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1 sept. 2011

Herbe à poux : immunothérapie


[ Ras-le-bol des atchoums, du nez qui coule et des yeux qui piquent ? Laissez tomber les mouchoirs et essayez l’immunothérapie. C’est efficace !]
L’herbe à poux incommode une personne sur cinq, de la fin juillet aux premières gelées. Résultat : nez congestionné, picotements, yeux qui coulent, crises d’asthme. Les victimes d’allergies vivraient un cauchemar si elles ne disposaient pas de médicaments relativement efficaces, notamment les antihistaminiques – qui peuvent être pris sans pro­blème plusieurs mois par année, selon les allergologues. Le hic, c’est qu’on ne réagit pas toujours, ou pas beaucoup, à ces produits. Mais on n’est pas condamnée pour autant à faire vivre les fabricants de papiers mouchoirs.
Solution : les traitements de désensibilisation – on dit aussi hyposensibilisation ou immunothérapie –, qui marchent vraiment bien dans le cas de l’herbe à poux. « Ils sont efficaces à 85 % et plus », note le docteur Marek Rola-Pleszczynski, allergologue au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke.




Comment ça fonctionne ?
Deux formules sont possibles.
• Si on est allergique à l’herbe à poux seulement, on procède à ce qu’on appelle un traitement présaisonnier. Cela consiste en une série de 9 à 11 injections sous-cutanées (selon le produit utilisé), au rythme d’une injection par semaine. On parle souvent de « vaccin », parce que le médicament entraîne la production d’anticorps protecteurs. C’est l’allergène coupable que l’on administre, en augmentant la dose d’une semaine à l’autre, pour créer une tolérance progressive. On répète l’opération trois printemps de suite.

• Une formule de désensibilisation mixte est proposée aux personnes allergiques à plusieurs éléments (habituellement à d’autres pollens ainsi qu’aux acariens de la poussière et aux moisissures). Dans ce cas, on donnera une injection une fois par semaine pendant quelques mois, puis une injection d’entretien mensuelle. Là aussi, le traitement s’étale sur trois ans.
Efficacité
Les symptômes d’allergie s’atténuent dès la première année de traitement, et la situation s’améliore les années suivantes.
Inconvénients
Une réaction au point d’injection – rougeur, enflure, démangeaisons à l’occasion – est tout à fait normale, et celle-ci s’accentue à mesure que les doses augmentent. Même douloureux, ces symptômes ne sont pas dangereux et n’ont aucun rapport avec  les chances de succès du traitement. Inconvénient secondaire : la durée du traitement, qui s’étale sur plus de deux mois et doit être répété trois années de suite. 
Où le traitement se donne-t-il ?
Les patients reçoivent leurs injections dans un environnement médical. On leur demande d’attendre 30 minutes avant de quitter la clinique. Il existe en effet un très faible risque de réaction allergique immédiate grave pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique (augmentation du rythme cardiaque, troubles respiratoires ou digestifs, chute de pression...). En pareil cas, il faut avoir accès sans délai à de l’adrénaline et à de l’oxygène.
Contre-indications
Tout le monde pour ainsi dire peut bénéficier de traitements de désensibilisation, même les femmes enceintes. Les enfants aussi peuvent être traités, mais la désensibilisation est rarement envisagée avant l’âge de cinq ou six ans. « On ne naît pas allergique, on le devient, dit le docteur Rola-Pleszczynski. Les allergies alimentaires se manifestent très tôt ; dans le cas d’une allergie au pollen, il faut avoir été exposée à l’allergène pendant plusieurs années. »

Coût des traitements
Les traitements d’immunothérapie sont couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec : il faut tout de même compter une contribution au régime d’assurance médicaments d’une cinquantaine de dollars par saison. Ce qui n’est pas si cher quand on considère qu’une boîte de 30 comprimés d’antihistaminiques coûte un minimum de 22 dollars... 



Une plante aux dents longues
L’herbe à poux (Ambrosia) est très répandue au Québec. Cette plante aux feuilles dentelées s’épanouit particulièrement bien en milieu urbain, aux abords des trottoirs, des fossés, dans les terrains vagues, les dépotoirs, bref, là où elle n’est pas en concurrence avec d’autres espèces végétales. Le pollen de l’herbe à poux, très fin, peut être transporté par le vent sur de grandes distances et ses graines survivent dans le sol jusqu’à 40 ans. Un bon réflexe : arracher tous les plants qu’on trouve sur son chemin…

9 choses à savoir sur les antihistaminiques

[ Les personnes allergiques, aux chats ou à l’herbe à poux, qui ne veulent ou ne peuvent subir un traitement de désensibilisation, sont généralement abonnées aux antihistaminiques. Le Dr Rola-Pleszczynski, allergologue au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke, répond à quelques questions au sujet de cette classe de médicaments.]

Comment agissent les antihistaminiques?

 
Comme leur nom l’indique, les antihistaminiques agissent en bloquant l’effet de l’histamine, une protéine impliquée dans de nombreuses réactions allergiques

Pourquoi parle-t-on d’antihistaminiques de première et de deuxième génération ?

La première génération d’antihistaminiques, mise au point il y a plus de 50 ans, comprend des médicaments tels que Benadryl et Chlor-Tripolon. Bien qu’ils soient efficaces, leur effet est de courte durée, et ils causent de la somnolence. Ce n’est pas le cas des antihistaminiques de deuxième génération (Claritin, Reactine, Aerius), mis au point dans les années 80. 

Quelle est la posologie la plus efficace ?
Les antihistaminiques les plus populaires sont ceux de deuxième génération. On prend généralement un comprimé par jour (son action dure plus ou moins 24 heures).

Pourquoi ne pas prendre deux comprimés dont l’action dure 12 heures ?
Les formulations indiquant une action de 12 heures sont censées être prises le matin. Elles contiennent généralement, outre les antihistaminiques, un décongestionnant aux effets stimulants, qui peuvent nuire au sommeil.

Comment prendre les antihistaminiques de manière à optimiser leur efficacité ?
Contrairement à d’autres médicaments, les antihistaminiques peuvent être pris en dehors des repas, simplement avec de l’eau. On peut aussi les prendre en mangeant, mais ils mettront alors plus de temps (une heure plutôt qu’une demi-heure) à faire effet. Il est préférable de les prendre le matin, car les inconvénients des allergies sont plus marqués pendant la journée.




Existe-t-il des contre-indications ?
Elles sont très rares. Les antihistaminiques sont déconseillés aux femmes enceintes ou qui allaitent parce que leurs conséquences sur la grossesse n’ont pas été étudiées suffisamment. Une grave maladie rénale ou hépatique pourrait soit constituer une contre-indication, soit exiger un ajustement de la dose. Par ailleurs, un problème cardiaque pourrait être une contre-indication pour ce qui est des antihistaminiques avec décongestionnant, même si c’est un produit en vente libre.
Quels sont les effets secondaires ?
Il y en a très peu. De temps à autre, on rapporte la sécheresse de la bouche ou une légère sensation d’étourdissement, mais c’est très rare. On rapporte à l’occasion des palpitations cardiaques. Toutefois, cet effet est attribuable non pas aux antihistaminiques, mais à la pseudoéphédrine, le décongestionnant parfois jumelé à l’antihistaminique dans le même comprimé. L’ajout d'un décongestionnant à ces médicaments est indiqué par D ou +Sinus dans le nom du produit.
Y a-t-il un risque d’interactions entre les antihistaminiques et d’autres produits ou médicaments ?
Pas vraiment, mais il est toujours prudent de vérifier auprès de son pharmacien, qui est très bien placé pour détecter des interactions éventuelles, surtout si on prend beaucoup de médicaments. Il se pourrait que des médicaments pour soigner les maladies du cœur ou certains antidépresseurs ne fassent pas bon ménage avec les antihistaminiques ou encore que le dosage des autres médicaments doive être ajusté.
Est-il dangereux de prendre des antihistaminiques à vie ?






Les antihistaminiques sont des médicaments très sécuritaires, très peu toxiques et qui sont éliminés rapidement de l’organisme. Nous n’avons pas beaucoup de recul sur les antihistaminiques de deuxième génération et avons seulement cinq ans de recul sur les produits les plus récents (Aerius, notamment). Cependant, rien ne laisse croire pour l’instant que ces produits pourraient être nocifs à long terme. Logiquement, compte tenu du fait qu’ils ne s’accumulent pas dans l’organisme, prendre des antihistaminiques à long terme ne devrait pas poser de danger.

Suggestion ?

DesloratadineDesloratadine Personnelle
PersonnelleCONTRÔLE DES ALLERGIES est un antihistaminique à effet longue durée qui procure un soulagement rapide des symptômes d’allergie se manifestant à n’importe quel moment de l’année, tel que les éternuements, l’écoulement nasal, les démangeaisons nasales, la congestion nasale, les démangeaisons du palais, ainsi que la toux associée à ces symptômes, de même que le larmoiement, la rougeur et le picotement des yeux. CONTRÔLE DES ALLERGIES est aussi indiqué pour un soulagement rapide des lésions cutanées causées par les allergies, comme les démangeaisons et l’urticaire. CONTRÔLE DES ALLERGIES ne cause pas de somnolence.
Format(s) disponible(s)
10 comprimés - 5 mg
055989017525 
20 comprimés - 5 mg
055989017532 
30 comprimés - 5 mg
055989017549 
50 comprimés - 5 mg
055989021805

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