Les pharmaciens, les associations médicales et les gouvernements provinciaux ont également soulevé des préoccupations, mais six grandes sociétés pharmaceutiques ont tout de même été autorisées à débuter la production de versions génériques de l’OxyContin, après un examen scientifique de Santé Canada.
Les dirigeants autochtones dans le Nord de l'Ontario ont également dénoncé cette autorisation, en raison d’une «épidémie» d’OxyContin dans leurs collectivités.
Le grand chef adjoint Alvin Fiddler, qui représente 49 collectivités des Premières Nations dans le Nord de l'Ontario, a constaté depuis 2009 des niveaux épidémiques de la dépendance à l'OxyContin. Il estime qu'environ 70% des membres de la nation Nishnawbe Aski sont dépendants à ce médicament contre la douleur.
«Pas un jour ne passe sans que nous ne recevions un appel de l'une de nos communautés, d’un de nos chefs, de l’un de nos travailleurs en première ligne, nous rapportant un incident lié à cette épidémie», a déclaré M. Fiddler.
La ministre Aglukkaq soutient que le gouvernement fédéral n’a pas la capacité juridique pour intervenir.
«Je pense qu'il est fondamentalement mauvais pour les politiciens d'interférer avec le processus d'approbation des médicaments», a déclaré Mme Aglukkaq.
Les États-Unis ne vendent plus sur leur territoire que de l’OxyNEO, un opiacé qui est plus difficile à transformer pour pouvoir être injecté.
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