On l'a bien compris, "les antibiotiques, c'est pas automatique". Mais alors, quand est-il utile d'en prendre ? On fait le point avant l'arrivée des premiers virus de l'hiver.
1. Rhume, angine : les antibiotiques pas automatiques si...
Rhume ou rhino
Difficile d'échapper à cette infection des muqueuses nasales : un adulte sera enrhumé deux à cinq fois par an et un enfant passe ses six premières années à enchaîner rhumes et rhino-pharyngites, où l'ensemble des voies aériennes supérieures sont touchées.
Face à ces attaques virales, il n'y a pas grand-chose à faire mais, sachez-le, pas grand-chose à craindre non plus! Notre organisme fabriquera lui-même en quelques jours des anticorps, qui nous débarrasseront du virus et donc du rhume.
«En attendant, pour soulager les symptômes plutôt incommodants, il est tout à fait possible d'utiliser des décongestionnants qui vont stopper la goutte au nez, de l'aspirine ou du paracétamol contre les maux de tête, des inhalations qui dégagent le nez ou encore des pulvérisations nasales à base de soufre » explique le Dr François Cecillon.
En pratique : les antibiotiques sont inefficaces face aux virus, en cause. Ils ne sont donc d'aucune utilité pour soigner les rhumes et les rhinopharyngites.
Difficile d'échapper à cette infection des muqueuses nasales : un adulte sera enrhumé deux à cinq fois par an et un enfant passe ses six premières années à enchaîner rhumes et rhino-pharyngites, où l'ensemble des voies aériennes supérieures sont touchées.
Face à ces attaques virales, il n'y a pas grand-chose à faire mais, sachez-le, pas grand-chose à craindre non plus! Notre organisme fabriquera lui-même en quelques jours des anticorps, qui nous débarrasseront du virus et donc du rhume.
«En attendant, pour soulager les symptômes plutôt incommodants, il est tout à fait possible d'utiliser des décongestionnants qui vont stopper la goutte au nez, de l'aspirine ou du paracétamol contre les maux de tête, des inhalations qui dégagent le nez ou encore des pulvérisations nasales à base de soufre » explique le Dr François Cecillon.
En pratique : les antibiotiques sont inefficaces face aux virus, en cause. Ils ne sont donc d'aucune utilité pour soigner les rhumes et les rhinopharyngites.
Mal à la gorge
Les angines touchent plus de 9 millions de Français chaque année. Cette infection est, dans 70% des cas, bénigne et d'origine virale. Le système immunitaire s'en débarrasse en quelques jours, pendant lesquels un traitement de confort peut être suivi: anti-inflammatoires et antalgiques pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs.
Problème: l'angine peut être aussi due à une bactérie, le streptocoque bêta-hémolytique, responsable de rares, mais graves complications rénales ou cardiaques. Dans ce cas-là, les antibiotiques s'imposent.
Aujourd'hui il existe un test de diagnostic rapide qui permet de savoir en quelques minutes si l'angine est due au streptocoque bêta-hémolytique. Il nécessite un prélèvement de gorge, un peu désagréable mais non douloureux. De nombreux médecins l'effectuent en cas de doute. Si une angine est accompagnée de syndromes grippaux - fièvre, courbature, fatigue-, elle a toutes les chances d'être virale mais si la gorge est très rouge, enflammée, avec des points blancs et des ganglions, on a souvent affaire à une angine bactérienne.
En pratique : les antibiotiques ne sont plus donnés qu'en cas d'angine bactérienne confirmée.
Les angines touchent plus de 9 millions de Français chaque année. Cette infection est, dans 70% des cas, bénigne et d'origine virale. Le système immunitaire s'en débarrasse en quelques jours, pendant lesquels un traitement de confort peut être suivi: anti-inflammatoires et antalgiques pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs.
Problème: l'angine peut être aussi due à une bactérie, le streptocoque bêta-hémolytique, responsable de rares, mais graves complications rénales ou cardiaques. Dans ce cas-là, les antibiotiques s'imposent.
Aujourd'hui il existe un test de diagnostic rapide qui permet de savoir en quelques minutes si l'angine est due au streptocoque bêta-hémolytique. Il nécessite un prélèvement de gorge, un peu désagréable mais non douloureux. De nombreux médecins l'effectuent en cas de doute. Si une angine est accompagnée de syndromes grippaux - fièvre, courbature, fatigue-, elle a toutes les chances d'être virale mais si la gorge est très rouge, enflammée, avec des points blancs et des ganglions, on a souvent affaire à une angine bactérienne.
En pratique : les antibiotiques ne sont plus donnés qu'en cas d'angine bactérienne confirmée.
2. Sinusite, bronchite : les antibiotiques conseillés si...
Sinusite : avec des corticoïdes
Au-dessus des sourcils, derrière les ailes du nez et sous les pommettes, se cachent... des trous. Ce sont les sinus: frontaux, ethmoïdaux, sphénoïdaux et maxillaires. Ces cavités "creusées" dans les os du crâne communiquent avec les fosses nasales par d'étroits canaux. Parfois, lors d'un rhume, l'infection se propage et les muqueuses de ces conduits enflent. Bouchant ainsi les sinus. Le drainage des sécrétions ne se faisant plus, les sinus deviennent de parfaits bouillons de culture pour bactéries. Et voici comment un banal rhume se transforme en sinusite.
«Les patients se plaignent de douleurs derrière les yeux très caractéristiques», explique le Dr François Cecillon. Ces maux de tête s'accompagnent de poussées de fièvre, de fatigue et de sécrétions verdâtres peu agréables à avaler. Pour soigner cette infection, il faut frapper fort et vite. Car, même si c'est peu fréquent, une sinusite peut se propager vers les yeux ou le cerveau.
En pratique : les doses d'antibiotiques sont maximales et le traitement dure jusqu'à une quinzaine de jours. On y associe souvent des corticoïdes. Très efficaces contre l'inflammation, ils augmentent l'effet des antibiotiques. Des gouttes nasales permettent aussi d'assécher les sécrétions.
Au-dessus des sourcils, derrière les ailes du nez et sous les pommettes, se cachent... des trous. Ce sont les sinus: frontaux, ethmoïdaux, sphénoïdaux et maxillaires. Ces cavités "creusées" dans les os du crâne communiquent avec les fosses nasales par d'étroits canaux. Parfois, lors d'un rhume, l'infection se propage et les muqueuses de ces conduits enflent. Bouchant ainsi les sinus. Le drainage des sécrétions ne se faisant plus, les sinus deviennent de parfaits bouillons de culture pour bactéries. Et voici comment un banal rhume se transforme en sinusite.
«Les patients se plaignent de douleurs derrière les yeux très caractéristiques», explique le Dr François Cecillon. Ces maux de tête s'accompagnent de poussées de fièvre, de fatigue et de sécrétions verdâtres peu agréables à avaler. Pour soigner cette infection, il faut frapper fort et vite. Car, même si c'est peu fréquent, une sinusite peut se propager vers les yeux ou le cerveau.
En pratique : les doses d'antibiotiques sont maximales et le traitement dure jusqu'à une quinzaine de jours. On y associe souvent des corticoïdes. Très efficaces contre l'inflammation, ils augmentent l'effet des antibiotiques. Des gouttes nasales permettent aussi d'assécher les sécrétions.
Bronchite : si elle est bactérienne
Qu'elle soit d'origine virale ou bactérienne, la bronchite s'attaque aux poumons, plus particulièrement aux bronches, et provoque une toux qui enflamme le thorax. Si elle est accompagnée de fièvre, de mal de gorge, de nez bouché ou encore de maux de tête, elle est généralement due à un virus. La toux qui est au départ sèche et signe d'irritation devient plus grasse, et les sécrétions passent du blanc au jaunâtre.
Le traitement ? De confort. Avec des fluidifiants pour faciliter l'expulsion des mucosités, et des antalgiques contre l'inflammation et la douleur. Dans les quelques cas de bronchite d'origine bactérienne, la fièvre est associée à une toux expulsant des glaires purulentes, odorantes, de couleurs jaunâtre ou verdâtre.
En pratique : si l'on est sûr que la bronchite est bactérienne, on traite tout de suite avec des antibiotiques. En cas de doute, on peut attendre deux ou trois jours pour voir comment l'infection évolue. Si elle ne diminue pas, elle est pas d'origine bactérienne. On débute alors les antibiotiques.
Qu'elle soit d'origine virale ou bactérienne, la bronchite s'attaque aux poumons, plus particulièrement aux bronches, et provoque une toux qui enflamme le thorax. Si elle est accompagnée de fièvre, de mal de gorge, de nez bouché ou encore de maux de tête, elle est généralement due à un virus. La toux qui est au départ sèche et signe d'irritation devient plus grasse, et les sécrétions passent du blanc au jaunâtre.
Le traitement ? De confort. Avec des fluidifiants pour faciliter l'expulsion des mucosités, et des antalgiques contre l'inflammation et la douleur. Dans les quelques cas de bronchite d'origine bactérienne, la fièvre est associée à une toux expulsant des glaires purulentes, odorantes, de couleurs jaunâtre ou verdâtre.
En pratique : si l'on est sûr que la bronchite est bactérienne, on traite tout de suite avec des antibiotiques. En cas de doute, on peut attendre deux ou trois jours pour voir comment l'infection évolue. Si elle ne diminue pas, elle est pas d'origine bactérienne. On débute alors les antibiotiques.
3. Que savez-vous des antibiotiques
Ils font tout de suite baisser la fièvre
Faux - Il faut attendre 48 heures environ, le temps que l'antibiotique tue suffisamment de bactéries.
Faux - Il faut attendre 48 heures environ, le temps que l'antibiotique tue suffisamment de bactéries.
Ils aident toujours à guérir plus vite
Faux - Ils ne sont efficaces que contre les bactéries, qu'ils détruisent, ou dont ils stoppent la croissance.
Faux - Ils ne sont efficaces que contre les bactéries, qu'ils détruisent, ou dont ils stoppent la croissance.
On n'est plus contagieux sous antibios
Faux - Tant que les bactéries ne sont pas éliminées, on peut transmettre son infection.
Faux - Tant que les bactéries ne sont pas éliminées, on peut transmettre son infection.
Dès qu'on se sent mieux, on les arrête
Faux - Vous risquez de rechuter car les bactéries n'auront pas été toutes tuées. De plus, une telle pratique favorise la survie des bactéries les plus résistantes aux traitements.
Faux - Vous risquez de rechuter car les bactéries n'auront pas été toutes tuées. De plus, une telle pratique favorise la survie des bactéries les plus résistantes aux traitements.
On peut y être résistant
Faux - Ce ne sont pas les personnes qui résistent aux antibiotiques mais les bactéries. Difficile, alors, de soigner les infections qu'elles provoquent.
Faux - Ce ne sont pas les personnes qui résistent aux antibiotiques mais les bactéries. Difficile, alors, de soigner les infections qu'elles provoquent.
On peut les réutiliser
Faux -. A chaque bactérie, son antibiotique ! N'hésitez pas à rapporter vos anciens traitements à votre pharmacien.
Faux -. A chaque bactérie, son antibiotique ! N'hésitez pas à rapporter vos anciens traitements à votre pharmacien.
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