Suivant leur mode d’utilisation en thérapeutique, les corticostéroïdes (cortisone) peuvent présenter quelques dangers, surtout quand ils sont utilisés à tort et à travers comme ce fut la mode après leur découverte.
Ainsi, une cure courte de cortisone, le plus souvent administrée par voie orale (sous forme de comprimés ou de liquide buvable) ne présente pas de danger à condition de surveiller le patient (dosage du sodium et du potassium, vérification de la fonction rénale, des globules rouges, des plaquettes et des globules blancs).
En cas de cure longue, de nombreux effets indésirables sont susceptibles de survenir :
Ainsi, une cure courte de cortisone, le plus souvent administrée par voie orale (sous forme de comprimés ou de liquide buvable) ne présente pas de danger à condition de surveiller le patient (dosage du sodium et du potassium, vérification de la fonction rénale, des globules rouges, des plaquettes et des globules blancs).
En cas de cure longue, de nombreux effets indésirables sont susceptibles de survenir :
- Ostéoporose
- Tassement vertébral
- Fonte musculaire
- Œdème
- Syndrome de Cushing (obésité de la face et du tronc)
- Fragilité de la peau
- Hirsutisme (pilosité excessive)
- Accès de rougeur cutanée
- Diabète
- Infections à répétition
- Hypertension artérielle
- Glaucome
- Troubles psychiques à type de psychose
- Retard ou arrêt de la croissance chez l’enfant
- Dérèglement hormonal chez le fœtus
D’autre part, un arrêt brutal de l’utilisation de corticoïdes peut entraîner des dérèglements hormonaux plus ou moins graves.
La mise au repos des glandes surrénales (à l’origine de la fabrication de cette hormone) pendant le traitement par cortisone occasionne parfois l’atrophie de celles-ci sans signe révélateur, ce qui expose le malade à des accidents potentiels tels qu’une insuffisance surrénale aiguë (arrêt de fonctionnement des glandes surrénales) surtout en cas d’arrêt brutal de la corticothérapie (utilisation des corticostéroïdes ou de dérivés).
Un arrêt brutal du traitement peut également entraîner un réveil de l’affection qui a nécessité la prescription des corticostéroïdes.
En ce qui concerne les dermocorticostéroïdes, c’est-à-dire les produits à base de cortisone utilisés pour la peau, l’application de ceux-ci sur une trop grande surface peut occasionner des effets secondaires tels que ceux décrits ci-dessus.
Au niveau de la peau également peuvent survenir ce que l’on appelle des dystrophies cutanées, c’est-à-dire des problèmes de structure et de vascularisation entre autres, entraînant des maladies cutanées comme :
- La couperose
- L’acné
- Les vergetures
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