrondie et bien délimitée d'un organe.
Le syndrome cérébral est un ensemble de symptômes dû à une lésion du lobe frontal du
cerveau.
Selon la localisation de la lésion l'examen neurologique met en évidence des troubles différents.
Quand elle siège au niveau de la frontale ascendante (zone motrice) la lésion entraîne des troubles moteurs à type d'épilepsie et de paralysie dans l'ensemble de la moitié du corps opposée à la lésion.
Au cours du syndrome frontal juxta-rolandique les troubles moteurs concernent la jambe, le bras ou la face.
Quand la lésion se localise à la partie antérieure (avant) du lobe frontal comme c'est le cas au cours du syndrome préfrontal, on constate d'importants troubles psychologiques. il peut s'agir d'une inattention, d'une indifférence, d'une inactivité, d'une euphorie, ou encore d'une désorientation. Certains patients présentent d'autre part, des troubles de l'équilibre (on parle d'ataxie frontale de Bruns), une anosmie (perte totale ou partielle de l'odorat), et plus rarement une légère paralysie du visage associée à une à anarthrie. Le terme anarthrie (appelé également aphasie motrice sous cortical de Déjérine) est un trouble du langage qui consiste uniquement dans l'impossibilité d'articuler des sons. Le patient atteint d'anarthrie comprend parfaitement ce qu'on lui dit mais au cours d'une lecture, il ne peut prononcer le mot qu'il est en train de lire. Ceci n'empêche pas le patient d'indiquer le nombre de syllabes contenu dans le mot qu'il essaye de lire mais qu'il ne peut prononcer, en pressant par exemple la main de quelqu'un d'autre pour lui indiquer ce nombre. En dehors d'une atteinte du lobe frontal, l'anarthrie traduit également une lésion cérébrale en foyer au niveau de la zone du noyau lenticulaire.
Les autres symptômes survenant au cours du syndrome cérébrales du lobe frontal sont (liste non exhaustive) :
- Des troubles du jugement.
- Des troubles de l'émotivité.
- Des troubles de la mémoire.
- Un comportement déconcertant de la part du patient.
Syndrome cérébral du lobe pariétal
Définition
Le syndrome cérébral est un ensemble de symptômes dû à une lésion du lobe frontal du cerveau.
Le lobe pariétal (lobe cérébral situé au-dessus du cerveau) est limité en avant par la fissure de Rolando, en bas par la fissure sylvienne et en arrière par la fissure pariéto-occipital.
Le lobe pariétal comprend entre autres, une écorce sensitive et une zone psychosensorielle.
L'écorce sensitive c'est-à-dire la pariétale ascendante et les zones 3-1-2 de Brodmann, comprend la pariétale ascendante qui reçoit les sensations cutanées par l'intermédiaire des fibres nerveuses en provenance du thalamus. Elle reçoit également les sensations musculaires, tendineuses et articulaires du côté opposé du corps.
À l'opposé de l'écorce motrice dont elle est séparée d'ailleurs par la scission d'Orlando, l'écorce sensitive n'a pas de réelle limite. Les spécialistes en neurobiologie et en anatomie neurologique considèrent que les projections des différentes parties de l'organisme se situent, au même niveau que celles de la motilité sur l'écorce motrice.
La destruction du lobe pariétal d'un côté entraîne l'apparition d'une anesthésie controlatérale généralement incomplète.
L'irritation de l'écorce sensitive du lobe pariétal entraîne des paresthésies et des sensations douloureuses du côté opposé du corps. Elles sont suivies quelquefois de crises d'épilepsie de type Bravais-Jackson avec aura de type sensitif.
En ce qui concerne la zone psychosensorielle qui est située en arrière de la pariétale ascendante et qui constitue un centre complexe où les sensations sont élaborées et enregistrées, si l'on procède à des lésions de cette région on constate la survenue d'astéréognosie c'est-à-dire d'une perte de la possibilité de reconnaître l'objet par le toucher. On constate également une hémiasomatognosie ou syndrome d'Anton-Babinski avec perte de la conscience d'une moitié du corps faisant suite à une atteinte pariéto-temporale. Au niveau de la zone 39 et 40 de Brodmann, zone où sont enregistrés les mots écrits, les lésions de cette zone aboutissent à l'impossibilité d'écrire et de lire c'est-à-dire d'agraphie et d'alexie.
Le lobe pariétal (lobe cérébral situé au-dessus du cerveau) est limité en avant par la fissure de Rolando, en bas par la fissure sylvienne et en arrière par la fissure pariéto-occipital.
Le lobe pariétal comprend entre autres, une écorce sensitive et une zone psychosensorielle.
L'écorce sensitive c'est-à-dire la pariétale ascendante et les zones 3-1-2 de Brodmann, comprend la pariétale ascendante qui reçoit les sensations cutanées par l'intermédiaire des fibres nerveuses en provenance du thalamus. Elle reçoit également les sensations musculaires, tendineuses et articulaires du côté opposé du corps.
À l'opposé de l'écorce motrice dont elle est séparée d'ailleurs par la scission d'Orlando, l'écorce sensitive n'a pas de réelle limite. Les spécialistes en neurobiologie et en anatomie neurologique considèrent que les projections des différentes parties de l'organisme se situent, au même niveau que celles de la motilité sur l'écorce motrice.
La destruction du lobe pariétal d'un côté entraîne l'apparition d'une anesthésie controlatérale généralement incomplète.
L'irritation de l'écorce sensitive du lobe pariétal entraîne des paresthésies et des sensations douloureuses du côté opposé du corps. Elles sont suivies quelquefois de crises d'épilepsie de type Bravais-Jackson avec aura de type sensitif.
En ce qui concerne la zone psychosensorielle qui est située en arrière de la pariétale ascendante et qui constitue un centre complexe où les sensations sont élaborées et enregistrées, si l'on procède à des lésions de cette région on constate la survenue d'astéréognosie c'est-à-dire d'une perte de la possibilité de reconnaître l'objet par le toucher. On constate également une hémiasomatognosie ou syndrome d'Anton-Babinski avec perte de la conscience d'une moitié du corps faisant suite à une atteinte pariéto-temporale. Au niveau de la zone 39 et 40 de Brodmann, zone où sont enregistrés les mots écrits, les lésions de cette zone aboutissent à l'impossibilité d'écrire et de lire c'est-à-dire d'agraphie et d'alexie.
Moria
Anatomie
Le cerveau est divisé en deux hémisphères symétriques par un sillon antéropostérieur (d'avant en arrière). Un grand nombre de scissures répartissent chaque hémisphère en lobes. Le cerveau est constitué de substance blanche (au centre) et de substance grise (en périphérie : écorce cérébrale). Cet organe du système nerveux central contient des cavités liquidiennes dont les plus importantes sont les deux ventricules latéraux.
Les lobes du cerveau sont : le lobe frontal (en avant), du lobe pariétal (au-dessus), du lobe occipital (en arrière) et de deux lobes temporaux (sur les cotés).
Le lobe frontal est limité en arrière par la scission de Rolando et par la fissure sylvienne. Il comprend le tiers avant de l'hémisphère cérébrale.
L'écorce motrice du lobe frontal c'est-à-dire la frontale ascendante, zone numéro 4 de Brodmann contient des cellules pyramidales géantes de Betz et les axones au départ de la voie pyramidale (corticospinale). Chaque partie de l'écorce motrice de la frontale ascendante permet de bouger une partie du corps. La partie interne et supérieure de la frontale ascendante exerce un contrôle sur les mouvements des membres inferieurs et du pied. La partie inférieure gère les mouvements du visage, du larynx et de la langue. L'écorce motrice des hémisphères droit gère les mouvements de la moitié gauche du corps et inversement.
L'écorce motrice correspondant à la zone 6 de Brodmann commande les actes complexes et ordonnés mais en cas de lésions de cette zone la mobilité volontaire est gardée.
Les centres moteurs du langage se trouvent au niveau de la zone 44 de Brodmann et dans les centres de Broca. Le centre moteur du langage se situe dans le tiers postérieur de F2 et F3 au niveau de l'hémisphère qui domine c'est-à-dire gauche chez le droitier. Ce centre contrôle la transmission des idées et le langage écrit et parlé. Une atteinte du cerveau à ce niveau entraîne une aphasie (altération du langage faisant suite à une lésion cérébrale) motrice.
Le lobe pariétal est illimité en avant par la scissure de Rolando et en bas par la scissure sylvienne. En arrière le lobe pariétal est limité par la scissures pariéto-occipitale. Cette zone du cerveau comprend l'écorce sensitive et la zone psycho sensorielle.
L'écorce sensitive c'est-à-dire la pariétale ascendante correspond aux zones 3, 1 et 2 de Brodmann. Il s'agit de la pariétale ascendante qui reçoit, par l'intermédiaire des neurones du thalamus, les sensations provenant des muscles, de la peau, des tendons et des articulations de l'organisme mais du côté opposé du corps. La destruction de la pariétale ascendante d'un côté s'accompagne dans la zone controlatérale, d'une anesthésie généralement non complète. L'irritation de l'écorce sensitive entraîne l'apparition de paresthésies (fourmillements) et de sensations douloureuses du côté opposé de l'organisme. On observe à la suite l'apparitions de crises d'épilepsie de type bravais-jacksonienne.
La zone psycho sensorielle se situe en arrière de la pariétale ascendante. À l'intérieur de la zone psycho sensorielle, qui est très complexe, s'élaborent les sensations qui sont également enregistrées à ce niveau. Les lésions de cette région entraînent une astéréognosie c'est-à-dire une perte de la possibilité pour un individu de reconnaître un objet en le touchant. On constate également une hémiasomatognosie (affection qui se caractérise par le fait que le patient refuse de reconnaître comme sien la moitié paralysée de son corps). Il s'agit du syndrome d'Anton-Babinski. Ceci est le résultat d'une atteinte pariéto temporale. L'enregistrement des mots écrits se fait à l'intérieur de la zone 39 et 40 de Brodmann. Une destruction de cette zone aboutit à l'impossibilité de lire et d'écrire. On parle dans ce cas d'agraphie et d'alexie.
Le lobe occipital se situe en arrière du cerveau (pôle postérieure). Il est divisé sur sa face interne par la scissure calcarine. Autour de la fissure calcarine se trouve l'écorce visuelle appelée également area striata ou zone 17 de Brodmann. Au niveau de l'écorce visuelle aboutissent les neurones provenant de la rétine (les fibres du nerf optique croisent partiellement la ligne médiane au niveau du chiasma optique). La moitié gauche du champ visuel se projette sur l'hémisphère droit et inversement. La destruction de l'écorce visuelle d'un côté entraîne une hémianopsie homonyme controlatérale. L'hémianopsie est la perte ou diminution de la vue dans une moitié du champ visuel d'un oeil. Le terme homonyme désigne une lésion ou un trouble concernant deux organes placés du même côté (tous deux à droite ou à gauche du plan médian). Fait important, la vision maculaire c'est-à-dire provenant d'une autre zone de la rétine est conservée. Ceci est dû au fait que la projection des neurones provenant de cette zone de la rétine se fait dans le cortex bilatéral.
Les zones d'association visuelle correspondent aux zones 18 et 19 de Brodmann. Les lésions des zones d'association visuelle du côté de l'hémisphère qui domine entraîne des troubles de l'orientation dans l'espace et des troubles de la reconnaissance des objets dans une moitié du champ visuel, on parle dans ce cas d'agnosie visuelle.
Le lobe temporal repose dans la fosse moyenne du crâne. La scissure sylvienne sépare le lobe temporal du lobe frontal et du lobe pariétal. Le lobe temporal contient les aires auditives (écorce auditive : permettant d'entendre les sons) et plus précisément la zone 41 de Brodmann. Les hallucinations auditives qui surviennent quelquefois sont le résultat de lésions de type irritatif.
Le centre sensoriel du langage (centre de Wernick se situe dans l'os temporal à la partie postéro supérieur : gyrus supramarginalis). Les lésions survenant à ce niveau engendrent une impossibilité de comprendre le langage entendu alors que l'audition est normale. On parle dans ce cas d'aphasie sensorielle de Wernick.
L'écorce olfactive (sens de l'odorat) se situe également dans le lobe temporal, plus précisément au niveau de la partie interne du lobe temporal au niveau du gyrus uncinatus et de la circonvolution de l'hippocampe. Les hallucinations gustatives (quelquefois insupportables) apparaissent avant certaines crises d'épilepsie que l'on appelle les crises uncinées.
Les lobes du cerveau sont : le lobe frontal (en avant), du lobe pariétal (au-dessus), du lobe occipital (en arrière) et de deux lobes temporaux (sur les cotés).
Le lobe frontal est limité en arrière par la scission de Rolando et par la fissure sylvienne. Il comprend le tiers avant de l'hémisphère cérébrale.
L'écorce motrice du lobe frontal c'est-à-dire la frontale ascendante, zone numéro 4 de Brodmann contient des cellules pyramidales géantes de Betz et les axones au départ de la voie pyramidale (corticospinale). Chaque partie de l'écorce motrice de la frontale ascendante permet de bouger une partie du corps. La partie interne et supérieure de la frontale ascendante exerce un contrôle sur les mouvements des membres inferieurs et du pied. La partie inférieure gère les mouvements du visage, du larynx et de la langue. L'écorce motrice des hémisphères droit gère les mouvements de la moitié gauche du corps et inversement.
L'écorce motrice correspondant à la zone 6 de Brodmann commande les actes complexes et ordonnés mais en cas de lésions de cette zone la mobilité volontaire est gardée.
Les centres moteurs du langage se trouvent au niveau de la zone 44 de Brodmann et dans les centres de Broca. Le centre moteur du langage se situe dans le tiers postérieur de F2 et F3 au niveau de l'hémisphère qui domine c'est-à-dire gauche chez le droitier. Ce centre contrôle la transmission des idées et le langage écrit et parlé. Une atteinte du cerveau à ce niveau entraîne une aphasie (altération du langage faisant suite à une lésion cérébrale) motrice.
Le lobe pariétal est illimité en avant par la scissure de Rolando et en bas par la scissure sylvienne. En arrière le lobe pariétal est limité par la scissures pariéto-occipitale. Cette zone du cerveau comprend l'écorce sensitive et la zone psycho sensorielle.
L'écorce sensitive c'est-à-dire la pariétale ascendante correspond aux zones 3, 1 et 2 de Brodmann. Il s'agit de la pariétale ascendante qui reçoit, par l'intermédiaire des neurones du thalamus, les sensations provenant des muscles, de la peau, des tendons et des articulations de l'organisme mais du côté opposé du corps. La destruction de la pariétale ascendante d'un côté s'accompagne dans la zone controlatérale, d'une anesthésie généralement non complète. L'irritation de l'écorce sensitive entraîne l'apparition de paresthésies (fourmillements) et de sensations douloureuses du côté opposé de l'organisme. On observe à la suite l'apparitions de crises d'épilepsie de type bravais-jacksonienne.
La zone psycho sensorielle se situe en arrière de la pariétale ascendante. À l'intérieur de la zone psycho sensorielle, qui est très complexe, s'élaborent les sensations qui sont également enregistrées à ce niveau. Les lésions de cette région entraînent une astéréognosie c'est-à-dire une perte de la possibilité pour un individu de reconnaître un objet en le touchant. On constate également une hémiasomatognosie (affection qui se caractérise par le fait que le patient refuse de reconnaître comme sien la moitié paralysée de son corps). Il s'agit du syndrome d'Anton-Babinski. Ceci est le résultat d'une atteinte pariéto temporale. L'enregistrement des mots écrits se fait à l'intérieur de la zone 39 et 40 de Brodmann. Une destruction de cette zone aboutit à l'impossibilité de lire et d'écrire. On parle dans ce cas d'agraphie et d'alexie.
Le lobe occipital se situe en arrière du cerveau (pôle postérieure). Il est divisé sur sa face interne par la scissure calcarine. Autour de la fissure calcarine se trouve l'écorce visuelle appelée également area striata ou zone 17 de Brodmann. Au niveau de l'écorce visuelle aboutissent les neurones provenant de la rétine (les fibres du nerf optique croisent partiellement la ligne médiane au niveau du chiasma optique). La moitié gauche du champ visuel se projette sur l'hémisphère droit et inversement. La destruction de l'écorce visuelle d'un côté entraîne une hémianopsie homonyme controlatérale. L'hémianopsie est la perte ou diminution de la vue dans une moitié du champ visuel d'un oeil. Le terme homonyme désigne une lésion ou un trouble concernant deux organes placés du même côté (tous deux à droite ou à gauche du plan médian). Fait important, la vision maculaire c'est-à-dire provenant d'une autre zone de la rétine est conservée. Ceci est dû au fait que la projection des neurones provenant de cette zone de la rétine se fait dans le cortex bilatéral.
Les zones d'association visuelle correspondent aux zones 18 et 19 de Brodmann. Les lésions des zones d'association visuelle du côté de l'hémisphère qui domine entraîne des troubles de l'orientation dans l'espace et des troubles de la reconnaissance des objets dans une moitié du champ visuel, on parle dans ce cas d'agnosie visuelle.
Le lobe temporal repose dans la fosse moyenne du crâne. La scissure sylvienne sépare le lobe temporal du lobe frontal et du lobe pariétal. Le lobe temporal contient les aires auditives (écorce auditive : permettant d'entendre les sons) et plus précisément la zone 41 de Brodmann. Les hallucinations auditives qui surviennent quelquefois sont le résultat de lésions de type irritatif.
Le centre sensoriel du langage (centre de Wernick se situe dans l'os temporal à la partie postéro supérieur : gyrus supramarginalis). Les lésions survenant à ce niveau engendrent une impossibilité de comprendre le langage entendu alors que l'audition est normale. On parle dans ce cas d'aphasie sensorielle de Wernick.
L'écorce olfactive (sens de l'odorat) se situe également dans le lobe temporal, plus précisément au niveau de la partie interne du lobe temporal au niveau du gyrus uncinatus et de la circonvolution de l'hippocampe. Les hallucinations gustatives (quelquefois insupportables) apparaissent avant certaines crises d'épilepsie que l'on appelle les crises uncinées.
Syndrome cérébral du lobe occipital
Définition
Le syndrome cérébral est un ensemble de symptômes dû à une lésion du lobe frontal du cerveau.
Le lobe occipital (situé en arrière du cerveau) comprend une écorce visuelle et une zone association visuelle.
Le lobe occipital est partagé sur sa face interne par la scissure calcarine. Autour de celle-ci on constate la présence d'écorce visuelle (area striata ou zone 17 de Brodmann).
La moitié gauche du champ visuel se projette sur la moitié droite du cerveau, c'est-à-dire son hémisphère droit et vice-versa.
Les fibres provenant du nerf optique, donc du globe oculaire, et donc les cellules d'origine se situant dans la rétine, croisent en partie la ligne médiane à l'intérieur du chiasma optique.
La destruction de l'écorce visuelle qui est située dans le lobe occipital, d'un côté entraîne, une hémianopsie homonyme controlatérale alors que les lésions limitées provoquent des hémianopsies en quadran. Néanmoins la vision maculaire est conservée. Ceci s'explique par la projection corticale bilatérale.
L'irritation du lobe occipital de l'écorce visuelle entraîne l'apparition d'hallucinations visuelles sous forme d'étincelles et de flash lumineux.
Les zones d'association visuelle du lobe occipital c'est-à-dire la zone 18 et 19 de Brodmann, quand elles sont lésionnées, du côté de l'hémisphère dominant, entraîne apparition de troubles de l'orientation dans l'espace et de la reconnaissance des objets dans une moitié du champ visuel. C'est ce qu'on appelle l'agnosie visuelle.
Le lobe occipital (situé en arrière du cerveau) comprend une écorce visuelle et une zone association visuelle.
Le lobe occipital est partagé sur sa face interne par la scissure calcarine. Autour de celle-ci on constate la présence d'écorce visuelle (area striata ou zone 17 de Brodmann).
La moitié gauche du champ visuel se projette sur la moitié droite du cerveau, c'est-à-dire son hémisphère droit et vice-versa.
Les fibres provenant du nerf optique, donc du globe oculaire, et donc les cellules d'origine se situant dans la rétine, croisent en partie la ligne médiane à l'intérieur du chiasma optique.
La destruction de l'écorce visuelle qui est située dans le lobe occipital, d'un côté entraîne, une hémianopsie homonyme controlatérale alors que les lésions limitées provoquent des hémianopsies en quadran. Néanmoins la vision maculaire est conservée. Ceci s'explique par la projection corticale bilatérale.
L'irritation du lobe occipital de l'écorce visuelle entraîne l'apparition d'hallucinations visuelles sous forme d'étincelles et de flash lumineux.
Les zones d'association visuelle du lobe occipital c'est-à-dire la zone 18 et 19 de Brodmann, quand elles sont lésionnées, du côté de l'hémisphère dominant, entraîne apparition de troubles de l'orientation dans l'espace et de la reconnaissance des objets dans une moitié du champ visuel. C'est ce qu'on appelle l'agnosie visuelle.
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