SANTÉ - Moins d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), mais deux fois plus de conséquences graves d'ici 2030 dans le monde. C'est le constat alarmant d'une double étude publiée jeudi 24 octobre.
La première a été réalisée par le Global and Regional Burden of Stroke entre 1990 et 2010, et publiée sur le site The Lancet. La seconde est publiée sur The Lancet Global Health et a été dirigée par Valery Feigin, directeur du National Institue for Stroke and Applied Neuroscience à l'université AUT de Nouvelle-Zélande.
Deux études, deux résultats. Elles montrent d'abord une augmentation du nombre d'AVC de 25% en vingt ans chez les personnes âgées de 20 à 64 ans.
Elles révèlent également que les jeunes étaient de plus en plus touchés (+6% en 20 ans).
Elles annoncent surtout une augmentation de plus de 50% des handicaps, maladies et morts prématurées provoqués par des AVC d'ici 2030.
L'AFP rappelle qu'avec "150.000 personnes touchées chaque année et 62.000 décès dans les 6 mois qui suivent, l'AVC est la 3e cause de mortalité chez les Français - la première chez les femmes - et la seconde cause de démence après la maladie d'Alzheimer". Et que la prise en charge s'est améliorée depuis une dizaine d'années, notamment grâce à la création d'un réseau d'unités neurovasculaires (UNV) qui, selon le Professeur Thierry Moulin, président de la Société française Neuro Vasculaire (SFNV), ont "fait preuve de leur efficacité en réduisant la mortalité et la dépendance d'environ 40%".
Voici les principaux points qui ressortent de ces enquêtes:
- La plupart des cas d'AVC ne touchent plus majoritairement les personnes âgées de 75 ans et plus, mais aussi les personnes de 74 ans ou moins
- Si le nombre d'AVC a diminué, ceux qui entraînent la mort ont augmenté de 26% (5,9 millions de personnes sur 20 ans).
- Si la tendance est vérifiée, en 2030, le nombre de gens touchés va doubler (12 millions de morts, 70 millions de survivants, 200 millions malades ou infirmes).
- Dans les pays développés, cette augmentation reflète probablement une mauvaise alimentation, de l'hypertension, obésité, inactivité physique, ainsi qu'une forte consommation de tabac.
- Les principales régions concernées? Europe de l'est, Afrique du nord, Asie du sud-est
S'il n'existe pas de remède miracle, l'AFP alerte sur la nécessité d'une prise en charge immédiate des AVC pour réduire leurs conséquences. "Chaque minute perdue, c'est deux millions de neurones détruits. La prise en charge doit intervenir idéalement dans les 90 minutes suivant l'AVC et au grand maximum dans les 4 heures et demie", souligne Thierry Moulin, avant la Journée mondiale des AVC
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