Les découvertes médicales se révèlent quotidiennement et la recherche dans le monde médical avec toutes ses filières, comme la chirurgie, l'imagerie médicale et la cardiologie, ne cesse de progresser jour après jour.
Une des découvertes les plus importantes est celle de l'Institut de génie moléculaire de l'université de Montpellier et des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Ils ont réussi à dépister une molécule capable de ralentir et même d'immobiliser le virus du sida VIH. Cette molécule s'introduit dans le mécanisme cellulaire du virus, ce qui lui permet de se propager afin de le bloquer. En plus, la molécule en question peut être aussi utilisée contre tous les virus ayant le même système de progression que le VIH. Espérons que cette nouvelle méthode aidera dans le prochain avenir les 40 millions de personnes séropositives dans le monde.
Ensuite, une découverte très importante sur les AVC (accident vasculaire cérébral) est dévoilée dans la revue médicale Nature Médecine. Un groupe de chercheurs de la Faculté de médecine de l'université Laval a poursuivi une étude qui prouve que les dégâts causés par un AVC peuvent être diminués grâce à des cellules immunitaires. Du fait de la reproduction rapide des cellules appelées Treg, les victimes des AVC auront plus de chances de conserver plusieurs fonctions fondamentales, comme la parole et la maîtrise des membres.
Greffe de cellules souches pour l'accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique
Lorsque des cellules ont été endommagées suite à un AVC, il n'y a pas grand-chose à faire pour améliorer le résultat fonctionnel. Il a été démontré que la greffe de cellules souches était sûre et efficace pour l'AVC ischémique chez des modèles animaux, mais aucune preuve n'est disponible à ce jour chez les humains. Cette revue a identifié trois essais contrôlés randomisés de très petite taille. Deux de ces essais n'ont pas pu être inclus dans cette méta-analyse car des données supplémentaires étaient nécessaires. Le troisième, qui portait sur 30 participants, rapportait une amélioration fonctionnelle statistiquement non significative chez des patients traités avec des cellules souches mésenchymateuses autologues lors d'un suivi à plus long terme. Aucun événement indésirable associé aux cellules n'était rapporté. Des essais mieux planifiés et de plus grandes dimensions sont nécessaires.
Conclusions des auteurs :
Aucun essai à grande échelle portant sur la greffe de cellules souches n'a été effectué avec des patients victimes d'un AVC ischémique et il est trop tôt pour savoir si cette intervention peut permettre d'améliorer le résultat fonctionnel. D'autres études de grande échelle bien planifiées sont nécessaires.
D'autres résumés qui pourraient également vous intéresser :
- Anticoagulants versus antiagrégants plaquettaires pour prévenir l'accident vasculaire cérébral (AVC) chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non rhumatismale et ayant des antécédents d'AVC ou d'accident ischémique transitoire (AIT)
- Anticoagulants oraux pour prévenir l'accident vasculaire cérébral (AVC) chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire et sans antécédents d'AVC ou d'accident ischémique transitoire (AIT)
- Anticoagulants pour prévenir l'accident vasculaire cérébral (AVC) chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non rhumatismale et ayant des antécédents d'AVC ou d'accident ischémique transitoire (AIT)
- Anticoagulants pour prévenir la récurrence après un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique non cardio-embolique ou un accident ischémique transitoire (AIT)
- Anticoagulants versus antiagrégants plaquettaires dans l'accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique aigu
Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens. Cliquez ici pour plus d'informations à propos de notre projet de traduction.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
(ET VOIR CI-JOINT, ANNEXÉ, OU SUR LE SITE : TÉMOIGNAGES ET RÉFÉRENCES) Titre : découverte d'un traitement médical des hernies de l'abdomen, des sigmoïdites, et des diverticulites. Étude et réalisation, de 2004 à 2010, par un médecin français, lauréat de l'Académie Nationale de médecine, d'une possibilité de réduire définitivement, sans chirurgie, certaines hernies abdominales, dont les hernies inguinales, crurales, ombilicales et d'améliorer ou guérir la sigmoïdite, et la diverticulite abdominale. Une méthode scientifique récente, contrôlée médicalement, avec plus de 40 résultats positifs, permet dans certains cas d'éviter l'intervention chirurgicale en réduisant complètement la hernie, notamment inguinale et crurale, améliorant considérablement, en même temps, une sigmoïdite ou une diverticulite sigmoïdienne lorsqu'elle lui est associée. Cette méthode de réduction définitive, non chirurgicale, qui conjugue neuf techniques médicales, a été élaborée de 2004 à 2009 (et déposée à l'Académie Nationale de Médecine le 2 février 2009). Pour les hernies abdominales et la sigmoïdite, il vient d'être étudié, de 2004 à 2010, par un médecin français, lauréat de l'Académie Nationale de Médecine, (inscrit sur la liste des experts de la Préfecture de Paris-1986), une possibilité de réduire définitivement sans chirurgie certaines hernies abdominales, dont les hernies inguinales, crurales, ombilicales et la gravité de la sigmoïdite. Expérimentée en 2008, 2009 et 2010, les résultats de cette méthode sont à présent objectivés et contrôlés par plus de 40 cas pertinents, améliorés ou guéris, dont liste consultable à Paris 75019, avec références et témoignages, portés sur observations. Contact et précisions : Il conviendra de consulter le site d'information -- non publicitaire -- : http://www.methode-francoeur.com/
Conclusion : Du fait de cette découverte française, hormis les seuls cas d'urgence, la chirurgie cesse désormais d'être le traitement exclusif de certaines hernies abdominales, des sigmoïdites et des diverticulites sigmoïdiennes, lesquelles peuvent être considérablement améliorées par ce nouveau traitement médical
(VOIR SUR LE SITE : TÉMOIGNAGES ET RÉFÉRENCES) : ouvrir : http://www.methode-francoeur.com/temoignages_et_references.php UNE CONFÉRENCE DE PRESSE SERA DONNÉE À PARIS LE MARDI 25 JANVIER 2011.
Prière aux professionnels et personnes concernées de s'inscrire ci-dessous Adresse mail : lecercle@francoeur.org
Pour information : interview du Dr Francoeur sur Radio Info Santé en date du vendredi 22 octobre 2010 : ouvrir : http://www.cadureso.com/actualite/actualite-sante/844-interview-du-docteur-francoeur-hernies-abdominales-et-sigmoidites-sans-chirurgie.http://www.cadureso.com/actualite/actualite-sante/844-interview-du-docteur-francoeur-hernies-abdominales-et-sigmoidites-sans-chirurgie.
Une anomalie cérébrale serait à l’origine de la dyslexie
Selon des travaux menés par des chercheurs de l’Inserm et du CNR, une seule anomalie dans le cortex auditif du cerveau pourrait être à l’origine des trois principales difficultés rencontrées par les dyslexiques.
Associer une lettre à un son n’est pas aisé pour tout le monde. Et c’est cette difficulté à faire correspondre les graphèmes (lettres ou groupes de lettres)aux phonèmes (sons de la parole) qui caractérise la dyslexie. Cela entraîne notamment un trouble de l’apprentissage de la lecture qui peut être très handicapant.
Selon des travaux menés par des chercheurs de l’Inserm et du CNRS et publiés dans la revue Neuron du 21 décembre, une seule anomalie dans le cortex auditif du cerveau pourrait être à l’origine des trois difficultés principales rencontrées par les dyslexiques. A savoir, réussir à manipuler mentalement des sons de parole, les difficultés de mémorisation à court terme (comme la capacité à répéter une liste de mots) et un ralentissement de la capacité de nommer rapidement des séries d’images.
Selon des travaux menés par des chercheurs de l’Inserm et du CNRS et publiés dans la revue Neuron du 21 décembre, une seule anomalie dans le cortex auditif du cerveau pourrait être à l’origine des trois difficultés principales rencontrées par les dyslexiques. A savoir, réussir à manipuler mentalement des sons de parole, les difficultés de mémorisation à court terme (comme la capacité à répéter une liste de mots) et un ralentissement de la capacité de nommer rapidement des séries d’images.
Une sensiblité réduite du cortex gauche
Depuis longtemps, l’hypothèse majoritaire des scientifiques est que la dyslexie serait due à une anomalie du développement d’aires cérébrales impliquées dans la représentation et le traitement des sons de la parole (la phonologie).
Pour étudier cela, les chercheurs de l’Inserm et du CNRS ont enregistré l’activité cérébrale de 44 adultes, dont 23 dyslexiques, en réponse à un bruit dont le rythme oscillait entre 10 et 80 Hz. Résultat: les dyslexiques ont montré une sensibilité réduite du cortex auditif gauche aux sons modulés autour de 30 Hz.
Or, la réponse du cortex gauche à ces fréquences serait nécessaire au découpage de la parole en unités linguistiques pouvant être associées aux lettres. D’où la difficulté à nommer rapidement une série d’images.
Anne-Lise Giraud, co-auteure de l’étude, explique ainsi à France Soir que les dyslexiques « découpent tellement finement les sons qu’ils ne peuvent pas les associer aux graphèmes ».
En revanche, les dyslexiques montrent une sensiblité accrue aux modulations d’amplitude des sons situées au-delà de 40 Hz. Ce qui expliquerait le déficit de mémoire à court terme. En effet, poursuit la neurobiologiste Anne-Lise Giraud dans le quotidien, « s’ils découpent de façon plus fine, ils font davantage de petits paquets et ça encombre leur mémoire à court terme ».
Or, la réponse du cortex gauche à ces fréquences serait nécessaire au découpage de la parole en unités linguistiques pouvant être associées aux lettres. D’où la difficulté à nommer rapidement une série d’images.
Anne-Lise Giraud, co-auteure de l’étude, explique ainsi à France Soir que les dyslexiques « découpent tellement finement les sons qu’ils ne peuvent pas les associer aux graphèmes ».
En revanche, les dyslexiques montrent une sensiblité accrue aux modulations d’amplitude des sons situées au-delà de 40 Hz. Ce qui expliquerait le déficit de mémoire à court terme. En effet, poursuit la neurobiologiste Anne-Lise Giraud dans le quotidien, « s’ils découpent de façon plus fine, ils font davantage de petits paquets et ça encombre leur mémoire à court terme ».
Timidité : Une hormone miracle ?
Des chercheurs de l’Université Concordia de Montréal ont publié dans la revue Psychopharmacology, une étude démontrant qu’une hormone serait la clé d’une ouverture sociale pour les plus timides d’entre nous.
Un remède pour vaincre la timidité ? Des chercheurs assure avoir eu du nez. Un vilain jeu de mot puisque – qui l’eût cru – les auteurs de cette étude canadienne proposent de s’injecter de l’ocytocine dans les narines pour aider les introvertis dans leurs relations sociales. Cette hormone secrétée naturellement par l’hypophyse, notamment lors de l’accouchement des femmes, serait également étudiée pour traiter les phobies sociales et l’autisme. L’ocytocine facilite la perception des sentiments, ainsi elle favorise l’altruisme, la confiance, la cordialité et l’ouverture d’esprit, selon les chercheurs.
Questionnaire sur les expériences émotives
« Nos travaux montrent que l’ocytocine peut modifier la manière dont les gens se perçoivent, et accroître leur sociabilité », commente dans un communiqué Mark Ellenbogen qui a dirigé l’étude. Il précise également : « sous les effets de l’ocytocine, une personne peut se percevoir elle-même comme plus extravertie, plus ouverte aux nouvelles idées et plus confiante ». Pour arriver à cette conclusion, le chercheur et ses collègues ont recruté une centaine de personnes, femmes et hommes, âgés d’entre 18 et 35 ans. Ceux-ci ne devaient présenter aucun antécédent médical et ne consommer ni cigarette ni drogue.
« Nos travaux montrent que l’ocytocine peut modifier la manière dont les gens se perçoivent, et accroître leur sociabilité », commente dans un communiqué Mark Ellenbogen qui a dirigé l’étude. Il précise également : « sous les effets de l’ocytocine, une personne peut se percevoir elle-même comme plus extravertie, plus ouverte aux nouvelles idées et plus confiante ». Pour arriver à cette conclusion, le chercheur et ses collègues ont recruté une centaine de personnes, femmes et hommes, âgés d’entre 18 et 35 ans. Ceux-ci ne devaient présenter aucun antécédent médical et ne consommer ni cigarette ni drogue.
Au cours de l’expérience, les sujets se sont injectés eux-mêmes de l’ocytocine dans le nez grâce à un spray nasal. Puis ils ont complété des questionnaires sur comment ils se sentaient 90 minutes plus tard. Ils ont été interrogés sur leur neuroticisme (expérience des émotions négatives), leur extraversion, leur ouverture à de nouvelles expériences, leur amabilité ainsi que sur leur conscience. Même le principe du placebo n’aurait pas fonctionné, selon les chercheurs. « Les participants qui se sont auto-administrés de l’ocytocine par voie intranasale ont obtenu des scores d’extraversion et d’ouverture aux expériences nouvelles supérieurs à ceux qui ont pris un placebo », raconte Christophe Cardoso, membre de l’équipe.
L’aspirine préviendrait le cancer colo-rectal
Les patients à très haut risque génétique pourraient en bénéficier.
L’espoir d’un traitement préventif du cancer anime tous les chercheurs mais aussi les personnes présentant des risques élevés. C’est le cas de celles atteintes du syndrome de Lynch, une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal mais aussi d’autres organes comme l’endomètre. Dans ce syndrome rare, mais qui reste la cause la plus fréquente de cancers colo-rectaux héréditaires, les patients doivent notamment subir des coloscopies au maximum tous les deux ans dès l’âge de 20 ans. L’objectif est bien sûr de détecter précocement le cancer colo-rectal dont on sait qu’il frappera plus d’un de ces malades sur trois.
L’espoir d’un traitement préventif du cancer anime tous les chercheurs mais aussi les personnes présentant des risques élevés. C’est le cas de celles atteintes du syndrome de Lynch, une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal mais aussi d’autres organes comme l’endomètre. Dans ce syndrome rare, mais qui reste la cause la plus fréquente de cancers colo-rectaux héréditaires, les patients doivent notamment subir des coloscopies au maximum tous les deux ans dès l’âge de 20 ans. L’objectif est bien sûr de détecter précocement le cancer colo-rectal dont on sait qu’il frappera plus d’un de ces malades sur trois.
L’étude publiée vendredi dans la revue internationale The Lancet, devrait redonner un peu d’espoir à ces patients pour qui l’âge moyen de découverte d’un cancer colo-rectal est de 42 ans (parfois même avant 25 ans). Ce travail démontre en effet le rôle préventif de l’aspirine. Sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l’aspirine et l’autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d’aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d’un tiers par rapport à ceux prenant un placebo (produit inactif). Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo. La théorie veut en effet les polypes soient la première étape avant une éventuelle transformation en cancer. Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d’autres catégories? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l’aspirine? Pour l’instant les résultats obtenus avec les faibles doses d’aspirine utilisées dans la prévention des récidives d’accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n’ont pas montré d’intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l’aspirine. Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch.
Un « pancréas artificiel » testé pour la première fois chez un diabétique
Un diabétique vivant à Montpellier a été l’un des deux premiers patients à tester un système de pompe à insuline portable. Ce « pancréas artificiel » lui a permis de vaquer à ses occupations sans avoir à se soucier de son traitement.Les piqûres d’insuline pourraient devenir un lointain souvenir pour de nombreux diabétiques. C’est du moins ce que suggère une expérience totalement inédite réalisée chez un patient montpelliérain. Ce diabétique âgé de 58 ans a été le premier en France à tester l’invention présentée à un congrès dédié aux technologies du diabète, organisé du 27 au 29 octobre à San Francisco. Sorte de « pancréas artificiel », celle-ci lui a alors permis d’aller au restaurant, de dormir à l’hôtel et de passer une matinée sans avoir à se soucier de son traitement, tandis que sa vie était auparavant dictée par des mesures de son taux de glucose sanguin et un apport permanent en insuline, rapporte Le Point.
Concrètement, l’invention est un système de pompe à insuline portable qui est capable de s’auto-réguler. Pour cela, un appareil de mesure placé sous la peau relève de manière continue les concentrations de glucose et communique les résultats à un système de contrôle informatique installé dans un smartphone. Au vu de ces données, ce dernier transmet alors à la pompe la quantité d’insuline qu’elle doit administrer pour maintenir la glycémie à des niveaux convenables. Le dispositif élimine ainsi la nécessité de multiples tests sanguins, des injections d’insuline et allège donc le fardeau quotidien associé à la gestion du diabète, relève Santé log.
L’an dernier, des médecins de l’université de Cambridge rapportaient, dans la revue médicale The Lancet, avoir testé avec succès un dispositif automatisé de distribution d’insuline chez une vingtaine d’enfants et d’adolescents diabétiques, qui avaient passé une cinquantaine de nuits à l’hôpital pour les besoins de l’expérimentation. Néanmoins, « l’élément innovant principal de notre système par rapport à celui testé à Cambridge est la miniaturisation du module de commande de la pompe selon le niveau glycémique. Jusque-là les expérimentations ne se faisaient pas à l’extérieur de l’hôpital. Autre progrès, le système qui vient d’être testé en France fonctionne en automatique, sans avoir besoin d’une intervention humaine. Notre dispositif autorise donc une grande liberté physique et pourrait-on dire ‘cérébrale’, commente le professeur Eric Renard, médecin au Centre d’Investigation Clinique INSERM-CHU de Montpellier.
Le python birman pour lutter contre les maladies cardiaques ?
Des chercheurs américains ont publié une étude qui suggère que le python birman, un des plus grands serpents au monde, pourrait aider à mettre au point de nouveaux traitements permettant de lutter contre les maladies cardiaques humaines.
Le python birman est un serpent pouvant atteindre neuf mètres de long et peser jusqu’à 90 kilogrammes. Capable d’avaler une biche ou même un alligator, ce reptile sécrète des acides gras ayant de véritables propriétés cardiaques. En effet, de précédentes études ont montré que la masse du cœur des pythons birmans augmentait de 40% dans les 24 à 72 heures suivants un important repas et que l’activité de leur métabolisme était multipliée par quatre immédiatement après avoir avalé leur proie.
Le python birman est un serpent pouvant atteindre neuf mètres de long et peser jusqu’à 90 kilogrammes. Capable d’avaler une biche ou même un alligator, ce reptile sécrète des acides gras ayant de véritables propriétés cardiaques. En effet, de précédentes études ont montré que la masse du cœur des pythons birmans augmentait de 40% dans les 24 à 72 heures suivants un important repas et que l’activité de leur métabolisme était multipliée par quatre immédiatement après avoir avalé leur proie.
Les pythons, qui peuvent jeûner pendant un an avec peu d’effets néfastes sur leur santé, voient leur cœur quasiment doubler de taille après un repas. Ainsi, tandis que cet accroissement de la masse du muscle cardiaque est similaire chez certains athlètes, les scientifiques jugent qu’étudier le cœur des pythons pourrait grandement aider dans les recherches qui visent à améliorer la santé cardiaque des humains.
C’est ainsi qu’une équipe de l’université du Colorado, en se penchant de plus près sur ces reptiles, a constaté que les pythons produisaient des quantités de triglycérides 50 fois supérieure à la normale un jour après avoir englouti leur proie. Ces acides gras constituent l’élément principal permettant de former des graisses et des huiles naturelles, rappelle TV5monde.
Un coeur en bonne santé malgré les graisses
« Nous avons découvert qu’une certaine combinaison d’acides gras peut avoir des effets favorables sur la croissance cardiaque chez des organismes vivants », explique Cecilia Riquelme, principal auteur de l’étude. « Maintenant nous essayons de comprendre le mécanisme moléculaire derrière ce processus et espérons que les résultats débouchent sur de nouvelles thérapies pour mieux traiter les maladies cardio-vasculaires humaines », ajoute-t-elle.
« Si des maladies peuvent provoquer un épaississement du muscle cardiaque et une réduction des chambres du cœur résultant du fait qu’il travaille plus pour pomper le sang, un élargissement résultant d’un exercice vigoureux est en revanche une bonne chose », souligne Leslie Leinwand, professeur de biologie à l’université du Colorado qui a dirigé ces travaux.
« Il y a un grand nombre de personnes qui ne sont pas en mesure de faire de l’exercice car souffrant d’une maladie cardiaque », explique cette biologiste ajoutant qu’il serait « bien de mettre au point un traitement capable d’induire la croissance de cellules cardiaques » chez ces malades.
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