Ce n'est que le symptôme d'une foule de maladies.
Citons :
- la PLEURESIE ,
- l'EMBOLIE PULMONAIRE
- l'INFARCTUS DU MYOCARDE
- LA PNEUMONIE
- la COLIQUE HEPATIQUE
- LA NEVRALGIE INTERCOSTALE
- l'ARTHROSE VERTEBRALE
- lAEROCOLIE
Citons :
- la PLEURESIE ,
- l'EMBOLIE PULMONAIRE
- l'INFARCTUS DU MYOCARDE
- LA PNEUMONIE
- la COLIQUE HEPATIQUE
- LA NEVRALGIE INTERCOSTALE
- l'ARTHROSE VERTEBRALE
- lAEROCOLIE
- Dissection de l’aorte
et bien d'autres.
Seul le médecin fer la diagnostic précis de la cause et déterminera le traitement adéquat
et bien d'autres.
Seul le médecin fer la diagnostic précis de la cause et déterminera le traitement adéquat
Pleurésie
C'est un épanchement liquidien qui se constitue entre les deux feuillets de la plève (qui est la séreuse qui entoure les poumons) .Elle peut être d'origine tuberculeuse, cancéreuse, infectieuse, cardio-vasculaire, parasitaire, le fait de maladies collagénoses, d'infections sous-diaphragmatiques, comme par exemple la cholécystite aigue, la cirrhose du foie.
SYMPTOMES
Débute parfois par un point de côté, dorsal ou pariétal accompagné d'une toux sèche, irritative, exacerbant la douleur
Cette douleur qui peut être très vive au début, s'atténue en général lorsque l'épanchement se produit..
Elle peut irradier vers l'épaule ou parfois vers l'abdomen, simulant un "abdomen aigu".
L'examen du médecin retrouve les trois signes majeurs de la pleurésie :
- l'abolition des vibrations vocales à la palpation (le fameux "dites 33" ne se traduit plus par le passage des vibrations vocales comme elles devraient se faire)
- lors de l'auscultation on n'entend plus le murmure vésiculaire
- la percussion signe la matité thoracique.
- Au début de la maladie un frottement pleural peut être entendu à l'auscultation qui ressemble à un bruit de" cuir neuf ".
Cela est dû au frottement des deuc feuillets de la plèvre l'un sur l'autre, avant que l'épanchement ne soit constitué
La ponction pleurale permettra de recueiller le liquide.
Ce liquide peut être sérofibrineux, purulent ou hémorragique selon la cause de cette pleurésie.( tuberculeuse, infectieuse ou cancéreuse) .
TRAITEMENT
Le traitement est fonction de la cause de la pleurésie et cette cause sera déterminée par l'examen du liquide pleural que l'on aura récupéré par la ponction pleurale.
Il faudra lutter contre l'infection, soit tuberculeuse, soit à germe banal, accélérer la résorption de l'épanchement par ponctions répétées, voire l'emploi de corticoïdes locaux, commencer rapidement une kinésithérapie pour éviter les séquelles pleurales.
Embolie pulmonaire
Pour aller plus loin :
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La symptomatologie sera d'autant plus dramatique que le caillot bouchera l'artère près de sa naissance.
Le territoire du poumon dépendant de cette artère ne sera plus vascularisé. Il en résultera un véritable infarctus pulmonaire.
Si l'artère est bouchée à sa naissance, il se produit une défaillance cardiaque, en général rapidement mortelle.
CAUSE
C'est un caillot qui s'est formé en général dans une veine d'un membre inférieur (phlébite), et qui s'est détaché pour parvenir au coeur puis être envoyé dans la circulation artérielle du poumon.
Heureusement le caillot en général est petit et ne provoque pas la défaillance cardiaque mortelle.
Tout cela pour dire combien les traitements anticoagulants post-opératoires sont importants et combien il importe de les suivre scrupuleusement pour éviter cette redoutable complication.
Après une intervention chirurgicale emboligène (favorisant la survenue d'une embolie pulmonaire) il convient donc d'administrer un traitement préventif qui sera fait d'HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE (Voir ce terme) et d'aspirine.
SYMPTOMES
Le début est brutal, matérialisé par une douleur thoracique angoissante, accompagnée d'une respiration rapide et superficielle. Le malade est cyanosé (bleu), couvert de sueur, le coeur est rapide et la tension artérielle chute.
Il existe des formes foudroyantes: c'est la mort subite.
Des formes frustes: c'est un petit caillot qui est responsable et les signes ne sont pas très nets, souvent c'est un crachat marqué de sang quelques jours plus tard qui confirmera le diagnostic.
Ces petites embolies pulmonaires passent souvent inaperçues :
Une petite douleur pleurétique, une respiration plus rapide, une tachycardie fugace, une brève hypotension artérielle,un épisode d'arythmie ou un léger fébricule doivent faire suspecter l'embolie pulmonaire chez tout malade alité, ou en présence de facteurs prédisposants ( par exemple plâtre, post-partum, chirurgie orthopédique)
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Le diagnostic de ces formes frustes sera confirmé par une scintigraphie pulmonaire.
Le dosage des DIMERES peut rendre de grands services pour sa valeur prédictive négative en cas de suspicion.
Dans les formes sévères, l'ECHOGRAPHIE DOPPLER (Voir ce terme) cardiaque permettra d'éliminer une TAMPONNADE (Voir ce terme) .
L'échographie doppler veineuse des membres inférieurs reste indispensable en permettant de mettre en évidence la thrombose veineuse et de situer la partie supérieure du caillot.
Cette échographie devra être refaite avant le premier lever du malade.
L'angiographie pulmonaire sélective reste l'examen de référence avec une sensibilité et une spécificité de 100 %.
Elle montre l'image claire du caillot, l'hypovascularisation en aval de ce caillot, et permet la mesure de l'INDEX DE MILLER (Voir ce terme) qui reflète l'extension du territoire exclus.
Actuellement un angioscanner associé au dosage des
D Dimeres suffit pour poser à coup sûr le diagnostic d'embolie pulmonaire ,sans avoir à recourir au doppler des membres inférieurs.
TRAITEMENT
Dans la forme habituelle, il s'agit d'une urgence médicale.
Il consiste en la mise en oeuvre d'un traitement anti-coagulant par l'héparine intra-veineuse en perfusion. Il faudra traiter le choc éventuel et bien entendu administrer de l'oxygène.
Dans certains cas, un traitement thrombolytique devra être envisagé, c'est-à-dire qui vise à lyser (à dissoudre en quelque sorte) le caillot.
Il existe des contrindications à ce traitement thrombolytique.
CONTRINDICATIONS
-affections hémorragiques connues
-antécédents d'accident vasculaire cérébral
- rétinopathie hémorragique (diabétique par exemple)
- traumatisme sévère récent
-réanimation prolongée avec massage cardiaque
- prise de sang récente ou intra musculaire récente
- hypertension artérielle sévère
- endocardite bactérienne, péricardite, dissection aortique
- ulcères digestifs avec saignement récent
- pancréatite aigue
- cancer profond
- hépatopathie sévère( cirrhose par exemple)
- traitement par anticoagulants par antivitamines K
- hémorragie récente.
CONTRINDICATIONS RELATIVES
Grossesse et accouchement récent
Age de plus de 75 ans.
Parfois le traitement chirurgical devra être entrepris (embolectomie), c'est-à-dire ablation chirurgicale du caillot.
Dans un deuxième temps, il faudra éviter les récidives par un traitement anti-coagulant au long cours par les antivitamines K (AVK), en traitant les varices des membres inférieurs, en agissant sur les éventuels troubles du rythme cardiaque (voir ARYTHMIE ) .
Parfois on sera amené à poser un filtre dans la veine cave inférieure pour éviter le passage de caillots venant de la partie inférieure du corps, seulement en cas de contrindication absolue au traitement anticoagulant au long cours
Infarctus du myocarde
C'est l'obstruction totale d'une artère coronaire, en général par un caillot.
Le territoire cardiaque dépendant de cette artère bouchée ne reçoit plus ni oxygène, ni nourriture. C'est donc une ischémie myocardique.
Trés rapidement, les cellules qui constituent ce territoire meurent et changent d'aspect. Elles prennent au bout d'un certain temps un aspect de \"farce\". Il s'agit donc d'un infarcissement, ce qui explique le nom d'infarctus.
SYMPTOMES
Le tableau clinique de début est très souvent dramatique ; la douleur est atroce, constrictive, angoissante, le plus souvent rétro-sternale
Les nausées, voire les vomissements sont extrêmements fréquents, un état de choc peut s'installer, la chute de la tension artérielle est constante. Le malade est pâle, angoissé et souvent couvert de sueur. Cette douleur est permanente, elle dure, elle ne cède pas en quelques minutes comme dans la crise d'ANGINE DE POITRINE mais comme dans la crise d'angine de poitrine cette douleur peut être trompeuse et faire croire à une indigestion ou une crise aigüe de l'épaule par exemple.
QUE FAIRE ?
Il s'agit d'une urgence maximale ; on ne dira jamais assez que les premières heures sont capitales dans l'évolution d'un infarctus et que l'appel au SAMU est impératif le plus rapidement possible.
En attendant l'arrivée des secours :
- laisser le malade allongé
- il ne doit faire absolument aucun effort
- ouvrir le col de la chemise et lui desserrer la ceinture du pantalon.
Le malade hospitalisé sera mis sous monitoring, c'est-à-dire que l'électrocardiogramme sera enregistré en permanence et qu'ainsi pourront être rapidement décelés les troubles du rythme qui sont l'une des complications si redoutées de l'infarctus.
TRAITEMENT
Actuellement, si le traitement a pu être commencé tôt, on privilégie un traitement à visée trombolytique(Voir THROMBOLYSE) c'est-à-dire un traitement qui vise à lyser, à détruire en quelque sorte, le caillot formé.
Ce traitement thrombolytique peut être administré au malade par un médecin traitant avant ou pendant le transport, en cas de certitude diagnostique absolue.
Bien entendu, le traitement anticoagulant gardera toute sa valeur ainsi que la thérapeutique à visée vasodilatatrice
.Un traitement antiagrégant plaquettaire doit être associé le plus rapidement possible également.
L'administration de plavix à la dose de 300 mg associée à l'aspirine semble être le traitement indispensable actuellement.
Par la suite, dans l'infarctus non compliqué, actuellement on privilégie une lévée semi-précoce aux environs du 8ème jour alors qu'auparavant on laissait facilement le malade au lit pendant 20 jours.
Puis on permettra à nouveau une activité très modérée qui sera associée à une psychothérapie de soutien.
De même, on autorisera beaucoup plus rapidement qu'auparavant la reprise de l'activité car cette activité sera d'autant plus difficile que l'inactivité aura été plus longue.
Les facteurs de risque seront réduits.
Il faudra:
- ne plus fumer et cela de façon définitive et pour la vie
- supprimer ou fortement diminuer la consommation de boissons alcoolisées
- éviter les graisses saturées, c'est-à-dire le gras animal
- éviter les gros efforts, qu'ils soient professionnels ou sportifs
- reprendre une activité physique progressive, telle que la marche à pied, la bicyclette en terrain plat, la natation, puis progressivement le golf ou le ski.
Bien entendu le traitement post-infarctus devra être poursuivi pendant très longtemps.
D'abord une surveillance clinique et électrocardiographique régulière surtout pour déceler les éventuels troubles du rythme et les signes d'insuffisance cardiaque.
Ensuite les médicaments :
- les vasodilatateurs coronariens, type dérivés nitrés
- les économiseurs d'oxygène type bétabloquants ou les anticalciques
- les antiagrégants plaquettaires qui sont des médicaments qui empêchent l'agrégation des plaquettes, l'agrégation de ces plaquettes étant le facteur essentiel de la formation du caillot
- les hypolipidémiants qui ne dispenseront de toute façon jamais du régime
- les anticoagulants.
Après un infarctus myocardique, on pourra discuter dans certains cas d'un éventuel PONTAGE ou d'une dilatation par ballonnet.
RAPPEL IMPORTANT : L'ARRET DU TABAC ET LE REGIME SONT IMPERATIFS .
Le territoire cardiaque dépendant de cette artère bouchée ne reçoit plus ni oxygène, ni nourriture. C'est donc une ischémie myocardique.
Trés rapidement, les cellules qui constituent ce territoire meurent et changent d'aspect. Elles prennent au bout d'un certain temps un aspect de \"farce\". Il s'agit donc d'un infarcissement, ce qui explique le nom d'infarctus.
SYMPTOMES
Le tableau clinique de début est très souvent dramatique ; la douleur est atroce, constrictive, angoissante, le plus souvent rétro-sternale
Les nausées, voire les vomissements sont extrêmements fréquents, un état de choc peut s'installer, la chute de la tension artérielle est constante. Le malade est pâle, angoissé et souvent couvert de sueur. Cette douleur est permanente, elle dure, elle ne cède pas en quelques minutes comme dans la crise d'ANGINE DE POITRINE mais comme dans la crise d'angine de poitrine cette douleur peut être trompeuse et faire croire à une indigestion ou une crise aigüe de l'épaule par exemple.
QUE FAIRE ?
Il s'agit d'une urgence maximale ; on ne dira jamais assez que les premières heures sont capitales dans l'évolution d'un infarctus et que l'appel au SAMU est impératif le plus rapidement possible.
En attendant l'arrivée des secours :
- laisser le malade allongé
- il ne doit faire absolument aucun effort
- ouvrir le col de la chemise et lui desserrer la ceinture du pantalon.
Le malade hospitalisé sera mis sous monitoring, c'est-à-dire que l'électrocardiogramme sera enregistré en permanence et qu'ainsi pourront être rapidement décelés les troubles du rythme qui sont l'une des complications si redoutées de l'infarctus.
TRAITEMENT
Actuellement, si le traitement a pu être commencé tôt, on privilégie un traitement à visée trombolytique(Voir THROMBOLYSE) c'est-à-dire un traitement qui vise à lyser, à détruire en quelque sorte, le caillot formé.
Ce traitement thrombolytique peut être administré au malade par un médecin traitant avant ou pendant le transport, en cas de certitude diagnostique absolue.
Bien entendu, le traitement anticoagulant gardera toute sa valeur ainsi que la thérapeutique à visée vasodilatatrice
.Un traitement antiagrégant plaquettaire doit être associé le plus rapidement possible également.
L'administration de plavix à la dose de 300 mg associée à l'aspirine semble être le traitement indispensable actuellement.
Par la suite, dans l'infarctus non compliqué, actuellement on privilégie une lévée semi-précoce aux environs du 8ème jour alors qu'auparavant on laissait facilement le malade au lit pendant 20 jours.
Puis on permettra à nouveau une activité très modérée qui sera associée à une psychothérapie de soutien.
De même, on autorisera beaucoup plus rapidement qu'auparavant la reprise de l'activité car cette activité sera d'autant plus difficile que l'inactivité aura été plus longue.
Les facteurs de risque seront réduits.
Il faudra:
- ne plus fumer et cela de façon définitive et pour la vie
- supprimer ou fortement diminuer la consommation de boissons alcoolisées
- éviter les graisses saturées, c'est-à-dire le gras animal
- éviter les gros efforts, qu'ils soient professionnels ou sportifs
- reprendre une activité physique progressive, telle que la marche à pied, la bicyclette en terrain plat, la natation, puis progressivement le golf ou le ski.
Bien entendu le traitement post-infarctus devra être poursuivi pendant très longtemps.
D'abord une surveillance clinique et électrocardiographique régulière surtout pour déceler les éventuels troubles du rythme et les signes d'insuffisance cardiaque.
Ensuite les médicaments :
- les vasodilatateurs coronariens, type dérivés nitrés
- les économiseurs d'oxygène type bétabloquants ou les anticalciques
- les antiagrégants plaquettaires qui sont des médicaments qui empêchent l'agrégation des plaquettes, l'agrégation de ces plaquettes étant le facteur essentiel de la formation du caillot
- les hypolipidémiants qui ne dispenseront de toute façon jamais du régime
- les anticoagulants.
Après un infarctus myocardique, on pourra discuter dans certains cas d'un éventuel PONTAGE ou d'une dilatation par ballonnet.
RAPPEL IMPORTANT : L'ARRET DU TABAC ET LE REGIME SONT IMPERATIFS .
Pneumonie
Pour aller plus loin :
Affection du poumon qui peut être bactérienne, virale, aiguë ou chronique.
La pneumonie est caractérisée par une exsudation alvéolaire, parfois interstitielle, et par une condensation du parenchyme pulmonaire.
Elle peut atteindre tout un lobe pulmonaire (pneumonie lobaire) ou se présenter par l'atteinte disséminée en petits foyers distincts (broncho-pneumonie)
-1) PNEUMONIE A GERMES BANALS
Le microbe en cause peut être le pneumocoque, staphylocoque, le streptocoque, la bacille de Friedlander
Il faut savoir que la moitié des des sujets sains présentant une pneumonie à pneumocoques sont des fumeurs.
Le TABAGISME PASSIF étant également responsable de la gravité de cette infection. chez les sujets exposés à ce tabagisme passif.( risque doublé) .
SYMPTOMES
Le début est brutal, fait d'un point de côté,d'un grand frisson, une température élevée 39/40°.
Le pouls est accéléré, une difficulté pour respirer est manifeste.
Parfois le malade est cyanosé (teinte bleutée des téguments) et recouvert de sueurs abondantes.
L'apparition d'un HERPES (Voir ce terme) labial est fréquent.
.
La toux, sèche au début, ramène après deux ou trois jours une expectoration typique : crachats ambrés, rouillés, visqueux adhérents au crachoir.
TRAITEMENT
Grâce au traitement précoce, les complications sont exceptionnelles.
Il est fait d'une antibiothérapie très stricte.
Des complications peuvent se voir chez les vieillards, les diabétiques, les alcooliques, les cardiaques, les insuffisants respiratoires.
Ces complications peuvent être des ABCE S DU POUMON , des pleurésies, des septicémies.
-2) PNEUMONIES VIRALES
Beaucoup plus fréquentes de nos jours.
La plus classique est la pneumonie de la grippe.
Symptomes :
Le début est plus progressif, avec céphalées (maux de tête), fièvre, douleurs musculaires, une rhinopharyngite, puis la toux survient ramenant une expectoration purulente s'il existe une surinfection bactérienne.
- 3) PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII
TRAITEMENT :
Le traitement antibiotique évite ces surinfections bactériennes.
Bien d'autres virus peuvent être responsables de pneumonies virales.
Les MYCOPLASMES , Les CHLAMYDIAE , certaines RICKETTSIES (Voir ces termes) peuvent également être à l'origine de pneumonies
La pneumonie est caractérisée par une exsudation alvéolaire, parfois interstitielle, et par une condensation du parenchyme pulmonaire.
Elle peut atteindre tout un lobe pulmonaire (pneumonie lobaire) ou se présenter par l'atteinte disséminée en petits foyers distincts (broncho-pneumonie)
-1) PNEUMONIE A GERMES BANALS
Le microbe en cause peut être le pneumocoque, staphylocoque, le streptocoque, la bacille de Friedlander
Il faut savoir que la moitié des des sujets sains présentant une pneumonie à pneumocoques sont des fumeurs.
Le TABAGISME PASSIF étant également responsable de la gravité de cette infection. chez les sujets exposés à ce tabagisme passif.( risque doublé) .
SYMPTOMES
Le début est brutal, fait d'un point de côté,d'un grand frisson, une température élevée 39/40°.
Le pouls est accéléré, une difficulté pour respirer est manifeste.
Parfois le malade est cyanosé (teinte bleutée des téguments) et recouvert de sueurs abondantes.
L'apparition d'un HERPES (Voir ce terme) labial est fréquent.
.
La toux, sèche au début, ramène après deux ou trois jours une expectoration typique : crachats ambrés, rouillés, visqueux adhérents au crachoir.
TRAITEMENT
Grâce au traitement précoce, les complications sont exceptionnelles.
Il est fait d'une antibiothérapie très stricte.
Des complications peuvent se voir chez les vieillards, les diabétiques, les alcooliques, les cardiaques, les insuffisants respiratoires.
Ces complications peuvent être des ABCE S DU POUMON , des pleurésies, des septicémies.
-2) PNEUMONIES VIRALES
Beaucoup plus fréquentes de nos jours.
La plus classique est la pneumonie de la grippe.
Symptomes :
Le début est plus progressif, avec céphalées (maux de tête), fièvre, douleurs musculaires, une rhinopharyngite, puis la toux survient ramenant une expectoration purulente s'il existe une surinfection bactérienne.
- 3) PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII
TRAITEMENT :
Le traitement antibiotique évite ces surinfections bactériennes.
Bien d'autres virus peuvent être responsables de pneumonies virales.
Les MYCOPLASMES , Les CHLAMYDIAE , certaines RICKETTSIES (Voir ces termes) peuvent également être à l'origine de pneumonies
Colique hépatique
C'est souvent après un repas riche en graisses que cette crise se déclenche.
Ce sont en général de petits calculs qui déclenchent la crise car les gros calculs restent bloqués le plus souvent dans la vésicule .
SYMPTOMES
Il s'agit d'une douleur violente qui siège dans l'hypochondre droit (sous les côtes à droite), qui irradie très souvent dans le dos et vers l'épaule droite.
Elle est continue avec des paroxysmes.
Elle peut durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Cette douleur survient surtout la nuit, plus fréquemment chez les femmes.
S'y associent des nausées et des vomissements.
Après la crise un subictère peut se manifester associé à un prurit et à un petit fébricule.
Des examens complémentaires seront à envisager : échographie, cholescystographie (radio de la vésicule après opacification), quand la crise sera terminée.
COMPLICATIONS
De nombreuses complications sont possibles
-CHOLECYSTITE AIGUE
- LITHIASE DU CHOLEDOQUE avec ictère par obstruction
- PANCREATITE AIGUE
- ILEUS BILIAIRE
(voir ces termes)
TRAITEMENT
Pour l'heure il faut soulager le malade rapidement.
Les antispasmodiques s'imposent, par exemple :
- Buscopan
- Viscéralgine
- Spasfon
associés aux antalgiques et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (A .I .N .S .) .
La diète hydrique est de règle (ne pas donner à boire en raison des vomissements) .
Ce n'est que le calme revenu que l'on pratiquera les examens complémentaires décrits ci-dessus, de manière à mettre en oeuvre le traitement, souvent chirurgical, mais actuellement également instrumental non invasif, c'est-à-dire que l'on monte une sonde passée par les voies digestives naturelles (bouche, oesophage, estomac) pour essayer, s'il n'est pas trop gros, d'extraire le calcul responsable.
Cela se fait sous contrôle radioscopique.
Il existe également un traitement médical qui vise à dissoudre les calculs.
Il ne peut être employé que si les calculs sont petits et non calcifiés (donc très peu visibles à la radiographie) .
Ce traitement est long : 18 mois à 2 ans.
Il impose en régime sévère pendant ce temps et il faut savoir que les récidives sont fréquentes.
Dans certains cas particuliers on peut par un trocard transcutané pénétrer dans la vésicule et y injecter un produit solvant qu'on laisse en place quelques heures avant de réaspirer ce produit qui aura dissout les calculs. Il faut recommencer plusieurs fois ce lavage pour être efficace.
Cette technique se fait sous contrôle radioscopique.
(voir LITHIASE VESICULAIRE )
Enfin il faut signaler la possibilité de détruire les calculs par LITHOTRIPSIE
Le traitement chirurgical reste obligatoire pour toute lithiase vésiculaire qui aura provoqué des signes évidents de complications.
Enfin, Il faut signaler la possibilité d'intervention percutanée.
Névralgie intercostale
SYMPTOMES
La douleur à point de départ vertébral irradie sur le côté du thorax. Cette douleur est violente, souvent exacerbée par les mouvements et par la toux.
CAUSES
Certes si fréquemment la dorsarthrose (arthrose vertébrale) est responsable de cette névralgie intercostale, il faut noter que de nombreuses causes peuvent être responsables de cette douleur:
- un cancer vertébral (voir CANCER OSSEUX ),
- un MYELOME ,
- une OSTEOPOROSE qui peut produire un tassement vertébral,
- un MAL DE POTT ,
- des tumeurs intra-rachidiennes,
- une SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (voir ces termes),
- des tumeurs intra-thoraciques (cancer pleuro-pulmonaire, anévrisme de l'aorte) .
TRAITEMENT
Le traitement de la névralgie intercostale banale repose sur les antalgiques (Aspirine par exemple), les myorelaxants, les ANTI INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS
Aérocolie
Cette insuffisance de secrétion biliaire ralentit le transit et favorise ainsi la fermentation intestinale.
SYMPTOMES
Un ballonnement intestinal est de règle. Quand la quantité de gaz est trop importante, en particulier au niveau de l'angle colique gauche, cela peut irriter le coeur par compression de bas en haut. Ce point au coeur est parfois très anxiogène, mais n'a aucun rapport avec une maladie cardiaque.
TRAITEMENT
- Il consiste à modifier ses habitudes alimentaires en évitant les aliments qui fermentent facilement : les haricots blancs, les lentilles, les choux, les salsifis, les oignons, les artichauts.
- En cas de crise, des désinfectants intestinaux seront utiles (Intétrix, Ercefuryl, Ganidan) . Le charbon sera toujours utile (Carbolevure, Formocarbine etc) .
- Des médicaments cholagogues seront très utiles, car ils augmentent l'évacuation de la bile hors de la vésicule biliaire (Sorbitol, Sulfate de magnésie) .
- Enfin, l'emploi de sédatifs et tranquillisants peut s'avérer indispensable.
La dissection de l’aorte
Définition
La dissection aortique, appelée aussi anévrisme disséquant de l'aorte, est le déchirement de la paroi de l'aorte, grosse artère qui part du coeur pour distribuer le sang dans tout l'organisme. Ce phénomène est rare et très grave, car il peut conduire à la rupture totale de l'aorte et à une mort certaine. Très souvent, cette dissection est localisée au niveau de l'aorte thoracique. Il existe cependant plusieurs types de dissections, classifiées par types. Historiquement, cette classification anatomique est la classification de De Bakey, établie en fonction de l'origine de la déchirure, et de son étendue. On distingue ainsi 3 types : type 1 qui débute à l'aorte ascendante, jusqu'à la portion descendante, type 2 qui débute et se localise uniquement à l'aorte ascendante et le type 3 qui débute et se localise à l'aorte descendante. Plus récemment a été introduite la classification de Stanford aujourd'hui classification de référence avec le type A où la dissection intéresse l'aorte ascendante et le type B ou elle intéresse l'aorte descendante.
Symptômes
Les symptômes d'une dissection aortique se manifestent de manière soudaine. En voici quelques-uns :
- des douleurs thoraciques brutales ou au niveau dorsal avec sensation de descente de ces douleurs vers le bas ;
- la douleur est migratrice ;
- les autres signes cliniques sont en rapport avec une complication de cette dissection avec notamment la possible survenue d'un malaise, un état de choc, des hémorragies, etc.
Diagnostic
==Diagnostic== et traitement sont menés simultanément étant donné la gravité du cas. Outre l'observation des signes cliniques, le médecin effectuera une radiographie thoracique, un électrocardiogramme, et un examen d'imagerie pour localiser la dissection, soit un scanner, une IRM ou parfois une échographie en fonction de la disponibilité de ces examens de du degré d'urgence.
Traitement
Les traitements varient en fonction des types de dissection. Les dissections de l'aorte ascendante (type A de Stanford) nécessitent une intervention chirurgicale cardiaque immédiate. Quant aux dissections descendantes (type B de Stanford), leur traitement est initialement fait par cathétérisme avec pose de stent et en recours secondaire à la chirurgie est parfois réalisé.
Prévention
Il faut faire preuve de vigilance au niveau alimentaire en mangeant peu salé et un suivi régulier en cas d'hypertension artérielle qui est le principal facteur à l'origine des dissections aortiques.
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