La varicelle
La varicelle est une maladie
infectieuse éruptive et immunisante. Elle survient en général entre 2 et 10 ans.
La période d’incubation (période entre la contamination et les premiers
symptômes) est de 15 jours environ, et la durée de la maladie de 12-15 jours
environ.
L'éruption survient sur tout le corps, par poussées, après une
fièvre plus ou moins élevée. Il s'agit de petits boutons roses, qui se
transforment en petites vésicules (cloques). Celles-ci se percent, puis sèchent,
laissant une croûte qui disparaîtra en une dizaine de jours. Chez les adules ou
les adolecents, la maladie peut êre plus sévère.
La maladie est due à un
virus qui est très contagieux, souvent sous la forme d'épéidémies suvenant
généralement en hiver ou au printemps.
Il est important d’empêcher
l‘enfant de se gratter pour éviter toutes cicatrices. Des antihistaminiques
pourront être prescrits afin de calmer les démangeaisons. Par ailleurs, les
vésicules seront à désinfecter quotidiennement à l'aide d'un antiseptique
prescrit par le médecin. Et des médicaments contre la fièvre peuvent être aussi
donnés.
Les complications sont exceptionnelles ; il s'agit surtout de
surinfections dues au grattage. Des complications touchant le système nerveux
son possibles, comme une une atteinte du cervelet. C'est généralement une
complication bénigne.
La guerre
des boutons
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Les vaccins contre la
varicelle sont là !
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Femmes
enceintes, attention !
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Des boutons caractéristiques
Pas facile d'être un
enfant ! Aux otites, bronchites et autres rhino, succèdent parfois des maladies
infantiles moins anodines encore. Parmi elles, la varicelle. Mais comment la
reconnaître ? Outre les boutons, quels sont les autres symptômes
caractéristiques ?… Toutes les réponses.
Un cas de
varicelle déclarée dans votre entourage et votre enfant a toutes les chances d'y
avoir droit lui aussi… Pas d'affolement, mais soyez vigilant !
Peu de symptômes caractéristiques avant les boutons
Les premiers symptômes ne sont pas toujours
caractéristiques. Une fièvre peu élevée précède généralement les premiers signes
visibles. Un écoulement nasal et une fatigue persistante constituent également
des signes annonciateurs. Mais ce n'est pas la première fois que votre enfant a
un rhume, et il n'est jamais facile de distinguer un "nez qui coule" d'un "nez
qui coule"… Des maux de tête et/ou des maux de gorge, des douleurs articulaires
et musculaires ainsi qu'une perte d'appétit accompagnent parfois ces
manifestations. Mais là encore, lorsque l'enfant est trop petit pour parler, il
est peu aisé de reconnaître ces symptômes.
Si votre
charmant bambin est gardé en collectivité, il sera très certainement exposé aux
nombreux virus, qui y circulent à vitesse grand V. Jusqu'ici, rien ne permet
donc de différencier cette suspicion de varicelle des précédentes infections. Il
est grognon mais il n'a pas encore de boutons…
Compter les boutons !
Si pour
s'endormir, votre bambin comptait les moutons. Là, c'est vous qui allez devoir
garder l'oeil, pour compter les boutons ! Ce sont les véritables signes
caractéristiques de cette maladie. Vous découvrirez de petites taches roses 2 à
3 mm de diamètre, qui rapidement se transformeront en de minuscules cloques
remplies d'un liquide transparent, parfois entourées d'un léger cercle rouge. On
leur a donné un nom scientifique et votre médecin vous parlera vraisemblablement
de "vésicule".
Ces boutons
apparaissent généralement par poussées successives. Peu nombreux au départ, ils
peuvent en quelques jours recouvrir tout le corps. Une telle invasion peut
parfois se révéler très impressionnante. Les premiers apparaissent généralement
sur le thorax ou à la racine des cheveux, pour ensuite s'étendre sur le buste,
les jambes et les bras. Le visage est généralement moins touché. Les paumes des
mains et des pieds sont épargnées. Il faut savoir que ces boutons passent par
plusieurs stades. Les vésicules sèchent en 48 heures et se forme alors au centre
une petite croûte qui s'étend avant de tomber au bout d'une petite semaine. Elle
sera remplacée par une petite cicatrice rouge puis blanche qui s'atténuera peu à
peu. Dans la mesure où l'éruption évolue par poussées, des boutons sont déjà
secs alors que d'autres apparaissent encore. Mais rassurez-vous, cela ne devrait
pas excéder une dizaine de jours.
Consultez votre médecin !
Il est
indispensable de consulter votre médecin. Lui seul pourra confirmer le
diagnostic et prescrire les médicaments adaptés. S'il n'y pas de moyen de
traiter la varicelle à proprement parler, on dispose néanmoins de traitements
symptomatiques. Votre médecin évaluera également les risques de complications en
fonction des antécédents de santé de votre enfant. La varicelle n'est pas
toujours une maladie anodine. Si la survenue de complications est rare, il ne
faut en aucun cas la négliger.
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Varicelle : les vaccins sont là !
La sortie,
annoncée depuis plusieurs mois, vient d'avoir lieu : le vaccin contre la
varicelle est désormais disponible dans les pharmacies françaises. Avantage non
négligeable, il peut être administré dans les trois jours qui suivent un contact
avec une personne ayant une éruption. Les boutons n'ont qu'à bien se
tenir !
Bien toléré,
le vaccin contre la varicelle offre une protection efficace contre cette maladie
souvent considérée comme bénigne. Alors faut-il faire vacciner tous les enfants
? Les experts ont estimé que la vaccination des nourrissons n'apporterait pas
actuellement de bénéfice pour la santé publique en France. Mais certains
pédiatres recommandent le vaccin.
A qui s'adresse la vaccination ?
Il faut rappeler que la varicelle est responsable de près
de 3 300 hospitalisations et d'une vingtaine de décès chaque année en France.
Cette maladie survenant plus de neuf fois sur dix dans l'enfance, 69 % des décès
concernent des enfants de moins de 15 ans. Par ailleurs et contrairement à une
idée reçue, si les altérations des défenses immunitaires augmentent le risque de
formes graves, 70 % des décès se produisent chez des personnes sans déficit
immunitaire. Aux Etats-Unis, le vaccin a fait preuve d'une efficacité
spectaculaire sur la mortalité liée à la varicelle, qui est passée d'une
centaine de décès annuels avant les campagnes de vaccination à sept cas
seulement en 2002.
Ainsi
Outre-Atlantique, la vaccination est recommandée depuis 1996 pour tous les
nourrissons de 12 à 18 mois, et pour les enfants plus âgés qui n'auraient pas
été immunisés.
En revanche,
en France, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF) et le
comité technique des vaccinations ont choisi de la recommander uniquement pour
:
- Les enfants, sans
antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative, devant avoir une
greffe d'organe dans les six mois.
- Les adultes (de plus de
18 ans) sans antécédent de varicelle ayant été en contact avec une personne
ayant une éruption dans les trois derniers jours.
Les étudiants à l'entrée en
première année d'études médicales ou paramédicales, sans antécédent de varicelle
et dont la sérologie est négative. Un rattrapage est prévu pour les
professionnels de santé en exercice non immunisés.
- Les personnes sans
antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative, en contact avec un
immunodéprimé. En cas de rush (éruption) généralisé après le vaccin, il est
indispensable d'éviter tout contact avec la personne immunodéprimée pendant dix
jours, pour éviter de transmettre le virus.
Les difficultés de la vaccination
Si les experts
français n'ont pas choisi l'option de la vaccination des nourrissons, c'est
avant tout parce qu'ils pensent qu'elle sera mal appliquée, en tout cas tant que
ne sera pas commercialisé un vaccin associant ROR (Rougeole, oreillons, rubéole)
et varicelle. Dans ces conditions la vaccination pourrait avoir un effet
défavorable sur la santé publique, en laissant persister des épidémies, certes
plus rares, mais qui toucheront de plus en plus d'adolescents et d'adultes non
immunisés pendant l'enfance, puisque le virus circulera moins. Or plus la
varicelle se déclare tard et plus le risque de formes graves est élevé. Cette
crainte est-elle fondée ? Huit ans après ses débuts, l'expérience américaine est
rassurante. Un décalage de la varicelle chez des sujets plus âgés n'a pas été
observé. Il faut cependant attendre plus encore pour avoir une certitude sur ce
point.
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Le libre choix des parents
Il est
néanmoins possible pour les parents de faire vacciner leur enfant. Le vaccin
peut être acheté sans ordonnance. Cependant, il ne sera remboursé que dans les
indications prévues par le CSHPF. Le coût du vaccin (42,03 euros) est donc
entièrement à la charge de la famille, à moins qu'il y ait une indication
particulière à la vaccination (enfant immunodéprimé dans la famille, attente de
greffe). Le vaccin peut être réalisé au cours de la même consultation que le
ROR, mais avec des aiguilles et des sites d'injection différents. S'ils ne sont
pas réalisés ensemble, un délai de 28 jours doit être respecté entre les deux
vaccinations. Une seule injection est nécessaire pour les enfants de 1 à 12 ans
et deux injections, à 6 à 10 semaines d'intervalle, à partir de 13 ans.
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La
grossesse est un grand moment de bonheur ! Mais attention, n'importe quelle
maladie, même la plus anodine, doit-être surveillée de près durant ces neuf
mois… C'est notamment le cas de la varicelle. Si le risque d'être contaminé est
faible, les conséquences peuvent être très graves.
La varicelle
est avant tout une maladie infantile et il est important de rappeler que 95 % de
la population à l'âge adulte est immunisée. Les femmes enceinte ne sont par
conséquent que rarement touchées. Heureusement, car au delà des complications
pulmonaires pour la mère, cette maladie peut entraîner de graves séquelles chez
le foetus.
Courage, fuyons !
Bien que manquant d'étude à ce sujet, on estime que 500 à 700 futures
mamans sont, chaque année en France, concernées par cette maladie. Si vous avez
déjà eu la varicelle, vous ne risquez rien. Dans le cas contraire, évitez de
fréquenter les crèches et les petits malades. Ce qui n'est pas toujours évident
puisque les enfants sont contagieux deux jours avant l'apparition des premiers
boutons…
Si malgré ces
précautions, vous avez été en contact avec un enfant atteint de varicelle,
contactez votre médecin. Il vous prescrira immédiatement une recherche
d'anticorps. Cette simple prise de sang permettra de vérifier si vous êtes
immunisée ou non. De nombreux adultes ne se souviennent pas d'avoir contracté la
maladie dans leur enfance, alors qu'ils sont pourtant déjà protégés.
Si votre
organisme ne possède pas de défenses face à la varicelle, votre médecin
procédera à l'injection d'anticorps spécifiques destinés à bloquer le virus et
mettra en place une surveillance - notamment échographique - plus stricte de
votre grossesse. Une ponction foetale peut également être réalisée : elle
permettra de savoir si une infection du foetus est à craindre. Mais l'attitude
de votre médecin dépendra essentiellement de la période de contamination, les
risques n'étant pas les mêmes tout au long de votre grossesse.
Des périodes à risques
La varicelle
peut donner lieu à des complications extrêmement graves chez les adultes. Parmi
elles, la pneumonie est la plus redoutée. Mettant la mère en danger, cette
complication peut également entraîner un manque d'oxygène pour le foetus. Mais
le risque principal pour votre enfant est la transmission materno-foetale du
virus.
Le début et la
fin de grossesse sont les périodes les plus dangereuses. On distingue le risque
de varicelle congénitale, contracté entre la 8e semaine et la 24e semaine
d'aménorrhée, du risque de varicelle néonatale qui survient dans les trois
semaines précédant l'accouchement. Entre ces deux périodes, cette maladie est
anodine.
Avant 24
semaines d'aménorrhée, le risque de contamination du foetus est estimé à 8 %, et
dans 2 % des cas, cette contagion donne lieu à une varicelle congénitale
également appelée varicelle foetale. Si les risques sont faibles, ils sont
graves : malformations, anomalies cutanées (cicatrices), lésions neurologiques
(microcéphalie, hydrocéphalie…), problèmes de développement musculaires ou
squelettiques, lésions ophtalmiques ou encore retard de croissance
intra-utérin.
La varicelle
néonatale est contractée par la mère dans les trois semaines précédent
l'accouchement. On observe alors une transmission à l'enfant dans 25 et 50 % des
cas. Plus la mère contracte la maladie tôt avant l'accouchement, moins les
conséquences seront lourdes pour le bébé. Si la naissance survient moins de 5
jours après le début de l'éruption maternelle, le risque d'atteinte pulmonaire
de l'enfant est très important. La varicelle est alors associée à un risque de
mortalité de 20 à 30 %. C'est pourquoi les médecins redoutent l'accouchement
durant cette phase aiguë et essayent de retarder le travail à l'aide de
médicaments.
Alors si vous
envisagez de faire un enfant et que vous n'êtes pas immunisée, parlez à votre
médecin. Il est peut être préférable de vous faire vacciner. Et une fois
enceinte il sera trop tard pour y penser…
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La rougeole
La rougeole est une maladie virale
très contagieuse qui survient par épidémie ; elle touche essentiellement les
enfants de 1 à 3 ans qui ne sont pas vaccinés. Le vaccin ROR. (Rougeole,
Oreillons, Rubéole) se fait à partir de 1 an (voire 9 mois si l’enfant va à la
crèche). Aujourd'hui, cette maladie est beaucoup plus rare en raison du grand
nombre d'enfants vaccinés.
La période d’incubation est de 10 jours envron
; la rougeole dure 10 à 18 jours.
Une fièvre élevée, un écoulement
nasal, des larmoiements, une toux sèche, une fatigue inhabituelle annoncent la
rougeole. Arrivent ensuite de petits boutons blancs et rouges autour à
l'intérieur des joues (signe de Köplick) ; ils disparaîtront lors de l'éruption
de boutons rouges sur le visage, puis sur le corps.
Mis à part des
médicaments pour faire baisser la fièvre ou calmer la toux, il n'existe pas de
traitement contre la rougeole, d’où l’intérêt de la vaccination.
Plus
l'âge est avancé, plus les risques de complications augmentent (otite,
laryngite, broncho-pneumonie, encéphalite...). La rougeole est généralement
considérée comme une maladie bénigne, pourtant certaines graves complications
risquent de survenir, en raison d'une atteinte pulmonaire sévère, ou occualire
majeure. Autre complication très grave : une encéphalomyélite.
Les oreillons
C’est une maladie virale qui
touche surtout l'enfant scolarisé, dès 3 ans. Comme pour la rougeole, le vaccin
ROR permet d’éviter cette maladie. L'agent infectieux est un virus
(paramyxovirus).
Le virus pénère par les voies respiratoires. Après une
incubation de 15 à 21 jours, les premiers symptômes (fièvre plus ou moins
élevée, maux de tête, difficultés à ouvrir la bouche, à mastiquer et à avaler)
apparaissent, suivis le plus souvent d’un gonflement douloureux sous chaque
oreille et sous la mâchoire (paotidite). C'est la manifestation classique des
oreillons.
Une dose adéquate de paracétamol permettra de faire baisser la
fièvre et de calmer la douleur.
Plus l'enfant est grand, plus le risque
de complication est important. Celles-ci sont rares mais sérieuses (méningite
des oreillons, pancréatite, méningite voire parfois une encéphalite, surdité par
atteinte du nerf auditif). Une autre complication classique est une orchite :
une atteinte tesiculaire chez le garçon adolsecent ou adulte qui risque
d'engendrer une atrophie testiculaire, avec une oligospermie, voire une
stérilité.
La rubéole
La rubéole est une maladie virale
survenant le plus souvent chez l’enfant entre 5 et 9 ans. Bénigne chez l'enfant,
elle est dangereuse chez la future mère et son bébé. Aujourd'hui, cette maladie
est beaucoup plus rare, en raison de la vaccination efftuée chez une très grand
nombre d'enfants (vaccin ROR).
La période d'incubation dure en général
entre deux e trois semaines.La rubéole passe le plus souvent inaperçue ; elle
s’accompagne quelques fois de symptômes tels qu’une fièvre modérée, des douleurs
musculaires et articulaires, des ganglions, et éventuellement une éruption
cutanée (petites tâches rosées plus claires que celles de la
rougeole)..
Comme pour la rougeole et les oreillons, le meilleur
traitement reste la prévention de la maladie par la vaccination.
Le
danger de la rubéole ne vient pas tant des complications que du risque de
contamination pour une future maman et son fœtus. Si la mère contracte
l'infection pendant les 3 premiers mois de sa grossesse, des malformations
graves sont à craindre pour le fœtus.
La roséole
Elle survient généralement enre 6
mois et 2 ans, et est caractérisée par une poussée de fièvre qui dure de 2 à 4
jours (souvent assez élevée) et une éruption : des papules rosées et très pâles
apparaissent généralement une fois que la fièvre disparaît. Cette éruption
cutanée ne dure pas très longtemps. C'est alors que l'on fait habituellement le
diagnostic de roséole. Il s'agit d'une maladie bénigne.
Le traitement
consiste à éviter une trop grande poussée de fièvre, en donnant - entre autres -
des médicaments adaptés à l'enfant et à son poids.
1 commentaire:
Bonjour,
Le confond souvent le symptome de la roséole et rubéole!
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