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28 oct. 2013

LE DOPAGE DE NOS ENFANTS À L’INTÉRIEUR DU SYSTÈME SCOLAIRE

LE DOPAGE DE NOS ENFANTS À L’INTÉRIEUR DU SYSTÈME SCOLAIRE 

Le TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou THADA est une maladie psychiatrique inventée. C’est en 1987 lors d’un congrès de l’APA (Association Psychiatrique Américaine) que les psychiatres ont voté à main levée l’existence de cette fausse maladie, créant du même coup une source intarissable de revenus.
Ils ont réussi à diagnostiquer et à déguiser en maladies mentales des comportements d’enfants, des troubles glandulaires et des réactions allergiques alimentaires.
Une fraude qui rapporte chaque année des milliards de dollars à l’industrie psychiatrique et pharmaceutique.
Depuis lors, plus de 16 millions d’enfants dans le monde ont été étiquetés comme ayant le TDAH et leur ont été prescrites des drogues identiques à la cocaïne et aux amphétamines. La plus connue de ces drogues est le Ritalin(R) qui, selon le gouvernement fédéral canadien est classifié comme une drogue dure de type (Schedule II), c’est-à-dire « une drogue à haut risque, qui peut créer la dépendance et qui doit être surveillée à cause des risques d’abus. »
Entre 1990 et 2000, 186 enfants sont morts suite à l’absorption de Ritalin. De plus, ce chiffre ne représente que 10 à 20% de l’ensemble des cas de décès réels et non divulgués. En 1998, lors d’un symposium sur le TDAH, l’Institut National américain de la Santé a conclu ce qui suit : « Nous ne possédons aucun test valide en ce qui concerne le TDAH et nous n’avons aucune information nous indiquant que le TDAH serait causé par un mauvais fonctionnement du cerveau » fin de citation.
Au Québec, entre 2001 et 2004 seulement, les ventes de pilules pour «soigner » le TDAH ont augmentés de 359 %. Toujours au Québec, en 2006, près de 6000 ordonnances ont été données à des enfants âgés de 0 et 4 ans, alors que les fabricants de ces médicaments déclarent qu’il est dangereux de donner ces produits à des enfants de moins de 6 ans.
L’industrie pharmacologique et psychiatrique a délibérément menti aux parents et aux enseignants en leur répétant les mensonges suivants :
1. Le TDAH est une maladie génétique ou si vous préférez, une maladie héréditaire!
FAUX. Aucune preuve scientifique ne justifie cette affirmation.
2. Le TDAH est dû à un débalancement chimique du cerveau.
FAUX. Il n’existe aucun TEST pour prouver cette théorie.
3. C’est pour aider votre enfant à mieux comprendre à l’école.
FAUX. La drogue sert à contrôler son comportement. En fait, toutes les drogues peuvent avoir un effet sur le comportement. L’alcool en est un exemple. C’est une question de quantité.
Une drogue est essentiellement un poison.
C’est la quantité absorbée qui en détermine l’effet. Une petite quantité agira comme un stimulant alors qu’une grande dose agira comme un sédatif. Une plus grande dose agira comme un poison et peut tuer. Ceci est vrai pour toutes les drogues.
Il n’y a pas tellement longtemps, les parents étaient inquiets à savoir si leurs enfants prenaient ou non de la drogue à l’école. Aujourd’hui, c’est l’école qui est utilisée, je dis bien UTILISÉE afin de distribuer les «bonbons» à nos enfants!
Cette activité est une fraude et en fait, va à l’encontre du Code Civil. L’article 10 qui exige des praticiens ou de tout intervenant dans le domaine de la santé, de fournir toute l’information nécessaire permettant à un consentement libre et éclairé.
Aux États-Unis, 15 états ont votés des lois qui rendent illégale toute suggestion de médicamenter un élève qui serait faite par un enseignant.
Les enfants sont notre futur, ils sont les leaders de demain. Ils ont le droit à une éducation véritable sans drogues dures déguisées sous l’appellation de «médicament ».
Il existe des tonnes d’études et de nombreux livres sur les causes réelles des troubles de comportement chez les enfants. Vous pouvez vous procurer ces livres dans toute bonne librairie ou à votre magasin d’aliments naturels. Méfiez-vous des listes de livres que les écoles donnent aux parents; ces listes proviennent des compagnies pharmaceutiques comme Janssen-Ortho. Des 11 livres suggérés sur cette liste, 10 d’entre eux prônent la médication. Sur les 7 sites Web mentionnés, 6 d’entre eux concluent à la nécessité des drogues.
Voici quelques exemples de situations pouvant provoquer des troubles de comportement: la mauvaise alimentation, les allergies dues aux additifs alimentaires ou autres; ou encore, votre enfant a une vraie maladie physique non diagnostiquée; ou même, il y a quelque chose qu’il n’a pas compris à l’école et on est quand même passé à l’étape suivante; il vient de perdre un ami ou un parent, ou simplement papa et maman sont sur le point de se séparer, etc. Toutes des raisons valables pour perturber un enfant.
Pas de débalancement chimique du cerveau, pas de maladie mentale!!!
Si jamais vous entendez une mère de famille se plaindre des pressions qu’elle subit de la part d’un psychologue scolaire ou d’un psychiatre ou encore d’un enseignant pour droguer son enfant…, dites-lui de se renseigner sur ses droits véritables. Ou encore, dites-lui de demander à ce que son enfant subisse le test pour démontrer le débalancement chimique de son cerveau, ou même d’aller rencontrer les intervenants accompagnées de son avocat…
Vous verrez à quelle vitesse la maladie de l’enfant va disparaître!
Dans ce site, vous trouverez des documents et des études qui démontrent la fraude psychiatrique et d’où viennent les théories fumeuses supportant cette pseudoscience. En protégeant vos droits et ceux de vos enfants, c’est l’avenir de votre pays et le bien être de la génération future qui se joue. Nous, parents, devons trouver le courage de dénoncer ces abus.
Merci!

Le plaisir sans gluten

La "gluten free diet", le nouveau régime de Jennifer Aniston, Oprah Winfrey ou Victoria Beckham
La dernière tendance qui bouscule la planète Food ? La no-gluten attitude. On l'adopte avec des recettes pleines d'énergie, 100 %  bluffantes.
Gwyneth Paltrow, Jennifer Aniston, Oprah Winfrey, Zooey Deschanel, Jessica Alba, Victoria Beckham... Qu’ont-elles en commun avec le champion de tennis Novak Djokovic ? Elles ne mettent plus dans leur filet (à provisions) que du sans-gluten. Les coachs de stars ne jurent plus que par la gluten free diet, qui consiste à expurger le gluten de son alimentation, une protéine présente dans la plupart des céréales (le blé, le seigle, l’orge...), mais que l’on trouve aussi dans de très nombreux plats préparés et produits de consommation courante. Et pour cause, c’est elle qui permet de donner son élasticité et son moelleux au pain et aux produits de boulangerie, mais aussi de lier les sauces, les préparations... Bref, adieu pain, pizza, pâtes, hamburger, donuts et desserts qui, en roulant notre estomac dans la farine, y feraient plus de dégâts qu’un escadron de radicaux libres. Et les Gluten-Free Goddess (du nom du blog américain qui totalise déjà plus de 56 000 fans sur Facebook) de vanter les bienfaits de ce régime pour retrouver transit, ligne et énergie.

Il y a un an, Helmut Newcake, premier salon de thé-pâtisserie gluten free, ouvrait à Paris. Ses brunchs avec macarons, babas et cannelés n’ont rien à envier aux plus prestigieuses maisons de douceurs... Même la grande distribution y vient : Carrefour en a fait toute une gamme, allant du pain aux pâtes, en passant par des fonds de pizza et des madeleines. Un rayon GF qui est appelé à s’étendre... Aux États-Unis, il représente près de 2 milliards de dollars. Pas un mois non plus sans qu’un livre de cuisine ne sorte : de Je cuisine sans gluten et je me régale !, de Michel Oliver (éd. Albin Michel), à La Pâtisserie maison, de Marlette (éd. Marabout), les it pâtissières de l’île de Ré. Enfin, Noglu, restaurant-épicerie certifié sans, vient tout juste d’ouvrir à Paris, avec, à sa tête, un chef japonais ayant fait ses classes au Bristol. Quant à Thierry Marx, voilà un moment déjà qu’il a levé le pied sur le gluten dans son assiette personnelle et qu’il fait lever des petits pains qui en sont exempts dans ses cuisines du Mandarin Oriental. « Aujourd’hui, un client sur dix nous demande de ne lui servir que du sans-gluten. »
Pour adopter la no gluten attitude
Privilégier les aliments gluten free : viandes, poissons, légumes frais et secs, œufs, lait, maïs et ses dérivés (polenta), riz, fécule de pommes de terre, tapioca, quinoa, soja...

Les farines à avoir dans son placard :
farine de riz, de sarrasin, de manioc, de châtaigne, de millet, de maïs. Elles sont sans gluten. À utiliser selon les préparations en fonction de leur goût. Il existe aussi des Mix pain et des Mix pâtisserie (Schär, Marlette) tout prêts pour les recettes sucrées ou salées.

Suivre l'épi barré : les industriels ont développé un grand choix de produits spécifiquement sans gluten (pains, biscuits, viennoiseries, gâteaux, pâtes...). Pour les repérer, se fier au logo, un épi de blé barré dans un cercle, mis en place par l’Afdiag (Association française des intolérants au gluten).
Qu’est ce que le gluten déjà? D’après le Larousse «Partie protéique, visqueuse de la farine des céréales ».
L’ignorance…
Cette partie protéique a plutôt mauvaise réputation. Apparemment, elle cause des ballonnements, un gain de poids, une mauvaise digestion, etc…
Soudainement, manger “sans-gluten” éloigne les intolérances ET assure une meilleure santé. À présent, tout le monde s’improvise médecin et se déclare intolérants. Une simple gastro peut être le signe d’une intolérance. Donc, plus de gluten, sinon Bonjour l’indigestion!
Erreur!
La vérité…
Certaines personnes sont réellement intolérantes au gluten ou souffrent de la maladie Cœliaque. Ces patients n’ont donc aucun choix que d’adhérer à une diète sans gluten. En réalité, pour les personnes qui ne sont pas médicalement diagnostiquées, ce régime ne mène d’aucune façon à une meilleure santé. Au contraire, il manque des nutriments essentiels dans les aliments sans-gluten, ce qui peut causer d’autres problèmes de santé à cause de carences provoquées par ce type de régime. Bref, même les médecins critiquent cette tendance soit disant légitime.
À qui la faute?…
Les leaders d’opinions et les célébrités
 Un exemple sur l’influence d’une star:
Angelina Jolie, actrice, a décidé de médiatiser son ablation mammaire pour prévenir le cancer du sein et devenir ainsi un exemple pour toutes les femmes risquant d’en être atteintes.
Détrompez-vous, je n’ai rien contre ce cas et au contraire… c’est pour la bonne cause!
En revanche, je suis contre ces stars, telles Jennifer Aniston ou Ketty Perry, et ces blogueurs qui médiatisent leur «diète sans-gluten» pour être plus « santé » sans même en connaître les effets réels. Tout cela pour attirer l’attention ou redorer leur image. J’irais jusqu’à dire qu’ils ont créé un nouveau mode de vie autour de cette diète. Celui-ci va des restaurants, des livres de recettes, des sections dans les supermarchés, des  marques de cosmétiques (ces derniers sans-gluten), jusqu’aux hashtags «#glutenfree» dans les médias sociaux.
Pour couronner le tout, j’ai récemment découvert un site de rencontre pour les «croyants» du sans-gluten: http://www.glutenfreesingles.com .
D’après moi, cette médiatisation cause beaucoup de problèmes. Les vraies victimes de l’intolérance et de la maladie Cœliaque sont de moins en moins prises au sérieux et les personnes en santé qui adoptent ce régime risquent fort de nuire à leur santé. Par contre, cette médiatisation est très lucrative pour les entreprises, car elles profitent de cette fausse publicité sur les bienfaits du sans-gluten pour créer un nouveau marché et augmenter leur profit.



27 oct. 2013

AVC: il aura deux fois plus de conséquences graves en 2030, comment le prévenir?

SANTÉ - Moins d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), mais deux fois plus de conséquences graves d'ici 2030 dans le monde. C'est le constat alarmant d'une double étude publiée jeudi 24 octobre.
La première a été réalisée par le Global and Regional Burden of Stroke entre 1990 et 2010, et publiée sur le site The Lancet. La seconde est publiée sur The Lancet Global Health et a été dirigée par Valery Feigin, directeur du National Institue for Stroke and Applied Neuroscience à l'université AUT de Nouvelle-Zélande.
Deux études, deux résultats. Elles montrent d'abord une augmentation du nombre d'AVC de 25% en vingt ans chez les personnes âgées de 20 à 64 ans.
Elles révèlent également que les jeunes étaient de plus en plus touchés (+6% en 20 ans).
Elles annoncent surtout une augmentation de plus de 50% des handicaps, maladies et morts prématurées provoqués par des AVC d'ici 2030.
L'AFP rappelle qu'avec "150.000 personnes touchées chaque année et 62.000 décès dans les 6 mois qui suivent, l'AVC est la 3e cause de mortalité chez les Français - la première chez les femmes - et la seconde cause de démence après la maladie d'Alzheimer". Et que la prise en charge s'est améliorée depuis une dizaine d'années, notamment grâce à la création d'un réseau d'unités neurovasculaires (UNV) qui, selon le Professeur Thierry Moulin, président de la Société française Neuro Vasculaire (SFNV), ont "fait preuve de leur efficacité en réduisant la mortalité et la dépendance d'environ 40%".
Voici les principaux points qui ressortent de ces enquêtes:
  • La plupart des cas d'AVC ne touchent plus majoritairement les personnes âgées de 75 ans et plus, mais aussi les personnes de 74 ans ou moins
  • Si le nombre d'AVC a diminué, ceux qui entraînent la mort ont augmenté de 26% (5,9 millions de personnes sur 20 ans).
  • Si la tendance est vérifiée, en 2030, le nombre de gens touchés va doubler (12 millions de morts, 70 millions de survivants, 200 millions malades ou infirmes).
  • Dans les pays développés, cette augmentation reflète probablement une mauvaise alimentation, de l'hypertension, obésité, inactivité physique, ainsi qu'une forte consommation de tabac.
  • Les principales régions concernées? Europe de l'est, Afrique du nord, Asie du sud-est
S'il n'existe pas de remède miracle, l'AFP alerte sur la nécessité d'une prise en charge immédiate des AVC pour réduire leurs conséquences. "Chaque minute perdue, c'est deux millions de neurones détruits. La prise en charge doit intervenir idéalement dans les 90 minutes suivant l'AVC et au grand maximum dans les 4 heures et demie", souligne Thierry Moulin, avant la Journée mondiale des AVC



Les Métastases

Une métastase (en grec μετάστασις, du verbe μεθίστημι, je change de place) est la croissance d'un organisme pathogène ou d'une cellule tumorale à distance du site initialement atteint par voie sanguine ou lymphatique. Chez l'Homme, les métastases peuvent se produire par migration de cellules malignes par voie sanguine (= hématogène : métastase cancéreuse) ou de microorganismes (virus, bactéries : métastase infectieuse ; parasite : métastase parasitaire) par voie lymphatique (les ganglions lymphatiques métastatiques sont appelés adénopathies). Cette définition large est souvent restreinte au cas clinique de la métastase cancéreuse[1], comme dans l'article ci-dessous.

Généralités sur les métastases en cancérologie
Les organes les plus fréquemment concernés par le développement de métastases sont toujours les mêmes et certaines tumeurs tendant à essaimer dans des organes particuliers, comme l'a suggéré il y a plus d’un siècle, en 1889, la « théorie de la graine et du sol » due à Stéphane Paget.
Le cancer de la prostate, par exemple, métastase généralement dans les os. De la même façon, le cancer du côlon tend à métastaser dans le foie. Chez les femmes le cancer de l’estomac métastase souvent dans les ovaires, où il forme une tumeur de Krukenberg. On avait remarqué que le plus souvent les principaux organes-cibles des métastases jouaient un rôle de filtre (ex : foie) ou dans le système immunitaire (ex : glandes surrénales).
  • Le foie accueille le plus de métastases d'adénocarcinomes, même quand ces derniers se développent dans l'enfance. On pensait que c'était surtout parce qu'il filtre la circulation digestive, en provenance de la veine porte, mais une étude[2] publiée en 2010 laisse penser que le système immunitaire pourrait en être la raison principale ; cette étude a utilisé des souris mutantes comme modèle animal. Une souche mutante développait spontanément un cancer du pancréas, une autre présentait un cancer avancé du colon, se propageant à l'abdomen. Les chercheurs ont observé dans le foie — dès les premiers stades de développement du cancer — une expansion de deux types de cellules immunitaires myeloïdes suppressives dans le foie présentant des phénotypes (CD11b+ Gr1+) et caractéristiques fonctionnelles différentes. Ces cellules deviennent alors les leucocytes hépatiques dominant, concomitamment aux phénomènes de cancérisation du foie. Lutter contre ces cellules immunitaires de suppression (tueuses de lymphocytes T) dans le foie lors du développement d'un cancer pourrait empêcher la propagation du cancer au foie[2].
  • Après le foie ce sont les poumons qui sont le plus touchés (ils voient passer toute la circulation du corps).
  • Mais les os, le cerveau, et bien que moins souvent, la plupart des autres organes peuvent également être touchés.
Les métastases sont souvent groupées, réalisant, lors des examens (radiographie de poumons, échographie hépatique, etc.), un véritable lâcher de ballons.
Les métastases font toute la gravité du cancer car l'extirpation chirurgicale complète d'un cancer ne permet pas d'avoir la certitude qu'une métastase ne se découvrira pas, des mois ou des années plus tard[3].
À partir d’une tumeur primaire les cellules cancéreuses peuvent pénétrer dans les vaisseaux lymphatiques et sanguins puis circuler ailleurs dans le corps grâce au système sanguin jusqu’à un centre éloigné et croître (« métastaser ») dans des tissus normaux.
La métastase définit la tumeur qui est soit bénigne, soit maligne : les tumeurs malignes sont celles qui peuvent se propager par invasion et métastases tandis que des tumeurs bénignes ne peuvent que grandir sur place. Par définition, le terme « cancer » ne s’applique qu’aux tumeurs malignes. Cependant, quelques tumeurs avec histologie bénigne peuvent se comporter comme des tumeurs malignes, par exemple dans le cas de tumeurs cérébrales, et là le traitement doit être aussi agressif qu’avec la forme maligne.
C’est la capacité de s’étendre à d’autres tissus et d’autres organes qui fait du cancer une maladie potentiellement mortelle. C’est pourquoi il y a grand intérêt à comprendre ce qui rend possible des métastases dans le cas d'une tumeur cancéreuse maligne. En effet, l'apparition de métastases traduit en général l'entrée de la maladie cancéreuse dans sa phase terminale.
Quand les cellules cancéreuses diffusent pour former une nouvelle tumeur, on parle de tumeur secondaire ou métastatique. Bien que les cellules métastatiques soient originaires de la tumeur primitive, elles ne sont pas exactement identiques aux cellules de cette dernière. En effet, ces cellules doivent acquérir un certain nombre de caractères (perte d'adhésion cellulaire, migration, invasion, etc.) leur permettant de passer du phénotype cancéreux à métastatique. Ainsi, si le cancer du sein métastase dans le poumon, la tumeur secondaire est composée de cellules de sein malade (et non des cellules de poumon malade). La maladie dans le poumon est le cancer du sein métastatique (et non le cancer de poumon).
Les cellules cancéreuses peuvent s’étendre aux ganglions lymphatiques (ganglions lymphatiques régionaux) dans la zone de drainage de la tumeur primaire. On parle alors d’envahissement ganglionnaire, de ganglions envahis, ou de maladie régionale. La diffusion dont la localisation se limite aux ganglions lymphatiques régionaux près de la tumeur primaire n’est pas normalement comptée comme métastase, bien que ce soit une indication de pronostic plus mauvais.
Facteurs entrant en jeu
Le phénomène de métastase est une série complexe d’étapes au cours desquelles des cellules cancéreuses quittent le site originel (tumeur primaire) et migrent vers d'autres parties du corps en utilisant le système lymphatique et/ou le système sanguin. Pour ce faire, des cellules malignes se séparent de la tumeur primaire et s’attachent en les dégradant aux protéines qui composent la matrice extracellulaire (ECM), laquelle sépare la tumeur des tissus voisins. En dégradant ces protéines, les cellules cancéreuses sont capables de briser l'ECM et de s’évader. Quand des formations cancéreuses orales métastasent, elles voyagent généralement par le système lymphatique vers les ganglions lymphatiques du cou. On dit alors que le cancer est « métastasé ».
En étudiant les conditions nécessaires pour la métastase des cancers, des chercheurs ont découvert qu'un des événements critiques requis est la croissance d'un nouveau réseau de vaisseaux sanguins. Ce processus de formation de nouveaux vaisseaux sanguins est appelé angiogenèse.

Image écho-Doppler montrant l'hypervascularisation
L’angiogenèse tumorale est la prolifération d'un réseau des vaisseaux sanguins qui pénètrent dans les croissances cancéreuses, fournissant des substances nutritives et de l'oxygène et enlevant les déchets : le chercheur Judah Folkman montre en 1971 que la tumeur ne peut grossir sans angiogenèse au-delà de 2 mm3[4]. La tumeur angiogénétique commence en réalité lorsque des cellules de tumeur cancéreuses laissent échapper des molécules qui envoient des signaux au tissu hôte normal qui l’entoure. Cette signalisation active certains gènes dans le tissu hôte, lequel, à son tour, permet aux protéines de susciter la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins.
Patricia Steeg, de l'Institut National du Cancer de Bethesda (Maryland) a donné ce commentaire : Les auteurs montrent que les cellules cancéreuses peuvent mobiliser des cellules de moelle osseuse normales, les amenant à migrer vers des régions particulières et à modifier l'environnement local afin d'attirer une métastase et de l’aider à se développer. Les cellules se multiplient sur le site de la métastase et produisent une protéine appelée fibronectine, qui agit comme une sorte de glu pour attirer et prendre au piège les cellules de moelle osseuse, créant ainsi un terrain d’accueil ou un nid pour les cellules cancéreuses. Ces nids fournissent aux cellules cancéreuses la possibilité de s’attacher ; elles peuvent ainsi s’implanter et croître. C’est non seulement une occasion de se lier ensemble mais de proliférer. Une fois que tout cela s’est produit, nous sommes en présence d’un site métastatique entièrement formé, c’est-à-dire d’une tumeur secondaire, a dit Lyden. C'est la première fois que quelqu’un a découvert ce que nous appelons la niche prémétastatique.
Différentes étapes conduisant à la métastase
Dans la tumeur primaire : prolifération et angiogenèse, perte de l'adhésion cellulaire (notamment acquisition de la mobilité cellulaire par la transition épithélio-mésenchymateuse au niveau des cadhérines), infiltration dans le système sanguin ou lymphatique.
  • Dans la circulation : embolie des cellules cancéreuses, survie et transport.
  • Dans la tumeur métastatique : arrêt des cellules cancéreuses au niveau des capillaires sanguins et lymphatiques, extravasation, angiogenèse et prolifération.
Métastase et cancer primaire
Théoriquement, une métastase est toujours la conséquence d’un cancer primaire, puisqu’il s’agit d’une tumeur dont le point de départ se trouve dans une ou plusieurs cellule(s) cancéreuse(s) située(s) dans une autre partie du corps. Malgré tout, plus de 10 % des patients qui se présentent aux services de cancérologie ont des métastases sans qu’on trouve une tumeur primaire. Dans ce cas, les médecins parlent d’une tumeur primaire « inconnue » ou « occulte ». Les études ont montré que si des questions simples ne permettent pas de connaître la source du cancer (quand on crache du sang, c’est probablement le poumon ; quand on urine du sang c’est probablement la vessie), une imagerie complexe ne fera pas mieux. Dans certains de ces cas, un cancer primaire apparaîtra par la suite.
L'utilisation de l'immunohistochimie permet aux anatomo-pathologistes de mettre un nom sur un grand nombre de ces métastases. Cependant, l'imagerie de la zone indiquée ne révèle que de temps en temps un cancer primaire. Dans des cas rares (de mélanome, par exemple), aucune tumeur primaire ne peut être trouvée, même à l'autopsie. On a donc été amené à penser que certaines tumeurs primaires peuvent régresser complètement tout en laissant leurs métastases derrière elles.
Parties du corps les plus touchées
Selon le type de cancer l'initiateur est souvent :
  • un cancer du poumon
  • un cancer du sein
  • un mélanome (forme de cancer de la peau, les autres tumeurs cutanées métastasent rarement)
  • un cancer du côlon
  • un carcinome des cellules rénales (cancer du rein)
  • un cancer de la prostate
  • un cancer du col de l'utérus
Diagnostic des tumeurs primaires et secondaires
Dans une tumeur métastatique les cellules ressemblent à celles de la tumeur primaire. Une fois que le tissu cancéreux a été examiné au microscope pour déterminer le type de cellule, un médecin peut dire généralement si ce type de cellule se trouve normalement dans la partie du corps dont provient le tissu prélevé.
Par exemple, les cellules de cancer du sein ont le même aspect si on les trouve dans le sein ou si elles ont gagné une autre partie du corps. Ainsi, si un échantillon de tissu prélevé dans une tumeur du poumon contient les cellules qui ressemblent à des cellules de sein, le médecin jugera que la tumeur du poumon est une tumeur secondaire. Cependant, il peut être souvent très difficile de déterminer la tumeur primaire, et le pathologiste doit employer plusieurs mesures techniques associées, comme l’immunohistochimie, le FISH (hybridation fluorescente in situ) et quelques autres. Malgré les techniques utilisées, dans certains cas il n’est pas possible d’identifier la tumeur primaire.
On peut trouver des cancers métastatiques en même temps que la tumeur primaire, ou bien des mois voire des années plus tard. Quand on trouve une deuxième tumeur chez un patient qui a déjà été traité pour un cancer dans le passé, il s’agit plus souvent d’une métastase que d'une nouvelle tumeur primaire.
Traitements des cancers métastatiques
Quand le cancer s’est métastasé, on peut le traiter par la chimiothérapie, la radiothérapie, la biothérapie, l’hormonothérapie, la chirurgie, ou une combinaison de ces méthodes. Le choix du traitement dépend généralement du type de cancer primaire, de la taille et de l'emplacement de la métastase, de l'âge du patient et de sa santé générale, ainsi que des types de traitements employés précédemment. Pour les patients chez qui on a diagnostiqué une tumeur primaire occulte, il est toujours possible de traiter la maladie même si cette tumeur primaire ne peut pas être localisée.
Malheureusement, les traitements actuels n'aboutissent pas souvent à une guérison définitive. Toutefois certaines tumeurs comme le cancer des testicules, restent curables dans la plupart des cas même au stade métastatique.

12 oct. 2013

Point dans le dos

Ce n'est que le symptôme d'une foule de maladies.

Citons :
- la PLEURESIE ,
- l'EMBOLIE PULMONAIRE
- l'INFARCTUS DU MYOCARDE
- LA PNEUMONIE
- la COLIQUE HEPATIQUE
- LA NEVRALGIE INTERCOSTALE
- l'ARTHROSE VERTEBRALE
- lAEROCOLIE
- Dissection de l’aorte
et bien d'autres.

Seul le médecin fer la diagnostic précis de la cause et déterminera le traitement adéquat

Pleurésie

C'est un épanchement liquidien qui se constitue entre les deux feuillets de la plève (qui est la séreuse qui entoure les poumons) .
Elle peut être d'origine tuberculeuse, cancéreuse, infectieuse, cardio-vasculaire, parasitaire, le fait de maladies collagénoses, d'infections sous-diaphragmatiques, comme par exemple la cholécystite aigue, la cirrhose du foie.

SYMPTOMES

Débute parfois par un point de côté, dorsal ou pariétal accompagné d'une toux sèche, irritative, exacerbant la douleur
Cette douleur qui peut être très vive au début, s'atténue en général lorsque l'épanchement se produit..
Elle peut irradier vers l'épaule ou parfois vers l'abdomen, simulant un "abdomen aigu".

L'examen du médecin retrouve les trois signes majeurs de la pleurésie :
- l'abolition des vibrations vocales à la palpation (le fameux "dites 33" ne se traduit plus par le passage des vibrations vocales comme elles devraient se faire)
- lors de l'auscultation on n'entend plus le murmure vésiculaire
- la percussion signe la matité thoracique.
- Au début de la maladie un frottement pleural peut être entendu à l'auscultation qui ressemble à un bruit de" cuir neuf ".
Cela est dû au frottement des deuc feuillets de la plèvre l'un sur l'autre, avant que l'épanchement ne soit constitué

La ponction pleurale permettra de recueiller le liquide.
Ce liquide peut être sérofibrineux, purulent ou hémorragique selon la cause de cette pleurésie.( tuberculeuse, infectieuse ou cancéreuse) .

TRAITEMENT

Le traitement est fonction de la cause de la pleurésie et cette cause sera déterminée par l'examen du liquide pleural que l'on aura récupéré par la ponction pleurale.
Il faudra lutter contre l'infection, soit tuberculeuse, soit à germe banal, accélérer la résorption de l'épanchement par ponctions répétées, voire l'emploi de corticoïdes locaux, commencer rapidement une kinésithérapie pour éviter les séquelles pleurales.


Embolie pulmonaire

Pour aller plus loin : 
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C'est la migration d'un caillot dans une artère pulmonaire, avec stase dans une branche proximale ou distale de celle-ci, c'est-à-dire avec arrêt plus ou moins loin dans la ramification de cette artère pulmonaire.

La symptomatologie sera d'autant plus dramatique que le caillot bouchera l'artère près de sa naissance.

Le territoire du poumon dépendant de cette artère ne sera plus vascularisé. Il en résultera un véritable infarctus pulmonaire.

Si l'artère est bouchée à sa naissance, il se produit une défaillance cardiaque, en général rapidement mortelle.

CAUSE

C'est un caillot qui s'est formé en général dans une veine d'un membre inférieur (phlébite), et qui s'est détaché pour parvenir au coeur puis être envoyé dans la circulation artérielle du poumon.
Heureusement le caillot en général est petit et ne provoque pas la défaillance cardiaque mortelle.

Tout cela pour dire combien les traitements anticoagulants post-opératoires sont importants et combien il importe de les suivre scrupuleusement pour éviter cette redoutable complication.
Après une intervention chirurgicale emboligène (favorisant la survenue d'une embolie pulmonaire) il convient donc d'administrer un traitement préventif qui sera fait d'HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE (Voir ce terme) et d'aspirine.

SYMPTOMES

Le début est brutal, matérialisé par une douleur thoracique angoissante, accompagnée d'une respiration rapide et superficielle. Le malade est cyanosé (bleu), couvert de sueur, le coeur est rapide et la tension artérielle chute.
Il existe des formes foudroyantes: c'est la mort subite.

Des formes frustes: c'est un petit caillot qui est responsable et les signes ne sont pas très nets, souvent c'est un crachat marqué de sang quelques jours plus tard qui confirmera le diagnostic.

Ces petites embolies pulmonaires passent souvent inaperçues :
Une petite douleur pleurétique, une respiration plus rapide, une tachycardie fugace, une brève hypotension artérielle,un épisode d'arythmie ou un léger fébricule doivent faire suspecter l'embolie pulmonaire chez tout malade alité, ou en présence de facteurs prédisposants ( par exemple plâtre, post-partum, chirurgie orthopédique)

EXAMENS COMPLEMENTAIRES

Le diagnostic de ces formes frustes sera confirmé par une scintigraphie pulmonaire.

Le dosage des DIMERES peut rendre de grands services pour sa valeur prédictive négative en cas de suspicion.

Dans les formes sévères, l'ECHOGRAPHIE DOPPLER (Voir ce terme) cardiaque permettra d'éliminer une TAMPONNADE (Voir ce terme) .

L'échographie doppler veineuse des membres inférieurs reste indispensable en permettant de mettre en évidence la thrombose veineuse et de situer la partie supérieure du caillot.
Cette échographie devra être refaite avant le premier lever du malade.

L'angiographie pulmonaire sélective reste l'examen de référence avec une sensibilité et une spécificité de 100 %.
Elle montre l'image claire du caillot, l'hypovascularisation en aval de ce caillot, et permet la mesure de l'INDEX DE MILLER (Voir ce terme) qui reflète l'extension du territoire exclus.

Actuellement un angioscanner associé au dosage des
D Dimeres suffit pour poser à coup sûr le diagnostic d'embolie pulmonaire ,sans avoir à recourir au doppler des membres inférieurs.

TRAITEMENT

Dans la forme habituelle, il s'agit d'une urgence médicale.

Il consiste en la mise en oeuvre d'un traitement anti-coagulant par l'héparine intra-veineuse en perfusion. Il faudra traiter le choc éventuel et bien entendu administrer de l'oxygène.
Dans certains cas, un traitement thrombolytique devra être envisagé, c'est-à-dire qui vise à lyser (à dissoudre en quelque sorte) le caillot.
Il existe des contrindications à ce traitement thrombolytique.

CONTRINDICATIONS
-affections hémorragiques connues
-antécédents d'accident vasculaire cérébral
- rétinopathie hémorragique (diabétique par exemple)
- traumatisme sévère récent
-réanimation prolongée avec massage cardiaque
- prise de sang récente ou intra musculaire récente
- hypertension artérielle sévère
- endocardite bactérienne, péricardite, dissection aortique
- ulcères digestifs avec saignement récent
- pancréatite aigue
- cancer profond
- hépatopathie sévère( cirrhose par exemple)
- traitement par anticoagulants par antivitamines K
- hémorragie récente.

CONTRINDICATIONS RELATIVES
Grossesse et accouchement récent
Age de plus de 75 ans.

Parfois le traitement chirurgical devra être entrepris (embolectomie), c'est-à-dire ablation chirurgicale du caillot.

Dans un deuxième temps, il faudra éviter les récidives par un traitement anti-coagulant au long cours par les antivitamines K (AVK), en traitant les varices des membres inférieurs, en agissant sur les éventuels troubles du rythme cardiaque (voir ARYTHMIE ) .

Parfois on sera amené à poser un filtre dans la veine cave inférieure pour éviter le passage de caillots venant de la partie inférieure du corps, seulement en cas de contrindication absolue au traitement anticoagulant au long cours

Infarctus du myocarde

C'est l'obstruction totale d'une artère coronaire, en général par un caillot.
Le territoire cardiaque dépendant de cette artère bouchée ne reçoit plus ni oxygène, ni nourriture. C'est donc une ischémie myocardique.
Trés rapidement, les cellules qui constituent ce territoire meurent et changent d'aspect. Elles prennent au bout d'un certain temps un aspect de \"farce\". Il s'agit donc d'un infarcissement, ce qui explique le nom d'infarctus.

SYMPTOMES

Le tableau clinique de début est très souvent dramatique ; la douleur est atroce, constrictive, angoissante, le plus souvent rétro-sternale
Les nausées, voire les vomissements sont extrêmements fréquents, un état de choc peut s'installer, la chute de la tension artérielle est constante. Le malade est pâle, angoissé et souvent couvert de sueur. Cette douleur est permanente, elle dure, elle ne cède pas en quelques minutes comme dans la crise d'ANGINE DE POITRINE mais comme dans la crise d'angine de poitrine cette douleur peut être trompeuse et faire croire à une indigestion ou une crise aigüe de l'épaule par exemple.

QUE FAIRE ?

Il s'agit d'une urgence maximale ; on ne dira jamais assez que les premières heures sont capitales dans l'évolution d'un infarctus et que l'appel au SAMU est impératif le plus rapidement possible.

En attendant l'arrivée des secours :
- laisser le malade allongé
- il ne doit faire absolument aucun effort
- ouvrir le col de la chemise et lui desserrer la ceinture du pantalon.

Le malade hospitalisé sera mis sous monitoring, c'est-à-dire que l'électrocardiogramme sera enregistré en permanence et qu'ainsi pourront être rapidement décelés les troubles du rythme qui sont l'une des complications si redoutées de l'infarctus.

TRAITEMENT

Actuellement, si le traitement a pu être commencé tôt, on privilégie un traitement à visée trombolytique(Voir THROMBOLYSE) c'est-à-dire un traitement qui vise à lyser, à détruire en quelque sorte, le caillot formé.

Ce traitement thrombolytique peut être administré au malade par un médecin traitant avant ou pendant le transport, en cas de certitude diagnostique absolue.

Bien entendu, le traitement anticoagulant gardera toute sa valeur ainsi que la thérapeutique à visée vasodilatatrice

.Un traitement antiagrégant plaquettaire doit être associé le plus rapidement possible également.
L'administration de plavix à la dose de 300 mg associée à l'aspirine semble être le traitement indispensable actuellement.

Par la suite, dans l'infarctus non compliqué, actuellement on privilégie une lévée semi-précoce aux environs du 8ème jour alors qu'auparavant on laissait facilement le malade au lit pendant 20 jours.

Puis on permettra à nouveau une activité très modérée qui sera associée à une psychothérapie de soutien.
De même, on autorisera beaucoup plus rapidement qu'auparavant la reprise de l'activité car cette activité sera d'autant plus difficile que l'inactivité aura été plus longue.

Les facteurs de risque seront réduits.
Il faudra:
- ne plus fumer et cela de façon définitive et pour la vie
- supprimer ou fortement diminuer la consommation de boissons alcoolisées
- éviter les graisses saturées, c'est-à-dire le gras animal
- éviter les gros efforts, qu'ils soient professionnels ou sportifs
- reprendre une activité physique progressive, telle que la marche à pied, la bicyclette en terrain plat, la natation, puis progressivement le golf ou le ski.

Bien entendu le traitement post-infarctus devra être poursuivi pendant très longtemps.
D'abord une surveillance clinique et électrocardiographique régulière surtout pour déceler les éventuels troubles du rythme et les signes d'insuffisance cardiaque.
Ensuite les médicaments :
- les vasodilatateurs coronariens, type dérivés nitrés
- les économiseurs d'oxygène type bétabloquants ou les anticalciques
- les antiagrégants plaquettaires qui sont des médicaments qui empêchent l'agrégation des plaquettes, l'agrégation de ces plaquettes étant le facteur essentiel de la formation du caillot
- les hypolipidémiants qui ne dispenseront de toute façon jamais du régime
- les anticoagulants.
Après un infarctus myocardique, on pourra discuter dans certains cas d'un éventuel PONTAGE ou d'une dilatation par ballonnet.

RAPPEL IMPORTANT : L'ARRET DU TABAC ET LE REGIME SONT IMPERATIFS .

Pneumonie

Pour aller plus loin : 
Affection du poumon qui peut être bactérienne, virale, aiguë ou chronique.
La pneumonie est caractérisée par une exsudation alvéolaire, parfois interstitielle, et par une condensation du parenchyme pulmonaire.
Elle peut atteindre tout un lobe pulmonaire (pneumonie lobaire) ou se présenter par l'atteinte disséminée en petits foyers distincts (broncho-pneumonie)

-1) PNEUMONIE A GERMES BANALS

Le microbe en cause peut être le pneumocoque, staphylocoque, le streptocoque, la bacille de Friedlander
Il faut savoir que la moitié des des sujets sains présentant une pneumonie à pneumocoques sont des fumeurs.
Le TABAGISME PASSIF étant également responsable de la gravité de cette infection. chez les sujets exposés à ce tabagisme passif.( risque doublé) .

SYMPTOMES
Le début est brutal, fait d'un point de côté,d'un grand frisson, une température élevée 39/40°.

Le pouls est accéléré, une difficulté pour respirer est manifeste.
Parfois le malade est cyanosé (teinte bleutée des téguments) et recouvert de sueurs abondantes.

L'apparition d'un HERPES (Voir ce terme) labial est fréquent.
.
La toux, sèche au début, ramène après deux ou trois jours une expectoration typique : crachats ambrés, rouillés, visqueux adhérents au crachoir.

TRAITEMENT
Grâce au traitement précoce, les complications sont exceptionnelles.
Il est fait d'une antibiothérapie très stricte.
Des complications peuvent se voir chez les vieillards, les diabétiques, les alcooliques, les cardiaques, les insuffisants respiratoires.
Ces complications peuvent être des ABCE S DU POUMON , des pleurésies, des septicémies.

-2) PNEUMONIES VIRALES

Beaucoup plus fréquentes de nos jours.
La plus classique est la pneumonie de la grippe.
Symptomes :
Le début est plus progressif, avec céphalées (maux de tête), fièvre, douleurs musculaires, une rhinopharyngite, puis la toux survient ramenant une expectoration purulente s'il existe une surinfection bactérienne.

- 3) PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII  

TRAITEMENT :
Le traitement antibiotique évite ces surinfections bactériennes.
Bien d'autres virus peuvent être responsables de pneumonies virales.
Les MYCOPLASMES , Les CHLAMYDIAE , certaines RICKETTSIES (Voir ces termes) peuvent également être à l'origine de pneumonies

Colique hépatique


C'est le passage d'un calcul dans les voies biliaires qui provoque une tension importante de ces voies biliaires et qui déclenche la douleur.
C'est souvent après un repas riche en graisses que cette crise se déclenche.
Ce sont en général de petits calculs qui déclenchent la crise car les gros calculs restent bloqués le plus souvent dans la vésicule .

SYMPTOMES

Il s'agit d'une douleur violente qui siège dans l'hypochondre droit (sous les côtes à droite), qui irradie très souvent dans le dos et vers l'épaule droite.
Elle est continue avec des paroxysmes.
Elle peut durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Cette douleur survient surtout la nuit, plus fréquemment chez les femmes.
S'y associent des nausées et des vomissements.
Après la crise un subictère peut se manifester associé à un prurit et à un petit fébricule.

Des examens complémentaires seront à envisager : échographie, cholescystographie (radio de la vésicule après opacification), quand la crise sera terminée.

COMPLICATIONS

De nombreuses complications sont possibles
-CHOLECYSTITE AIGUE
- LITHIASE DU CHOLEDOQUE avec ictère par obstruction
- PANCREATITE AIGUE
- ILEUS BILIAIRE
(voir ces termes)

TRAITEMENT

Pour l'heure il faut soulager le malade rapidement.

Les antispasmodiques s'imposent, par exemple :
- Buscopan
- Viscéralgine
- Spasfon
associés aux antalgiques et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (A .I .N .S .) .

La diète hydrique est de règle (ne pas donner à boire en raison des vomissements) .
Ce n'est que le calme revenu que l'on pratiquera les examens complémentaires décrits ci-dessus, de manière à mettre en oeuvre le traitement, souvent chirurgical, mais actuellement également instrumental non invasif, c'est-à-dire que l'on monte une sonde passée par les voies digestives naturelles (bouche, oesophage, estomac) pour essayer, s'il n'est pas trop gros, d'extraire le calcul responsable.
Cela se fait sous contrôle radioscopique.

Il existe également un traitement médical qui vise à dissoudre les calculs.
Il ne peut être employé que si les calculs sont petits et non calcifiés (donc très peu visibles à la radiographie) .

Ce traitement est long : 18 mois à 2 ans.
Il impose en régime sévère pendant ce temps et il faut savoir que les récidives sont fréquentes.
Dans certains cas particuliers on peut par un trocard transcutané pénétrer dans la vésicule et y injecter un produit solvant qu'on laisse en place quelques heures avant de réaspirer ce produit qui aura dissout les calculs. Il faut recommencer plusieurs fois ce lavage pour être efficace.
Cette technique se fait sous contrôle radioscopique.
(voir LITHIASE VESICULAIRE )

Enfin il faut signaler la possibilité de détruire les calculs par LITHOTRIPSIE

Le traitement chirurgical reste obligatoire pour toute lithiase vésiculaire qui aura provoqué des signes évidents de complications.
Enfin, Il faut signaler la possibilité d'intervention percutanée.

Névralgie intercostale


Elle se manifeste par une douleur latéro-thoracique en ceinture qui a souvent un point de départ douloureux arthrosique vertébral.

SYMPTOMES

La douleur à point de départ vertébral irradie sur le côté du thorax. Cette douleur est violente, souvent exacerbée par les mouvements et par la toux.

CAUSES

Certes si fréquemment la dorsarthrose (arthrose vertébrale) est responsable de cette névralgie intercostale, il faut noter que de nombreuses causes peuvent être responsables de cette douleur:
- un cancer vertébral (voir CANCER OSSEUX ),
- un MYELOME ,
- une OSTEOPOROSE qui peut produire un tassement vertébral,
- un MAL DE POTT ,
- des tumeurs intra-rachidiennes,
- une SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (voir ces termes),
- des tumeurs intra-thoraciques (cancer pleuro-pulmonaire, anévrisme de l'aorte) .

TRAITEMENT

Le traitement de la névralgie intercostale banale repose sur les antalgiques (Aspirine par exemple), les myorelaxants, les ANTI INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS

Aérocolie

C'est l'accumulation de gaz dans le côlon, principalement au niveau des angles coliques gauche et droit. Souvent en rapport avec une fermentation intestinale, elle-même due à un ralentissement du transit intestinal. Ce ralentissement est fréquemment en rapport avec une mauvaise secrétion biliaire.

Cette insuffisance de secrétion biliaire ralentit le transit et favorise ainsi la fermentation intestinale.

SYMPTOMES

Un ballonnement intestinal est de règle. Quand la quantité de gaz est trop importante, en particulier au niveau de l'angle colique gauche, cela peut irriter le coeur par compression de bas en haut. Ce point au coeur est parfois très anxiogène, mais n'a aucun rapport avec une maladie cardiaque.

TRAITEMENT

- Il consiste à modifier ses habitudes alimentaires en évitant les aliments qui fermentent facilement : les haricots blancs, les lentilles, les choux, les salsifis, les oignons, les artichauts.

- En cas de crise, des désinfectants intestinaux seront utiles (Intétrix, Ercefuryl, Ganidan) . Le charbon sera toujours utile (Carbolevure, Formocarbine etc) .

- Des médicaments cholagogues seront très utiles, car ils augmentent l'évacuation de la bile hors de la vésicule biliaire (Sorbitol, Sulfate de magnésie) .

- Enfin, l'emploi de sédatifs et tranquillisants peut s'avérer indispensable.

La dissection de l’aorte

Définition


La dissection aortique, appelée aussi anévrisme disséquant de l'aorte, est le déchirement de la paroi de l'aorte, grosse artère qui part du coeur pour distribuer le sang dans tout l'organisme. Ce phénomène est rare et très grave, car il peut conduire à la rupture totale de l'aorte et à une mort certaine. Très souvent, cette dissection est localisée au niveau de l'aorte thoracique. Il existe cependant plusieurs types de dissections, classifiées par types. Historiquement, cette classification anatomique est la classification de De Bakey, établie en fonction de l'origine de la déchirure, et de son étendue. On distingue ainsi 3 types : type 1 qui débute à l'aorte ascendante, jusqu'à la portion descendante, type 2 qui débute et se localise uniquement à l'aorte ascendante et le type 3 qui débute et se localise à l'aorte descendante. Plus récemment a été introduite la classification de Stanford aujourd'hui classification de référence avec le type A où la dissection intéresse l'aorte ascendante et le type B ou elle intéresse l'aorte descendante.

Symptômes


Les symptômes d'une dissection aortique se manifestent de manière soudaine. En voici quelques-uns :
  • des douleurs thoraciques brutales ou au niveau dorsal avec sensation de descente de ces douleurs vers le bas ;
  • la douleur est migratrice ;
  • les autres signes cliniques sont en rapport avec une complication de cette dissection avec notamment la possible survenue d'un malaise, un état de choc, des hémorragies, etc.

Diagnostic


==Diagnostic== et traitement sont menés simultanément étant donné la gravité du cas. Outre l'observation des signes cliniques, le médecin effectuera une radiographie thoracique, un électrocardiogramme, et un examen d'imagerie pour localiser la dissection, soit un scanner, une IRM ou parfois une échographie en fonction de la disponibilité de ces examens de du degré d'urgence.

Traitement


Les traitements varient en fonction des types de dissection. Les dissections de l'aorte ascendante (type A de Stanford) nécessitent une intervention chirurgicale cardiaque immédiate. Quant aux dissections descendantes (type B de Stanford), leur traitement est initialement fait par cathétérisme avec pose de stent et en recours secondaire à la chirurgie est parfois réalisé.

Prévention


Il faut faire preuve de vigilance au niveau alimentaire en mangeant peu salé et un suivi régulier en cas d'hypertension artérielle qui est le principal facteur à l'origine des dissections aortiques.