Un célèbre dicton populaire prédit qu' «un bon bâilleur en fait bâiller sept ». Il est coutumier de parler de contagion.
Le bâillement est un comportement réflexe, tout le monde baille, l'homme comme les animaux, et pas seulement les mammifères. Les poissons, les reptiles, les oiseaux, enfin presque tous les vertébrés sont sujets au bâillement. Il s'agit là d'un comportement physiologique très courant. Il ne faut pas s'en inquiéter tant qu'ils ne se répètent pas de manière trop rapprochée et trop fréquente.
Le bâillement sert à stimuler notre cerveau lorsqu'il a besoin d'être excité tandis qu'il souffre de sommeil ou d'ennui. Ce mystère comportemental a été résolu par un psychologue de l'université Temple de Philadelphie. En demandant à des cobayes humains de porter des capteurs de mouvement durant plusieurs jours et d'appuyer sur un bouton à chaque bâillement, il a découvert qu'ils bâillaient moins d'un quart d'heure avant une phase d'activité. Comme un concertiste avant d'entrer en scène ou un félin se préparant à partir en chasse. Bouche ouverte, mâchoires raidies et narines frémissantes, une grande quantité d'air est alors aspirée, ce qui augmenterait l'irrigation du cerveau et son activité. D'ailleurs, on bâille aussi en cas de mal des transports ou d'hémorragie qui diminuent la circulation cérébrale.
Mais pourquoi est-ce communicatif ?
C'est un réflexe de sociabilité que nous avons hérité des primates et surtout des grands singes dont nous faisons partie. Le bâillement constituerait un signal permettant de synchroniser les activités d'un groupe animal lorsqu'il doit passer à l'action. Le bâillement permet d'apaiser les tensions, d'établir une cohésion à l'intérieur d'un groupe et d'enlever l'agressivité de quelque individus; C'est la base de l'empathie réfléchie : comprendre le ressentiment de l'autre, ressentir soi-même ce que l'autre ressent.
Mais la bouche ouverte n'est pas le déclencheur puisque, même en mettant poliment sa main devant sa bouche, on peut faire décrocher la mâchoire à son entourage. L'étude éthologique des primates révèle qu'à certains moments, un groupe entier se met à bâiller ensemble, sans qu'un individu ne puisse percevoir l'autre de quelque manière que ce soit, ni visuellement, ni auditivement, ni olfactivement. Le signal serait dans les yeux qui larmoient et le nez qui se retrousse.
Lorsque l’on bâille, on a tendance à pleurer un peu. Cela est dû à la contraction des sacs lacrymaux, à la base de l’œil, provoqué par la contraction de la mâchoire lors du bâillement.
La réplication du bâillement s'apparente au décryptage d'une émotion, d'un état de vigilance d'autrui à un niveau automatique non conscient permettant une synchronisation d'état de vigilance entre individus, qu'on pourrait qualifier d'empathie instinctive involontaire.
Le bâillement est un comportement réflexe, tout le monde baille, l'homme comme les animaux, et pas seulement les mammifères. Les poissons, les reptiles, les oiseaux, enfin presque tous les vertébrés sont sujets au bâillement. Il s'agit là d'un comportement physiologique très courant. Il ne faut pas s'en inquiéter tant qu'ils ne se répètent pas de manière trop rapprochée et trop fréquente.
Le bâillement sert à stimuler notre cerveau lorsqu'il a besoin d'être excité tandis qu'il souffre de sommeil ou d'ennui. Ce mystère comportemental a été résolu par un psychologue de l'université Temple de Philadelphie. En demandant à des cobayes humains de porter des capteurs de mouvement durant plusieurs jours et d'appuyer sur un bouton à chaque bâillement, il a découvert qu'ils bâillaient moins d'un quart d'heure avant une phase d'activité. Comme un concertiste avant d'entrer en scène ou un félin se préparant à partir en chasse. Bouche ouverte, mâchoires raidies et narines frémissantes, une grande quantité d'air est alors aspirée, ce qui augmenterait l'irrigation du cerveau et son activité. D'ailleurs, on bâille aussi en cas de mal des transports ou d'hémorragie qui diminuent la circulation cérébrale.
Mais pourquoi est-ce communicatif ?
C'est un réflexe de sociabilité que nous avons hérité des primates et surtout des grands singes dont nous faisons partie. Le bâillement constituerait un signal permettant de synchroniser les activités d'un groupe animal lorsqu'il doit passer à l'action. Le bâillement permet d'apaiser les tensions, d'établir une cohésion à l'intérieur d'un groupe et d'enlever l'agressivité de quelque individus; C'est la base de l'empathie réfléchie : comprendre le ressentiment de l'autre, ressentir soi-même ce que l'autre ressent.
Mais la bouche ouverte n'est pas le déclencheur puisque, même en mettant poliment sa main devant sa bouche, on peut faire décrocher la mâchoire à son entourage. L'étude éthologique des primates révèle qu'à certains moments, un groupe entier se met à bâiller ensemble, sans qu'un individu ne puisse percevoir l'autre de quelque manière que ce soit, ni visuellement, ni auditivement, ni olfactivement. Le signal serait dans les yeux qui larmoient et le nez qui se retrousse.
Lorsque l’on bâille, on a tendance à pleurer un peu. Cela est dû à la contraction des sacs lacrymaux, à la base de l’œil, provoqué par la contraction de la mâchoire lors du bâillement.
La réplication du bâillement s'apparente au décryptage d'une émotion, d'un état de vigilance d'autrui à un niveau automatique non conscient permettant une synchronisation d'état de vigilance entre individus, qu'on pourrait qualifier d'empathie instinctive involontaire.
Causes du bâillement
D’un point de vue neurologique, ce comportement mimétique serait principalement dû aux neurones miroirs, des cellules nerveuses qui s’activent aussi bien lors de l’exécution d’une tâche que dans l’observation d’un autre individu effectuant le même geste.
D’un point de vue social, la communication du bâillement relèverait plutôt d’une forte capacité d’empathie. D’ailleurs, tout le monde n’a pas la même sensibilité : près d’une personne sur quatre ne répond pas ou peu à quelqu’un qui bâille. L’exemple le plus criant concerne les personnes autistes qui semblent insensibles à un tel comportement.
L’intimité avec le bâilleur influe sur l’impact de la contagion : plus la proximité est importante, plus les probabilités d’imitation sont fortes. De manière plus étonnante, ce schéma se reproduit aussi au niveau des espèces : l’Homme répond plus facilement à un bâillement de chimpanzé qu’à celui d’un ouistiti.
Les bâillements se produisent avant même la naissance ! Mais là, il n'y a personne pour les voir. © Chris, rudecactus.com, cc by nc sa 2.0
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