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1 avr. 2012

Les maladies infantiles

La varicelle

La varicelle est une maladie infectieuse éruptive et immunisante. Elle survient en général entre 2 et 10 ans. La période d’incubation (période entre la contamination et les premiers symptômes) est de 15 jours environ, et la durée de la maladie de 12-15 jours environ.

L'éruption survient sur tout le corps, par poussées, après une fièvre plus ou moins élevée. Il s'agit de petits boutons roses, qui se transforment en petites vésicules (cloques). Celles-ci se percent, puis sèchent, laissant une croûte qui disparaîtra en une dizaine de jours. Chez les adules ou les adolecents, la maladie peut êre plus sévère.

La maladie est due à un virus qui est très contagieux, souvent sous la forme d'épéidémies suvenant généralement en hiver ou au printemps.

Il est important d’empêcher l‘enfant de se gratter pour éviter toutes cicatrices. Des antihistaminiques pourront être prescrits afin de calmer les démangeaisons. Par ailleurs, les vésicules seront à désinfecter quotidiennement à l'aide d'un antiseptique prescrit par le médecin. Et des médicaments contre la fièvre peuvent être aussi donnés.

Les complications sont exceptionnelles ; il s'agit surtout de surinfections dues au grattage. Des complications touchant le système nerveux son possibles, comme une une atteinte du cervelet. C'est généralement une complication bénigne.



Varicelle
La guerre des
boutons
Varicelle
Les vaccins contre la varicelle sont là !
Varicelle
Femmes enceintes, attention !
Des boutons caractéristiques
Pas facile d'être un enfant ! Aux otites, bronchites et autres rhino, succèdent parfois des maladies infantiles moins anodines encore. Parmi elles, la varicelle. Mais comment la reconnaître ? Outre les boutons, quels sont les autres symptômes caractéristiques ?… Toutes les réponses.
Un cas de varicelle déclarée dans votre entourage et votre enfant a toutes les chances d'y avoir droit lui aussi… Pas d'affolement, mais soyez vigilant !
Peu de symptômes caractéristiques avant les boutons
Varicelle boutonsLes premiers symptômes ne sont pas toujours caractéristiques. Une fièvre peu élevée précède généralement les premiers signes visibles. Un écoulement nasal et une fatigue persistante constituent également des signes annonciateurs. Mais ce n'est pas la première fois que votre enfant a un rhume, et il n'est jamais facile de distinguer un "nez qui coule" d'un "nez qui coule"… Des maux de tête et/ou des maux de gorge, des douleurs articulaires et musculaires ainsi qu'une perte d'appétit accompagnent parfois ces manifestations. Mais là encore, lorsque l'enfant est trop petit pour parler, il est peu aisé de reconnaître ces symptômes.
Varicelle symptômesSi votre charmant bambin est gardé en collectivité, il sera très certainement exposé aux nombreux virus, qui y circulent à vitesse grand V. Jusqu'ici, rien ne permet donc de différencier cette suspicion de varicelle des précédentes infections. Il est grognon mais il n'a pas encore de boutons…
Compter les boutons !
Si pour s'endormir, votre bambin comptait les moutons. Là, c'est vous qui allez devoir garder l'oeil, pour compter les boutons ! Ce sont les véritables signes caractéristiques de cette maladie. Vous découvrirez de petites taches roses 2 à 3 mm de diamètre, qui rapidement se transformeront en de minuscules cloques remplies d'un liquide transparent, parfois entourées d'un léger cercle rouge. On leur a donné un nom scientifique et votre médecin vous parlera vraisemblablement de "vésicule".
Ces boutons apparaissent généralement par poussées successives. Peu nombreux au départ, ils peuvent en quelques jours recouvrir tout le corps. Une telle invasion peut parfois se révéler très impressionnante. Les premiers apparaissent généralement sur le thorax ou à la racine des cheveux, pour ensuite s'étendre sur le buste, les jambes et les bras. Le visage est généralement moins touché. Les paumes des mains et des pieds sont épargnées.
Il faut savoir que ces boutons passent par plusieurs stades. Les vésicules sèchent en 48 heures et se forme alors au centre une petite croûte qui s'étend avant de tomber au bout d'une petite semaine. Elle sera remplacée par une petite cicatrice rouge puis blanche qui s'atténuera peu à peu. Dans la mesure où l'éruption évolue par poussées, des boutons sont déjà secs alors que d'autres apparaissent encore. Mais rassurez-vous, cela ne devrait pas excéder une dizaine de jours.
Consultez votre médecin !
Il est indispensable de consulter votre médecin. Lui seul pourra confirmer le diagnostic et prescrire les médicaments adaptés. S'il n'y pas de moyen de traiter la varicelle à proprement parler, on dispose néanmoins de traitements symptomatiques. Votre médecin évaluera également les risques de complications en fonction des antécédents de santé de votre enfant. La varicelle n'est pas toujours une maladie anodine. Si la survenue de complications est rare, il ne faut en aucun cas la négliger.
Varicelle : les vaccins sont là !
La sortie, annoncée depuis plusieurs mois, vient d'avoir lieu : le vaccin contre la varicelle est désormais disponible dans les pharmacies françaises. Avantage non négligeable, il peut être administré dans les trois jours qui suivent un contact avec une personne ayant une éruption. Les boutons n'ont qu'à bien se tenir !
Bien toléré, le vaccin contre la varicelle offre une protection efficace contre cette maladie souvent considérée comme bénigne. Alors faut-il faire vacciner tous les enfants ? Les experts ont estimé que la vaccination des nourrissons n'apporterait pas actuellement de bénéfice pour la santé publique en France. Mais certains pédiatres recommandent le vaccin.
A qui s'adresse la vaccination ?
Varicelle vaccinIl faut rappeler que la varicelle est responsable de près de 3 300 hospitalisations et d'une vingtaine de décès chaque année en France. Cette maladie survenant plus de neuf fois sur dix dans l'enfance, 69 % des décès concernent des enfants de moins de 15 ans. Par ailleurs et contrairement à une idée reçue, si les altérations des défenses immunitaires augmentent le risque de formes graves, 70 % des décès se produisent chez des personnes sans déficit immunitaire. Aux Etats-Unis, le vaccin a fait preuve d'une efficacité spectaculaire sur la mortalité liée à la varicelle, qui est passée d'une centaine de décès annuels avant les campagnes de vaccination à sept cas seulement en 2002.
Ainsi Outre-Atlantique, la vaccination est recommandée depuis 1996 pour tous les nourrissons de 12 à 18 mois, et pour les enfants plus âgés qui n'auraient pas été immunisés.
En revanche, en France, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF) et le comité technique des vaccinations ont choisi de la recommander uniquement pour :
  • Les enfants, sans antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative, devant avoir une greffe d'organe dans les six mois.
  • Les adultes (de plus de 18 ans) sans antécédent de varicelle ayant été en contact avec une personne ayant une éruption dans les trois derniers jours.
  • Les étudiants à l'entrée en première année d'études médicales ou paramédicales, sans antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative. Un rattrapage est prévu pour les professionnels de santé en exercice non immunisés.
    • Les personnes sans antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative, en contact avec un immunodéprimé. En cas de rush (éruption) généralisé après le vaccin, il est indispensable d'éviter tout contact avec la personne immunodéprimée pendant dix jours, pour éviter de transmettre le virus.
    Les difficultés de la vaccination
  • Si les experts français n'ont pas choisi l'option de la vaccination des nourrissons, c'est avant tout parce qu'ils pensent qu'elle sera mal appliquée, en tout cas tant que ne sera pas commercialisé un vaccin associant ROR (Rougeole, oreillons, rubéole) et varicelle. Dans ces conditions la vaccination pourrait avoir un effet défavorable sur la santé publique, en laissant persister des épidémies, certes plus rares, mais qui toucheront de plus en plus d'adolescents et d'adultes non immunisés pendant l'enfance, puisque le virus circulera moins. Or plus la varicelle se déclare tard et plus le risque de formes graves est élevé. Cette crainte est-elle fondée ? Huit ans après ses débuts, l'expérience américaine est rassurante. Un décalage de la varicelle chez des sujets plus âgés n'a pas été observé. Il faut cependant attendre plus encore pour avoir une certitude sur ce point.

  • Le libre choix des parents

  • Il est néanmoins possible pour les parents de faire vacciner leur enfant. Le vaccin peut être acheté sans ordonnance. Cependant, il ne sera remboursé que dans les indications prévues par le CSHPF. Le coût du vaccin (42,03 euros) est donc entièrement à la charge de la famille, à moins qu'il y ait une indication particulière à la vaccination (enfant immunodéprimé dans la famille, attente de greffe). Le vaccin peut être réalisé au cours de la même consultation que le ROR, mais avec des aiguilles et des sites d'injection différents. S'ils ne sont pas réalisés ensemble, un délai de 28 jours doit être respecté entre les deux vaccinations. Une seule injection est nécessaire pour les enfants de 1 à 12 ans et deux injections, à 6 à 10 semaines d'intervalle, à partir de 13 ans.
La grossesse est un grand moment de bonheur ! Mais attention, n'importe quelle maladie, même la plus anodine, doit-être surveillée de près durant ces neuf mois… C'est notamment le cas de la varicelle. Si le risque d'être contaminé est faible, les conséquences peuvent être très graves.
La varicelle est avant tout une maladie infantile et il est important de rappeler que 95 % de la population à l'âge adulte est immunisée. Les femmes enceinte ne sont par conséquent que rarement touchées. Heureusement, car au delà des complications pulmonaires pour la mère, cette maladie peut entraîner de graves séquelles chez le foetus.
Courage, fuyons !
Varicelle grossesseBien que manquant d'étude à ce sujet, on estime que 500 à 700 futures mamans sont, chaque année en France, concernées par cette maladie. Si vous avez déjà eu la varicelle, vous ne risquez rien. Dans le cas contraire, évitez de fréquenter les crèches et les petits malades. Ce qui n'est pas toujours évident puisque les enfants sont contagieux deux jours avant l'apparition des premiers boutons…
Si malgré ces précautions, vous avez été en contact avec un enfant atteint de varicelle, contactez votre médecin. Il vous prescrira immédiatement une recherche d'anticorps. Cette simple prise de sang permettra de vérifier si vous êtes immunisée ou non. De nombreux adultes ne se souviennent pas d'avoir contracté la maladie dans leur enfance, alors qu'ils sont pourtant déjà protégés.
Si votre organisme ne possède pas de défenses face à la varicelle, votre médecin procédera à l'injection d'anticorps spécifiques destinés à bloquer le virus et mettra en place une surveillance - notamment échographique - plus stricte de votre grossesse. Une ponction foetale peut également être réalisée : elle permettra de savoir si une infection du foetus est à craindre. Mais l'attitude de votre médecin dépendra essentiellement de la période de contamination, les risques n'étant pas les mêmes tout au long de votre grossesse.
Des périodes à risques
La varicelle peut donner lieu à des complications extrêmement graves chez les adultes. Parmi elles, la pneumonie est la plus redoutée. Mettant la mère en danger, cette complication peut également entraîner un manque d'oxygène pour le foetus. Mais le risque principal pour votre enfant est la transmission materno-foetale du virus.
Le début et la fin de grossesse sont les périodes les plus dangereuses. On distingue le risque de varicelle congénitale, contracté entre la 8e semaine et la 24e semaine d'aménorrhée, du risque de varicelle néonatale qui survient dans les trois semaines précédant l'accouchement. Entre ces deux périodes, cette maladie est anodine.
Varicelle grossesseAvant 24 semaines d'aménorrhée, le risque de contamination du foetus est estimé à 8 %, et dans 2 % des cas, cette contagion donne lieu à une varicelle congénitale également appelée varicelle foetale. Si les risques sont faibles, ils sont graves : malformations, anomalies cutanées (cicatrices), lésions neurologiques (microcéphalie, hydrocéphalie…), problèmes de développement musculaires ou squelettiques, lésions ophtalmiques ou encore retard de croissance intra-utérin.
La varicelle néonatale est contractée par la mère dans les trois semaines précédent l'accouchement. On observe alors une transmission à l'enfant dans 25 et 50 % des cas. Plus la mère contracte la maladie tôt avant l'accouchement, moins les conséquences seront lourdes pour le bébé. Si la naissance survient moins de 5 jours après le début de l'éruption maternelle, le risque d'atteinte pulmonaire de l'enfant est très important. La varicelle est alors associée à un risque de mortalité de 20 à 30 %. C'est pourquoi les médecins redoutent l'accouchement durant cette phase aiguë et essayent de retarder le travail à l'aide de médicaments.
Alors si vous envisagez de faire un enfant et que vous n'êtes pas immunisée, parlez à votre médecin. Il est peut être préférable de vous faire vacciner. Et une fois enceinte il sera trop tard pour y penser…
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La rougeole

La rougeole est une maladie virale très contagieuse qui survient par épidémie ; elle touche essentiellement les enfants de 1 à 3 ans qui ne sont pas vaccinés. Le vaccin ROR. (Rougeole, Oreillons, Rubéole) se fait à partir de 1 an (voire 9 mois si l’enfant va à la crèche). Aujourd'hui, cette maladie est beaucoup plus rare en raison du grand nombre d'enfants vaccinés.

La période d’incubation est de 10 jours envron ; la rougeole dure 10 à 18 jours.

Une fièvre élevée, un écoulement nasal, des larmoiements, une toux sèche, une fatigue inhabituelle annoncent la rougeole. Arrivent ensuite de petits boutons blancs et rouges autour à l'intérieur des joues (signe de Köplick) ; ils disparaîtront lors de l'éruption de boutons rouges sur le visage, puis sur le corps.

Mis à part des médicaments pour faire baisser la fièvre ou calmer la toux, il n'existe pas de traitement contre la rougeole, d’où l’intérêt de la vaccination.

Plus l'âge est avancé, plus les risques de complications augmentent (otite, laryngite, broncho-pneumonie, encéphalite...). La rougeole est généralement considérée comme une maladie bénigne, pourtant certaines graves complications risquent de survenir, en raison d'une atteinte pulmonaire sévère, ou occualire majeure. Autre complication très grave : une encéphalomyélite.

Les oreillons

C’est une maladie virale qui touche surtout l'enfant scolarisé, dès 3 ans. Comme pour la rougeole, le vaccin ROR permet d’éviter cette maladie. L'agent infectieux est un virus (paramyxovirus).

Le virus pénère par les voies respiratoires. Après une incubation de 15 à 21 jours, les premiers symptômes (fièvre plus ou moins élevée, maux de tête, difficultés à ouvrir la bouche, à mastiquer et à avaler) apparaissent, suivis le plus souvent d’un gonflement douloureux sous chaque oreille et sous la mâchoire (paotidite). C'est la manifestation classique des oreillons.

Une dose adéquate de paracétamol permettra de faire baisser la fièvre et de calmer la douleur.

Plus l'enfant est grand, plus le risque de complication est important. Celles-ci sont rares mais sérieuses (méningite des oreillons, pancréatite, méningite voire parfois une encéphalite, surdité par atteinte du nerf auditif). Une autre complication classique est une orchite : une atteinte tesiculaire chez le garçon adolsecent ou adulte qui risque d'engendrer une atrophie testiculaire, avec une oligospermie, voire une stérilité.

La rubéole

La rubéole est une maladie virale survenant le plus souvent chez l’enfant entre 5 et 9 ans. Bénigne chez l'enfant, elle est dangereuse chez la future mère et son bébé. Aujourd'hui, cette maladie est beaucoup plus rare, en raison de la vaccination efftuée chez une très grand nombre d'enfants (vaccin ROR).

La période d'incubation dure en général entre deux e trois semaines.La rubéole passe le plus souvent inaperçue ; elle s’accompagne quelques fois de symptômes tels qu’une fièvre modérée, des douleurs musculaires et articulaires, des ganglions, et éventuellement une éruption cutanée (petites tâches rosées plus claires que celles de la rougeole)..

Comme pour la rougeole et les oreillons, le meilleur traitement reste la prévention de la maladie par la vaccination.

Le danger de la rubéole ne vient pas tant des complications que du risque de contamination pour une future maman et son fœtus. Si la mère contracte l'infection pendant les 3 premiers mois de sa grossesse, des malformations graves sont à craindre pour le fœtus.

 La roséole

Elle survient généralement enre 6 mois et 2 ans, et est caractérisée par une poussée de fièvre qui dure de 2 à 4 jours (souvent assez élevée) et une éruption : des papules rosées et très pâles apparaissent généralement une fois que la fièvre disparaît. Cette éruption cutanée ne dure pas très longtemps. C'est alors que l'on fait habituellement le diagnostic de roséole. Il s'agit d'une maladie bénigne.

Le traitement consiste à éviter une trop grande poussée de fièvre, en donnant - entre autres - des médicaments adaptés à l'enfant et à son poids.

1 commentaire:

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