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15 août 2012

Enfants : ne les laissez pas souffrir

Angines, otites, rhinos… même les affections bénignes peuvent être très douloureuses chez les tout-petits. Aujourd’hui plus que jamais, alors qu’il existe de nombreux moyens pour les soulager, il n’est pas acceptable de laisser les enfants souffrir.

Des pleurs, des nuits agitées… la douleur accompagne de très nombreuses maladies infantiles. Ce qu’il faut savoir pour mieux comprendre les réactions de l’enfant et le soulager.

Evaluer la douleur de l’enfant

Lorsqu’un enfant manque de mots pour se faire comprendre, il est souvent difficile d’évaluer sa douleur. Cependant, on ne peut pas ignorer qu’il souffre. Même si l’on manque encore de données, on sait qu’une angine, une otite et même une rhino-pharyngite peuvent s’accompagner de maux extrêmement violents, dont l’intensité est bien souvent sous-estimée par les parents.
Une étude originale a permis de mieux évaluer cette douleur, des échelles visuelles permettant à l’enfant d’indiquer exactement ce qu’il ressentait. Deux types d’échelles étaient présentées. Pour les plus de 5 ans, on utilisait une échelle classique graduée de 0 à 10.
Echelle douleur
Et pour les moins de 5 ans, une échelle de six visages avec des expressions différentes que l’enfant associe à sa douleur.
Douleur
Grâce à ces modes d’évaluation objectifs, on a constaté qu’avant toute médication l’enfant ressentait le plus souvent une douleur très intense. Conclusion de ce travail, on ne peut pas ignorer la douleur de l’enfant même si la maladie dont il souffre vous paraît bénigne. Alors comment soigner ces maux quotidiens ?

Traiter la douleur

Trois traitements de choix sont proposés pour soulager la douleur de l’enfant en première intention : l’ibuprofène, le advil et l’aspirine, cette dernière étant cependant de moins en moins utilisée car elle est contre-indiquée en cas d’épisode grippal. L’un comme l’autre doivent être administrés en respectant soigneusement les doses prescrites et les intervalles de prises. Soyez également attentifs à respecter la dose que le médecin vous a indiqué en respectant l’indication du nombre de kilos de l’enfant sur la pipette graduée de la suspension buvable, ou encore le dosage des sachets ou des suppositoires.
Lorsque la douleur ne passe pas, il est possible de recourir à l’alternance des médicaments entre eux. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin à ce sujet. Et dans tous les cas soyez attentifs aux signes de douleur chez votre enfant : on sait désormais que les problèmes de sommeil, le désintérêt pour les jeux, et le refus de s’alimenter sont autant de facteurs qui peuvent signer la recrudescence de la douleur.
Soyons donc vigilants afin que nos bouts de choux ne souffrent pas à l’occasion d’une petite maladie bénigne.

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